As my guitar gently weeps [Valla]
As my guitar gently weeps [Valla] Sam 27 Jan - 20:18
Diarmuid Uw
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As my guitar gently weeps
The balisette was my weapon, my shield to hide behind
Une autre nuit sur Corellia, au dessus du ciel et des étoiles et à ne plus rien savoir du rêve et de la réalité. Tout semblait se confondre presque, les jours, les minutes, l'enchaînement de réunions, les questions des coeurs les plus jeunes, les questions des coeurs les plus vieux aussi et surtout, l'absence de réponses.
Parfois on venait à lui, Diarmuid, pour sa figure de professeur, mais il n'avait rien à leur offrir, ses frères résistants, ses soeurs, chacun d'entre eux... Quelque chose se mettait en place dans les ténèbres mais ainsi qu'il l'avait compris à la réunion, son propre esprit était bien trop en guerre pour pouvoir l'appréhender.
Le soir, il y avait la main de Moira dans la sienne, elle lui murmurait de dormir, de se reposer. Elle lui parlait du soleil couchant sur Yavin quelque fois, absente, perdue aussi un peu, espérant juste qu'il écoute et ferme les yeux.
La jeune femme s'inquiétait : ici, ce n'était pas la Base, ici c'était le terrain, et le terrain, Diarmuid le craignait encore. Aucune de ses cicatrices n'avait disparu, aucun de ses traumatismes, il gardait la folie à distance mais restait capable de se briser au moindre souffle d'air. Moira ne voulait pas de cela bien sûr, faisait de son mieux, alors lui aussi il faisait de son mieux pour sourire à s'en écorcher les lèvres, respirer, respirer juste, être fort.
La plupart des gens ici savaient ses problèmes. Lorsque l'un d'entre eux le trouvait, errant dans un couloir, prêt à fuir ses démons, il savait ramener le général à la réalité. Un fragile équilibre se construisait alors, Diarmuid acceptant de montrer de plus en plus ses faiblesses pour qu'on l'aide et l'épaule tout à la fois.
Lors des entraînements -et ils étaient important, le général les maintenait à une cadence régulière afin que chacun puisse se défouler- Diarmuid restait redoutable, n'avait rien à prouver. D'une certaine manière, l'homme était moins bancal à présent.
Dans sa barbe, quelques poils commençaient à apparaître gris, eux non plus il ne les craignait pas. Une chose importante, il n'était plus bloqué dans des remords et une existence qu'il ne voulait plus voir avancer.
Diarmuid avançait, vieillissait.
Evoluait....
Il allait être père, penser à cela suffisait toujours pour le faire sourire, comme un talisman.
La nuit était tombée, l'homme avait voulu marcher un peu, sur de la terre, de la vraie terre, non le plancher d'un vaisseau. Il avait dit à Moira passer la nuit dehors, en avoir besoin et la brunette avait acceptée, lui faisant simplement jurer sur la tête du bébé à naître, de la Générale et de tout ce qui était sacré qu'il n'en profiterait pas pour une connerie d'opération/mission secrète. Alors il avait juré, saisit sa guitare et était parti.
Seul, là où on ne le retrouverait pas, Assit à l'ombre d'un arbre, Diarmuid commença à pincer les cordes de l'instrument, fredonnant une vieille mélodie d'amour parmi toutes celles qu'il connaissait. Brusquement, le général se sentit observé, néanmoins prit le temps de terminer la chanson avant de tourner la tête vers les ombres.
”Approche donc, tu entendras mieux, c'est dommage de rester aussi loin que cela....”
Il lui sembla reconnaître la silhouette: une des leurs. Bien, cela suffit à ce que ses épaules se détendirent un peu.
”On t'a envoyé me chercher ou bien tu profites simplement de la nuit toi aussi?”
A nouveau, contre la balisette, ses doigts recommencèrent à jouer. Un air différent, un air mélancolique malgré tout. Ils l'étaient tous....
