I need a hand - Nath
I need a hand - Nath Sam 3 Mar - 17:32
Gal'aad Serke
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Re: I need a hand - Nath Dim 4 Mar - 3:37
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Cela faisait plusieurs jours qu'ils étaient tous prisonniers du système. Les ordres manquaient. L'action de même, évidemment. Nath n'était pas du genre à sa balader, d'autant qu'il fallait faire profil bas. Le corps du vétéran était conçu pour faire le travail un certain temps, mais l'équilibre instable nécessitait des révisions régulières pour éviter de nombreux désagréments. L'enfermement et l'inactivitée nuisait à son esprit. Les chercheurs avaient étés très clair: il fallait une activité quasi permanente pour éviter les effets psychologiques qui avaient déjà commençaient à se manifester. Aussi, le soldat se trouvait donc dans le quartier Inferno, dans son box personnel, seul.
La pièce, relativement spacieuse, abritait son barda de terrain ainsi que son équipement spécialisé. Fusil de précision, lance flamme posé sur une table de travail, de nombreuses bouteilles, vides pour la plupart, deux ou trois caisses barrées d'un logo de la section de recherche du Premier Ordre, et un paquet d'armes et gadget en tout genre.
Torse nu révélant des marques sur l'ensemble de la partie supérieure de son corps indiquant une grande quantité de composants organiques synthétiques, un treillis de combat, des rangers faites d'une matière qui rappelait davantage le métal que le cuir, il s'adonnait à de longues et intenses séries de pompes. Ce n'est guère qu'il en ai besoin, mais en se concentrant sur l'effort, il oublie de penser. Et c'est exactement ce dont il a besoin. Un cigare en bouche, les yeux fermés, il renouvelle d'interminables séries sans compter, se focalisant sur les mouvements. Autant dire qu'il ne s'attend certainement pas à de la visite autre que celle de ses camarades Infernos. Mais, une nouvelle fois, le sort semble avoir de curieux dessins pour le vieux soldat.
Alors qu'il était dans la phase montante d'une énième pompe, la porte du box s'entrouvre. Il ne réagit pas immédiatement, mais lorsque une voix, connue mais qui n'a rien à faire ici, retentit dans la pièce, il fixe son regard vers le sol. Il attend le mouvement de plus, qui lancera le début du combat. Il est entré dans une sorte de psychose qui le ramène sur le champ de bataille, seul, en territoire ennemi, et ne raisonne plus que comme la machine de guerre qu'il est au fond de lui.
D'un geste rapide et souple, il termine la pompe en cours vers le haut et place une main sur son blaster de cheville, l'autre posée sur le manche de son épée qui se trouvait à 20 centimètres sous le lit. Un geste, et il serait debout et armé. Moins d'une seconde pour faire face à son ennemi mortel.
Mais, le geste ne vint pas. Son regard froid et vide d'émotion s'était braqué sur le visiteur qu'il avait reconnu à l'oreille. Gal'aad Serke, le Maitre des Ren. D'un immobilisme de mort, cabré, guettant le moindre signe en fixant les yeux du Ren avec une indescriptible intensité, les paroles du Ren arrivèrent progressivement au cerveau de Nath. S'il s'était s'agit d'un droïde, on aurait pu parler d'un bug. Il y avait une incompréhension, une absence de logique totale pour expliquer cette situation. Ces mots qui résonnaient à ses oreilles. Le cigare commençait à lui brûler les lèvres tant le temps s'était écoulé.
Des boulons ? Des histoires sur l'Empire ? Des Siths? Des Jedis ?
Ce tourbillon de phrases insensées et sans rapports, le tout prononcé par ... lui ?
Il n'était pas ici pour le tuer ?
Un nouvel instant de flottement. Quarish se releva en souplesse en détournant le regard. Plaça son épée à sa ceinture, et cracha son cigare dans un cendrier qui débordait par terre. Il secoua la tête, reprenant peu à peu ses esprits, et se dirigea vers l'une des caisse de métal frappée du logo de la section de recherche du Premier Ordre. En l'ouvrant, il déclara d'une voix morne et lasse "Vous avez fait tout ce chemin pour des boulons, de vieilles histoires de soldat périmé, et des informations sur comment combattre des Siths et des Jedis, vous, le maitre des Chevaliers de Ren ? J'ai vraiment dormi trop longtemps. Je dois commencer à dater un peu trop pour comprendre le monde d'aujourd'hui"
En disant cela, il s'était emparé de trois doses injectables contenant un liquide doré comme de l'or. Il est précisé en gros caractères - 1 dose à la fois - Intervalle de 72 heures - et les administras à la suite dans son cou. Laissant tomber la dernière au sol, il s'affaissa sur la table basse en poussant un long soupir suivi de ce qui ressemblait à un frisson agréable. Quelques secondes de silence, puis il se redresse de toute sa hauteur et de tout son poids en soufflant de contentement. Sa voix avait changée, devenue plus énergique, vivante et, amusée. Il déclara en allumant une cigarette d'un geste gracieux
"Je suis un peu à cran ces temps-ci. Je ne suis pas fait pour être enfermé. Je suis un homme d'action pur.
J'ai quelques pièces à disposition dans la caisse jaune sur la table la" Il désigna du doigt une table non loin du Maitre Ren, sans le regarder. Il avait les yeux fermées, face à un mur. Il avait l'air de savourer l'effet que produisait ses injections. Il reprit rapidement " J'espère que vous trouverez votre bonheur. Pour le reste, les banques de données du Premier Ordre doivent contenir tout ce qui est digne d’intérêt concernant l'Empire. Je doute de pouvoir vous apprendre davantage que ce qui est consigné. A moins bien sûr que ce qui vous intéresse ne soit les missions qui n'ont jamais eu lieu. Eh bien. L'Empire est mort. Je suppose que je ne suis plus tenu au secret depuis un bout de temps. Qui donc viendrait me taper sur les doigts aujourd'hui."
Il inspira une longue bouffée en ouvrant les yeux, fixant le mur, puis braqua un regard de défi droit sur les pupilles du Ren en déclarant d'une voix sobre et veloutée "J'ai eu pour mission d'éliminer Jedi et Sith, plusieurs fois. Pour la République, et pour l'Empire. J'imagine que cette époque ne fera pas exception à la règle." Il se détourna vers le hublot et usa d'une voix monotone et navrée, contrastant avec le précédant pour lancer " Et, non, Gamora n'a pas laissée de gâteaux. Il y a pénurie. Et puis je suis plutôt steak que pâtisserie."
