You got your head all tangled up | Gal'aad and Siona
You got your head all tangled up | Gal'aad and Siona Sam 30 Déc - 17:01
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Gal'aad & Siona
Assise dans un coin, l’âme lourde de son échec, Siona manipulait entre ses doigts nerveux une babiole venue d’Endor, elle n’avait aucune valeurs, des perles de bois gravées plutôt grossièrement. Comme un talisman, elle le serrait pour y puiser quelques forces. Elle possédait tout un tas de ses babioles, des choses qu’elle avait chipé enfant et d’autres obtenues adultes. Aucune n’avait de pouvoir, ces grigris la calmait, elle leur attribuait à chacun une humeur, une nuance. C’était une intense culpabilité qu’elle essayait de chasser en faisant tourner les perles dans un ordre précis.
Rien ne semblait cependant y faire, elle continuait de se sentir terriblement coupable. Oh son échec était largement explicable, compréhensible, excusable. Le lieu ou aurait du se trouver la dague était ensevelis sous une roche volcanique. Une éruption avait probablement eu lieu quelques années plus tôt. Mais Siona déteste perdre ou échouer et Siona est terriblement superstitieuse, ainsi lorsqu’elle est rentrée dans le vaisseau et que celui-ci s’est retrouvé bloquer, elle a imputé cette situation à son échec. C’était idiot, infantile, mais elle n’avait pu réprimer cette certitude. Alors elle s’était terrée quelque part, attendant que quelqu’un trouve une solution, elle avait ignoré l’appel à la réunion. Seul Lewan était au courant et passait sur son comportement. C’eût probablement été le cas de tous les autres, ils avaient eu le temps de réaliser que Siona était différente et que ce n’était que rarement positif.
Et maintenant que le ridicule de la situation lui apparaissait elle ne s’imaginait pas réapparaître ainsi. Tout était parfaitement absurde. Tout ça parce qu’elle demeurait au fond d’elle cette gamine insécure derrière les barreaux de sa cage, attendant le prochain coup. C’était pourquoi l’échec la tiraillait si fort alors qu’elle était maintenant en âge et en force capable de faire ravaler physiquement sa langue à un certains nombre des êtres de la galaxie. Là, n’était cependant pas la question, son ego ne souffrirait pas d’affronter sa propre stupidité.
La situation perdurait, depuis maintenant trop longtemps et la durée lui en semblait encore décuplée. C’est ainsi qu’elle se redressa, défroissa sans conviction ses vêtements afin de retrouver une certaine prestance. Dès qu’elle fut sortie, elle remarqua une certaine agitation et des bavardages vifs. La réunion avait laissé ses traces dans les esprits déjà agités par la situation. Coupé de l’influence de Snoke le premier ordre se désorganisait, il était plus facile de séparer les opportunistes, des fidèles. Au milieu de tout ça Siona ne se posait aucune autre questions que celle de la réaction de son maître. La plupart des subalternes qui la croisaient, s’ils étaient curieux ne disaient rien, c’était peut être son regard froid, son humeur que l’on disait instable ou simplement qu’elle n’en était pas à sa première bizarrerie.
C’est au détour d’un couloir qu’elle tomba sur Gal’aad. Ses grands yeux bleus s’écarquillèrent puis elle les baissa avant de les relever pour affronter son regard. Elle était venue le trouver et avait les excuses au bord des lèvres, mais se sentait tellement stupide qu’elle resta là, quelques secondes à le toiser, avec au fond des yeux cette lueur toujours présente d’inquiétude. Celle du rejet. Pourtant, elle ne devrait plus être en proie à ses doutes là, mais ce sont eux qui alimentent sa colère et donc son accroche dans ce côté de la force.
« Je suis désolée. Je suis revenue de la mission avant qu’on soit tous bloqué. J’ai pas pu trouver la dague et quand je suis rentrée … le vaisseau. J’ai pensé que… Je suis désolée. »
Les mots se mélangent, pourtant elle ne parle même pas vite, il y a de la lassitude, une lassitude envers son propre comportement.
Rien ne semblait cependant y faire, elle continuait de se sentir terriblement coupable. Oh son échec était largement explicable, compréhensible, excusable. Le lieu ou aurait du se trouver la dague était ensevelis sous une roche volcanique. Une éruption avait probablement eu lieu quelques années plus tôt. Mais Siona déteste perdre ou échouer et Siona est terriblement superstitieuse, ainsi lorsqu’elle est rentrée dans le vaisseau et que celui-ci s’est retrouvé bloquer, elle a imputé cette situation à son échec. C’était idiot, infantile, mais elle n’avait pu réprimer cette certitude. Alors elle s’était terrée quelque part, attendant que quelqu’un trouve une solution, elle avait ignoré l’appel à la réunion. Seul Lewan était au courant et passait sur son comportement. C’eût probablement été le cas de tous les autres, ils avaient eu le temps de réaliser que Siona était différente et que ce n’était que rarement positif.
Et maintenant que le ridicule de la situation lui apparaissait elle ne s’imaginait pas réapparaître ainsi. Tout était parfaitement absurde. Tout ça parce qu’elle demeurait au fond d’elle cette gamine insécure derrière les barreaux de sa cage, attendant le prochain coup. C’était pourquoi l’échec la tiraillait si fort alors qu’elle était maintenant en âge et en force capable de faire ravaler physiquement sa langue à un certains nombre des êtres de la galaxie. Là, n’était cependant pas la question, son ego ne souffrirait pas d’affronter sa propre stupidité.
