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Maybe three seconds is enough for my heart to quit it (oriane)

Kida Alenko
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Maybe three seconds is enough for my heart to quit it (oriane) Kurc

--- kida alenko.

as warm as the sun, as silly as fun, sweet as sugar and everything nice, as royal as a queen, as buzzed as a bee, pure as a melody, pure as I wanna be.

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War of Hearts
Oriane, chapitre 3

« Come to me in the night hours, I will wait for you. And I can’t sleep 'cause thoughts devour, thoughts of you consume »
La nuit était tombée avant même qu'Ariane n'aie pu s'en rendre compte. Orphée avait insisté pour lui prêter son lit, alors qu'il avait prit place sur le canapé. L'espace était petit, et si elle se concentrait bien, elle pouvait jurer entendre sa respiration d'une pièce à l'autre, comme un appel silencieux. La douleur sur sa jambe lui arrachait régulièrement un rictus, l'empêchant de fermer l'oeil. Et puis, pour une raison assez étrange, elle avait toujours l'angoisse que la plaie se réouvre... Ariane n'était pas prête à revivre une telle souffrance. Le silence la menait à l'angoisse, car rien ne crie plus la vérité que l'absence de bruit. La ville était redevenue calme et la jeune femme s'était coupée de toute communication extérieure afin de se reposer et de ne pas avoir le fin mot sur l'attaque de son hôtel. La solitude retombe sur ses épaules comme un fardeau. Rares étaient les fois où elle s'était ainsi retrouvée seule avec son esprit plus que rempli... A Dromund Kaas, il y avait toujours Leto pour lui tenir compagnie, ou Ethan dans la même pièce avec son bourbon en main. Changer d'environnement, c'était perdre ses repères, et peut-être qu'elle n'aurait pas pu être plus perdue, avec Orphée. Ils avaient passé du temps ensemble, mais de manière éparse, et de manière ponctuelle. Néanmoins, cela avait été quotidien pendant une période. Il faisait partie de sa vie, sans qu'elle ne réalise. Si elle avait pu, elle aurait voulu qu'il soit plus proche, que sa simple présence balaye d'un revère ses angoisses nocturnes. A force de tourner et virer dans le lit, la Sénatrice ne peut tenir : il faut qu'elle s'occupe, de n'importe quelle manière. Quelqu'un d'autre aurait pu être épuisé après une telle journée, et s'effondrer à peine les soins terminés. Pas Ariane. Avec difficulté, et quelques râles de douleur, elle se relevait des draps qui ne lui appartenaient pas et avaient l'odeur de son hôte. Elle reprit sa respiration avant de se lever pour de bon, comme une première épreuve passée avec difficulté, avec une volonté hors du commun. Elle irait chercher de l'eau, car elle ne voyait pas d'autre chose à faire, sauf si cela la conduisait un peu plus près de son sauveur, dont elle surveillait la couche d'un coup d'oeil. Quelle idée de dormir sur le canapé... Nous ne sommes plus des enfants...
(c) DΛNDELION
Cullen Thelyss
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You could warn me when I do something bad. Blink once for dark side, twice for light.

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I'm not doing this for the Republic. I'm not doing it for you. I'm not even doing it for me. I'm doing it for everyone that will come after us. We might never live to see the horrors that are coming, but they will. We have to protect the Republic for them. We have to risk our chance at happiness so they can have a life we might never know.

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--- jedi knight.

He no longer clung to the simplistic ideals of right and wrong or good and evil. He understood better than anyone that dark and light were intertwined in strange and complex ways.

rp ϟ rp ϟ rp

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maybe three seconds is enough for my heart to quit it
oriane, chapitre iii

   
« Whatever makes you happy / Whatever you want / You're so fuckin' special /I wish I was special / But I'm a creep, I'm a weirdo / What the hell am I doing here? / I don't belong here. / I don't belong here.»
La fumée lui brulait les poumons, la trachée, la gorge. Les cendres lui piquaient les yeux, et l'atmosphère donnait à la pièce une ambiance étouffante et oppressante. Pourtant, pour une raison qu'il ne connaissait que trop bien. Il ne pouvait pas la laisser mourir. Mais dans la fumée opaque qui ne le laissait pas voir plus loin que le bout de son nez, il se sentait inutile et impuissant. Puis, après ce qui semblait être une éternité à tatonner sur les murs et sur le sol, il finit par trouver une forme sombre, aglutinée contre un mur, les yeux écarquillées de peur et de douleur. Et alors que les yeux du scientifique croisaient les prunelles sans vie dont il avait pu rêver, il eut l'impression de tomber dans un puits sans fond.