Re: As my guitar gently weeps [Valla] Ven 2 Fév - 15:12
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Pour la jeune femme, il n'y avait aucun endroit comme chez elle. À vrai dire, elle n'avait pas de chez elle... Corellia, un vaisseau quelconque ou une autre planète ne lui permettrait jamais de ressentir le fameux sentiment de sécurité que les gens décrivaient lorsqu'ils parlaient de leur maison les yeux brillants. Au lieu de ça, la Fierrerreo devait sans cesse s'adapter à une nouvelle réalité, jouer un nouveau personnage, faire parti d'une nouvelle pièce de théâtre sans lire le script, sans script.
On l'avait placé là, chez les résistants et elle n'était plus certaine du plan exact, car elle avait été jeté là sans réel filet de sécurité. Elle n'était pas à sa première infiltration, elle avait même déjà joué le rôle de personnages connus afin de manipuler les différents parties à la signature d'une entente ou pour convaincre entreprises et politiciens à traiter avec le Premier Ordre, mais elle n'était jamais entré dans une fosse aux lions pour faire croire aux animaux qu'elle était l'un des leurs.
Elle répétait son texte dans sa tête, comme une actrice qui se préparait à la performance de sa vie. Elle était une lionne, se répétait-elle sans cesse en boucle dans sa tête alors qu'elle avait décidé de se séparer des recrues pour souffler un peu à l'extérieur. Valla, ou plutôt Valissa comme elle se faisait appeler parmi ses nouveaux amis, était une bête de solitude malgré tout, jouant à la perfection le rôle d'une extravertie à la recherche d'amis, elle était plutôt une introvertie à la recherche de solitude.
Concentrée sur son environnement, elle marchait doucement à sous la toile étoilée, main dans les poches, regard sur ses pieds, c'est là qu'elle les entendit, les notes retentirent dans le silence de la nuit. Curieuse, elle s'approcha de la musique sans empressement, ce glissant hors de portée du regard du musicien afin d'apprécier le morceau et d'identifier son créateur. Dans le cadre d'une mission de terrain, elle aurait été d'une discrétion à toute épreuve, mais son approche semblait avoir été ressentie par l'homme qui s'adressa à elle alors qu'il terminait sa première mélodie. Elle ne se fit pas prier, prise la main dans le sac, elle sortie de sa cachette et s'avança vers l'homme, s'appuyant le dos sur un arbre plus près de lui.
"Désolé, je ne voulais pas avoir l'air d'une harceleuse à vous écouter comme ça dans l'ombre... ou d'une groupie..."Fit-elle en se dévoilant avec un fin sourire qui rend son visage rayonnant. Elle jouait à la perfection la jeune fille impressionnée par un guitariste.
"À vrai dire, je prenais un peu l'air, je vous ai entendu jouer au loin." Ajouta t'elle simplement avant de se taire, laissant la musique envelopper ses oreilles à nouveau alors qu'il ne semblait pas réellement attendre une réponse puisque ses doigts grattaient à nouveau les cordes de l'instrument.
Re: As my guitar gently weeps [Valla] Dim 4 Fév - 16:24
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Il acquiesça aux paroles de la gamine, montrait qu'il l'écoutait malgré la musique basse et sourde. Diarmuid ne jouait pas pour masquer leurs voix, il accompagnait juste la nuit pour adoucir les ténèbres. Un rêve de poète, rien de plus... La dualité que le général portait en lui s'exprimait ainsi: le jour il était ce soldat trop autoritaire, glacé parfois, la nuit il devenait l'artiste qui jouait les mots en entendant que d'autres les fredonnent.
Depuis peu, Diarmuid acceptait que l'on chante lorsque lui-même jouait, avant il n'y avait eu que Shirakz pour cela, elle, sa voix. Mais Shirakz était morte depuis des années, et l'homme parvenait enfin à faire la paix avec son fantôme tout autant qu'avec lui-même....
”Alors, tu te plais parmi la Résistance, tu n'es pas déçue?”
Tout n'était pas que missions héroïques et sacrifices grandiloquents, à vrai dire leur quotidien malgré les entraînements était surtout fait d'attente et d'ennui. Il y avait le danger bien sûr, insidieux, partout, dans n'importe quel mot, n'importe quelle action, mais l'on ne s'en rendait compte que bien trop tard...
