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Imitation game [PV Ylenia]

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Le mal de tête du capitaine ne l’avait pas lâché de la journée. Il faut dire que la journée de la veille avait eu son quota d’aventures. Il avait débuté la journée en répondant aux ordres de ses supérieurs. Et ils n’avaient pas arrêté d’en donner… La résistance ne savait plus ou donner de la tête depuis l’annonce du seigneur Sith qui était à l’origine du fameux dôme. Il y avait constamment de nouvelles requêtes pour préparer les troupes pour le jour J. Bientôt la bataille pour leur liberté se livrerait sur Centerpoint. En attendant, il ne pouvait que s’armer en conséquence et essayer de tuer le temps pour ne pas trop penser. Avec la résistance il s’était préparé au mieux, courant à droite à gauche pour organiser ses soldats, et ce jusque dans l’après midi. Mais ensuite, il avait taché d’oublier la multitude d’ordres sans queue ni tête en participant à un défi lancé par une pilote Mandaloriène. Malheureusement, ou pas, il avait ajouté à cela de la boisson avant et après la course de chasseur. Il était bon pour faire appel à la mécano en qui il avait toute confiance pour réparer les petits dégâts qu’avait subi son V-wing. Alors au réveil, après cette journée chargée, il avait eu la sensation d’avoir coincé sa tête entre un marteau et une enclume. Et fidèle à la veille, la journée avait recommencé avec des ordres venant de toutes parts.  Il n’en pouvait plus de courir en tout sens et de devoir faire le lien entre les dirigeants et les exécutants. Heureusement, il avait réussi à s’échapper plus tôt cette fois ci. Il avait prétexté avoir une mission à remplir sur Corellia. En réalité, il avait rendez vous sur les plages d’or.

Et c’est justement assis sur un banc, face à l’océan qu’il attendait depuis quelque minutes. Dans sa main droite, il tenait son comlink. Il relisait sa dernière conversation avec Eleanor. La jeune femme n’allait pas tarder à se montrer. Ils avaient convenu d’un rendez vous sur les plages d’or de Corellia. Apparemment, elle voulait les visiter et elle avait besoin de compagnie. Que cela soit vrai ou non, Dashel s’était longtemps demandé si elle avait réussi à s’en sortir. La dernière fois, et la première fois aussi, qu’il avait vu Eleanor, ils avaient été séparé par la foule en panique suite à l’attenta du palais de Naboo. La mort du roi avait causé pas mal de soucis. Il l’avait perdu de vu et n’avait jamais su si elle s’en était tiré. Après tout une guerre avait explosé et les victimes avaient été nombreuses. Il était heureux de savoir qu’elle allait bien. Il avait d’abord été surpris qu’elle rentre en contacte avec lui. Mais son soulagement avait pris le dessus et il avait été impatient de la voir une seconde fois.

Il guettait donc la présence de la jeune femme dans la foule. Les passants étaient nombreux. Les plages d’or étaient un lieu touristique qui attirait bon nombre de clients pour ses hôtels, parcs et casinos chaque années. On pouvait autant y rencontrer des familles venus des quatre coins de la galaxie pour profiter de leurs vacances ; des joueurs intempestifs dépensant leur dernière prime aux machines à crédits et au Hazard Toss ; ou encore de riches hommes d’affaire et des criminels en col blanc venu discuter de leurs futures affaires et contrats dans un hôtel luxueux. Ce n’était pas le genre d’endroit où on pouvait trouver petits voleurs et autres hors la loi. C’est pourquoi il avait décidé de troquer ses vieux vêtements de contrebandier contre une tenue plus adéquate. Il n’aurait pas apprécié de se faire contrôler par les nombreux agents de sécurité présent sur le bord de plage. Il n’avait pu s’empêcher de venir avec son couteau et son pistolaser qu’il avait habilement dissimulé cependant.

Il ne restait plus qu’à ce qu’il reconnaisse la silhouette délicate de la jeune femme. Elle allait arriver d’un instant à l’autre. Ce serait une bonne occasion d’en apprendre un peu plus sur elle. Après tout, il ne savait pas grand chose. Son père était apparement un marchand de fruit qui voyageait beaucoup et son commerce l’avait amené à Corellia où ils étaient coincés, comme beaucoup de monde. Mais il n’en savait pas plus. Le reste de la journée était plus intriguant que ce à quoi il avait eu le droit pour l’instant.




Aysun Sloane
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Souffrir est absurde et laid. Toute souffrance est un désordre... Mieux vaut s'accommoder des choses, ou les briser que de pleurer à la lune. ― David-Neel

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Aysun parle en purple. Son droïde JN-451 en #cc6600.

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Imitation Game
Ylénia & Dashel

« Sometimes we have to do a thing in order to find out the reason for it. Sometimes our actions are questions, not answers. » - John Le Carré
Un jour ou l’autre, tout le monde choisissait un camp. La neutralité des galaxies ou des systèmes tels que Corellia n’était jamais qu’un leurre bienheureux, des gruyères d’informations, des échiquiers grandeur nature qui s’offraient sous les pas des divers adversaires les foulant.