Orphée sursauta, froissant les quelques draps dont il se servait et manqua de tomber du canapé. Pendant un instant, il resta avachi sur le côté, se tenant sur un coude, reprenant son souffle et régulant son rythme cardiaque. Peu à peu, les repères de son appartement le calmèrent et il se rallongea, les yeux rivés sur le plafond. L'appartement était plongé dans une semi-obscurité, uniquement éclairé par les néons de l'extérieur. Le silence qui régnait dans l'appartement était ponctué par le bruissement des draps dans la chambre, et les respirations douces et calmes d'Ariane. Orphée avait toujours du mal à se dire qu'elle avait choisi de rester avec lui. Il aimait à penser que c'était une décision qui venait du coeur et pas une solution purement pragmatique. Mais maintenant qu'il s'était réveillé, il passa les minutes qui suivirent à se tourner et se retourner dans le canapé, sans réussir à trouver le sommeil.

Peut-être que l'adrénaline qui coulait dans ses rêves, à cause du cauchemar (ou bien à cause de la présence d'Ariane...), l'empéchait de dormir. Après tout, c'était rare d'avoir la chance de partager un appartement avec la femme dont on était éperdument amoureux. Mais les barrières qu'Orphée s'était imposé l'empéchait de faire le premier pas. Pourtant, il pouvait presque la voir, sentir sa présence, qui en devenait oppressante tant elle était attirante. Il pouvait encore sentir son parfum près de lui, sentir son souffle lorsque leurs visages s'étaient effleurés. Mais, malgré le désir qu'il éprouvait pour elle, il n'en restait pas moins un gentleman, la plupart du temps. Se redressant sur le canapé, il prit son visage à deux mains, tentant de chasser les restes du cauchemar et de la journée intense qui l'avait précédé. A moitié endormi, il se leva, avec plus ou moins de difficultés, et se dirigea vers la cuisine, pour se servir à boire. La tête baissée pour éviter la lumière du néon, il ne vit pas arriver l'ange devant lui, et la percuta doucement, sans la renverser cependant. "Merde!" Instinctivement, ses mains s'étaient précipitées pour la rattraper et s'étaient refermées sur sa taille. Rougissant et voyant qu'elle ne tombait pas, il les retira rapidement. "Ariane? Qu'est-ce que vous... tu fais debout? Tu devrais te reposer."  
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War of Hearts
Oriane, chapitre 3

