Les oreilles de Dashel sifflaient encore, couvrant presque les crépitements des flammes et les cris de détresses de ses camarades. Des flashs lumineux dansaient devant ses yeux. Il était pris de vertige. Le sol semblait vouloir se dérober sous ses pieds. Il s’était relevé trop rapidement après sa chute. Son dos endolori l’empêchait de se courber et de prendre appui sur ses genoux. Il s’agrippa tant bien que mal à un piquet de bois encore vaillant qui avait tenu le choc. Le vertige et la douleur l’avait pris au dépourvu. Il haletait et transpirait. Dans cet état il était inutile. Il devait lutter contre la douleur et se ressaisir. Evidemment, c’était plus facile à dire qu’à faire. Mais en tant de guerre, on ne pouvait se permettre de se laisser aller. Ses compagnons avaient surement besoin d’homme valide et il était encore en état de se battre ou d’aider.

Prenant de grande inspiration, il se força à se concentrer. Une seconde attaque pouvait survenir à tout instant. Petit à petit il reprenait le contrôle de son corps. Ses tremblements cessèrent. Ses muscles étaient courbaturés et son dos douloureux, mais il pourrait se déplacer. Sa respiration fut de plus en plus régulière. Il se forçait à respirer longuement et lentement pour reprendre le contrôle de ses poumons. Cela lui permit de calmer ses mots de tête. Ses tempes arrêtèrent de vibrer. Ses pupilles devenaient moins sensibles à la lumière. Il récupérait doucement la vue. Quand il parvint à rouvrir les yeux sans perdre l’équilibre, les sons parvenant à ses tympans étaient moins aigus et il lui était à nouveau possible de les distinguer. Il eut alors pleinement conscience de l’ampleur des dégâts.

C’était un véritable carnage. La tente de commandement avait été soufflée par l’explosion et brulait à l’écart des installations. Sous la tente, le mobilier avait été pulvérisé et finissait d’alimenter le feu. Des étincelles jaillissaient des différents équipements électriques. Les alentours n’étaient pas mieux. Là où s’était tenue la bombe, il y avait à présent un grand cratère. Il n’y avait plus de trace du sous-officier ayant remarqué la supercherie. Il avait volé en éclat avec la bombe. Combiens y avait-il de survivant ? Tous les résistants n’avaient pas pu finir comme ce soldat. Il en était la preuve. Si il avait pu survivre, au vu de l’état de la tente de commandement, d’autres devaient encore être en vie. Il fallait qu’il les retrouve.

Il courut vers la tente. Eviter les flammes, les étincelles ou tout simplement de trébucher pour ne pas s’empaler sur les débris de verre, de métal et de bois, n’était pas de tout repos. Mais il devait trouver des survivants. Malheureusement il n’était pas nombreux. Le premier cadavre qu’il rencontra lui donna un haut le cœur. Le pauvre homme été contorsionné dans une position qu’aucun homme ne pouvait supporter. Le choc avait dû le tuer sur le coup. Il essayer de regarder les visages de chaque homme ou femme qu’il voyait. Il aurait pu s’agir d’un ami. Autour de lui, des résistants avaient commencé à se relever eux aussi. Ils éraient sur le terrain noirci par l’explosion. La plupart boitaient ou se tenaient le bras mais ils se portaient bien. Quelques un marchaient sans but, le visage sans teint et les yeux vitreux. Finalement, Dashel n’en pu plus de ce spectacle. Il tomba sur un camarade de son escadron. L’homme était mort en brulant. C’était une des morts les plus horribles qui soit. L’odeur et la vue du cadavre lui firent rejeter son déjeuner. Il avait choisi de rejoindre la résistance pour éviter ce genre de chose. Il détestait le Premier Ordre. Du plus profond de son être, il le détestait.

- Oh.. Oh.. P.. Putain.. Putain de merde..

Il se redressa tant bien que mal. Il regarda autour de lui d’où pouvait bien provenir ces lamentations. Il ne restait pas grand monde, il devait surement être le seul à l’avoir entendu. Il essaya de se rapprocher de l’endroit d’où il pensait que la voix provenait. C’était une voix de femme, il en était sûr. Au vu de son intonation, elle ne devait pas être dans un bon jour.