La fille devant lui était jeune, une simple apparence peut-être, Diarmuid se demandait quel genre d'impétuosité elle possédait en elle. Une qui n'empêchait pas les bonnes manières apparemment, au vu de sa manière de parler. Cela lui semblait de plus en plus rare, aussi l'homme était-il heureux de cela.
”En fait, je ne sais même pas à quelle fonction tu appartiens, pardonne-moi....Ton nom?”
Il le demandait sans animosité, comme il le demandait à tout un chacun. Il y avait de la douceur dans sa voix, quelque chose d'amical, de rassurant, pour cette même raison les gens aimaient venir parler à Diarmuid quand il ne portait pas le masque du général grognon. L'homme savait calmer les peines et les peurs, au fond de lui le général savait que cela restait de la manipulation envers eux, néanmoins aucun autre choix ne lui semblait exister. Leur mentir, leur faire croire à leur force à tous quand la résistance se révélait par trop souvent moribonde, pour ne pas qu'ils désertent, pour qu'ils continuent le combat....
Mais penser ainsi était dangereux, rendait aigri et Diarmuid n'avait pas besoin de cela.
”Assieds-toi donc si tu veux encore écouter, je suis le général Uw. Ce n'est pas la pleine lune donc je ne mangerai personne ce soir. Normalement....”
Il savait rire, Diarmuid, lui qui intimidait les autres un peu parfois, cela arrivait....Un quelconque animal nocturne émit quelques bruits sur son passage, Diarmuid écouta. Il pouvait différencier les bruits de la faune à ceux d'une personne, d'un soldat ou pire : de plusieurs soldats. Attentif toujours, il savait que pour le moment ils n'avaient rien à craindre, cela suffisait.
Il l'espérait....
Re: As my guitar gently weeps [Valla] Mar 6 Fév - 17:48
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Valla aurait eu envie de chantonner, non pas de laisser sa voix de cristal s'exprimer sur des paroles qu'elle inventerait au fur et à mesure, mais dans sa solitude, il lui arrivait régulièrement de fredonner des airs inconnus, pour accompagner le silence de ses temps seule avec une douce mélodie. Mais actuellement, elle n'était pas Valla, elle était Valissa et elle jouait le rôle d'une résistante un brin timide, elle ne chanterait pas et ne fredonnerait pas non plus, se contentant de laisser les notes couler dans ses oreilles. Au moins cette fois, elle n'avait pas besoin de couvrir le silence, celui-ci était couvert pour elle. Ses yeux exploraient l'homme avec attention, scrutant le moindre de ses détails puis se laissèrent aller sur les doigts qui grattaient les cordes de l'instrument. Elle attendait les questions, qui vinrent assez rapidement, sachant qu'elle était en position pour être questionnée sur sa place parmi ses nouveaux amis.
À la première question, elle se contenta de hocher positivement la tête, un fin sourire aux coins des lèvres avant de prendre la parole. "J'ai hâte de prendre part à l'action à vrai dire... Je vous dois bien cela."
Elle marqua une pause, cherchant ses prochains mots, mais le musicien reprit la parole presque aussitôt. Le temps des présentations venait désormais et c'était une bonne chose. La Firrerreo mourait d'envie de connaître son interlocuteur puisque les informations étaient ses armes principales. Toutefois, il fallait d'abord qu'elle fasse l'effort de faire ses propres présentations, indiquant sans attendre sa "fonction" d'une voix douce et clair.
"Je suis une simple recrue pour l'instant, je n'ai pas encore eu d'assignation." Dit-elle tintée d'un timide jouer avec brio. À vrai dire, elle était réellement gênée, c'était probablement la seule réelle facette de sa personnalité qu'elle laissait passer à travers le filtre. " Et je m'appelle Valissa." Ajouta-t-elle sans attendre, puisque la question avait plutôt été dirigée vers le nom que sa fonction.
Le militaire additionna une plaisanterie à présentation et la jeune femme s'empressa d'y complimenter un rire qui ne semblait pas faux. Elle était vraiment une actrice hors pair et la fonction de l'homme lui laissait penser qu'elle venait de tomber sur le Jackpot. Elle se mordilla délicatement la lèvre inférieure, glissant son index dans sa chevelure, enroulant avec nonchalance une mèche autour de celui-ci. Elle jouait le rôle de la gamine impressionnée par le titre et les talents artistiques de son interlocuteur, s'asseyant comme il semblait le désirer.