Il observa par le hublot, la face molle, le regard pensif. Le simple fait d'évoquer les Jedis et les Siths avait ravivé quantités de souvenirs enfouis. Il tira à nouveau avant de déclarer d'une voix basse et étrangement dubitative "Je dois avouer que je ne suis surpris par ce que j'entend. Les Siths étaient extrêmement rare, même en cumulant l'ère Républicaine et Impériale. A mon réveil, je pensais que vous, les Ren, étiez les successeurs de Vador et Palpatine. Et je le pense toujours. A mes yeux, vous êtes la suite intrinsèque. Avec moins de pouvoirs brut si je peux me permettre. C'est amusant. Plus une caste d'utilisateurs de la force de même bannière est nombreuse, et moins ses individus semblent puissants. Il suffit de voir combien de Jedis étaient mobilisés pour un Sith du temps de la Guerre des Clones." Il remua brusquement le cou. Un frisson de souvenir. Il reprit d'une voix plus basse encore: "Les Jedis s’encombrent de quantités de principes et d'idéalisme. Ils sont relativement facile à piéger ..." Le regard de Quarish se faisait lointain. Ce n'était clairement pas de bons souvenirs. L'ordre 66, et tout ce qui allait avec. Il baissa la tête et resta silencieux quelques instants. Puis, il la leva bien haut et, d'une voix plus forte et profonde "Un Sith ne s’encombre de rien. Ils sont donc plus puissants et dangereux au sens propre. Il n'y a de limite à leurs capacités que leur arrogance. Et c'est uniquement sur ce point qu'il faut jouer pour espérer avoir une petite chance de continuer le combat, un temps au moins, quand on est qu'un simple humain."
Il inspira profondément une bouffée puis se tourna vers Serke, le toisant du regard en déclamant avec fierté et amusement "Mais ce que je sais, c'est que vous n'êtes pas autre chose que des êtres de chair et de sang. Vous, les mystiques, vous n'êtes pas invincibles, et c'est tout ce qu'un soldat a besoin de savoir. Pour le reste, on trouve."
Il fixait intensément le Ren. Était-il allé trop loin ? Et après. Ce serait mentir que de dire qu'il ne voulait pas le combattre. C'est comme si son esprit, son âme, le sommait d'engager un combat à mort. Par quelle improbable jeu du destin le Maître des Ren, ce groupe d'enfants nerveux possédants des pouvoirs sidérants, se trouvait il ici alors même que le vétéran avait tout fait pour rester le plus loin possible d'eux. Et pour discuter ? Quelque chose clochait. Cet homme était le chef du groupe. Mais il semblait si, absent ? Est-ce un stratagème ? Une fourberie comme les mystiques les affectionnent ? Impossible à dire. Ses protégés s'étaient montrés bien vindicatifs lors de la réunion. N'attendant qu'un ordre pour dépecer les dissidents. Ils étaient plus proches des Siths que des Jedis. Mais le chef lui, faisait preuve d'une tempérance singulière. Impossible de dire ce qu'il a en tête. Serait-ce une sorte d'original, à la manière de Wes ?
Quarish avait le sang synthétique qui bouillonnait. Tout ce contexte, l'enfermement, la dissidence, Thrawn qui pense pouvoir réformer par le droit et destituer le Suprême Leader par lequel les Ren jure, le commando Inferno qui doit également choisir un camp, la menace visible de la Résistance, et sans doute la menace invisible qui a enfermé tout le monde ici. C'en est trop pour Quarish. Il ne tiendra plus très longtemps. Les tremblements se sont rapprochés, intensifiés. Qui sait combien de temps il vas encore pouvoir rester maître de lui. Le débordement face à Serke n'en est que le dernier symptôme en date.
Toutes ces questions, ces informations se bousculent. Les doses d'inhibiteurs perdent en effets au fur et à mesure des utilisations. Le point de rupture semble se rapprocher à grande vitesse. Et il reçoit la visite du maître des Ren ? Alors que les prises de têtes et les attaques anonymes se multiplient, qu'il suffirait d'un acte dépassant la ligne rouge pour provoquer une implosion totale, ceci se passe.
Le vétéran, le regard morne masquant en réalité une tension intense se positionne négligemment de manière optimale par rapport à son équipement. S'il devait y avoir un combat dans un lieu aussi confiné, le Ren aurait un avantage évident. Il fallait rapidement élaborer la meilleure stratégie pour prendre la main si besoin. Il tapota Blick, son droïde, simulant un geste d'ennui. Le droïde s'éleva devant Quarish et le fixa en produisant des sons agréables. En le fixant, il observait également discrètement l'attitude du Ren, se préparant à réagir si besoin, en enfilant une veste.
Était-ce de la paranoïa, ou bien une méfiance exacerbée par le contexte ? Ou bien des craintes fondées ?
Le soldat ne pouvait répondre à la question. C'est bien pour ça qu'il se préparait à tout.
Il récita d'une voix monocorde et amusée à l'adresse du Ren pour le pousser à se dévoiler une fois pour toute "Vous êtes sûr que vous n'êtes ici que pour des boulons, des histoires et des, gâteaux ?"
La réaction du Ren serait décisif. Quarish, les yeux mi-clos, était prêt à en découdre.
La pièce, relativement spacieuse, abritait son barda de terrain ainsi que son équipement spécialisé. Fusil de précision, lance flamme posé sur une table de travail, de nombreuses bouteilles, vides pour la plupart, deux ou trois caisses barrées d'un logo de la section de recherche du Premier Ordre, et un paquet d'armes et gadget en tout genre.
Torse nu révélant des marques sur l'ensemble de la partie supérieure de son corps indiquant une grande quantité de composants organiques synthétiques, un treillis de combat, des rangers faites d'une matière qui rappelait davantage le métal que le cuir, il s'adonnait à de longues et intenses séries de pompes. Ce n'est guère qu'il en ai besoin, mais en se concentrant sur l'effort, il oublie de penser. Et c'est exactement ce dont il a besoin. Un cigare en bouche, les yeux fermés, il renouvelle d'interminables séries sans compter, se focalisant sur les mouvements. Autant dire qu'il ne s'attend certainement pas à de la visite autre que celle de ses camarades Infernos. Mais, une nouvelle fois, le sort semble avoir de curieux dessins pour le vieux soldat.
Alors qu'il était dans la phase montante d'une énième pompe, la porte du box s'entrouvre. Il ne réagit pas immédiatement, mais lorsque une voix, connue mais qui n'a rien à faire ici, retentit dans la pièce, il fixe son regard vers le sol. Il attend le mouvement de plus, qui lancera le début du combat. Il est entré dans une sorte de psychose qui le ramène sur le champ de bataille, seul, en territoire ennemi, et ne raisonne plus que comme la machine de guerre qu'il est au fond de lui.
D'un geste rapide et souple, il termine la pompe en cours vers le haut et place une main sur son blaster de cheville, l'autre posée sur le manche de son épée qui se trouvait à 20 centimètres sous le lit. Un geste, et il serait debout et armé. Moins d'une seconde pour faire face à son ennemi mortel.
Mais, le geste ne vint pas. Son regard froid et vide d'émotion s'était braqué sur le visiteur qu'il avait reconnu à l'oreille. Gal'aad Serke, le Maitre des Ren. D'un immobilisme de mort, cabré, guettant le moindre signe en fixant les yeux du Ren avec une indescriptible intensité, les paroles du Ren arrivèrent progressivement au cerveau de Nath. S'il s'était s'agit d'un droïde, on aurait pu parler d'un bug. Il y avait une incompréhension, une absence de logique totale pour expliquer cette situation. Ces mots qui résonnaient à ses oreilles. Le cigare commençait à lui brûler les lèvres tant le temps s'était écoulé.
Des boulons ? Des histoires sur l'Empire ? Des Siths? Des Jedis ?
Ce tourbillon de phrases insensées et sans rapports, le tout prononcé par ... lui ?
Il n'était pas ici pour le tuer ?