- R.. Restes éveillée. Putain.. Merde.. Restes éveillée.

Oui, il était juste à côté d’elle. Il contourna en courant des débris qui lui barrait le chemin. De l’autre côté, une jeune femme était assise à même le sol, parmi les éclats de ce qui avait dû être une table. Oui, il ne pouvait s’agir que d’une table. Le pied enfoncé dans sa jambe ne pouvait pas prêter à confusion. Du sang coulait à flot de la cuisse ouverte de la résistante. Il n’avait aucune connaissance en anatomie mais on lui avait suffisamment répété qu’une blessure à la cuisse pouvait être dévastatrice. Il se précipita vers sa camarade.

- Eh ! Reste avec moi. Dit-il en s’agenouillant à côté d’elle. Il essayait d'avoir le ton le plus rassurant possible.

Il fallait stopper l’hémorragie mais le sang coulait abondamment et il n’aurait pas su où était la plaie si un morceau de fer n’était pas planté dedans. Il fallait qu’elle reste avec lui.

- Eh ! On ne s’est jamais croisé, je crois. Moi c’est Dashel. Comment tu t’appels ? Tu viens de quel service ou escadron ?

Il fallait juste quelle parle. Ça lui permettrait peut-être de penser à autre chose. Pendant ce temps, Il déchirait un morceau de son uniforme pour en faire un garrot. C’était la seule chose qu’il savait faire et peut être que ça arrêterait le saignement. Il y avait eu trop de mort aujourd’hui. Il était hors de question qu’il la laisse mourir. Il entoura la partie haute de la cuisse blessé avec le tissus. Ça allait faire mal mais il devait le faire. Le fait qu’elle lui parle allait au moins détourner un peu son attention. Il resserra le tissus en y mettant la force qu’il jugeait nécessaire. Il avait entendu dire qu’il ne fallait jamais trop serrer un garrot. Il n’était pas médecin, ce ne serait pas parfait. Mais au moins cela pourrait l’aider. Il fit un nœud et le resserra d’un coup sec pour ne pas qu’il se défasse. Cela n’avait pas dû être agréable. Maintenant, devait-il retirer le pied de la table ?

- Il nous faut un médecin…

Elle s’appelait donc Azra. La jeune femme était capitaine aussi. Comme lui apparement. Elle se souciait de ses hommes. Ils devaient être à ses côtés au moment de l’explosion. Dashel jeta un coup d’oeil autour de lui. Il n’y avait pas grand monde en vie. La pauvre avait du perdre ses hommes. Il espérait qu’ils aient pu survivre. Des hommes sous ses ordres avaient du périr aussi. Il secoua la tête. Ce n’était pas le moment de penser à ça. Il devait endiguer l’hémorragie. Ce n’était pas le moment de se laisser distraire. Il ne répondit pas à la question de la femme blessée. Il n’y avait pas de raison de l’inquiéter. Il fallait qu’elle pense à sa survie. Il attacha donc le garrot comme il avait prévu de le faire et il serra les dents suite au cri qu’elle poussa.

- F.. Faut aider m.. Mes hommes. D'a.. D'accord ? Eux.. Aides les.. Eux.

Il n’y avait personne d’autre à aider à part elle. Il n’avait aucune raison de la laisser là tout seule. Il pouvait la sauver et il allait le faire. Il relâcha la pression sur le tissus qu’il avait noué autour de sa cuisse et regarda ses mains. Elles étaient rouges de sang. Malgré ce qu’il avait fait, le sang coulait encore. Il n’avait réussi qu’à ralentir le flot. Qu’est ce qu’il pouvait bien faire ? Ou étaient les secours ?

- Et toi.. Sauves toi.. Il faut pas rester.. Ici.

- Hors de question. Il n’y a aucune chance pour que je te laisse ici toute seule.