"Heureusement... Je n'ai que la peau sur les os, vous seriez mort de faim." Indiqua t'elle du bout des lèvres, ajoutant ainsi un palier de plus à l'humour de son nouvel "ami". "Je suis vraiment honorée de vous rencontrer mon Général." Corrigea t'elle, ensuite, inclinant légèrement la tête face à son "supérieur hiérarchique" de façon beaucoup plus cordiale.
"Général et recrue ont-ils le droit d'entretenir des relations... amicales?" Elle avait marqué une pause exprès sur le mot relation, laissant ainsi la question dans l'ambiguïté. À vrai dire, elle savait que chez le Premier Ordre, jamais ce type de discussion serait jugé acceptable, et une relation, même anodine et amicale, entre une recrue et un haut gradé serait mal perçu, voir sanctionné. Ainsi, elle cherchait à mieux comprendre la philosophie autour de la vie chez la résistance, qui, selon elle, se voulait un groupe militaire plus improvisé comprendre la philosophie autour de la vie chez la résistance, qui, selon elle, se voulait un groupe militaire plus improvisé.
Re: As my guitar gently weeps [Valla] Mer 7 Fév - 13:34
Diarmuid Uw
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“Honorée”? Il était rare de croiser des gamines avec une façon de parler aussi pompeuse, et qu'y avait-il d'honorable dans cette rencontre? Le hasard, simplement le hasard, mais qu'importe. Bien sûr, Diarmuid se demandait ce que faisait une toute jeune recrue seule comme cela, sans tuteur., et bien sûr, son caractère rigide appréciait peu cela. Il réglerait le problème avec l'instructeur en charge de la blonde, simplement, et autour d'eux la nuit était là, obscure, dangereuse. Combien pouvait-il être facile pour une jeune recrue de se faire kidnapper alors?
Mais la question de la gamine le ramena à la réalité. Il n'y avait pas vraiment de réponses spécifiques à cela, ou peut-être que si. Comme en chaque chose, Diarmuid prenait le temps de choisir ses mots. Les notes venaient toujours, mais plus basses, plus espacées.
”Nous sommes des êtres vivants avant tout, nous avons droit à des relations sociales mais devons porter un intérêt bien plus marqué au respect mutuel. Et jamais l'amour ou l'amitié ne doivent nous égarer de nos tâches....”
A la Résistance, le général avait vendu son âme: il ne songeait jamais à une vie différente à avoir, pas même à présent que Moira était enceinte. D'une certaine manière, il se sacrifiait, tout autant qu'il avait sacrifié ses hommes et sa première femme il y a cinq ans de cela, mais Diarmuid s'en savait capable. Il le pouvait alors il le faisait.
”Une amitié n'a pas à resurgir devant un choix ou une table de commandement,; elle ne doit pas servir à extorquer des faveurs, tu t'en doutes bien ces choses là sont interdites. Donc non, même si tu m'annonces vouloir être mon amie, je ne peux pas faire avancer une possible assignation plus vite, te concernant.”
Envers ses proches, et cela était une réaction finalement assez commune, Diarmuid se montrait presque cruel, en demandait plus, beaucoup plus qu'à n'importe qui d'autre. Cette dynamique avait été la croix de Moira aux premiers jours de leur relation hésitante, la jeune femme avait tenu bon. Elle gardait son rang hiérarchique, personne ne faisait de commentaire sur le sujet, pas même sous forme de blagues : la position de Moira dans l'escadron Rogue -cette position qu'elle tenait depuis un moment déjà-, la jeune femme l'avait gagné seule, pas à force de coucheries.
De même, avant que Diarmuid ne trouve la paix, quand il pensait encore que seules des aventures d'un soir le distrairait, jamais il n'avait lancé de confidences sur l'oreiller ou laissé traîner de quelconques documents.
L'homme connaissait ses responsabilités et, plus important encore, s'y tenait.
” J'ai préféré prévenir avant que tu ne me demandes la moindre chose...”