La situation perdurait, depuis maintenant trop longtemps et la durée lui en semblait encore décuplée. C’est ainsi qu’elle se redressa, défroissa sans conviction ses vêtements afin de retrouver une certaine prestance. Dès qu’elle fut sortie, elle remarqua une certaine agitation et des bavardages vifs. La réunion avait laissé ses traces dans les esprits déjà agités par la situation. Coupé de l’influence de Snoke le premier ordre se désorganisait, il était plus facile de séparer les opportunistes, des fidèles. Au milieu de tout ça Siona ne se posait aucune autre questions que celle de la réaction de son maître. La plupart des subalternes qui la croisaient, s’ils étaient curieux ne disaient rien, c’était peut être son regard froid, son humeur que l’on disait instable ou simplement qu’elle n’en était pas à sa première bizarrerie.
C’est au détour d’un couloir qu’elle tomba sur Gal’aad. Ses grands yeux bleus s’écarquillèrent puis elle les baissa avant de les relever pour affronter son regard. Elle était venue le trouver et avait les excuses au bord des lèvres, mais se sentait tellement stupide qu’elle resta là, quelques secondes à le toiser, avec au fond des yeux cette lueur toujours présente d’inquiétude. Celle du rejet. Pourtant, elle ne devrait plus être en proie à ses doutes là, mais ce sont eux qui alimentent sa colère et donc son accroche dans ce côté de la force.
« Je suis désolée. Je suis revenue de la mission avant qu’on soit tous bloqué. J’ai pas pu trouver la dague et quand je suis rentrée … le vaisseau. J’ai pensé que… Je suis désolée. »
Les mots se mélangent, pourtant elle ne parle même pas vite, il y a de la lassitude, une lassitude envers son propre comportement.
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Re: You got your head all tangled up | Gal'aad and Siona Mer 3 Jan - 18:48
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Gal'aad & Siona
Siona, étrange et intangible, et la croiser était comme faire face à un spectre lors des nuits les plus sombres. A quel monde appartenait-elle, elle qui s'échappait parfois, pouvait tendre la main mais tremblait de cela, rage et colère malgré tout, rage et colère toujours?
Peu de choses le séparait de la jeune fille, le couloir était étroit et ils étaient là, l'un devant l'autre. Ils étaient là, alors que Siona aurait du se trouver fort loin pourtant, sur les ordres de Gal'aad...
Quelque chose agita son visage à lui, l'homme ne savait cependant quelle émotion faire transparaître. Il y avait quelque chose à ressentir, cela Gal'aad le comprenait, mais qui copier, quel masque porter? Lui qui n'éprouvait rien...
Sa main se leva, il l'abaissa violemment alors, prêt à frapper le visage de la jeune femme, mais se stoppa. Alors la paume effleura la joue de Siona, et il n'y avait pas de violence : Gal'aad avait changé d'avis.
”Petite idiote, tu n'as rien à faire ici...”
Un grondement dans sa gorge, l'humain en lui restait trop instable, alors Gal'aad se réfugiait derrière l'animal. Il voulait Siona loin d'ici, du système de Corellia, de tout, non pas pour échapper à la colère du chevalier, mais pour être en sécurité. La jeune fille savait se battre, dansait avec sa propre puissance et pourtant, une fragilité comme une fêlure existait en elle, quelque chose d'impossible à voir, qui pouvait augmenter les souffrances, la rendait plus forte aussi. Un déséquilibre immuable, une blessure qui ne se refermait pas.
Un diable que l'on voyait toujours là, du coin des yeux, ne partirait jamais...
Perdue au milieu des autres et des foules, Gal'aad craignait pour elle, non pas qu'elle ne s'effondre, non pas qu'elle ne soit pas assez forte, juste que la souffrance -sa souffrance- augmente....
Un soupir le secoua alors, il attira la jeune femme contre lui comme si cela pouvait la protéger de tout alors. Lui, ses bras, sa puissance et elle, blottie et dangereuse pourtant.
Il la serra, ne la lâcha pas.
”Viens...”
Elle était sa petite chose à lui, rien qu'à lui, de force et de crocs. Si l'on pouvait qualifier d'affection les différents gestes et décisions que prenaient parfois Gal'aad concernant Siona, alors il avait pour elle une étrange et triste tendresse. Celle d'un aîné envers sa cadette...
En silence, après l'avoir lâché, il la mena jusqu'à ses quartiers à lui. L'homme n'avait pas besoin de la tenir pour qu'elle le suive, pas plus qu'il n'avait besoin de regarder pour la savoir dans son ombre. Il l'invita à s'asseoir, se défit de sa propre cape dans un geste las.
”Ne te cache plus. La situation est...compliquée, ici. Nous ne pouvons pas partir, pour ta sécurité n'accepte aucun autre ordre que les miens pour le moment.”
Diviser les chevaliers, certains dans l'Ordre y penseraient certainement. A Gal'aad d'être le leader capable de les garder sous son aile et de les protéger au besoin.
”Tu as besoin d'être nourrie...”
Il ordonna à un droïde d'amener de quoi boire et manger pour la jeune fille ainsi que pour lui-même. Si l'empathie n'était pas une des choses que Gal'aad semblait posséder, prendre soin des autres était un rappel de la manière dont il pouvait également s'occuper de lui-même.
