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Hungry hearts (ulfric)

Kida Alenko
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Cela faisait quelques jours maintenant qu’Ariane était bloquée sur le système de Corellia, au même titre que les flottes du Premier Ordre et de la Résistance. Si la Sénatrice s’y était rendue pour des raisons politiques, mais aussi pour servir d’yeux et d’oreilles à l’Ordre Sith, dont les événements récents ne pouvaient qu’être bénéfiques. Ariane avait de nombreuses démarches à réaliser afin d’opérer pour eux, et cela passait également par la formation d’alliances. Ces dernières devaient être le plus possible éloignées de ce que les Sith pourraient éventuellement envisager. Naturellement, plus d’un serait prêt à affirmer qu’une alliance entre l’Ordre et Snoke était possible. Aussi, et presque naturellement, la jeune femme prit la décision d’apporter son aide à la Résistance, du moins de manière confidentielle. De par son statut, c’est sans mal qu’elle réussit à prendre contact avec les autorités compétentes. De nombreuses rumeurs traînaient au sujet de la Résistance, notamment sur l’implication des Jedi à leurs côtés. Si cela était vrai, Ariane aurait probablement l’occasion de revoir le Maître Jedi qui s’était rendu sur Dromund Kaas. Hayden Horn. Il devait être dans les parages. C’était dangereux pour elle que sa famille et ses relations professionnelles se trouvent au même endroit : car de ses six frères et sœurs, les seuls présents étaient ceux qui avaient intégré l’Ordre Sith en tant qu’apprentis. C’est ainsi que l’héritière Blackthorn s’était rendue à un point de rendez-vous, afin de s’entretenir au sujet des fonds qu’elle pouvait fournir pour la cause. Bien évidemment, c’est sans mal qu’elle réussit à amasser des informations. L’endroit était étendu, la plupart des troupes s’étant retirées pour plus de sécurité. C’est du coin de l’œil que la brune avait repéré les différentes troupes s’agglomérer, probablement pour partir au cœur de la ville de Coronet.

Cela aurait pu en rester là, si son cœur n’avait pas cessé de battre l’espace d’un instant, alors que ses yeux avaient croisé une silhouette bien connue. Elle ne pouvait pas se tromper : elle l’avait bien trop observée par le passé pour en oublier le moindre détail. Le fantôme de ses jeunes années revinrent la hanter, alors qu’elle était devenue livide. Ulfric. Son nom aurait pu s’échapper de ses lèvres, car elle l’avait entendu comme si elle l’avait dit à voix haute. Pourtant, aucun éclat de voix : Ariane était restée statique, à observer de loin celui pour qui elle aurait tout donné fut un temps. Puis plus rien. Une vague illusion, une tendre déception. Un sentiment doux-amère prit possession de la Sénatrice. Devait-elle aller le voir ? Devait-elle le saluer ? Que pourraient-ils bien se dire après tout ce temps ? Cela en valait-il la peine ? Oui, lui avait soufflé une voix au fond d’elle. Bien sûr que ça en vaut la peine.

La jeune Blackthorn prit son courage à deux mains et se détournait de son objectif afin de se diriger vers lui. Qu’allait-t-elle pouvoir dire ? Probablement rien d’important, rien de marquant. Mais c’était un besoin irrépressible que de lui rappeler qu’elle était vivante, au même endroit que lui. Lorsqu’elle atteint sa hauteur, elle ne pu que remarquer qu’il n’avait pas changé, à l’exception des marques prouvant ses activités. Comme pour se donner une porte de sortie, elle dit alors « Excusez-moi ? » afin d’attirer son attention. Seule sa réaction pourrait dire si cette action aurait une conséquence, ou la moindre importance.
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Who are you ?
Ariane & Ulfric
Il y avait dans le transport une atmosphère pesante, celle qui précédait les combats. Un calme horrible, une attente insoutenable qui rendait le voyage épuisant. Ulfric sentait l'impatience l'envahir. D'aucun avaient peur mais pas lui. Pourquoi craindrait-il le combat ? Qu'avait-il à perdre ? Il n'avait plus de famille, du moins il n'était pas au courant de leur existence. Des amis ? Il n'était pas vraiment sûr de leur manquer au contraire. Sans doute sa mort ferait un peu de répit à sa supérieur hiérarchique. Il était bien seul le Steel. Le masque de calme avait disparu de son visage, loin était la quiétude car une chose le dérangeait profondément, c'était ce satané voyage. Le soldat qu'il était avait vécu quelques expériences traumatisantes, entre amis déchiquetés et rivales brûlés vif. Il y en avait pour tous les goûts. Alors oui, il avait quelques soucis lorsqu'il s'agissait de voyage dans ces maudites coquilles de noix. Aussi fut-il l'un des premiers à sortir du Protector lorsque l'autorisation en fut donnée. Seigneur que c'était bon de retrouver l'air frais véritable. S'isolant quelques instant il prit le temps de retrouver ses esprits, calmant ses vertiges, ses sueurs froides et autres angoisses.

