BAM, d’un coup sec je mets une bonne trempe a mon adversaire du jour, un pauvre stormtrooper qui n’avait rien demandé de plus qu’un petit entrainement. Le souci chez les Kyr’am c’est que le mot entrainement on ne connait pas et ça se finit souvent en bain de sang ou dans le cas de notre chers stormtrooper en une sieste avec une migraine au réveil. Tâtant l’homme qui était dans les vapes sur le sol avec mon pied, je souffle avec un air déçu.

- Je l’ai cassé… Il y a d’autres volontaire pour le remplacer ? je n’ai même pas eu le temps de m’amuser ! Je dis ça en m’adressant à la salle d’entrainement qui était plutôt rempli aujourd’hui. Mais personne ne semblait déterminé à venir, pire même il essayait d’échapper à mon regard. Vous êtes vraiment des petites bites…

Je récupère ma serviette et la dépose sur mon épaule droite avant de quitter le ring. Laissant se pauvre stormtrooper dans les vapes, en même temps je m’en fou il n’avait qu’à tenir un peu plus ce con. Déçu de mon entrainement, je décide de me porter sur autre choses, à savoir la bouffe. Ni une ni deux, je me dirige en direction de mes appartements, là-bas j’ai une bonne réserve secrète de bouffe, j’ai un peu de tout, j’aime diversifier. Pourquoi je fais ça me direz-vous ? Déjà parce que j’aime manger, ça me semble être une raison valable mais aussi parce que la bouffe au mess est dégueulasse, genre c’est un peu comme si je vomissais, que je mangeais mon vomi et que je le revomissais, voilà vous avez le tableau, si vous étiez en train de manger ce n’est pas mon problème. Bref, je disais quoi déjà ? Ah oui je vais bouffer de la vraie nourriture. J’arrive enfin à mes appartements et récupère ma caisse ou se trouve toutes ma bouffe. Quel fut pas ma surprise quand je vis que celle-ci était vide.

- LA SALOPE ELLE M’A TOUT PRIS ! La "salope" c’était ma sœur jumelle. Ah la pute… MERDE ! Je balance ma caisse contre le mur, j’étais en colère, mais bizarrement je n’en voulais pas à ma sœur, après tout on se faisait toujours des coups bas comme ça et ce depuis toute petite.

Quelques secondes plus tard, un officier du premier ordre se présenta à ma porte, il semblait lui aussi en colère.

- Excusez-moi, vous pouvez faire moins de bruits, il y a des gens qui dorment ici, j’ai bossé toute la nuit.

Je le regarde avec un sourire amusé avant de sortir :

- Excuse-moi mais… j’ai une tête à en avoir quelques choses à foutre de ta misérable vie ? ELLE M’A PIQUE MA BOUFFE TU LE CROIS TOI ? CETTE PUTE ! ALORS TES PROBLEMES DE BUREAUCRATES JE M’EN BAT LES COU… Ah non je n’en ai pas. C’est chiant ça je ne peux pas dire cette expression du coup… C’est embêtant…

- Eu… Je… Je vous laisse.

- Ouais c’est ça casse-toi ! Je dis ça avec un ton calme limite flippant.

- Je savais que je n’aurai pas dû échanger d’appartement avec l’autre là… Sortit l’officier pour lui-même.

Me voilà donc sans bouffe, et je ne peux même pas faire péter un truc. Je suis en but dans ma vie, que faire ? Bon sang que je m’ennuie… Puis me vient une idée, lumineuse, enfin aussi lumineuse que peut être une de mes idées. Aisha, la chef des renseignements du premier ordre, elle me donnait souvent de la bouffe en échange d’information sur certaines personnes. Et vu que je n’en ai pas mal dans ma caboche, je vais avoir de quoi me faire un petit festin. C’est décidé on va voir l’autre ! Je pars alors pour les locaux d’Aisha, toujours en tenue de sport. Après plusieurs minutes de marches dans la base j’arrive presque au but mais quelque chose m’interpella, une jeune femme, c’était Ylenia, elle tentait de faire un truc avec un blaster, je ne sais pas trop quoi, elle était vraiment ridicule. Je me dirige alors vers elle avec un sourire narquois.