Un nouvel instant de flottement. Quarish se releva en souplesse en détournant le regard. Plaça son épée à sa ceinture, et cracha son cigare dans un cendrier qui débordait par terre. Il secoua la tête, reprenant peu à peu ses esprits, et se dirigea vers l'une des caisse de métal frappée du logo de la section de recherche du Premier Ordre. En l'ouvrant, il déclara d'une voix morne et lasse "Vous avez fait tout ce chemin pour des boulons, de vieilles histoires de soldat périmé, et des informations sur comment combattre des Siths et des Jedis, vous, le maitre des Chevaliers de Ren ? J'ai vraiment dormi trop longtemps. Je dois commencer à dater un peu trop pour comprendre le monde d'aujourd'hui"
En disant cela, il s'était emparé de trois doses injectables contenant un liquide doré comme de l'or. Il est précisé en gros caractères - 1 dose à la fois - Intervalle de 72 heures - et les administras à la suite dans son cou. Laissant tomber la dernière au sol, il s'affaissa sur la table basse en poussant un long soupir suivi de ce qui ressemblait à un frisson agréable. Quelques secondes de silence, puis il se redresse de toute sa hauteur et de tout son poids en soufflant de contentement. Sa voix avait changée, devenue plus énergique, vivante et, amusée. Il déclara en allumant une cigarette d'un geste gracieux
"Je suis un peu à cran ces temps-ci. Je ne suis pas fait pour être enfermé. Je suis un homme d'action pur.
J'ai quelques pièces à disposition dans la caisse jaune sur la table la" Il désigna du doigt une table non loin du Maitre Ren, sans le regarder. Il avait les yeux fermées, face à un mur. Il avait l'air de savourer l'effet que produisait ses injections. Il reprit rapidement " J'espère que vous trouverez votre bonheur. Pour le reste, les banques de données du Premier Ordre doivent contenir tout ce qui est digne d’intérêt concernant l'Empire. Je doute de pouvoir vous apprendre davantage que ce qui est consigné. A moins bien sûr que ce qui vous intéresse ne soit les missions qui n'ont jamais eu lieu. Eh bien. L'Empire est mort. Je suppose que je ne suis plus tenu au secret depuis un bout de temps. Qui donc viendrait me taper sur les doigts aujourd'hui."
Il inspira une longue bouffée en ouvrant les yeux, fixant le mur, puis braqua un regard de défi droit sur les pupilles du Ren en déclarant d'une voix sobre et veloutée "J'ai eu pour mission d'éliminer Jedi et Sith, plusieurs fois. Pour la République, et pour l'Empire. J'imagine que cette époque ne fera pas exception à la règle." Il se détourna vers le hublot et usa d'une voix monotone et navrée, contrastant avec le précédant pour lancer " Et, non, Gamora n'a pas laissée de gâteaux. Il y a pénurie. Et puis je suis plutôt steak que pâtisserie."
Il observa par le hublot, la face molle, le regard pensif. Le simple fait d'évoquer les Jedis et les Siths avait ravivé quantités de souvenirs enfouis. Il tira à nouveau avant de déclarer d'une voix basse et étrangement dubitative "Je dois avouer que je ne suis surpris par ce que j'entend. Les Siths étaient extrêmement rare, même en cumulant l'ère Républicaine et Impériale. A mon réveil, je pensais que vous, les Ren, étiez les successeurs de Vador et Palpatine. Et je le pense toujours. A mes yeux, vous êtes la suite intrinsèque. Avec moins de pouvoirs brut si je peux me permettre. C'est amusant. Plus une caste d'utilisateurs de la force de même bannière est nombreuse, et moins ses individus semblent puissants. Il suffit de voir combien de Jedis étaient mobilisés pour un Sith du temps de la Guerre des Clones." Il remua brusquement le cou. Un frisson de souvenir. Il reprit d'une voix plus basse encore: "Les Jedis s’encombrent de quantités de principes et d'idéalisme. Ils sont relativement facile à piéger ..." Le regard de Quarish se faisait lointain. Ce n'était clairement pas de bons souvenirs. L'ordre 66, et tout ce qui allait avec. Il baissa la tête et resta silencieux quelques instants. Puis, il la leva bien haut et, d'une voix plus forte et profonde "Un Sith ne s’encombre de rien. Ils sont donc plus puissants et dangereux au sens propre. Il n'y a de limite à leurs capacités que leur arrogance. Et c'est uniquement sur ce point qu'il faut jouer pour espérer avoir une petite chance de continuer le combat, un temps au moins, quand on est qu'un simple humain."
Il inspira profondément une bouffée puis se tourna vers Serke, le toisant du regard en déclamant avec fierté et amusement "Mais ce que je sais, c'est que vous n'êtes pas autre chose que des êtres de chair et de sang. Vous, les mystiques, vous n'êtes pas invincibles, et c'est tout ce qu'un soldat a besoin de savoir. Pour le reste, on trouve."
Il fixait intensément le Ren. Était-il allé trop loin ? Et après. Ce serait mentir que de dire qu'il ne voulait pas le combattre. C'est comme si son esprit, son âme, le sommait d'engager un combat à mort. Par quelle improbable jeu du destin le Maître des Ren, ce groupe d'enfants nerveux possédants des pouvoirs sidérants, se trouvait il ici alors même que le vétéran avait tout fait pour rester le plus loin possible d'eux. Et pour discuter ? Quelque chose clochait. Cet homme était le chef du groupe. Mais il semblait si, absent ? Est-ce un stratagème ? Une fourberie comme les mystiques les affectionnent ? Impossible à dire. Ses protégés s'étaient montrés bien vindicatifs lors de la réunion. N'attendant qu'un ordre pour dépecer les dissidents. Ils étaient plus proches des Siths que des Jedis. Mais le chef lui, faisait preuve d'une tempérance singulière. Impossible de dire ce qu'il a en tête. Serait-ce une sorte d'original, à la manière de Wes ?
Quarish avait le sang synthétique qui bouillonnait. Tout ce contexte, l'enfermement, la dissidence, Thrawn qui pense pouvoir réformer par le droit et destituer le Suprême Leader par lequel les Ren jure, le commando Inferno qui doit également choisir un camp, la menace visible de la Résistance, et sans doute la menace invisible qui a enfermé tout le monde ici. C'en est trop pour Quarish. Il ne tiendra plus très longtemps. Les tremblements se sont rapprochés, intensifiés. Qui sait combien de temps il vas encore pouvoir rester maître de lui. Le débordement face à Serke n'en est que le dernier symptôme en date.
Toutes ces questions, ces informations se bousculent. Les doses d'inhibiteurs perdent en effets au fur et à mesure des utilisations. Le point de rupture semble se rapprocher à grande vitesse. Et il reçoit la visite du maître des Ren ? Alors que les prises de têtes et les attaques anonymes se multiplient, qu'il suffirait d'un acte dépassant la ligne rouge pour provoquer une implosion totale, ceci se passe.