Assis sur quelques caisses, il commença à démonter son arme pour l'entretenir. Certains étaient persuadés qu'il ne s'agirait encore que de simple négociations. Mais toutes personnes dotée d'un minimum de sens stratégique savait, s'attendait à ce que le conflit éclate. Ce n'était qu'une question de temps, quelques heures ? Quelques jours ? Une semaine peut-être ? Cela allait finir par exploser, indéniablement. Alors mieux valait être prêt à toutes éventualités. Il cirait, huilait, chacune des pièces avant de les rassembler avec le plus grand soin. C'était sa façon à lui de se rassurer, de se calmer. Car si sa froideur naturelle avait repris place, la tension intérieur qu'il vivait était toujours présente, quelque soit l'instant. Alors il restait là, monstre d'inactivité égoïste. Aussi fut-il un peu surpris quand on vint à lui. Il s'attendait à ce qu'on lui remonte les bretelles comme presque à chaque fois qu'on venait lui parler. Seulement un léger. 'Excusez-moi' interrogatif, peu affirmé, presque hésitant, voir même tremblotant. Mais même pris de cours, son expression ne changeait pas pour autant. Dévisageant la nouvelle venue, il la détailla dans son ensemble. Ce n'était pas tous les jours qu'une aussi jolie femme venait lui adresser la parole de la sorte. L'esprit vif du trentenaire ne tarda pas à tirer des conclusions de ces deux seuls mots. Primo, elle était avec la Résistance, sinon elle n'aurait clairement pas put s'approcher aussi proche du vaisseau de combat. Secundo, elle n'était pas un soldat. Un gradé l'aurait appelé par son matricule ou son nom de famille, un autre combattant de la liberté par son grade. Il ne lui avait pas fallut grand chose pour mettre son cerveau en ébullition, oubliant rapidement ses petit problèmes il lui accorda une grande partie de son attention, n'oubliant tout de même pas son activité.

Les yeux bleu glace vinrent se planter dans le regard de son interlocutrice. Bon nombre de questions se cachaient derrière les prunelles bleu ciel, qu'avait-il bien pu faire pour attirer son attention ? Lui aurait-il tapé dans l’œil ? Peu probable, au vu de son habillement, ils n'avaient clairement pas voyagés dans la même classe, elle n'avait pu le remarquer qu'à l'instant, et au vu de sa réussite actuelle avec la gente féminine, il doutait fortement de sa capacité à faire chavirer le cœur d'une de ses homologues à son corps défendant il était bien forcé de l'admettre. Sans sourciller il répondit. "Que puis-je pour vous ? Et avant que vous répondiez je doute que cette espace soit parfaitement adéquat pour les civils." Un étrange sentiment lui dictait d'approfondir l'échange, de pousser un peu plus les questions. Lui était-elle familière ? L'avait-il insulté ? Lui avait-il montré son fessier en étant ivre ? Dieu seul le savait. Il lui était tout bonnement impossible de se rappeler s'il la connaissait et d'où il pouvait bien la connaître. "Si c'est le haut commandement que vous cherchez il suffit de regarder ceux qui ont le plus de médailles et qui marchent avec un blaster dans le cul. Si c'est une plainte me concernant je pense malheureusement qu'il faudra faire la queue." Finit-il sur un ton amusé. A défaut de savoir à qui il avait à faire, autant tenter sa chance en lançant la conversation.