- Si tu comptes te suicider, fait le dehors, pense au service technique qui vont devoir nettoyer après putain !

Quand je vois certaines personnes s’entrainaient, je suis bien contente de ne pas partir en mission avec eux. Non mais il n’y a qu’à regarder la petite Ylenia, elle fait peine à voir avec son blaster, elle a failli se tirer en pleine tête. Faire la guerre ça ne s’improvise pas, il faut de l’entrainement et aussi entrer dans une certaine mentalité. Certaines personnes étaient plus à même à remplir une tâche derrière un bureau, loin des tumultes des champs de batailles, il semblerait que la jeune femme en fasse partie. Bref, elle me tira la langue suite à ma petite pique, non je ne le prends pas mal, au contraire, rare sont les personnes qui osent me défier. Chez certaines personnes cela peut me gêner, mais bizarrement chez la jeune Swiftlight ce n’était pas le cas, sa petite bouille d’ange faisait peut-être en sorte que je sois plus clémente ? Enfin bon, j’adresse un sourire amusé avant de répondre à la question de la jeune femme.

- Je ne savais pas qu’on pouvait s’entraîner à se suicider, la technologie est vraiment une chose formidable.

Je dis ça en faisant un geste approbateur de la tête avant d’enchaîner :

- Ce que je fais ? Tu viens de le dire, je me promène ! Je dis ça avec un sourire d’enfant. Non en fait, j’avais faim, je n’ai plus rien à manger, ma connasse de sœur m’a tout piqué, du coup je viens rendre visite à ta cheffe pour lui donner quelques infos en échanges de quelques mets qui sauront m’atténuer ma faim grandissante. Si ce n’est pas le cas je pourrai me raviser à me tourner vers le cannibalisme. Donc si tu te suicide préviens moi avant, ça me fera des réserves. J’ai toujours ce sourire d’enfant sur mon visage.

Après ce bref échange de pique, la jeune femme me proposa de la rejoindre dans son entrainement, pourquoi pas après tout ? Ça aura le mérite de me faire bouger le cul et peut-être de me faire oublier ma faim. Et puis, il était temps de lui faire fermer son clapet à la jeune femme, elle prenait un peu trop la confiance, de la même à douter de mes capacités sur un champ de bataille. J’adresse un sourire narquois à Ylenia avant de prendre le blaster factice qui se trouvé sur le côté, je reste silencieuse face aux propos de l’agent aux renseignements. Elle proposa après l’entrainement de boire un petit cocktail, pourquoi pas ? Je porte mon regard vers elle avant de sortir :

- C’est toi qui paiera ta tournée ! Puis je mets le casque de simulations sur ma tête.

La simulation commença, et la planète choisie par Ylenia est, Endor. C’était marrant de prendre la planète qui fut témoin de la perte de l’empire. Les simulations ça n’a jamais été mon truc, je préfère le terrain le vrai. Donner la mort à une vie et non une chose factice. Mais bon, c’était toujours ça de pris et en plus je vais avoir l’opportunité de buter quelques ewoks. Nous voilà donc dans les bois d’Endor, la simulation prenait place lors de cette fameuse bataille, devenue une honte pour l’empire. Je me tiens aux côtés de la jeune Ylenia, qui semblait plus fasciné par les arbres que par la bataille en cours. Trois rebelles firent leurs apparitions, tirant vers nous. D’un coup de pied je poussa la jeune agent au sol pour la mettre à l’abris et j’arrose ensuite de tirs ces salopards. PAN PAN PAN. Trois tirs, trois morts. Des Kyr’am je n’étais pas celle qui visé le mieux, mais ça ne voulait pas dire que j’étais mauvaise pour autant. Je me tourne vers Ylenia et lui présente ma main pour l’aider à se relever.

- C’est comme ça qu’on tire, le canon vers l’adversaire, c’est toujours mieux. Je dis ça en tirant sur un ewoks qui se trouvait non loin de notre position. Ça me fera une superbe écharpe ! A merde, c’est qu’une simulation… Ma déception est grande...

Je regarde ensuite Ylenia, je vais la laisser diriger l’opération, juste histoire de rire un peu.