”Etait-ce beau, au moins, là bas? Raconte-moi...”
Peu de choses le séparait de la jeune fille, le couloir était étroit et ils étaient là, l'un devant l'autre. Ils étaient là, alors que Siona aurait du se trouver fort loin pourtant, sur les ordres de Gal'aad...
Quelque chose agita son visage à lui, l'homme ne savait cependant quelle émotion faire transparaître. Il y avait quelque chose à ressentir, cela Gal'aad le comprenait, mais qui copier, quel masque porter? Lui qui n'éprouvait rien...
Sa main se leva, il l'abaissa violemment alors, prêt à frapper le visage de la jeune femme, mais se stoppa. Alors la paume effleura la joue de Siona, et il n'y avait pas de violence : Gal'aad avait changé d'avis.
”Petite idiote, tu n'as rien à faire ici...”
Un grondement dans sa gorge, l'humain en lui restait trop instable, alors Gal'aad se réfugiait derrière l'animal. Il voulait Siona loin d'ici, du système de Corellia, de tout, non pas pour échapper à la colère du chevalier, mais pour être en sécurité. La jeune fille savait se battre, dansait avec sa propre puissance et pourtant, une fragilité comme une fêlure existait en elle, quelque chose d'impossible à voir, qui pouvait augmenter les souffrances, la rendait plus forte aussi. Un déséquilibre immuable, une blessure qui ne se refermait pas.
Un diable que l'on voyait toujours là, du coin des yeux, ne partirait jamais...
Perdue au milieu des autres et des foules, Gal'aad craignait pour elle, non pas qu'elle ne s'effondre, non pas qu'elle ne soit pas assez forte, juste que la souffrance -sa souffrance- augmente....
Un soupir le secoua alors, il attira la jeune femme contre lui comme si cela pouvait la protéger de tout alors. Lui, ses bras, sa puissance et elle, blottie et dangereuse pourtant.
Il la serra, ne la lâcha pas.
”Viens...”
Elle était sa petite chose à lui, rien qu'à lui, de force et de crocs. Si l'on pouvait qualifier d'affection les différents gestes et décisions que prenaient parfois Gal'aad concernant Siona, alors il avait pour elle une étrange et triste tendresse. Celle d'un aîné envers sa cadette...
En silence, après l'avoir lâché, il la mena jusqu'à ses quartiers à lui. L'homme n'avait pas besoin de la tenir pour qu'elle le suive, pas plus qu'il n'avait besoin de regarder pour la savoir dans son ombre. Il l'invita à s'asseoir, se défit de sa propre cape dans un geste las.
”Ne te cache plus. La situation est...compliquée, ici. Nous ne pouvons pas partir, pour ta sécurité n'accepte aucun autre ordre que les miens pour le moment.”
Diviser les chevaliers, certains dans l'Ordre y penseraient certainement. A Gal'aad d'être le leader capable de les garder sous son aile et de les protéger au besoin.
”Tu as besoin d'être nourrie...”
Il ordonna à un droïde d'amener de quoi boire et manger pour la jeune fille ainsi que pour lui-même. Si l'empathie n'était pas une des choses que Gal'aad semblait posséder, prendre soin des autres était un rappel de la manière dont il pouvait également s'occuper de lui-même.
”Etait-ce beau, au moins, là bas? Raconte-moi...”
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Re: You got your head all tangled up | Gal'aad and Siona Dim 14 Jan - 16:31
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Gal'aad & Siona
Le coup ne vint pas. Elle l’avait cru pendant un moment, en le voyant dresser sa main. Ses trop larges yeux s’étaient fixés sur le geste, incrédule et suppliciée. Elle ne voulait pas commencer à le détester, l’ajouter à la liste de ceux qui frappent. Gal’aad n’avait jamais été violent envers elle, pas en dehors du cadre des entraînements. Alors non elle ne voulait pas le haïr, il avait trop fait pour elle, mais si le coup l’atteignait, elle n’aurait alors aucun autre choix. Cependant aucune douleur ne se propagea, seulement la douceur d’un frôlement. Siona n’eut qu’un infime mouvement à faire, une inclinaison de sa nuque pour appuyer la caresse, elle ferma les yeux. Soulagée, il ne dérogeait pas à l’image qu’elle avait de lui, elle senti se répercuter son grondement. La tension accumulée refluait sensiblement, il n’était pas fâché, ses mots n’avaient pas la dureté d’une véritable réprimande, d’une impulsion elle se trouva contre lui, ses doigts agrippés contre l’armure, le front appuyé contre son épaule, elle respirait sa puissance, se fondait dans sa force. Parfois, elle songeait qu’ils avaient des siècles d’écart, se faisant l’effet d’une enfant regardant un adulte. Elle ne cherchait pas à gommer cet état. Au contraire, elle n’avait pas à prétendre être ce qu’elle n’était pas, ce qu’elle ne se sentait pas légitimement être..Juste un moment, baisser sa vigilance.
Et le moment passe, elle le suit quand il lui demande, traverse dans son ombre les couloirs jusqu’à ses quartiers. Porte close, elle s’installe sur son invitation, Gal’aad a l’air fatigué, ça se voit dans sa façon d’ôter sa cape, sur les traits de son visage, s’entend dans le ton de sa voix. La période est troublée et en l’absence de Kylo Ren, c’est sur lui que repose tout le poids. Elle acquiesce vivement et silencieusement à sa demande, il ne lui serait pas venue à l’idée de prendre des ordres de quelqu’un d’autre. Elle a même plutôt tendance à ignorer les autres, sa loyauté semble indéfectible.