Le vétéran, le regard morne masquant en réalité une tension intense se positionne négligemment de manière optimale par rapport à son équipement. S'il devait y avoir un combat dans un lieu aussi confiné, le Ren aurait un avantage évident. Il fallait rapidement élaborer la meilleure stratégie pour prendre la main si besoin. Il tapota Blick, son droïde, simulant un geste d'ennui. Le droïde s'éleva devant Quarish et le fixa en produisant des sons agréables. En le fixant, il observait également discrètement l'attitude du Ren, se préparant à réagir si besoin, en enfilant une veste.
Était-ce de la paranoïa, ou bien une méfiance exacerbée par le contexte ? Ou bien des craintes fondées ?
Le soldat ne pouvait répondre à la question. C'est bien pour ça qu'il se préparait à tout.
Il récita d'une voix monocorde et amusée à l'adresse du Ren pour le pousser à se dévoiler une fois pour toute "Vous êtes sûr que vous n'êtes ici que pour des boulons, des histoires et des, gâteaux ?"
La réaction du Ren serait décisif. Quarish, les yeux mi-clos, était prêt à en découdre.
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Re: I need a hand - Nath Mar 6 Mar - 14:07
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Re: I need a hand - Nath Mer 7 Mar - 0:19
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Après avoir alterné analyse de haut niveau et futilités, Serke terminait de rafistoler son bras mécanique. Il nuança le propos de Nathaniel en ces termes "une victoire contre nous se mérite". L'experience du vétéran en la matière le rejoignais parfaitement. Il fallait renoncer à tout pour rivaliser avec ces êtres aux facultés hors normes. Et il semblait que le vieux loup allait devoir recommencer plus tôt que prévu.
En effet, le Maitre Ren s'était levé et lui faisait désormais face. Derrière une décontraction impressionnante, Nath le savait, il était tout aussi concentré que lui, en phase d'attente. C'est la pire qui soit. Le moindre geste mal interprété et la mort s'abat sur le retardataire. Il faut un cran et un sang froid à toute épreuve pour ne pas céder trop tôt. C'est un pré-combat pourrait-on dire. On jauge les nerfs de l'adversaire pour anticiper et déjà prendre l'avantage. Il peut également servir à désamorcer une situation de crise mais, dans le cas présent, le point de non retour allait très bientôt être franchi.
Le calme Olympien de Serke cependant, semblait vaciller. Ses paroles commençaient à contenir de plus en plus d’ambiguïtés quand à ses intentions. Son corps restait lisse comme la pierre, mais Nathaniel pouvais comme voir le sang bouillonner sous la peau. Le fait de s'être levé, ses yeux qui ressemblait à des rayons x, le soldat connaissait cette sensation, et il n'en gardait aucun bon souvenirs.
Tandis que le Ren s'était levé, Nath commencer à s'équiper de pièces d'armures tel que ses avants bras. Il procédait avec des gestes lents et décomposés pour ne pas prêter à confusion. Après tout, le Ren semblait posséder une sorte de code d'honneur. Il avait eu le temps de se rafistoler, le vieux loup était persuadé qu'il ferait de même dans le sens inverse. Il avait du mal à réaliser qu'il tenait ce raisonnement à l'égard de cet être. C'était la force de la colère froide. C'est comme s'il avait simplement une meilleure perception des choses, sans les fioritures émotionnelles.
Quarish se permis même de détourner le regard pendant qu'il terminait de s'équiper de ses accessoires. Le Ren ne voudrait pas d'une victoire en lâche. C'est étonnant. Il semblait à mi-chemin entre le Jedi et le Sith. Selon ces dires, ils étaient effectivement différents. Cependant, du peu que Nathaniel avait pu observer les Ren, il était arrivé à une conclusion simple qu'il allait pouvoir mettre en pratique, sur la demande de Serke d'ailleurs, et de son ultime question: Quel points faibles avait-il repéré chez lui ?
La cigarette de Nathaniel arrivait à son terme. Il saisissait d'une main son jet-pack et, pendant qu'il le plaçait, il déclara sur le ton de la conversation "Eh bien. Vous, comme les autres Ren à leur manière, vous pensez avoir gardés uniquement les meilleurs cotés des Siths et des Jedis. Mais après vous avoir observés, j'ai bien l'impression que vous cumulez également leurs défauts, et que ça pèse davantage dans la balance." Il marqua une pause en se déplaçant lentement vers la caisse médical de la section de recherche du Premier Ordre en reprenant "Vous hésitez en amont, de par votre curiosité, et une fois que vous avez choisi, vous ne pouvez plus considérer que vous avez peut-être eu tort, à cause de votre colère et de votre arrogance" Il ouvre la boite et conclut "Et il est à ce moment la déjà trop tard. La vérité, c'est que vous ne comprenez pas vos émotions, vous luttez avec. Vous êtes artificiels, des coquilles vides gavées de pouvoirs bruts. Des enfants colériques, curieux, qui obéissent aveuglements à des paroles considérées comme divines et incontestables. Vous avez une morale et une vision biaisée et absolue. Vous ne voyez, que ce que l'on vous autorise à voir. Vous êtes. Ce qu'on a fait de vous. Vous ne vous connaissez pas vraiment. Donc vous n'aurez jamais le potentiel des Jedis ou des Siths. Vous êtes une tentative de fusion ratée. Le voila, votre point faible intrinsèque."
Le bruit des tambours avait son apparition depuis quelques minutes dans la tête de Nathaniel. Les tambours de guerre qui rythment le combat acharné. Ils gagnaient en puissance petit à petit, se nourrissant de la tension croissante.
Il marqua une pause. Penché sur la caisse. Le temps semblait s'être figé. Le Maitre des Ren, Gal'aad Serke, avait enfin rompu le fragile statu-quo. Il faisait signe à Nathaniel d'approcher et de se confronter.
Etait-ce son intention depuis le début ? Plus aucune importance désormais. L'adversaire s'était confirmé de lui même. Nathaniel fixa Serke. L'adrénaline commençait à affluer. Un sourire apparu progressivement sur son visage. Un sourire anormalement joyeux qui lui allait bien habituellement, mais cette fois, il était plus effrayant qu'autre chose. Il saisit quelque chose dans la caisse qu'il ramena lentement à lui en déclarant, d'une voix profonde et limpide qu'il n'utilisait jamais : "Si c'est vous mon adversaire, je vais devoir me donner à fond, malgré les risques. J'espère que ça suffira." Il amena de nouvelles seringues à son cou, enrobées d'une couleur rouge rubis et contenants un liquide bleu électrique.
Il fixait le Ren juste avant l'injection et lui lança, les yeux mi-clos "Tu sais, je vais te confier un secret. J'en ai plus pour très longtemps. Je me sens partir. Je perd pied de plus en plus rapidement. Et je serais pas surpris que les scientifiques y soient pour quelque chose. Ils ont surement un projet 'novateur' comme ils en ont le secret pour moi. Et si c'est pas les ennemis du Premier Ordre qui m'élimine, ce sera la folie. Tout ce que je peux faire, c'est vaguement choisir ma fin. Mais sache une chose. Dans le fond, de nous deux, c'est moi le plus sauvage. Alors soit gentil maintenant que tu m'a mis en route. Essai d'être à la hauteur, Gal'aad Serke !"
Les tambours après avoir atteints leur culminant d'intensité lors des derniers mots s'étaient tût. Il était l'heure de céder leur place au silence de mort uniquement perturbé par les sons de deux êtres qui luttent pour terrasser l'autre.