Re: As my guitar gently weeps [Valla] Mer 7 Fév - 16:18
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Bien qu'aucun sourire ne disparut de son visage, la joie intérieure de la jeune recrue venait de s'estomper rapidement alors qu'elle réalisait déjà que le Jackpot n'était en fait peut-être qu'un nid épineux. De par sa réponse, il venait de la percer à jour, lui indiquant sans attendre qu'il fût incorruptible et possiblement sans faille. Pour la deuxième partie, elle en doutait, tout le monde avait sa faille, il faudrait qu'elle trouve quel était celle du général, mais il était clair que la séduction ne ferait pas son effet sur lui, du moins, pas à court terme.
Elle bu les paroles de l'homme jusqu'au dernier, gardant son rôle de candide recrue un brin charmeuse, le genre de femme qui faisait craquer la majorité des hommes, puis elle acquiesça doucement d'un signe de tête approbateur.
"Bien." Jeta t'elle simplement, poursuivant son mouvement de tête positif de bas en haut, tout en conservant son regard bleuté sur son interlocuteur. Elle sembla réfléchir quelques instants avant de se lancer de nouveau. "Je voulais simplement m'assurer de ne pas vous mettre dans une situation délicate Général Uw, j'ai l'intention de mériter mes positions."
Elle lui adressa un dernier sourire avant que ses yeux le quittent pour scruter un peu les environs. À vrai dire, elle n'avait pas besoin de lui pour quelconque avancement au sein du groupe militaire, elle était très bien capable de faire ses propres preuves, elle était une agent hors pair et elle le savait très bien. Non, elle avait besoin de l'homme pour ses connaissances au sein du cercle restreint des hauts gradés. Forcément, le général devait être dans le secret des dieux pour les missions à venir et peut-être même avait-il accès à des détails stratégiques majeurs.
Il lui faudrait donc trouver sa faille, la clé qui lui permettrait de manipuler l'homme si elle en avait besoin. Généralement, les gens étaient prêts à sacrifier à peu près n'importe quoi sauf la famille, une faille facile à exploiter, mais peu subtile. Il lui faudrait tout de même en apprendre plus à ce sujet. Il lui semblait que de poser directement la question le mettrait trop dans l'inconfort, déjà qu'il semblait avoir été sur la défensive face à une nouvelle "amitié"
Se laissant encore quelques instants entraîner par la musique, elle posa la première question qui lui passa par la tête, ce disant que c'était sans aucun doute le genre de questions que les résistants devaient se poser sans gêne.
"Si ce n'est pas trop indiscret, pourquoi avez-vous rejoint la résistance ?" Fit-elle alors que ses yeux clairs revenaient se poser sur l'homme afin d'écouter sa réponse. Elle lui laissait une porte de sortie, l'indiscrétion, bien qu'elle espérait qu'il ne l'utiliserait pas. Les motivations répondraient à beaucoup de questions sur l'homme et elle pourrait plus facilement faire son profil, évaluer ce qui pourrait l'aider à le manipuler en temps voulu.
Malgré sa question plus sérieuse, elle avait conservé son rôle, jouant délicatement avec son pied dans l'herbe, elle avait un doux sourire charmeur au coin des lèvres, un regard pétillant qui le scrutait sans être trop insistant pour ne pas le mettre mal à l'aise. Elle avait charmé des hommes beaucoup plus dur que lui, et elle commençait à douter de l'absence de réaction.
Re: As my guitar gently weeps [Valla] Jeu 8 Fév - 19:56
Diarmuid Uw
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Malgré ses mises en garde, la jeune fille continuait à vouloir minauder. Il se demanda ce que cela voulait dire de son caractère, si cette envie de séduction était aussi une envie de manipulation.... Parce que cela était son rôle, de réfléchir à cela, de déterminer les profils et les psychologies des hommes et des femmes capables ou non de rejoindre la Résistance. Il disait non souvent, Diarmuid, il refusait, voulait des personnes fortes que des passions éparses n'ébranleraient pas. Il n'avait pas choisi Valla, pour elle cela était mieux : face au général elle n'aurait eu qu'un refus.