Bon… Il était temps de s’occuper de ce morceau de métal qui lui transperçait les muscles. Il essaya de vérifier les dégâts dans la chair. Toucher le pied de la table devait la faire souffrir mais il n’avait pas le choix. Il fallait faire quelque chose. Il ne pouvait pas réparer l’artère ou les veines transpercées mais il pouvait peut être trouver une solution temporaire. se redressant d’un coup, il l’abandonna une minute. Il parcourait les débris à la recherche de morceau de bois dépourvus d’échardes. Il attrapa quelque morceau de tissus ici et là sur son chemin. Faisant au plus vite, il revint vers elle. Azra allait devait définitivement aller mal avec tout ce sang qui coulait. Il enroula un morceau de lin autour d’un tasseau de boit et le lui tendit.

- Tient, mord la dedans. Ça va faire mal.

Il avait une idée mais il valait mieux ne rien lui dire pour l’instant. Moins elle en savait et moins elle pouvait redouter. Il sortir son couteau de son fourreau, essayant de le cacher tant bien que mal de la vue de la jeune femme. Il ne voulait pas la faire paniquer. Il le posa à porté de main et se rapprocha de sa camarade.

- Azra. Mord bien le morceau de bois. Viens redresse toi. Il lui tendit son bras pour qu’elle se redresse. Ça allait être douloureux. Ok… Tiens toi bien.

Elle se tenait à son épaule. D’un coup sec, sans prévenir, il arracha le pied de sa cuisse. Le métal glissa sans accoup et se dégagea de l’emprise de ses muscles. Un jet de sang accompagna le geste de Dashel. Il ne devait pas trainer. Il attrapa son couteau et activa la lame électrique. Il allait s’en servir pour cautériser la plaie.

- Continu de mordre.

Il posa la lame sur la chair à vif et sentit l’odeur caractéristique de la peau brulée. L’opération dura quelque minute jusqu’à ce qu’il soit sur que le sang ne coulait plus. Ça devait être horriblement douloureux et il n’avait rien pour atténuer la douleur. Elle avait surement une hémorragie interne mais au moins elle tiendrait plus longtemps. Elle ne risquait plus de se vider de son sang. Une fois fini, il rangea son arme. il ne devait pas trainer ici. Ils étaient à l’abris des regards, derrières les débris. Mais des ennemies allaient peut être arriver.

Le calme était revenu autour d’eux. Il avait arrêté de torturer la capitaine. Mais alors qu’il venait avoir un moment de répit, il les entendit. des bruits de pas se faisaient de plus en plus fort. Un groupe approchait et il ne savait pas s’il s’agissait d’ami ou d’ennemi. Il attrapa le pistolaser d’Azra et lui donna dans sa main.

- Attention, ne fait pas de bruit. Chuchota-t-il. Prépare toi au cas où.

Il se saisit de son arme lui aussi et attendit. Il espérait qu’elle serait apte à viser et tirer. Il se tenait prêt. le groupe était tout prêt.

Oui… Ça devait être douloureux… Peu de personne aurait supportait la vue de leur propre sang et de leur chaire dénudée. Azra tenait le coup. Il était admiratif de sa ténacité et de sa résistance à la douleur. Il ne savait pas comment il aurait réagi dans la même situation. Elle, elle tenait le coup. Elle semblait garder son sang froid. Elle resta calme lorsqu’il retira le pied de la table qui dépassait de sa cuisse. Certes, elle poussa un cri étouffé par le tasseau qu’elle mordait pour résister à la douleur. Mais qui n’aurait pas poussé ce cri ? Malgré cela, elle restait suffisamment alerte pour se méfier du couteau de Dashel. Après tout, elle ne le connaissait pas, et elle ne pouvait pas lui faire confiance aussi facilement. Elle pensait peut être qu’il essayait de se débarrasser d’elle. Peut être que la plaie était trop importante et qu’il fallait mieux se débarrasser d’un poids morts plutôt que de risquer d’y laisser la peau ? Beaucoup auraient pu penser ainsi et se débarrasser d’Ara. Mais Jamais il n’aurait pu s’y résoudre. D’une part pour son honneur et son code de conduite mais aussi parce qu’il avait en tête les enseignements du général Uw. Son mentor lui avait souvent passé un savon pour avoir privilégié la réussite d’une mission plutôt que la vie de ses hommes. Il avait fini par changer et suivre les enseignements du général. Alors il était hors de question qu’il l’abandonne.