Le liquide des seringues plonge dans les veines de Nathaniel qui souffle et ferme les yeux, comme s'il venait de prendre un coup de poing. Une petite vapeur sort de sa bouche par filets. Et lorsqu'il ouvre les yeux, ses iris sont colorés d'un bleu lumineux.
La cigarette est arrivée à son terme. Le vieux loup entrouvre les lèvres. Le temps est considérablement ralentit. Le mégot fonce vers le sol avec une lenteur proportionnelle à la tension ambiante. A la seconde ou il touche le sol, Nathaniel Quarish passe à l'attaque tel un éclair.
Plus aucune pensées parasite n'interfère. Son ordre de mission est clair. Éliminer la cible par tout les moyens. Il aura une légère marge de manœuvre de par l'initiative au combat. Il doit tenter d'immobiliser le Maitre Ren avant qu'il ne dégaine son sabre laser. Cela lui donnerait un avantage considérable. Le droïde Blick s'envole vers un coin sombre de la pièce. Les moteurs du Jetpack sont en chauffe. Le vieux loup tente une manœuvre délicate, mais si elle fonctionne, il prendra l'ascendant. Il doit gagner ce combat avant que les effets négatifs des injections ne fassent leurs apparitions.
Il tente de projeter son grappin afin de plaquer les bras du Ren contre son torse et donc d'immobiliser le haut de son corps. Le câble adopte une excellente trajectoire, mais nul doute que le maître des Ren ne restera pas longtemps sans réagir. Dans le même temps, il dégaine son revolver blaster de l'autre main. Il ne sourit plus.
Ses yeux brillants fixent l'adversaire avec une concentration qui n'a d'égale que la colère qu'il s'acharne à contenir.
Une chose est certaine: Quelle que soit l'issue de ce combat, plus rien ne sera jamais pareil.
En effet, le Maitre Ren s'était levé et lui faisait désormais face. Derrière une décontraction impressionnante, Nath le savait, il était tout aussi concentré que lui, en phase d'attente. C'est la pire qui soit. Le moindre geste mal interprété et la mort s'abat sur le retardataire. Il faut un cran et un sang froid à toute épreuve pour ne pas céder trop tôt. C'est un pré-combat pourrait-on dire. On jauge les nerfs de l'adversaire pour anticiper et déjà prendre l'avantage. Il peut également servir à désamorcer une situation de crise mais, dans le cas présent, le point de non retour allait très bientôt être franchi.
Le calme Olympien de Serke cependant, semblait vaciller. Ses paroles commençaient à contenir de plus en plus d’ambiguïtés quand à ses intentions. Son corps restait lisse comme la pierre, mais Nathaniel pouvais comme voir le sang bouillonner sous la peau. Le fait de s'être levé, ses yeux qui ressemblait à des rayons x, le soldat connaissait cette sensation, et il n'en gardait aucun bon souvenirs.
Tandis que le Ren s'était levé, Nath commencer à s'équiper de pièces d'armures tel que ses avants bras. Il procédait avec des gestes lents et décomposés pour ne pas prêter à confusion. Après tout, le Ren semblait posséder une sorte de code d'honneur. Il avait eu le temps de se rafistoler, le vieux loup était persuadé qu'il ferait de même dans le sens inverse. Il avait du mal à réaliser qu'il tenait ce raisonnement à l'égard de cet être. C'était la force de la colère froide. C'est comme s'il avait simplement une meilleure perception des choses, sans les fioritures émotionnelles.
Quarish se permis même de détourner le regard pendant qu'il terminait de s'équiper de ses accessoires. Le Ren ne voudrait pas d'une victoire en lâche. C'est étonnant. Il semblait à mi-chemin entre le Jedi et le Sith. Selon ces dires, ils étaient effectivement différents. Cependant, du peu que Nathaniel avait pu observer les Ren, il était arrivé à une conclusion simple qu'il allait pouvoir mettre en pratique, sur la demande de Serke d'ailleurs, et de son ultime question: Quel points faibles avait-il repéré chez lui ?
La cigarette de Nathaniel arrivait à son terme. Il saisissait d'une main son jet-pack et, pendant qu'il le plaçait, il déclara sur le ton de la conversation "Eh bien. Vous, comme les autres Ren à leur manière, vous pensez avoir gardés uniquement les meilleurs cotés des Siths et des Jedis. Mais après vous avoir observés, j'ai bien l'impression que vous cumulez également leurs défauts, et que ça pèse davantage dans la balance." Il marqua une pause en se déplaçant lentement vers la caisse médical de la section de recherche du Premier Ordre en reprenant "Vous hésitez en amont, de par votre curiosité, et une fois que vous avez choisi, vous ne pouvez plus considérer que vous avez peut-être eu tort, à cause de votre colère et de votre arrogance" Il ouvre la boite et conclut "Et il est à ce moment la déjà trop tard. La vérité, c'est que vous ne comprenez pas vos émotions, vous luttez avec. Vous êtes artificiels, des coquilles vides gavées de pouvoirs bruts. Des enfants colériques, curieux, qui obéissent aveuglements à des paroles considérées comme divines et incontestables. Vous avez une morale et une vision biaisée et absolue. Vous ne voyez, que ce que l'on vous autorise à voir. Vous êtes. Ce qu'on a fait de vous. Vous ne vous connaissez pas vraiment. Donc vous n'aurez jamais le potentiel des Jedis ou des Siths. Vous êtes une tentative de fusion ratée. Le voila, votre point faible intrinsèque."
Le bruit des tambours avait son apparition depuis quelques minutes dans la tête de Nathaniel. Les tambours de guerre qui rythment le combat acharné. Ils gagnaient en puissance petit à petit, se nourrissant de la tension croissante.
Il marqua une pause. Penché sur la caisse. Le temps semblait s'être figé. Le Maitre des Ren, Gal'aad Serke, avait enfin rompu le fragile statu-quo. Il faisait signe à Nathaniel d'approcher et de se confronter.
Etait-ce son intention depuis le début ? Plus aucune importance désormais. L'adversaire s'était confirmé de lui même. Nathaniel fixa Serke. L'adrénaline commençait à affluer. Un sourire apparu progressivement sur son visage. Un sourire anormalement joyeux qui lui allait bien habituellement, mais cette fois, il était plus effrayant qu'autre chose. Il saisit quelque chose dans la caisse qu'il ramena lentement à lui en déclarant, d'une voix profonde et limpide qu'il n'utilisait jamais : "Si c'est vous mon adversaire, je vais devoir me donner à fond, malgré les risques. J'espère que ça suffira." Il amena de nouvelles seringues à son cou, enrobées d'une couleur rouge rubis et contenants un liquide bleu électrique.
- Petite musique d'ambiance:
Il fixait le Ren juste avant l'injection et lui lança, les yeux mi-clos "Tu sais, je vais te confier un secret. J'en ai plus pour très longtemps. Je me sens partir. Je perd pied de plus en plus rapidement. Et je serais pas surpris que les scientifiques y soient pour quelque chose. Ils ont surement un projet 'novateur' comme ils en ont le secret pour moi. Et si c'est pas les ennemis du Premier Ordre qui m'élimine, ce sera la folie. Tout ce que je peux faire, c'est vaguement choisir ma fin. Mais sache une chose. Dans le fond, de nous deux, c'est moi le plus sauvage. Alors soit gentil maintenant que tu m'a mis en route. Essai d'être à la hauteur, Gal'aad Serke !"