C’était tellement drôle de voir la réaction de certaines personnes quand je racontais toutes mes conneries. Les plus drôles sont les réactions des stormtroopers qui sont au premier ordre depuis toujours, formaté dès le plus jeune âge, bon sang que c’est poilant de voir leurs yeux s’exorbiter quand je réponds mal à un officier supérieur. Avec Ylenia c’était presque pareil, sauf qu’elle c’était plus mignon que poilant, on pouvait clairement deviner que ça l’amuser. Comme le sujet sur le cannibalisme, elle fit référence à ce chevalier de Ren complétement perché Lewan, le mec a probablement le cerveau encore plus grillé que le mien et pour ça il faut faire fort vous pouvez me croire. Bref, le jeune agent finit par demander qui je mangerai si jamais ne je le pouvais. Je regarde vers le ciel, réfléchissant à une réponse.

- C’est une question qui demande une analyse complète. Je pense que je me porterai sur une personne d’un certain poids, un gros quoi mais qui a quand même du muscle, le gras donne beaucoup de goût à la viande, mais s’il y en a trop ça peut tout gâcher, il faut trouver la juste dose. Une viande bien tendre… Qu’on pourrait limite couper avec une cuillère… J’ai encore plus faim maintenant… En tout cas ta question est quelque peu bizarre, venant de moi tu peux commencer à flipper.

Après ça la simulation commence, comme attendu Ylenia n’était clairement pas faite pour le terrain, contrairement à moi, j’ai été façonné par le combat et la guerre, la violence fait partie intégrante de ma personne. Je pousse Ylenia pour l’empêcher de se faire tirer dessus avant d’exécuter mes ennemis qui n’était ni plus ni moins que de vulgaire simulation informatique. Le jeune Agent broncha en gueulant mon prénom, c’est qu’elle a du répondant la petite, un sourire amusé se dessine sur mon visage. Mon sourire s’accentue quand elle me parle de mon goût pour la mode.

- Tu serais surprise ma petite, autrefois je possédais probablement les plus belles robes de Mandalore. Ce n’est pas parce que je tranche des têtes que je ne peux pas le faire avec style !

Après cette brève entrevu, Ylenia tenta tant bien que mal de tirer sur un résistant et ce qu’on peut dire c’est que niveau précision ce n’était pas trop ça. Après moult tentative, elle arriva enfin à toucher sa cible, face à sa réussite j’applaudis, c’était bien entendu plus pour me payer sa tête que de la féliciter.

- Bravo ! Sur le champ de bataille tu serais probablement déjà morte… Enfin non tu serai déjà morte en fait. Mais bon, comme tu le dis si bien, c’est en forgeant que bidule… Bref, avec ma sœur ça se passe autrement, généralement elle se trouve dans les hauteurs et elle me guide dans mes déplacements, j’ai beau foncer dans le tas je le fais de façon réfléchis, sinon je serai déjà morte.

Ylenia semblait enjouer à l’idée d’affronter de vulgaires simulation, sur un champ de bataille pas sûr que ça soit se sentiment-là qui la parcours, c’est ce qui faisait la différence entre un guerrier et une personne faites pour rester derrière un bureau. Ylenia donna donc les directives, je m’occuperai donc les ennemis venant de la droite, qu’il en soit ainsi, elle pos ensuite une question, elle voulait savoir qui était la personne qui m’a appris à tirer avec un blaster.

- C’est mon on… AIE PUTAIN ! Je viens de me prendre un tir qu’Ylenia venait d’esquiver de justesse, super la partenaire de mission. D’un geste vif je tir sur l’ennemi qui venait de me toucher, en pleine tête. Le salopard m’a tiré dans l’épaule. Les blessures de ce genre j’en avais l’habitude et celle-ci n’était même pas réel mais la décharge faites par la simulation pour faire vrai m’a surprise. La prochaine fois gueule au lieu de te cacher. Je lui tape l’arrière de la tête comme le faisait mon oncle autrefois. Bref, c’est mon oncle qui m’a appris à tirer avec une arme, c’est lui qui a fait de ma sœur et moi de véritable machine à tuer. Un homme bien.