« Come to me in the night hours, I will wait for you. And I can’t sleep 'cause thoughts devour, thoughts of you consume »
Ariane avait été si hantée par le silence qu'elle aurait pu à présent le compter comme ami. Voilà bien des années qu'ils se côtoyaient : lorsque ses parents étaient morts, lorsqu'Icare était parti, lorsque Gaïa avait fugué pour la première fois, lorsque Leto ne faisait pas ses nuits... Le silence était devenu synonyme de douleur, et la douleur, partie intégrante de son être. Il lui rongeait l'âme, il lui rongeait l'os. Le silence dans son esprit n'était qu'un fardeau de plus qui l'accompagnait depuis toujours, le froid dans son cœur n'étant qu'un dommage collatéral de l'absence de son pesant dans sa vie. Mais à cet instant précis, la Sénatrice aurait pu jurer que le silence n'était plus : que le souffle d'Orphée faisait vivre ces murs, que sa présence même avait réanimé tous les sons de l'univers. « Pardon », souffle-t-elle dans le ton de la confession, comme si elle voulait avouer que ses mouvements n'avaient voulu qu'attirer son attention. Tous les sons de l'univers. Leurs éclats de voix soufflés, comme pour éviter de réveiller le monde comme si hausser le ton pouvait briser la quiétude feinte de la ville plongée dans le chaos, coupée du monde. « Je ne savais pas que tu étais réveillé... » Car si elle l'avait su, peut-être aurait-elle pu confier ses craintes, apaiser la brûlure de ses bronches, la sensation des flammes qui léchaient sa peau. « Je n'arrive pas à trouver le sommeil... » Un instant, la jeune femme cru qu'elle allait pouvoir ainsi confier la raison de son tourment, celui qui l'éloignait du sommeil dont elle avait cruellement besoin ; mais dans les yeux de l'homme de science, elle cru reconnaître la lueur de l'incompréhension, celle qui succède à la terreur pure et nue d'une perte affreuse, d'un échec glaçant. Alors, Ariane se ravise, reculant d'un pas gracieux comme si elle avait risqué de le briser en mille morceaux. « Tout va bien ? » Il était plus qu'évident qu'elle tentait de combler le vide avec une vraie interrogation, que reculer l'échéance, le moment où il irait rejoindre sa couche de fortune et leur séparation, le retour au silence, au chaos de ses pensées.
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He no longer clung to the simplistic ideals of right and wrong or good and evil. He understood better than anyone that dark and light were intertwined in strange and complex ways.

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oriane, chapitre iii

   
« Whatever makes you happy / Whatever you want / You're so fuckin' special /I wish I was special / But I'm a creep, I'm a weirdo / What the hell am I doing here? / I don't belong here. / I don't belong here.»
La lueur du néon éclairait doucement l'intérieur de l'appartement, transformant les ombres en filins de ténèbres qui se répandaient au gré du temps, dans un ballet éternel avec les lumières qui s'atténuaient et qui repartaient toujours de plus belles. Lorsqu'une navette passait devant le minuscule balcon, le tout était perturbé et devenait une bouillie informe de couleurs ternes. Mais le contraste finissait par reprendre sa place naturelle et, au fil du temps, on s'habituait à ce spectacle à la fois naturel et complètement factice. On en finissait même par l'apprécier. Était-ce la leçon qu'Orphée avait du mal à comprendre au sujet des êtres sensibles? Par pure construction de l'esprit, il manqua de penser simplement humain, mais il n'avait pas peur de considérer les autres espèces comme des êtres aussi sensibles qu'eux, parfois même plus. Au diable la xénophobie. Les êtres étaient-ils à la fois si naturels, si uniques, et pourtant si factices, façonnés par la société, leur histoire?

Il agita une main devant lui. "Ne t'excuses pas. Plus de peur que de mal." Un instant, il regarda la sénatrice. Elle semblait si différente de la personne qu'il avait rencontré sur Dromund Kaas. Elle qui semblait alors si puissante, si sûre d'elle, paraissait désormais plus frêle, plus fragile, plus humaine. Les sourcils froncés, il écoutait la douce voix se répercuter dans la petite pièce qui lui avait semblé si vide quelques instants auparavant, quand ils se trouvaient dans des pièces différentes. "Quelque chose te tracasse? Tu as besoin de quelque chose?" Elle se recula légèrement, et il sourit légèrement. C'était un sourire étrange, à la fois uniquement pour la rassurer, et sincère, puisqu'il se sentait touché par la question. Même si cela pouvait être simplement de la politesse, il prit un léger moment pour réfléchir à sa réponse. "Oui, tout va bien, c'est juste que... je me sens responsable pour ce qui t'es arrivé." Les mains dans les poches, les yeux rivés sur le sol, il se rendit compte qu'il s'était automatiquement retourné vers le canapé et venait tout juste de se rasseoir. Il leva les yeux vers Ariane, pour ne pas qu'elle prenne son geste comme un signe pour lui demander de partir. "Tu peux venir t'asseoir, je ne comptais pas dormir de toute façon." Il déplaça les draps qui traînaient sur le canapé pour lui faire de la place. "Qu'est-ce qui te tracasse? Tu n'es pas obligé de répondre, on peut simplement rester assis en silence. J'ai toujours un peu de mal à savoir quand m’arrêter de parler ou non."   
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