Lorsqu’elle l’avait rencontré à Naboo, elle était encore cadette, les années d’études au bout des doigts et le savoir linéaire. On apprenait de façon rigide, l’esprit malléable sous les instructions fascistes, l’âme persuadée de servir un Idéal plus grand, le cœur débordant d’une reconnaissance aveugle à la mère Patrie – qu’elle que soit le nom que portait celle-ci. Des mois plus tard et Ylenia était encore plus persuadée du bien fondée de ses missions. Le chaos notoire de constellations en perdition lui donnait la conviction intime qu’un pouvoir central fort comme celui du Premier Ordre était la seule et unique clé pour une réussite, même partielle. Tout le reste était porte ouverte à l’anarchie, aux truands et pirates se gorgeant de la misère des bordures interplanétaires et à une Résistance avide de pouvoir elle-même.

Lorsqu’elle l’avait rencontré à Naboo, elle avait eu le mensonge facile, la révélation d’un métier ancré jusque dans ses gestes et la certitude d’avoir fait le bon choix. Jusqu’à un certain point évidemment. On les avait mis en garde sur l’aspect parfois sympathique de l’ennemi, sur la notion amicale qu’il s’en dégagerait dans de rares occasions ; le gris de leurs métiers qui les obligerait à s’approcher presque intimement parfois dans de faux élans d’amitié qui se confondraient avec le vrai jusqu’à ne plus savoir ce qu’il en est. Ylénia n’avait pas peur du reste, certaine de pouvoir affronter facilement ce genre de tempêtes, les réponses assurées lors des entretiens psychologiques avec des agents bien plus anciens et bien plus épuisés par des années d’illusions factices volontaires.

Elle avait cherché qui était Dashel, les multiples visages de son interlocuteur évident mais voilé. C’était le souci : on n’était jamais sur de rien et les informations se devaient d’être vérifiés et vérifiables. Pilote oui, mais beaucoup l’était dans ces galaxies légendaires. Hors-la-loi sans aucun doute mais il n’avait pas l’air de baigner tant que ça dans des combines sombres. Sympathisant à la Résistance, définitivement mais ça ne faisait pas de lui un élément assez important en soi, pas tout du moins de la façon dont elle l’avait instinctivement perçu en l’approchant.
 Elle avait épluché en vain son compte de crédits, avait cherché à tracer ses itinéraires depuis le jour sombre des funérailles d’Han Solo, fouillé dans les tréfonds de son holonet, il n’y avait rien de compromettant. Absolument rien.

Ce qui indiquait ipso facto qu’il y avait un porg coincé dans le moteur.

« Vous verrez qu’il y a une ambigüité à propos de tout ce que vous ferez une fois que vous partirez d’ici, » leur avait asséné leur instructeur à la cérémonie de fin d’études. On ne lui avait pas donné de blasters – elle s’en était procuré un seule et elle ne le portait pas en mission. Jamais. Ylenia avait appris les codes, le protocole des espions du Premier Ordre, le décryptage des lignes ennemies. Actif et Passif. Etcetera. Répétez. Etcetera. On vous apprenait la patience et la première règle, la seule règle qui importait au final : on ne pouvait avoir confiance en personne, pas même en soi-même.
Une fois l’Académie quittée, beaucoup trop oubliait cette règle. On se pensait toujours un peu invincible, imperméable aux émotions de toute sorte, aux amitiés et aux vengeances personnelles là où il fallait n’avoir que les objectifs en tête. Il l’avait protégé durant le mouvement de foule. Certes. Et on aurait voulu qu’une vie pour une vie, qu’en cas de nécessité, elle lui aurait rendu la pareille mais il fallait oublier tout ça. Il a sauvé Eléanore. Et Eléanore n’existait que dans un espace temps précis.

Le diable était dans les détails et Ylenia avait cherché à porter des bijoux propres aux planètes des marchants de fruits, l’allure colorée adéquate pour les plages d’Or de la cité tentaculaire. La haute silhouette ne tarda pas à entrer dans son champ de vision et Ylénia – non, Eleanor – se fendit d’un sourire véritable. « Dashel ! » Les nattes sages, elle scanna son visage. « Vous voilà en bonne santé, je suis rassurée. » Pas de traces de luttes. « Je suis si heureuse de vous revoir. » Fit-elle en penchant son visage, la main en visière au-dessus des yeux pour ne pas se laisser aveugler par les deux soleils éclatant du ciel. « J’ai vraiment cru en envoyant ce message que quelqu’un d’autre me répondrait et comme je ne sais pas mentir j’aurai été bien embêtée. » Elle se déplaça légèrement vers la droite, laissant le corps du pilote faire parasol naturel, abaissant son bras enfin. « Il y a bien trop de mois depuis la dernière fois et je n’ai pas pu vous remercier. Les choses ont été terrifiantes quand j’y repense. Vous n’avez pas eu de mal à quitter Naboo ? » Le regard s’abaissa dans une moue désolée. « Je suppose que vous avez entendu ce qui est arrivé à cette planète… » Elle cilla avant de lever les yeux au ciel. « Je suis impardonnable, je vous fais faire des kilomètres pour vous plomber l’ambiance. Ne faites pas attention à mes élucubrations, je suis toute à ma joie de vous retrouver. Le paysage ici est impressionnant n'est-ce pas ? » Elle s’avança vers le sable des plages, l’or merveilleux en une illusion de plus.
(c) DΛNDELION

 

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