Il ne se posa pas non plus la question de la laisser seule quand il entendit les bruits de pas se rapprocher. Il ne parvenait pas à compter le nombre de personne qui se rapprochaient. Ils devaient être plus de deux à priori et avançaient lentement. Ils étaient peut être des alliés à la recherche de survivants mais rien ne garantissait qu’il ne soit pas des stormtroopers venus les achever. Il devait se préparer à cette éventualité. Il dégaina son pistolaser et mit celui d’Azra dans sa main. Elle devait surement pouvoir l’aider. Mais quand il referma les doigts de la jeune femme sur la crosse de l’arme, il ne rencontra aucune résistance. Il se tourna vers elle et s’aperçu qu’elle n’était plus avec lui. La douleur avait été trop importante et elle avait tournée de l’oeil. S’il avait pu, il aurait probablement juré, mais la discrétion était de rigueur.

Il laissa donc la jeune femme étendu sur le sol et se dirigea dans un recoin à l’abri des regards. Les hommes qui passeraient par là ne le verrait pas normalement. Ils tomberaient d’abord sur le corps inanimé de la jeune femme, elle ne craignait rien dans cet état. Dashel n’aurait qu’à intervenir pour la protéger s’il s’agissait d’ennemie. Il espérait surtout avoir à faire à des alliés. Prêt à tout, il resserra sa poigne sur son blaster et attrapa son poignard dans sa main libre. Il attendit faisant de son mieux pour rester dans l’ombre.

Il n’eut pas à attendre longtemps pour connaitre l’identité des nouveaux venus. L’armure blanche ne pouvait pas le tromper. Un stormtrooper marchait l’arme au poing, prêt à faire feu sur tout résistant encore en vie. Il s’approchait lentement de la capitaine. Il devait la penser morte mais le vérifier ne pouvait pas faire de mal. Dashel sortit de sa cachette. Aucun autre soldat n’était avec lui. Ses camarades devaient chercher des survivants autour d’eux. Dashel marchait à pas de loup. Il arriva dans le dos de son ennemie. Sans prévenir, il l’attrapa et enfonça sa lame électrique entre son casque et son armure, au niveau de sa nuque. Il déposa le soldat au sol sans faire le moindre bruit.

Aucun autre soldat ne l’avait remarqué. Il fallait maintenant s’occuper de Azra. Il s’approcha d’elle et vérifia son pou. Elle était juste endormi. Pour la protéger de la douleur, son esprit avait céder au sommeil. Mais il ne fallait pas qu’elle reste endormi. Il fallait avancer et ne pas rester au milieu de leur ennemie.

- Azra. chuchota-t-il. Réveille toi. Il versa un peau d’eau qu’il avait dans sa gourde sur le visage de la jeune femme.

Ils ne devaient pas rester plantés là. Il l’aida à se redresser. Elle ne pourrait pas marcher seule pour l’instant. Il passa son bras par dessus ses épaules pour la soutenir.

- Ne me lâche pas. Et reste avec moi. Ok ? Allez, il faut avancer.

Les soldats ne mêtraient pas bien longtemps pour tomber sur le corps de leur camarade. Il devait se mettre à l’abri et rejoindre d’autres résistants. A deux, avec un handicap, ils ne survivraient pas longtemps sans renforts.

- Ok. Il faut avancer et trouver d'autres survivants surtout.

- Content de voir que tu es avec moi. Pour l’instant on doit s’éloigner d’ici. C’est trop dangereux. On verra si on trouve des survivants en chemin mais sans renfort on ne va pas faire long feu.