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Si l’espace d’un instant Ariane avait supplié pour s’être trompée, force était de constater qu’elle avait une mémoire bien plus efficace qu’elle ne l’aurait souhaité. Devant elle se tenait en effet l’homme qu’elle avait connu, et lorsqu’il s’était retourné, c’était une véritable avalanche qui s’était abattue sur la jeune femme. Il n’avait pas changé, à peine. Il avait toujours son regard caractéristique, semblable à de la glace ; il s’accordait parfaitement à son visage qui était bien souvent peu expressif, car Ulfric était avant tout un soldat sérieux et déterminé. Ariane réussit à remarquer certaines imperfections sur son visage, qui lui donnaient encore plus de charme ; elle espérait grandement qu’elle ne donnait pas l’impression de le scruter bizarrement.

Il ouvrit la bouche, et sa voix eu l’effet d’un électrochoc tant elle ravivait des souvenirs à la Sénatrice. Des souvenirs qu’elle ne pourrait décrire (étaient-ils heureux ? Étaient ils tristes ? Le temps avait balayé ces questions). Elle aurait voulu se jeter dans ses bras, effacer la distance entre eux qui lui semblait insupportable. Mais au lieu de ça, elle fut figée sur place. « Que puis-je pour vous ? » Il la vouvoyait. Ulfric la vouvoyait. Oh mais pire encore : il avait beau l’observer de la tête au pieds, elle ne semblait pas lui revenir en mémoire.

Tout à coup, le monde avait explosé en de milliers de fragments. Si son cœur avait pu s’échapper de sa poitrine, il aurait probablement entamé un marathon jusqu’à l’autre bout de Coronet. Il ne se souvenait pas d’elle. La jeune femme prit le temps de digérer cette information alors que le soldat entamait la discussion, chose qu’elle aurait été fort peu capable de faire tant le choc l’avait frappée. Pourtant, il attendait une réponse, et elle ne pourrait se terrer dans le silence. Ariane ne souhaitait pas que le "nouveau" souvenir qu’il aurait d’elle soit une femme étrange et bête. Elle n’avait que deux choix : fuir ou lui dire la vérité. Et puisqu’Ariane, c’était avant tout une énorme contradiction sur pattes, elle prit la troisième option : jouer sur son avantage. Elle se mit à sourire. « Pardon, je ne voulais pas vous interrompre. Mais pour être tout à fait honnête, vous êtes le seul dans cette assemblée qui m’aie paru ne pas être aussi coincé que ceux qui ont le plus de médailles. » Elle fit mine de regarder autour avec un petit rire. « Aurais-je dépassé toute la file ?  » Comme il était à la fois étrange et douloureux de jouer ainsi le rôle d’une inconnue. « Je ne suis que de passage. Je venais tenter de contribuer à votre cause, avec mes faibles moyens. La réunion vient de s’achever, et cet endroit est immense, j’ai du me perdre. Et puis, je ne suis pas très à l’aise en présence de vaisseaux, surtout quand ils sont imposants.  » une excuse basique, un demi mensonge. Ariane haïssait les déplacements. Un des gradés filait derrière eux en vitesse, le visage de la Sénatrice le suivit avec attention. « Maintenant que vous le dites, c’est vrai qu’ils marchent bizarrement...  » Elle aurait voulu se présenter ; que son nom réveille en lui quelque chose. Mais lui donner sa véritable identité ne risquait-t-elle pas justement de révéler son numéro ? Elle avait toute les cartes en mains. Peu importe : ce n’était qu’un prénom, et il la connaissait de son nom d’épouse, puisqu’elle était encore mariée lors de leur réelle première rencontre. « Je m’appelle Ariane.  » Cacher son jeu, et tout dévoiler au bon moment. C’était ça le cœur de la manipulation.
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Who are you ?
Ariane & Ulfric
La jeune femme eut, l'espace d'un instant comme une absence. Lunatique ou simplement fatigué ? Difficile de le déterminer, le fait est qu'elle se perdit dans l'observation du trentenaire. Si Ulfric avait fait de même il avait cependant su se faire beaucoup plus discret lorsqu'il s'agissait de dévisager son interlocuteur. Qu'est ce qui se trouvait chez lui qui avait pu à ce point retenir l'attention de la civil ? L'ingénieur eu l'espace d'un instant l'impression d'être un cobaye sous l'observation d'un scientifique, un étrange animal dont la mutation restait indescriptible. Pourtant il n'avait rien fait de particulièrement bizarre, il s'était comporté jusqu'à présent le plus naturellement et le plus simplement du monde. Pourtant elle le scrutait, l'observait, le détaillait. Pas aussi coincé que les autres ? Il est vrai, après tout il faisait preuve d'une certaine négligence à l’égare des code sociaux et militaires. "Il faut croire que je n'ai jamais eu le profil pour les distinctions honorifiques." Marmonna-t-il. Il est vrai qu'à force de faire preuve d'insolences et autres remarques déplacées, il s'était rapidement fait écarter de la course à la médaille. Peu lui importait, ses faits d'armes parlaient pour lui même, soldat de métier il en avait accomplis des exploits et le plus souvent au mépris de la sécurité et des ordres. Un rire léger, déjà plus assuré se fit entendre. "A mon plus grand bonheur je dois l'admettre." Ô grand Dieu, sur quelle piste vertigineuse d'aventurait-il encore, moins d'une minute de conversation et le naturel revenait au galop. Il n'était pas un coureur de jupons, loin de là, cependant il fallait bien admettre que regarder le détail du menu avait toujours fais parti de son quotidien.