C’était un homme que j’admirais beaucoup, mais c’était quand même un immense fils de Hutt, malgré notre jeune âge, ils nous battaient pour nous rendre plus forte. Si aujourd’hui les Kyr’am sont comme ça c’est de sa faute et aussi celle de père.

- Bon finissons cette mission, mon appétit commence à grandir…

C’est qu’elle parle beaucoup la petite Ylenia, elle commence à un peu trop prendre la confiance. Rare sont les personnes qui se permettent de faire ce genre de commentaire à ma personne et surtout lorsque je me trouve dans la même pièce. Elle en a une sacrée paire si vous me permettez l’expression de toute façon je ne vous laisse pas le choix. Bref, j’adresse un sourire aux propos de la jeune femme, elle sort que le rouge doit bien m’aller, elle n’imagine pas à quel point.

- Le sang de mes ennemis me va bien au teint en effet. Je dis ça d’un air blasé.

Ylenia parla ensuite de ma capacité au combat et le fait que j’ai su me battre et tuer des gens avant même de savoir parler. Malheureusement non, autrefois j’étais une petite fille de tout ce qu’il y a de plus banale, jusqu’à ce drame, l’attentat de l’opéra de Sundari. Quel aurait été ma vie si ce tragique évènement ne se serait pas déroulé ? J’en ai aucune idée, probablement que je me serai engagé dans la politique comme père, ou alors dans le milieu artistique comme ma mère ? J’aimais beaucoup la danse autrefois, dans une autre vie.

- Tu te trompes… Je dis ça d’un ton froid, me contentant de marcher à la recherche de rebelle à zigouiller.

Ylenia finit par parler de mon oncle et de l’éducation qu’il nous a fourni à ma sœur et moi. Elevé à la dure à la demande de père pour survivre à ce monde. Mon père est devenu fou après la mort de ma mère, parano aussi et il n’avait plus qu’un seul bit en tête, reprendre Mandalore et en faire de nouveau une planète et un peuple fort. Il était prêt à tout sacrifier pour arriver à son but, même l’innocence de ses filles. Et voilà le résultat, les jumelles Kyr’am. Craint au sein même du premier ordre par notre façon de nous comporter. De véritable machine à tuer sans aucun état d’âme, nous ne sommes plus vivantes. Pour moi, vivre une vie normale est paisible m’est impossible.

- Contesté ? Contesté quoi ? La vie n’est pas un monde merveilleux. Le premier ordre n’est pas le preux chevalier blanc qui va faire revenir la paix au sein de la galaxie, non non non. Tu te trompes lourdement. Dans l’histoire les méchants ce n’est pas la résistance ni la nouvelle république, c’est nous ! Ce que je fais est mal, je le sais parfaitement, mais ça ne me dérange pas.

La jeune femme enchaîna sur l’après, ce qu’il se passerait après la guerre. Elle me demanda si j’avais des projets, j’adresse un sourire amusé à ces propos. Des projets moi ? Non, je ne me projette pas aussi loin. Je sais parfaitement que je mourrai sur un champ de bataille, tel était mon destin, tel était ma fonction première aujourd’hui, il en était de même pour ma jumelle. Notre père nous a pas élevé à vivre une vie normale, nous n’en avons pas les capacités, que voulez-vous faire de personne qui n’ont appris qu’à semer le mort et la destruction dans un « monde de paix ». Non, je n’ai pas d’avenir.

- Il n’y a aucun projet, je vis au jour le jour ça m’évite d’être déçu. Je dis ça tout en tirant sur un rebelle qui venait de sortir de sa cachette.

Quelques secondes plus tard la simulation se termina et j’enlève aussitôt le casque et le repose à l’endroit prévu à cet effet. J’aurai au moins eu le mérite de tuer quelques faux rebelles, ce n’est pas plus mal et ça dégourdit les jambes mais ça ne remplit pas l’estomac par contre.

- Et toi ? Avec toute tes idées tu as déjà un projet de vie bien construit je présume ?

Je dis ça tout en me dirigeant vers les cuisines. Il fallait que je mange, mon ventre me réclamait à manger depuis trop longtemps maintenant et dieu sait que je peux être très violente quand je ne suis pas rassasié. Ylenia en rajoute d’ailleurs une couche en me parlant de raclette, elle veut vraiment mourir celle-là, elle a beau être mignonne il ne faut pas ma chercher de trop non plus.