Elle observe le droïde partir chercher de la nourriture, la culpabilité et la volonté de demeuré caché ont relégué les besoins primaires au second plan. Siona est reconnaissante encore et toujours envers Gal’aad qui continue de prendre soin d’elle, malgré la situation, malgré ses invraisemblables réactions. Elle n’est bien qu’au combat, lorsqu’il n’y a plus à penser, à réfléchir à comment agir et répondre, lorsqu’il n’y a aucune interaction social à avoir. Pourtant les mots coulaient facilement quand c’était à lui qu’elle répondait, à lui et à quelques autres. Elle faisait des efforts pour n’utiliser que la langue commune même si un mot pouvait se glisser ça ou là. Ainsi elle n’hésite pas lorsqu’il lui demanda comment était le paysage.
« Tout était à pic, stip’hyl ! Insista t-elle dans son étrange dialecte, courbant le bras pour mimer une pente abrupte, Tout était de nuance de mauve et de gris : nuages gris, soleil mauve, abîmes grises. J’ai aperçu des volcans, des lacs, des coulées de lave, des montagnes que couronnait une neige d’argent. A la lisière des précipices : des étendues interminables d’herbes cendrées. Un lointain parfum de tourbe, de souffre et de diatomite, un peu ferreuse. C’était glaçant, c’était beau, mais les coulées de laves successives ont rendue difficilement accessible l’artefact. »
Son regard se fait lointain lorsqu’elle décrit le paysage étrange, la planète ne recelait plus de vie depuis longtemps, l’instabilité de ses forces telluriques avait fait fuir les derniers nomades il y a des siècles.
« Trop profond et la terre plus dure que ŝtono. Peut-être quand tout sera terminé, il faudrait envoyer une équipe pour forer. »
Des lasers peut être, pas trop puissant pour ne pas risquer de détruire la précieuse relique. Un bruit mécanique annonça le retour du droide, charger d’un peu de nourriture c’est seulement à cette vue qu’elle réalisé qu’elle avait en effet faim et n’attendit pas pour commencer à engloutir ce qui était à sa portée.
« Qu’est ce qui s’est dit ? Que se passe t-il ici ? » Finit-elle par maladroitement demander après quelques bouchées. Curieuse, un peu inquiète aussi. On n’enfermait pas le Première Ordre, qui était cet ennemi qui était parvenu à une telle prouesse ?
Et le moment passe, elle le suit quand il lui demande, traverse dans son ombre les couloirs jusqu’à ses quartiers. Porte close, elle s’installe sur son invitation, Gal’aad a l’air fatigué, ça se voit dans sa façon d’ôter sa cape, sur les traits de son visage, s’entend dans le ton de sa voix. La période est troublée et en l’absence de Kylo Ren, c’est sur lui que repose tout le poids. Elle acquiesce vivement et silencieusement à sa demande, il ne lui serait pas venue à l’idée de prendre des ordres de quelqu’un d’autre. Elle a même plutôt tendance à ignorer les autres, sa loyauté semble indéfectible.
Elle observe le droïde partir chercher de la nourriture, la culpabilité et la volonté de demeuré caché ont relégué les besoins primaires au second plan. Siona est reconnaissante encore et toujours envers Gal’aad qui continue de prendre soin d’elle, malgré la situation, malgré ses invraisemblables réactions. Elle n’est bien qu’au combat, lorsqu’il n’y a plus à penser, à réfléchir à comment agir et répondre, lorsqu’il n’y a aucune interaction social à avoir. Pourtant les mots coulaient facilement quand c’était à lui qu’elle répondait, à lui et à quelques autres. Elle faisait des efforts pour n’utiliser que la langue commune même si un mot pouvait se glisser ça ou là. Ainsi elle n’hésite pas lorsqu’il lui demanda comment était le paysage.
« Tout était à pic, stip’hyl ! Insista t-elle dans son étrange dialecte, courbant le bras pour mimer une pente abrupte, Tout était de nuance de mauve et de gris : nuages gris, soleil mauve, abîmes grises. J’ai aperçu des volcans, des lacs, des coulées de lave, des montagnes que couronnait une neige d’argent. A la lisière des précipices : des étendues interminables d’herbes cendrées. Un lointain parfum de tourbe, de souffre et de diatomite, un peu ferreuse. C’était glaçant, c’était beau, mais les coulées de laves successives ont rendue difficilement accessible l’artefact. »
Son regard se fait lointain lorsqu’elle décrit le paysage étrange, la planète ne recelait plus de vie depuis longtemps, l’instabilité de ses forces telluriques avait fait fuir les derniers nomades il y a des siècles.
« Trop profond et la terre plus dure que ŝtono. Peut-être quand tout sera terminé, il faudrait envoyer une équipe pour forer. »
Des lasers peut être, pas trop puissant pour ne pas risquer de détruire la précieuse relique. Un bruit mécanique annonça le retour du droide, charger d’un peu de nourriture c’est seulement à cette vue qu’elle réalisé qu’elle avait en effet faim et n’attendit pas pour commencer à engloutir ce qui était à sa portée.