Cependant, Ulfric ne perdait pas le Nord. S'il avait répondu à l’interrogation de l'inconnue, cette dernière n'en avait pas fait autant. La raison de sa venue restait donc particulièrement mystérieuse. Dans un claquement singulier, il finit de remonter son arme, posant cette dernière sur ses genoux. "De quel type de contribution s'agit-il ? Je veux dire, il ne me semble pas que vous soyez soldat, et une informatrice aurait tendance à rester dans l'ombre plutôt que de se montrer au côté de la Résistance." Non pas qu'il soit véritablement intéressé par la réponse en soit, mais il cherchait à fournir assez d'éléments à son cerveau pour que ce dernier puisse fournir une hypothèse valable à sa raison. Debout à côté de lui, la situation devenait presque gênante, mais dans la mesure où il ne savait pas vraiment ce qu'on lui voulait il était difficile de résoudre le problème. Attrapant son barda, il en tira un thermos. "Ma chère Ariane, je vous invite à prendre place, si partager la boisson des troupes ne vous fait pas peur évidemment. Cela me gênerait que vous restiez debout pendant que je profite seul, dans un emplacement de confort." Il tiqua légèrement au moment de prononcer son nom. Comme si une partie de son subconscient lui murmurait que quelque chose ne tournait pas tout à fait rond. Un léger froncement de sourcil perça son masque, l'espace d'un instant, moins d'une seconde. "Ariane donc, charmant prénom, pour ma part je me prénomme Ulfric une dénomination bien moins poétique je vous l'accorde." Sans attendre la réponse de son interlocutrice, il s'empressa de sortir un quart, servant une portion copieuse dans le verre et dans le bouchon du thermos. Au delà de la boisson caféinée, se trouvait un subtil mélange pour le moins corsée qui avait tendance à faire froncer les sourcils des moins habitués. "Si je puis me permettre vous ne m'avez pas l'honneur de répondre à ma question, en quoi puis-je vous être utile ? Après tout il y a bon nombre de soldats assez qualifiés pour vous aider à retrouver votre chemin. Qu'est ce qui me confère une valeur assez importante pour avoir été choisis parmi tant d'autres ?" Donnant le verre à sa compagne d'infortune, il leva le bouchon haut avant de reprendre la parole. [color=#0099ff]"Aux rencontre des inconnus."[color] Si son calme ne l'avait pas quitté, ses traits étaient relativement détendu. Après tout, il était en rudement bonne compagnie et n'avait strictement rien à faire, il n'allait tout de même pas se plaindre non ? Cependant, il y avait toujours ce petit quelque chose qui perturbait sa quiétude intérieur, comme un grain de sable dans les rouages.