- Spoiler:
Les tambours après avoir atteints leur culminant d'intensité lors des derniers mots s'étaient tût. Il était l'heure de céder leur place au silence de mort uniquement perturbé par les sons de deux êtres qui luttent pour terrasser l'autre.
Le liquide des seringues plonge dans les veines de Nathaniel qui souffle et ferme les yeux, comme s'il venait de prendre un coup de poing. Une petite vapeur sort de sa bouche par filets. Et lorsqu'il ouvre les yeux, ses iris sont colorés d'un bleu lumineux.
La cigarette est arrivée à son terme. Le vieux loup entrouvre les lèvres. Le temps est considérablement ralentit. Le mégot fonce vers le sol avec une lenteur proportionnelle à la tension ambiante. A la seconde ou il touche le sol, Nathaniel Quarish passe à l'attaque tel un éclair.
Plus aucune pensées parasite n'interfère. Son ordre de mission est clair. Éliminer la cible par tout les moyens. Il aura une légère marge de manœuvre de par l'initiative au combat. Il doit tenter d'immobiliser le Maitre Ren avant qu'il ne dégaine son sabre laser. Cela lui donnerait un avantage considérable. Le droïde Blick s'envole vers un coin sombre de la pièce. Les moteurs du Jetpack sont en chauffe. Le vieux loup tente une manœuvre délicate, mais si elle fonctionne, il prendra l'ascendant. Il doit gagner ce combat avant que les effets négatifs des injections ne fassent leurs apparitions.
Il tente de projeter son grappin afin de plaquer les bras du Ren contre son torse et donc d'immobiliser le haut de son corps. Le câble adopte une excellente trajectoire, mais nul doute que le maître des Ren ne restera pas longtemps sans réagir. Dans le même temps, il dégaine son revolver blaster de l'autre main. Il ne sourit plus.
Ses yeux brillants fixent l'adversaire avec une concentration qui n'a d'égale que la colère qu'il s'acharne à contenir.
Une chose est certaine: Quelle que soit l'issue de ce combat, plus rien ne sera jamais pareil.
Re: I need a hand - Nath Mer 7 Mar - 0:19
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Re: I need a hand - Nath Ven 9 Mar - 17:00
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Re: I need a hand - Nath Ven 9 Mar - 17:00
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Re: I need a hand - Nath Ven 9 Mar - 19:19
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Les dernières paroles du Ren avant le début des hostilités, et plus particulièrement les derniers mots " Je pourrai vous plaindre, vieil homme... "confirmèrent une impression qu'avait développé le vétéran. Ils se nourrissent, ils absorbent et utilisent ce et ceux à quoi ils sont exposés pour prendre la main. Le sentiment de supériorité fait le reste. Ça peux paraître banal quand on parle d'individus normaux, mais lorsqu'il s'agit d'êtres hors-normes comme celui qui lui fait face, la conclusion est évidente : Si un combat s'étire dans la longueur, c'est à leur avantage. Il va donc falloir en finir au plus vite pour conserver de bonnes chances de l'emporter.
Le grappin chuta au sol avec lourdeur. Le Maître Ren l'avait stoppé grâce à ses pouvoirs psychiques. Cela n'avait rien d'étonnant. Bien évidemment cela aurait été plus simple qu'il se trouve privé de sa liberté de mouvement mais l'optimisme avait des limites, même pour Nathaniel. C'est bien pourquoi il appliquait méthodiquement une stratégie développé spécialement pour les utilisateurs de la Force. Il avait eu de nombreuses occasions de la créer et de la peaufiner. Il fallait savoir se faire confiance et garder des ressources jusqu'à la victoire final.
Car, tandis que le Ren fanfaronnait avec de moins en moins de retenues et que le vieux loup jouait la comédie, Blick, le droïde, s'affairait à une tache bien particulière. Le piège que ne voyait même pas le Ren se refermait avec froideur. et lorsqu'il s'en rendrait compte, il aurait déjà perdu.
Nathaniel, impassible, rembobina le grappin. Il avait l'immobilisme d'une statue, exposant une concentration extrême sur le visage. Il écouta sans gestes les mots de Serke.
Tout se déroulait à merveille. Le Ren ne voulait pas rester sur sa faim. Il voulait dominer tant sur le combat que dans la guerre des mots. Nathaniel l'avait bien observé pendant les réunions. Inconsciemment, son instinct avait préparé ce moment, cette confrontation, il avait analysé et établit une stratégie. Aujourd'hui, tout ce travail interne instinctif prenait sens. Comme si tout ce qui s'était passé l'avait conduit à cet instant. C’était une sensation curieuse, galvanisante, mais il fallait encore jouer un certain jeu, pendant encore quelques secondes. La partie se jouerait dans moins de 5 minutes. Le temps de répondre à Serke, et de le vaincre sur les mots avant d'en finir au combat.
La victoire totale et sans compromis. C'est l'ordre de mission de Nathaniel Quarish, le Vieux Loup.
Il attendis que le Ren ai terminé de parler pour agir d'une façon déconcertante. Sans lâcher le Maître Ren des yeux, il rangea lentement son revolver dans son holster. Mais ne vous y fiez pas trop, car comme on dit, Reculer, pour mieux Sauter.
Il leva lentement ses deux mains, et applaudit lentement, dans un rythme parfaitement espacé. Il déclara d'une voix neutre et impassible: "Félicitation, Serke. De tout ton discours, il y a une chose de vrais. Mais avant, je vais répondre à tes questions. Pourquoi si tu est un enfant tu parviens à contrôler tes pulsions ? Tu penses que c'est une bonne chose ? Non. C'est une preuve de ta faiblesse. C'est parce que ton instinct de survie s'active que tu ne franchis pas la ligne. La crainte des conséquences. Tu tiens en laisse tes émotions, plutôt que de les accepter et de les utiliser. C'est une réaction primaire, le premier pas vers la maîtrise de ses émotions. Tu n'a pas suffisamment d'ennemis pour t'en créer qui te sont propres ? Ce genre de réaction mène à une attitude inconsciente et fatale. Une altération de l'instinct."
Il hocha légèrement la tête avant de reprendre "Que te dis ton instinct depuis que tu es entré ici ? Que tu est suffisamment fort, ou en sécurité, pour ne pas avoir besoin de dégainer ton sabre laser ? Laisse moi te dire ceci. Je suis profondément insulté par ta décision. Alors même que j'ai déclaré que j'allais me donner à fond. Tu restes impassibles. Tu continue de pratiquer la guerre de la plume, comme tu sais si bien le faire. Tu souhaite tellement gagner sur les tout les tableaux, tu cherches tant la perfection que tu en deviens aveugle. C'est louable. Autant que ça te sera fatal. Mais ça tu vas très vite le découvrir et c'est moi qui aurait l'honneur de te l'apprendre. Ne t'en fais pas. Ne perd pas espoir si vite. Je te garantis que tu ne vas pas être déçu du voyage."
Ça y est. Plus que quelque secondes et la partie sera finie. Le moment es venu d'achever la Guerre de la plume.