La balisette aurait pu être un enfant entre ses bras, il en jouait comme il bercerait le nouveau né à venir, celui que Moira portait là, dans son ventre. Il y avait une place pour moira dans ses pensées maintenant, une place spécifique. Parce que Shirakz n'y était plus, forme sombre, fantôme d'une femme morte que rien ne ramènerait. Shirakz était dans son coeur, là où elle ne pesait rien et tout à la fois. Un monde à elle seule, un monde construit et détruit, un monde où, tant qu'il resterait vivant, Diarmuid se trouvait exilé mais qu'importe? Parce qu'il mourrait un jour et quand cela arriverait, alors il porterait la couronne de leur amour avec la simple paix des morts.
”Pourquoi as-tu besoin de mes raisons?”
Il avait été le fils d'un général d'Empire, il était général lui aussi à présent, mais le camps avait changé. Qui se souvenait de cela, qui y portait la moindre importance? Les noms évoluaient, voulaient dire une chose puis une autre. Ils changeaient, de même que les personnes...
Et les raisons, que devenaient-elles?
”Il y a des combats qui se doivent d'être menés, voilà tout.”
Mais les raisons de l'homme étaient profondes également, ancrées en lui comme les racines d'un arbre, le rivant dans l'univers avec force et fatalité tout à la fois. Son existence était liée à la guerre, le serait toujours, il ne pouvait y avoir d'autres chemins. La Force pouvait sauver des gens et des destinés, mais Diarmuid ne possédait pas la Force, simplement ses instincts. Ceux-ci lui demandaient de se battre, alors il se battait...
”L'heure du repas va passer, tu devrais rentrer.”
Lui-même n'avait pas faim, la situation l'inquiétait peut-être, Corellia, le fait d'être coincé ici, il ne savait pas. Il n'avait pas revu le général Nox depuis la réunion, peut-être était-ce mieux ainsi? Pourtant les choses évolueraient, Diarmuid espérait juste pouvoir les contrôler malgré tout.
Il posa l’instrument à côté de lui finalement, lui toujours assis à même le sol et la poussière, et tendit les bras au ciel pour s'étirer. Ses épaules craquèrent, sa nuque aussi, un bon massage ne le dérangerait pas, pas plus que cela ne dérangerait Moira pensait-il....
Re: As my guitar gently weeps [Valla] Ven 9 Fév - 14:20
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Valla qui tentait de glisser sa main dans la bourse d'or apprit une leçon qu'elle connaissait déjà, mais qu'elle avait presque oublié, toujours regarder à l'intérieur du sac avant d'y piger quoique ce soit. Le général était un panier de crabes, pas une bourse d'or et il agissait comme une femme, non pas comme les mâles qu'elle avait connu. Un homme, aussi en amour soit-il avec la femme de sa vie ou quelconque fantôme du passé aurait mis cartes sur table et serait reparti flatté à l'idée qu'une jolie blonde aux yeux bleu de 14 ans sa cadette l'ai draguée. Non au lieu de ça, il se fermait et boudait comme une femme qui venait de subir du harcèlement sexuel.
Alors qu'il lui avait demandé d'approcher, il la repoussait maintenant à la première question personnelle. De quoi devait-il discuter ? De la beauté de la nuit ? De l'humidité de l'herbe ? L'attitude du haut gradé renforça l'idée dans son esprit que la Résistance était une milice immature et incontrôlable qui méritait d'être détruite. Il ne savait même pas au nom de quoi il se battait... Pathétique se disait-elle.
Elle haussa les épaules alors qu'il répondait à la question avec une arrogance qui la dédaigna, lançant simplement, "Mes excuses mon général, je ne souhaitais que discuter." Maintenant, il lui fallait une excuse pour quitter cette rencontre inutile. Certes, il resterait un goût amer en bouche des deux individus, mais elle pourrait probablement éviter d'être mise sous le radar de ce militaire à l'humeur changeante.
Heureusement pour elle, il lui donna l'excuse sur un plateau d'argent. À vrai dire, il cherchait probablement lui aussi à se débarrasser d'elle maintenant qu'elle l'avait mise mal à l'aise. Elle se redressa alors sans attendre, sur les paroles de son "supérieur", elle jouerait maintenant la carte de la militaire qui avait compris sa place.