- Me parle pas de raclette, surtout quand je n’ai pas mangé…

Vite vite vite les cuisines !

J’adresse un sourire amusé aux propos de la jeune agent, une vie paisible pour moi ? Non, ce n’est pas ce à quoi je suis destiné et ce n’est pas ce que je veux, ce n’est plus ce que je veux. Comment pje peux prétendre à une vie normale après tout ce que j’ai fait ? Je porte alors mon regard sur le jolie jeune femme d’un air totalement blasé, en mode « Tu m’as vu ? Tu me vois mère de famille dans une belle maison avec un mari aimant ? », ce genre de vie c’est qu’aurait voulue l’ancienne Ulla, la jeune fille qui jouait à la poupée et qui aimait voir des spectacles à l’opéra de Sundari. Une autre époque. Bref, après ça vint un autre sujet, le premier ordre. Malgré le fait qu’il me manque quelques cases je ne suis pas dupe à la situation de la galaxie et je ne me cache par derrière de pseudo discours de supérieur hiérarchique. Ylenia semblait croire dure comme fer au rêve du premier ordre. Elle était loin de se douter que ce n’était qu’une façade. Les gens qui sont passés par l’académie on était formaté de sorte à croire en ce doux rêve éveillé. Des promesses, encore et toujours, les gens n’apprennent définitivement jamais rien du passé.

- Ne t’en fais pas pour moi Ylenia, je ne sais que trop bien qu’il n’y a pas de blanc ni de noir dans cette galaxie. Ce n’est pas à moi que tu vas l’apprendre. Mais il ne faut pas que tu crois que nos méthodes employées pour prendre le contrôle de la galaxie ne resteront pas sans suite. Les gens n’oublient jamais.

Je faisais bien entendu référence à la destruction du système Hosnien. Cet évènement va clairement poser des problèmes dans le futur, tout comme l’explosion d’Aldérande à l’époque de l’empire. Après la destruction de cette planète, la rébellion a vu ses effectifs grossir à vue d’œil. Nul doute qu’il va en être de même après ce qu’il s’est passé pour le système Hosnien.

- De toute façon je n’ai jamais aimé la politique… Je préfère le terrain. Les idées des uns ou des autres m’importent peu. Je fais ce que je sais faire de mieux, tuer et faire péter des trucs. Je dis ça avec un sourire enfantin.

Apparemment mon discours semblait avoir fait tiquer Ylenia. Un sourire narquois se dessine sur mon visage. Peut-elle qu’elle va faire un rapport à sa supérieure me concernant, mais ce n’est pas la première fois que je fais part de ce genre de propos a des gens, qu’ils soient mes supérieurs hiérarchiques ou non. Les gens connaissaient les Kyr’am et leurs réputations. Avec Aslog on a une place un peu spéciale au sein du premier ordre. Les officiers supérieurs ont pour l’habitude de nous laisser parler sans nous écouter, à partir du moment où on fait le boulot après tout, à quoi bon s’emmerder à faire des rapports ? Bref, c’est donc seul que j’irai manger, qu’il en soit ainsi.

- De rien mais il te faut t’entrainer davantage. Pour ce qui est des cuisines je ne te garantis rien… Ma faim est grande et cette simulation n’a fait qu’accentuer mon envie de manger. Bon courage pour ton rapport, n’oublie pas, il y a une apostrophe entre le Kyr et le am, j’aime pas quand les gens font des fautes sur mon nom dans les rapports…

Peut-être que la jeune femme ne fera rien me concernant, mais je préfère être sûr qu’il n’y ait pas de faute sur mon nom. Bref, j’adresse alors un geste de la main pour dire au revoir, j’étais pour ma part déjà partie en direction des cuisines. Finalement je n’aurai pas eu ce que je voulais, pas grave je verrai ma chef des renseignements un autre jour pour avoir de la bonne nourriture, je pourrai au moins lui dire que sa petite subordonné Ylenia était très fidèle aux principes du premier ordre.