« Qu’est ce qui s’est dit ? Que se passe t-il ici ? » Finit-elle par maladroitement demander après quelques bouchées. Curieuse, un peu inquiète aussi. On n’enfermait pas le Première Ordre, qui était cet ennemi qui était parvenu à une telle prouesse ?
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Re: You got your head all tangled up | Gal'aad and Siona Lun 15 Jan - 18:05
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Gal'aad & Siona
Il se perdit aux mots de la jeune femme, sentit la chaleur d'un soleil étranger sur sa peau et imagina le goût de l'air, le goût du ciel.
Ils auraient pu être sur cette planète, tous les deux, Gal'aad, Siona. Ils auraient pu s'affronter avec toutes ces coulées de lave durcies encore et encore, en guise de piédestal. S'entraîner ainsi que s'entraînent les chevalier, et que de chacun de leurs mouvements,naisse un nuage de soufre, un nuage de cendre. Jusqu'à ce que Gal'aad ne se saisisse de Siona et la porte comme une enfant comme il le faisait parfois, quand nul autre regard n'existait....
L'homme rouvrit les yeux, oubliant malgré tout de porter un masque de mélancolie. Ne restait que son visage froid, impassible, comme s'il n'éprouvait rien de la tristesse à laquelle il avait songé quelques instants plus tôt...
”Des querelles politiques, petite, des gens veulent soudain réfléchir mais en oublient les conséquences. Quand on ne sait pas comment réfléchir, on peut vite faire éclater une guerre civile... “
Et lui, que savait-il vraiment des voeux et des querelles? Il serra le poing comme il le faisait souvent, incapable de refréner des colères et des émotions qui ne lui appartenaient pas toutes pourtant. Et aujourd'hui? Siona était là, face à lui, Gal'aad avait conscience de sa présence comme il sentirait le parfum distant d'un bouquet de,fleurs que l'on aurait oublié là, quelque part dans sa chambre. Une pensée idiote, personne n'avait de temps à perdre à disposer de fleurs dans la chambre d'un chevalier. Et puis, on pouvait mourir pour moins que cela...
”Le problème, ce ne sont pas les idées nouvelles ou même contestatrices, tout est bon à prendre et à écouter, mais certains veulent tout déformer pour la simple joie d'un chaos dévastateur. Un chaos s'opposant à tout ordre....Et ce chaos est notre ennemi, Siona.”
Ses mains, chacune de ses mains, sur les joues pâles de Siona, chair contre chair, chair contre métal également. Il tenait son visage ainsi que l'on pourrait tenir un oisillon au creux de soi. En elle, il y avait eu la peur avant, cela semblait s'être calmé. Pourquoi? Pour des actions qu'il avait eu, pour d'autres qu'il n'avait pas faites également, comprit Gal'aad. Ainsi donc le chevalier n'était pas destiné à toujours tout échouer puisqu'il semblait pouvoir convaincre Siona de ne plus se cacher...
”Tout le monde peut s'égarer, voilà pourquoi il est important d'écouter les autres avis... Ne juge pas sur la simple base de tes colères, je ne veux pas que les ténèbres des autres causent ta propre perte, comprends-tu?”
Un sourire soudain, sur les lèvres du plus vieux, Gal'aad souriait ainsi quand il trouvait enfin les mots qu'il jugeait bons. Cela arrivait peu, les souffrances et les silences l'enchaînaient, un Pouvoir bien trop grand le muselait également, un Pouvoir qui n'était pas sien, ne serait jamais sien...
”Je ne blâme pas ceux des nôtres qui veulent se défaire des hommes et des femmes qu'ils considèrent comme ennemis, mais je tuerai et ferai tuer ceux qui veulent s'en prendre aux idées que je protège et défends, je suppose que là est la frontière. Il n'y aura de guerre civile que pour ceux voulant la dépasser.... Je ne peux pas t'interdire de t'inquiéter, Siona, mais je sais que tu es capable de rêver, pense à tes rêves alors et tout ira bien.”
Pour un instant, il posa son front contre celui de la jeune fille. Le sourire s'évanouit alors, peut-être avait-il déjà disparu depuis longtemps, qu'importe. Et puis il se redressa, embrassa nt pâle puisqu'il n'avait d'autre couronne à y déposer....
Ils auraient pu être sur cette planète, tous les deux, Gal'aad, Siona. Ils auraient pu s'affronter avec toutes ces coulées de lave durcies encore et encore, en guise de piédestal. S'entraîner ainsi que s'entraînent les chevalier, et que de chacun de leurs mouvements,naisse un nuage de soufre, un nuage de cendre. Jusqu'à ce que Gal'aad ne se saisisse de Siona et la porte comme une enfant comme il le faisait parfois, quand nul autre regard n'existait....
L'homme rouvrit les yeux, oubliant malgré tout de porter un masque de mélancolie. Ne restait que son visage froid, impassible, comme s'il n'éprouvait rien de la tristesse à laquelle il avait songé quelques instants plus tôt...
”Des querelles politiques, petite, des gens veulent soudain réfléchir mais en oublient les conséquences. Quand on ne sait pas comment réfléchir, on peut vite faire éclater une guerre civile... “
Et lui, que savait-il vraiment des voeux et des querelles? Il serra le poing comme il le faisait souvent, incapable de refréner des colères et des émotions qui ne lui appartenaient pas toutes pourtant. Et aujourd'hui? Siona était là, face à lui, Gal'aad avait conscience de sa présence comme il sentirait le parfum distant d'un bouquet de,fleurs que l'on aurait oublié là, quelque part dans sa chambre. Une pensée idiote, personne n'avait de temps à perdre à disposer de fleurs dans la chambre d'un chevalier. Et puis, on pouvait mourir pour moins que cela...