Il cligna lentement des yeux. Il laissa quelques instants de silence avant de déclamer d'une voix sincère, avec un fond robotique qu'il avait toujours caché jusque-la. "Tu es loin du compte. Je ne suis pas une fusion ratée. Je suis bien pire que ça. Je ne suis même plus l'ombre de moi-même. Un triste amas d'organes rafistolés, de chairs artificielles, d'alliage de métal, de circuits électroniques. Un esprit flou et un semblant d'âme déchiqueté. Une mémoire tenace. Et l'assurance que je ne suis guère plus qu'un cobaye en sursis. Voila ce que je suis. Comme tu peux le voir, j'ai encore suffisamment de discernement pour avoir conscience de mon propre état. Cependant il y a une chose qu'on n'a pas encore réussit à m'enlever. Et c'est elle qui fait toute la différence. C'est ce qui sépare la description que je viens de faire, de ce que je suis. La seule chose qui me maintient en vie. Conscient. Et combatif: Mes Tripes ! Tant que je pourrais les mettre sur la table, les miser, je saurais que je suis toujours moi et qu'il me reste des choses à faire. Qu'il me reste une mission à accomplir. Un plan à mener à bien. Si un jour tu comprends ça, je doute de pouvoir te vaincre. Mais en attendant, Serke. Ce combat la, tu l'a peut-être perdu à l'instant ou tu as considéré que la menace, celle qui peux mettre fin à ton existence, mettre un terme à tout ce que tu aurais pu être, à la famille, que tu aurais, pu fonder, ne pouvait pas venir de ton propre camp ! De quelqu'un que tu ne crains pas ! Tu agis comme un lion, mais ce monde c'est celui des Loups et des vautours ! Voila ce que je peux t'apprendre ! Et maintenant, on vas voir qui a le mieux cerné l'autre !!!"
Il avait prononcé les dernières phrases avec intensité. Une larme avais coulée d'un œil, le seul qui pouvait encore, lorsqu'il avait prononcé le mot famille. Et sur les derniers mots, c'était la rage, la haine qui s'étaient exprimées. Ou plutôt, la douleur. Avant de plonger corps et âme dans la fureur du moment. Il émet un signal sonore ressemblant à celui du droïde. Ce dernier s'élève de sa cachette et fonce droit sur les jambes du maître Ren avec, sous lui, un détonateur thermal. Le son du détonateur résonne avec vacarme avec son aura si tétanisante, annonciateur de carnage.
Nathaniel s'élance à toute vitesse et active son jet-pack à pleine vitesse. Il fonce droit sur Serke. Malgré la nature suicidaire de l'action, c'est un plan beaucoup plus subtil que le vieux Loup a déployé. Car malgré son état visiblement instable se cache une réflexion intense, une maîtrise du terrain et de la psychologie qui le conduiront peut-être dans une fraction de seconde à la victoire.
Le détonateur thermal n'est pas activé. C'est le droïde qui émet ce son et laisse dépasser juste ce qu'il faut du détonateur pour faire marche la cible. Le danger le plus menaçant n'est qu'un leurre. Face à un adversaire plus puissant que soit, on a tendance à sortir l'artillerie lourde. C'est une réaction logique. Et c'est sur cette logique que se repose Nathaniel. Cette action couplée à la charge du vétéran visait à semer le trouble dans l'esprit du Ren. Le faire cogiter en un temps extrêmement sur un raisonnement illogique et prendre l'initiative. Il aurait une petite fenêtre d'action pour que le Ren choisisse comment réagir à ce piège mortel. Juste ce qu'il lui fallait. Le droide dans les pattes, Nathaniel à la hauteur du Ren, à pleine vitesse.
C'est le moment de jouer sa carte.
A la dernière seconde, Nathaniel saisit une seringue qu'il avait dissimulé sur lui plus tôt et tente de la planter droit dans le cou du Maître Ren. Elle contenait un puissant tranquillisant. Dans le pire des cas, Le Ren aurait des symptômes nuisant à ses capacités de combat et de discernement. Dans le meilleur, mais Nath se refusait à envisager cette probabilité bien trop optimiste, le Ren se retrouverait hors d'état de combattre dans 15 minutes.
S'il y parvenait, il aurait fait le plus dur du chemin pour remporter la victoire.
Le temps ne se fige pas cette fois. Tout doit se passer en un éclair. Un instant. Celui ou le destin d'une bataille bascule. Ce si petit instant, sur lequel repose tant et tant de choses.
Et cet instant éclipse tout le reste.
Capacité facile medecine: Echec
A l'instant crucial, la main de Nathaniel brise la seringue, réduisant à néant son plan.
Était-ce un spasme musculaire, du à son corps cybernétique imparfait ? Ou bien, son état cumulé aux effets psychotropes des injections lui avaient-ils faits revivre un souvenir particulièrement intense ? Il n'y a que lui qui connait la réponse. Il dépasse le Ren et, d'un geste fluide se retrouve debout, dos à son adversaire, la mâchoire serrée. Par on ne sait quel jeux du destin, le sort du combat ne devait pas se sceller ici, à cet instant.
Inutile d'y penser. Ce qui est fait n'est plus à faire. Il faut continuer. Tant que c'est possible. Et passer au plan B.
Le grappin chuta au sol avec lourdeur. Le Maître Ren l'avait stoppé grâce à ses pouvoirs psychiques. Cela n'avait rien d'étonnant. Bien évidemment cela aurait été plus simple qu'il se trouve privé de sa liberté de mouvement mais l'optimisme avait des limites, même pour Nathaniel. C'est bien pourquoi il appliquait méthodiquement une stratégie développé spécialement pour les utilisateurs de la Force. Il avait eu de nombreuses occasions de la créer et de la peaufiner. Il fallait savoir se faire confiance et garder des ressources jusqu'à la victoire final.
Car, tandis que le Ren fanfaronnait avec de moins en moins de retenues et que le vieux loup jouait la comédie, Blick, le droïde, s'affairait à une tache bien particulière. Le piège que ne voyait même pas le Ren se refermait avec froideur. et lorsqu'il s'en rendrait compte, il aurait déjà perdu.
Nathaniel, impassible, rembobina le grappin. Il avait l'immobilisme d'une statue, exposant une concentration extrême sur le visage. Il écouta sans gestes les mots de Serke.
Tout se déroulait à merveille. Le Ren ne voulait pas rester sur sa faim. Il voulait dominer tant sur le combat que dans la guerre des mots. Nathaniel l'avait bien observé pendant les réunions. Inconsciemment, son instinct avait préparé ce moment, cette confrontation, il avait analysé et établit une stratégie. Aujourd'hui, tout ce travail interne instinctif prenait sens. Comme si tout ce qui s'était passé l'avait conduit à cet instant. C’était une sensation curieuse, galvanisante, mais il fallait encore jouer un certain jeu, pendant encore quelques secondes. La partie se jouerait dans moins de 5 minutes. Le temps de répondre à Serke, et de le vaincre sur les mots avant d'en finir au combat.
La victoire totale et sans compromis. C'est l'ordre de mission de Nathaniel Quarish, le Vieux Loup.