Azra était mal en point. Mais cette fois, elle serait à ses côtés pour l’aider. Mais ce ne serait pas suffisant pour aider d’autres survivants. Dashel ne pourrait porter deux personne. Il n’en disait rien car la situation exigeait qu’il reste fort et qu’il s’en sorte, mais son dos le faisait atrocement souffrir. D’autant plus maintenant qu’il tenait la capitaine pour qu’elle reste debout. Alors qu’il la soutenait du mieux qu’il le pouvait, il sentit les muscles de la jeune femme se contracter. Elle pourrait avancer avec son aide. Elle pourrait aussi tenir son arme et viser malgré la douleur qui devait émaner de sa cuisse. L’adrénaline devait agir, heureusement pour eux. Et comme lui, elle gardait son sang froid. Il commença donc à avancer. Rester immobile pouvait être fatal avec des ennemis autours d’eux.

- On doit venir en aide aux survivants. A plusieurs, on devrait pouvoir se débarrasser des stormtroopers. La logique voudrait qu'ils aient envoyés une escouade, je dirais qu'ils sont 12, 15 à tout casser.

- Oui… Je suis d’accord avec toi. Ils sont bien plus nombreux que nous deux. Il faut trouver des renforts. Sans ça on ne pourra pas venir en aide aux survivants et encore moins nous en sortir.

Il faisait de son mieux pour garder une bonne allure et se faire le plus discret possible. Ils évitaient du mieux qu’il le pouvait les zone dégagée et zigzaguait entre les stormtroopers. Les débris éparpillés un peu partout leur était d’une grande aide pour se cacher et contourner les soldats du Premier Ordre. Mais si pour l’instant ils s’en sortaient plutôt bien, il ne doutait pas qu’ils seraient bientôt à découvert et que seul fasse à une escouade ils ne pourraient pas faire grande chose.

- Il faut qu’on arrive à aller de l’autre côté du camp. Si on va tout droit, on devrait tomber sur les renforts. Ils ont forcement été envoyés pour trouver des survivants. Mais il y a un grand terrain à traverser avant de tomber sur eux et nous y serions à découvert. C’est par l’autre côté que sont arrivés les stormtroopers. Je doute que ce soit par là qu’on trouvera des renforts ou des survivants. On a pas le choix, c’est tout droit qu’il faut aller. On peut toujours concerner par les côtés. Au moins on sera un peu plus à couvert.

Le terrain était en effet difficile. Dans leur dos, il y avait le plus gros des débris. C’était là qu’il avait trouvé Azra. Mais la zone était occupée par le Premier Ordre. Maintenant ils étaient proche de l’une des entrés du camp de la résistance qui avait explosé. Devant eux , après un espace à découvert, se tenaient barricades et autres instruments qui devaient les protéger d’une invasion. Des stormtroopers avaient fait le ménage et attendait que des renforts pointent le bout de leur nez pour les décourager. Il n’étaient pas très nombreux mais trop pour les deux blessés. Même s’ils restaient discret, Dashel ne doutait pas que les renforts étaient tout prêt, cherchant un moyen d’entrer et de récupérer leur position. La question était : comment les deux capitaines allaient-ils les atteindre sans se faire repérer ?

Malheureusement, Dashel n’eut pas le temps de réfléchir à une solution. Ils étaient caché par une caisse de ravitaillement suffisamment haute pour les qu’ils soient à l’abri du regard des soldats. Mais la caisse leur caché aussi une parti de la vu dont un stormtrooper qui marchait vers eux sans les voir. Il tourna devant la caisse et ils se retrouvèrent tous trois face à face. Sans prendre le temps de réfléchir, Dashel se précipita sur le nouvel arrivant. Avec un peu de chance il pourrait le neutraliser avant qu’il n’alerte les autres. Il laissa donc Azra dans son dos et dégaina son couteau électrique. Le stormtrooper leva son blaster trop lentement pour tirer. Il n’eu pas d’autre choix que d’essayer de frapper le capitaine avec la crosse de son arme. Il espérait peut être le repousser ainsi et gagner du temps. Mais il fut trop rapide et esquiva avec un pas sur côté. Il ne lui manquait plus qu’à passer à l’attaque. Le soldat était plus rapide qu’il ne l’aurait pensé. Dans un ultime réflexe, il bloqua la lame avec son fusil et repoussa Dashel. Cette fois, il était à la merci du guerrier en armure blanche.