”Le problème, ce ne sont pas les idées nouvelles ou même contestatrices, tout est bon à prendre et à écouter, mais certains veulent tout déformer pour la simple joie d'un chaos dévastateur. Un chaos s'opposant à tout ordre....Et ce chaos est notre ennemi, Siona.”
Ses mains, chacune de ses mains, sur les joues pâles de Siona, chair contre chair, chair contre métal également. Il tenait son visage ainsi que l'on pourrait tenir un oisillon au creux de soi. En elle, il y avait eu la peur avant, cela semblait s'être calmé. Pourquoi? Pour des actions qu'il avait eu, pour d'autres qu'il n'avait pas faites également, comprit Gal'aad. Ainsi donc le chevalier n'était pas destiné à toujours tout échouer puisqu'il semblait pouvoir convaincre Siona de ne plus se cacher...
”Tout le monde peut s'égarer, voilà pourquoi il est important d'écouter les autres avis... Ne juge pas sur la simple base de tes colères, je ne veux pas que les ténèbres des autres causent ta propre perte, comprends-tu?”
Un sourire soudain, sur les lèvres du plus vieux, Gal'aad souriait ainsi quand il trouvait enfin les mots qu'il jugeait bons. Cela arrivait peu, les souffrances et les silences l'enchaînaient, un Pouvoir bien trop grand le muselait également, un Pouvoir qui n'était pas sien, ne serait jamais sien...
”Je ne blâme pas ceux des nôtres qui veulent se défaire des hommes et des femmes qu'ils considèrent comme ennemis, mais je tuerai et ferai tuer ceux qui veulent s'en prendre aux idées que je protège et défends, je suppose que là est la frontière. Il n'y aura de guerre civile que pour ceux voulant la dépasser.... Je ne peux pas t'interdire de t'inquiéter, Siona, mais je sais que tu es capable de rêver, pense à tes rêves alors et tout ira bien.”
Pour un instant, il posa son front contre celui de la jeune fille. Le sourire s'évanouit alors, peut-être avait-il déjà disparu depuis longtemps, qu'importe. Et puis il se redressa, embrassa nt pâle puisqu'il n'avait d'autre couronne à y déposer....
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Re: You got your head all tangled up | Gal'aad and Siona Ven 26 Jan - 1:49
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Gal'aad & Siona
Elle boit les paroles de Gal’aad, elles sont acides, amères, parfois un peu douce tout de même. Elle en cherche le sens, derrière les mots. Réfléchir c’est envisager, douter, contester. Réfléchir c’est trouver des solutions. On peut mal réfléchir ? Penser de travers, elle le fait tout le temps, elle pense à côté, en décalé, ne saisit souvent pas quelle est la logique des autres. Ses repères ne fonctionnent que pour elle, son évidence n’est pas celles des autres. Elle a pris l’habitude des moments de solitude, des regards éberlués, de l’incompréhension. Est ce qu’elle réfléchit mal ? Peut-on apprendre à réfléchir ? Quels sont les codes ? Où est le manuel ? Il continue à parler, parle de chaos. Le chaos, elle a déjà entendu dire qu’elle était chaotique, mais elle ne s’oppose pas. Pas délibérément en tout cas. C’est la provocation du chaos qui est mauvaise, elle comprend. Elle pense comprendre le chaos provoqué n’est pas porteur de création, il est là juste pour le plaisir du désordre, il est là parce quelques uns en son centre espèrent y réchapper, être les derniers debout. C’est parce qu’ils ne comprennent pas le chaos, à essayer de rester statique ils seront déchirés par lui.
Chaud. Froid. Les mains de Gal’aad encerclent son visage et cela calme le désordre dans son esprit. Écouter les autres mais ne pas fier à la colère. C’est un conseil qu’elle inscrit en elle, il lui paraît bon, juste, important. Alors quand il lui demande si elle comprend, elle peut souffler son approbation honnêtement. Elle sourit un peu, sans savoir qu’elle fait échos à Gal’aad, il parle bien à cet instant, lui dit de penser à ses rêves et cela la plonge dans une certaine perplexité, durant laquelle elle reçoit son baiser sur le front.
« Mes rêves ? Ils transforment la réalité, mi premsonĝo...ils prennent les fils les plus fins, ata lafoia... les ombres, et les notes pour les entrelacer à mes impatiences, mes erreurs, au passét. Mes rêves sont tissés de colère et de fantasmagories cruelle, mi songi mava. Je préfère m’inquiéter »
Elle ne veut pas le décevoir ou lui désobéir. Il essaie de la rassurer, elle a compris et elle fut tentée de le laisser croire qu’il y était parvenu mais elle ne peut pas. Elle ne veut pas prétendre, pas avec lui. Alors elle est sincèrement désolée de lui annoncer qu’il n’y a rien dans son sommeil qui soit tourné vers autre chose que le ressentiment. Elle retravaille les situations qui l’ont mené au pire, elle met des ‘si’ sur chaque seconde. Réécoute les conversations de la journée, les moments ou elle aurait du parler et ceux ou elle aurait du se taire. Elle hésite un peu, se demandant quels seraient ses regrets ce soir lorsqu’elle dit :
« Tu parles beaucoup de guerre civile, Estro... »
Estro dans son langage était sa façon de dire chef, quand elle ne l’employait que pour Gal’aad, elle posa ses mains sur les siennes pour ne pas qu’il s’éloigne trop vite. S’y accrochant, serrant le métal insensible, pour demander, le regard alarmé, déterminé.