"Bien Général Uw, ce fut un plaisir de vous rencontrer." Mentit-elle en faisant un léger salut. Scrutant légèrement autour d'elle, elle repartit d'où elle était venue sans regarder derrière elle. Si elle voulait appuyer sa manipulation sur le général, ça ne serait pas ce soir et ça ne serait pas à l'aide de séduction, elle devrait trouver sa faiblesse. En attendant, il lui faudrait trouver quelqu'un de moins instable que lui.
Re: As my guitar gently weeps [Valla] Dim 11 Fév - 18:47
Diarmuid Uw
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Etait-il mal à l'aise? Non, pas vraiment. Mélancolique? Il hésitait encore, n'avait plus les mêmes tristesses qu'auparavant, ni les mêmes sourires. On disait beaucoup de choses de Diarmuid, personne hormis Valla cependant ne trouvait sa conduite féminine. La jeune fille aurait-elle eu cette remarque à voix haute, que le général n'aurait eu d'autre réaction qu'éclater de rire. Les femmes étaient puissantes, tout autant que les hommes, à une femme il pouvait obéir, à plusieurs femmes aussi, ne s'était jamais posé la question.
Ne se la poserait jamais : Diarmuid était homme à juger des actes, non des sexes. Aux coeurs et aux âmes appartenaient les larmes, non aux genres....
Quand il pleurait, cela était sans honte, quand il aimait également. Ses gestes appartenaient à ses décisions, non à de quelconques codes.
Et puis les femmes...
Les femmes, il les aimait, l'avait toujours fait. Parfois avec les yeux, parfois avec la voix et les silences, parfois avec ce que ses mains faisaient, son corps...
Bien sûr qu'elle était mignonne, Valyssa, joli regard et joli sourire, mais après? Avait-il un droit quelconque à exiger d'elle quelque chose simplement parce qu'elle se trouvait face à lui en cet instant? Non.
Il était Diarmuid, son identité se résumait à cela avec tout ce que cela impliquait de complexe. Il était Diarmuid, non pas une simple pulsion ou une envie charnelle sans but ni raison.
Les rapports humains ne se résumaient pas que par la séduction, d'autres choses parfois moins belles, parfois plus méchantes pouvaient s'en mêler aussi, et puis d'autres poésies....
La jeune fille possédait quelque chose d'instable en elle: les questions qu'elle avait posé étaient à la fois trop précises et trop innocentes pour ne pas attirer l'attention. Il fallait surveiller cela, non pas pour hurler à la moindre trahison mais pour qu'elle puisse s'intégrer dans la vie en communauté que demandait la Résistance.
Une vie étrange et sévère, avec ses règles et ses lois, avec ses secrets aussi, ceux à ne jamais dévoiler.
Peut-être devait-il la raccompagner, se joindre aux autres également pour le dîner, à Moira qui l'attendait peut-être sans forcément l'espérer, elle qui connaissait les humeurs étranges de son homme.
Quand elle le regardait, Diarmuid savait que des univers entiers les séparaient. Ils portaient chacune de leurs différences mais ne se questionnaient pas. L'âge de la pilote n'avait jamais également été évoqué : treize ans d'écart peut être, mais cela n'avait aucune importance. Ni l'un ni l'autre ne s'amusait à compter les années, ils construisaient simplement un couple ensemble tout en continuant à penser avec tendresse à la femme et au mari morts, des années de cela.
Une différence de deuil, pas une différence d'âge....
”Allons y...”
Oui il avait faim finalement, n'avait aucun besoin de sa mélancolie ce soir, juste de la femme qu'il aimait et de chacun des amis qu'il croiserait. Suite à un pari perdu, il devait toujours deux semaines de ses desserts à Nox, d'ailleurs. A l'occasion, il proposerait également à l'autre général d'écluser quelques bouteilles en sa compagnie. Parce que celle de Ray détendait, qu'il était son ami et que peut-être avait-il aussi besoin de parler.
Ou de picoler, de parler des jolies femmes comme ils aimaient faire tous les deux.
De jolies femmes et de côtes de bantha rôties au feu de bois aussi, ces deux passions les avaient toujours rapproché.