Il attendis que le Ren ai terminé de parler pour agir d'une façon déconcertante. Sans lâcher le Maître Ren des yeux, il rangea lentement son revolver dans son holster. Mais ne vous y fiez pas trop, car comme on dit, Reculer, pour mieux Sauter.
Il leva lentement ses deux mains, et applaudit lentement, dans un rythme parfaitement espacé. Il déclara d'une voix neutre et impassible: "Félicitation, Serke. De tout ton discours, il y a une chose de vrais. Mais avant, je vais répondre à tes questions. Pourquoi si tu est un enfant tu parviens à contrôler tes pulsions ? Tu penses que c'est une bonne chose ? Non. C'est une preuve de ta faiblesse. C'est parce que ton instinct de survie s'active que tu ne franchis pas la ligne. La crainte des conséquences. Tu tiens en laisse tes émotions, plutôt que de les accepter et de les utiliser. C'est une réaction primaire, le premier pas vers la maîtrise de ses émotions. Tu n'a pas suffisamment d'ennemis pour t'en créer qui te sont propres ? Ce genre de réaction mène à une attitude inconsciente et fatale. Une altération de l'instinct."
Il hocha légèrement la tête avant de reprendre "Que te dis ton instinct depuis que tu es entré ici ? Que tu est suffisamment fort, ou en sécurité, pour ne pas avoir besoin de dégainer ton sabre laser ? Laisse moi te dire ceci. Je suis profondément insulté par ta décision. Alors même que j'ai déclaré que j'allais me donner à fond. Tu restes impassibles. Tu continue de pratiquer la guerre de la plume, comme tu sais si bien le faire. Tu souhaite tellement gagner sur les tout les tableaux, tu cherches tant la perfection que tu en deviens aveugle. C'est louable. Autant que ça te sera fatal. Mais ça tu vas très vite le découvrir et c'est moi qui aurait l'honneur de te l'apprendre. Ne t'en fais pas. Ne perd pas espoir si vite. Je te garantis que tu ne vas pas être déçu du voyage."
Ça y est. Plus que quelque secondes et la partie sera finie. Le moment es venu d'achever la Guerre de la plume.
Il cligna lentement des yeux. Il laissa quelques instants de silence avant de déclamer d'une voix sincère, avec un fond robotique qu'il avait toujours caché jusque-la. "Tu es loin du compte. Je ne suis pas une fusion ratée. Je suis bien pire que ça. Je ne suis même plus l'ombre de moi-même. Un triste amas d'organes rafistolés, de chairs artificielles, d'alliage de métal, de circuits électroniques. Un esprit flou et un semblant d'âme déchiqueté. Une mémoire tenace. Et l'assurance que je ne suis guère plus qu'un cobaye en sursis. Voila ce que je suis. Comme tu peux le voir, j'ai encore suffisamment de discernement pour avoir conscience de mon propre état. Cependant il y a une chose qu'on n'a pas encore réussit à m'enlever. Et c'est elle qui fait toute la différence. C'est ce qui sépare la description que je viens de faire, de ce que je suis. La seule chose qui me maintient en vie. Conscient. Et combatif: Mes Tripes ! Tant que je pourrais les mettre sur la table, les miser, je saurais que je suis toujours moi et qu'il me reste des choses à faire. Qu'il me reste une mission à accomplir. Un plan à mener à bien. Si un jour tu comprends ça, je doute de pouvoir te vaincre. Mais en attendant, Serke. Ce combat la, tu l'a peut-être perdu à l'instant ou tu as considéré que la menace, celle qui peux mettre fin à ton existence, mettre un terme à tout ce que tu aurais pu être, à la famille, que tu aurais, pu fonder, ne pouvait pas venir de ton propre camp ! De quelqu'un que tu ne crains pas ! Tu agis comme un lion, mais ce monde c'est celui des Loups et des vautours ! Voila ce que je peux t'apprendre ! Et maintenant, on vas voir qui a le mieux cerné l'autre !!!"
Il avait prononcé les dernières phrases avec intensité. Une larme avais coulée d'un œil, le seul qui pouvait encore, lorsqu'il avait prononcé le mot famille. Et sur les derniers mots, c'était la rage, la haine qui s'étaient exprimées. Ou plutôt, la douleur. Avant de plonger corps et âme dans la fureur du moment. Il émet un signal sonore ressemblant à celui du droïde. Ce dernier s'élève de sa cachette et fonce droit sur les jambes du maître Ren avec, sous lui, un détonateur thermal. Le son du détonateur résonne avec vacarme avec son aura si tétanisante, annonciateur de carnage.
Nathaniel s'élance à toute vitesse et active son jet-pack à pleine vitesse. Il fonce droit sur Serke. Malgré la nature suicidaire de l'action, c'est un plan beaucoup plus subtil que le vieux Loup a déployé. Car malgré son état visiblement instable se cache une réflexion intense, une maîtrise du terrain et de la psychologie qui le conduiront peut-être dans une fraction de seconde à la victoire.
Le détonateur thermal n'est pas activé. C'est le droïde qui émet ce son et laisse dépasser juste ce qu'il faut du détonateur pour faire marche la cible. Le danger le plus menaçant n'est qu'un leurre. Face à un adversaire plus puissant que soit, on a tendance à sortir l'artillerie lourde. C'est une réaction logique. Et c'est sur cette logique que se repose Nathaniel. Cette action couplée à la charge du vétéran visait à semer le trouble dans l'esprit du Ren. Le faire cogiter en un temps extrêmement sur un raisonnement illogique et prendre l'initiative. Il aurait une petite fenêtre d'action pour que le Ren choisisse comment réagir à ce piège mortel. Juste ce qu'il lui fallait. Le droide dans les pattes, Nathaniel à la hauteur du Ren, à pleine vitesse.
C'est le moment de jouer sa carte.
A la dernière seconde, Nathaniel saisit une seringue qu'il avait dissimulé sur lui plus tôt et tente de la planter droit dans le cou du Maître Ren. Elle contenait un puissant tranquillisant. Dans le pire des cas, Le Ren aurait des symptômes nuisant à ses capacités de combat et de discernement. Dans le meilleur, mais Nath se refusait à envisager cette probabilité bien trop optimiste, le Ren se retrouverait hors d'état de combattre dans 15 minutes.
S'il y parvenait, il aurait fait le plus dur du chemin pour remporter la victoire.
Le temps ne se fige pas cette fois. Tout doit se passer en un éclair. Un instant. Celui ou le destin d'une bataille bascule. Ce si petit instant, sur lequel repose tant et tant de choses.
Et cet instant éclipse tout le reste.
Capacité facile medecine: Echec
A l'instant crucial, la main de Nathaniel brise la seringue, réduisant à néant son plan.
Était-ce un spasme musculaire, du à son corps cybernétique imparfait ? Ou bien, son état cumulé aux effets psychotropes des injections lui avaient-ils faits revivre un souvenir particulièrement intense ? Il n'y a que lui qui connait la réponse. Il dépasse le Ren et, d'un geste fluide se retrouve debout, dos à son adversaire, la mâchoire serrée. Par on ne sait quel jeux du destin, le sort du combat ne devait pas se sceller ici, à cet instant.
Inutile d'y penser. Ce qui est fait n'est plus à faire. Il faut continuer. Tant que c'est possible. Et passer au plan B.