« … elle est si proche ? Est ce que la fidélité s’est raréfiée plus rapidement que l’air ? »
Des noms lui viennent en tête, les personnes aux idéaux fragiles et tangents. Il faudra donc se battre contre des alliés, contre ceux qui pourtant portent normalement hautes les couleurs de leur ordre. Quelle perte de temps et de ressources ! Elle ne faisait que peu cas des gens, elle avait peu d’amis et les quelques personnes qu’elle tenait pour tels n’étaient pas des ambitieux, ils ne trahiraient pas. Ils ne se désuniraient pas. La sédition avait déjà perdu, avant même d’essayer, c’était une ire qui serait anéantie aussi vite qu’ils seraient libérés ou aussi vite qu’ils mourraient tous ici, bloqués sans savoir par qui ou pour quoi. Ils étaient stupides, Gal’aad avait raison, ils réfléchissaient mal. Même elle, s’en rendait compte.
« Dis moi ce que je dois faire, ce que je dois dire. »
Chaud. Froid. Les mains de Gal’aad encerclent son visage et cela calme le désordre dans son esprit. Écouter les autres mais ne pas fier à la colère. C’est un conseil qu’elle inscrit en elle, il lui paraît bon, juste, important. Alors quand il lui demande si elle comprend, elle peut souffler son approbation honnêtement. Elle sourit un peu, sans savoir qu’elle fait échos à Gal’aad, il parle bien à cet instant, lui dit de penser à ses rêves et cela la plonge dans une certaine perplexité, durant laquelle elle reçoit son baiser sur le front.
« Mes rêves ? Ils transforment la réalité, mi premsonĝo...ils prennent les fils les plus fins, ata lafoia... les ombres, et les notes pour les entrelacer à mes impatiences, mes erreurs, au passét. Mes rêves sont tissés de colère et de fantasmagories cruelle, mi songi mava. Je préfère m’inquiéter »
Elle ne veut pas le décevoir ou lui désobéir. Il essaie de la rassurer, elle a compris et elle fut tentée de le laisser croire qu’il y était parvenu mais elle ne peut pas. Elle ne veut pas prétendre, pas avec lui. Alors elle est sincèrement désolée de lui annoncer qu’il n’y a rien dans son sommeil qui soit tourné vers autre chose que le ressentiment. Elle retravaille les situations qui l’ont mené au pire, elle met des ‘si’ sur chaque seconde. Réécoute les conversations de la journée, les moments ou elle aurait du parler et ceux ou elle aurait du se taire. Elle hésite un peu, se demandant quels seraient ses regrets ce soir lorsqu’elle dit :
« Tu parles beaucoup de guerre civile, Estro... »
Estro dans son langage était sa façon de dire chef, quand elle ne l’employait que pour Gal’aad, elle posa ses mains sur les siennes pour ne pas qu’il s’éloigne trop vite. S’y accrochant, serrant le métal insensible, pour demander, le regard alarmé, déterminé.
« … elle est si proche ? Est ce que la fidélité s’est raréfiée plus rapidement que l’air ? »
Des noms lui viennent en tête, les personnes aux idéaux fragiles et tangents. Il faudra donc se battre contre des alliés, contre ceux qui pourtant portent normalement hautes les couleurs de leur ordre. Quelle perte de temps et de ressources ! Elle ne faisait que peu cas des gens, elle avait peu d’amis et les quelques personnes qu’elle tenait pour tels n’étaient pas des ambitieux, ils ne trahiraient pas. Ils ne se désuniraient pas. La sédition avait déjà perdu, avant même d’essayer, c’était une ire qui serait anéantie aussi vite qu’ils seraient libérés ou aussi vite qu’ils mourraient tous ici, bloqués sans savoir par qui ou pour quoi. Ils étaient stupides, Gal’aad avait raison, ils réfléchissaient mal. Même elle, s’en rendait compte.
« Dis moi ce que je dois faire, ce que je dois dire. »
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Re: You got your head all tangled up | Gal'aad and Siona Lun 29 Jan - 16:51
Gal'aad Serke
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And I'll fall on my knees
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You got you head all tangled up
Gal'aad & Siona
Le rire de Gal'aad aurait pu être un grondement, là dans sa gorge : face à Siona, il riait souvent, quand Revan n'avait que des silences et Sihaya, étrange Sihaya, les battements d'un coeur qu'il était difficile d'entendre.
Le regard du chevalier ne lâchait pas la jeune fille, fiévreux, perçant. Et sa voix, après le rire étrange, sa voix n'était qu'un murmure parce que Gal'aad le savait: Siona n'avait pas besoin de cris pour apprendre et écouter.
” Em Senedj, Siona...”
Ne t'en fais pas, il lui disait cela avec le regard d'un frère aimant et protecteur. Ombres et mélancolie dansaient sur son visage bien sûr, il en avait toujours été ainsi, mais la jeune fille le connaissait, savait ce qu'il fallait craindre de lui ou bien au contraire aimer, comme quelques uns osaient parfois le faire. A nouveau, il lui caressa la joue, yeux dans les yeux : contact et regard, les deux à la fois toujours pour ne pas que Siona s'enfuie et s'échappe.
[color=olive]”Si certains veulent se battre entre eux et s'entretuer, qu'ils le fassent. Nous, nous ne portons aucun conflit en nous....Observe et apprends, hemet, tu verras les défauts et vanités des hommes et des femmes, tu les verras se laisser consumer par eux et comprendras pourquoi il est nécessaire pour toi de te garder de telles passions quand la Force ne te guide pas.”[/i]
Il entendait la rassurer ainsi, son hemet, sa jeune, toute jeune fille parmi les chevaliers, elle capable de se cacher entre ténèbres et chagrins par peur de le décevoir. Elle ne le décevait pas. Guerre civile, les mots plus que les actions semblaient l'effrayer, alors Gal'aad lui donnait autre chose à voir simplement: ceci n'était qu'une partie d'échec, ils étaient joueurs ou spectateurs peut-être, mais ils n'étaient pas pions. Gal'aad lui avait appris à jouer à de tels jeux, là où les pensées n'avaient pas besoin de s'exprimer à haute voix et pouvaient être dans toutes les langues de la galaxie, là où Siona n'avait pas à craindre de ne pas se faire comprendre, de mal traduire.
De mal SE traduire....
”On peut rêver les yeux ouverts....”
Il ne pu s'empêcher de le dire dans la douleur, cela. Quand le chevalier leva les yeux, ce fut pour les porter à l'horizon, vers les rêves dont il avait besoin toujours. Il imagina le sable et le désert, ce lieu qu'il avait toujours aimé, les tempêtes capable de surgir entre les dunes et de vous tuer avant même qu'il n'y ait le moindre soupir, tous les soleils brûlants qui existaient, les blessures de la soif... Pourtant, Gal'aad ne pouvait penser à des lieux plus merveilleux, là était toujours la paix qu'il recherchait : dans le désert.
De désert ici, il n'y avait pas, pas vraiment. Alors son corps se secoua d'un frisson soudain, un sanglot qui n'en était pas un, une tristesse. Une tristesse qu'il ne savait exprimer...
”Parle-moi de tes cauchemars, raconte-moi, je saurai les combattre pour toi. Voilà mon ordre, Siona, voilà ce que tu dois faire. J'attends...”
Le regard du chevalier ne lâchait pas la jeune fille, fiévreux, perçant. Et sa voix, après le rire étrange, sa voix n'était qu'un murmure parce que Gal'aad le savait: Siona n'avait pas besoin de cris pour apprendre et écouter.
” Em Senedj, Siona...”
Ne t'en fais pas, il lui disait cela avec le regard d'un frère aimant et protecteur. Ombres et mélancolie dansaient sur son visage bien sûr, il en avait toujours été ainsi, mais la jeune fille le connaissait, savait ce qu'il fallait craindre de lui ou bien au contraire aimer, comme quelques uns osaient parfois le faire. A nouveau, il lui caressa la joue, yeux dans les yeux : contact et regard, les deux à la fois toujours pour ne pas que Siona s'enfuie et s'échappe.
[color=olive]”Si certains veulent se battre entre eux et s'entretuer, qu'ils le fassent. Nous, nous ne portons aucun conflit en nous....Observe et apprends, hemet, tu verras les défauts et vanités des hommes et des femmes, tu les verras se laisser consumer par eux et comprendras pourquoi il est nécessaire pour toi de te garder de telles passions quand la Force ne te guide pas.”[/i]
Il entendait la rassurer ainsi, son hemet, sa jeune, toute jeune fille parmi les chevaliers, elle capable de se cacher entre ténèbres et chagrins par peur de le décevoir. Elle ne le décevait pas. Guerre civile, les mots plus que les actions semblaient l'effrayer, alors Gal'aad lui donnait autre chose à voir simplement: ceci n'était qu'une partie d'échec, ils étaient joueurs ou spectateurs peut-être, mais ils n'étaient pas pions. Gal'aad lui avait appris à jouer à de tels jeux, là où les pensées n'avaient pas besoin de s'exprimer à haute voix et pouvaient être dans toutes les langues de la galaxie, là où Siona n'avait pas à craindre de ne pas se faire comprendre, de mal traduire.
De mal SE traduire....
”On peut rêver les yeux ouverts....”
Il ne pu s'empêcher de le dire dans la douleur, cela. Quand le chevalier leva les yeux, ce fut pour les porter à l'horizon, vers les rêves dont il avait besoin toujours. Il imagina le sable et le désert, ce lieu qu'il avait toujours aimé, les tempêtes capable de surgir entre les dunes et de vous tuer avant même qu'il n'y ait le moindre soupir, tous les soleils brûlants qui existaient, les blessures de la soif... Pourtant, Gal'aad ne pouvait penser à des lieux plus merveilleux, là était toujours la paix qu'il recherchait : dans le désert.
De désert ici, il n'y avait pas, pas vraiment. Alors son corps se secoua d'un frisson soudain, un sanglot qui n'en était pas un, une tristesse. Une tristesse qu'il ne savait exprimer...
”Parle-moi de tes cauchemars, raconte-moi, je saurai les combattre pour toi. Voilà mon ordre, Siona, voilà ce que tu dois faire. J'attends...”
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