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Son cœur aurait pu éclater dans sa poitrine, tant chacun de ses mots étaient douloureux. Ils auraient aisément être de petits couteaux, traçant une entaille après l'autre dans son palpitant. Elle s'obstinait à se faire subir ceci, cette mascarade, cette fausse rencontre. Le destin avait choisi de faire croiser leurs chemins à nouveau, il devait forcément y avoir une raison. Mais à mesure que les minutes avançaient, Ariane ne savait plus si elle était capable de le supporter encore longtemps. Ses iris glacés la captivaient autant qu'ils la révulsaient : tiraillée entre les sentiments qu'elle avait jadis eu et qui ne s'étaient jamais vraiment évaporés, et la terrible réalité qu'il n'avait pas conscience de qui elle était.  « Vous n'avez pas besoin de distinction. Ce ne sont que des titres, ils ne définissent pas la valeur de quelqu'un. Ça ne satisfait que l'égo. » Elle savait de quoi elle parlait : souvent, les plus gradés étaient les moins humains. « Si obtenir des médailles signifiait perdre ce qui faisait d'eux des entités douées de raison, à quoi bon ? » Elle avait dit ça à voix haute, alors qu'il s'agissait de pensées secrètes. Apparemment, elle ne contrôlait plus grand chose. Ariane se reprit en mains : il était temps de répondre à ses questions, de choisir soigneusement chacun de ses mots, car ils définiraient la suite de leur relation, si tant était qu'il était possible d'en construire une avec leur passif. « Je n'appartiens à aucune de ces descriptions. Je suis de la pire espèce possible, celle de la politique. » Elle qui avait toujours grandi dans cet environnement, elle savait parfaitement de quoi elle parlait : bon nombre de ses collaborateurs étaient des des crapules sans conscience. Non pas qu'elle puisse redire quelque chose, elle même était responsable d'un bon nombre de catastrophes, mais elle s'assurait toujours de faire le moins de victimes collatérales possible. Ce n'était pas le cas de tout le monde, car la plupart d'entre eux sacrifiaient des petites gens pour le plaisir de la guerre. Ulfric avait déjà vu ça, au sein de l'armée de la Nouvelle-République. Peut-être ce qui l'avait poussé à la quitter. Ce souvenir vint de nouveau lui rappeler leur situation. S'il n'était pas parti, où en serions-nous ? Aurions-nous seulement avancé?

Il l'invitait à s'installer, et pendant un instant, elle cru qu'elle allait prendre ses jambes  à son cou. Il n'en fut rien : la Sénatrice prit place, comme commandée par autre chose que sa raison. « Quelle galanterie ! » Prendre place à ses côtés avait un certain impact, un certain effet. « Ulfric... » prononce-t-elle pour la première fois à voix haute depuis longtemps. L'entendre avait quelque chose de différent ; un frisson discret parcourt son échine. Comment pouvait-elle réagir ainsi pour un béguin passé, oublié ? Décidément, il n'y avait rien à sauver chez elle. « Hors du commun, mais cela s'accorde avec le personnage. Enchantée. » Il était loin de ressembler à ses camarades, du moins en apparence. Il lui servit un verre, et Ariane su immédiatement qu'elle ne pourrait pas échapper plus longtemps à des explications méritées. Après tout, la Sénatrice avait abordé un soldat sans réelle raison. « J'aime savoir dans quoi j'investis. » finit-elle par répondre avec un demi-sourire. « J'essaye de faire ce qui est le mieux, avec les ressources que je possède. Malheureusement, celles-ci ne sont que pécuniaires... Le peu d'apport militaire que je possède ne saurait gonfler suffisamment vos troupes. Je sais que toute aide est énorme, mais nous venons à peine de nous militariser de nouveau. » Elle en avait trop dit. Elle devait être honnête sur son identité, après tout il ne pourrait pas lui reprocher de lui avoir menti si jamais il venait à découvrir leur passé commun. « J'essayais de me rendre compte ce qui se cache sous votre emblème : des hommes, des femmes qui se battent pour la liberté, et c'est profondément respectable. Vous voyez, Ulfric, je me suis perdue dans les parages en admirant le travail de tout un chacun, malgré la situation plutôt délicate dans laquelle nous nous trouvons. Et puis, je vous ai vus, vous sembliez si concentré, vos gestes étaient experts, déterminés. J'ai ressenti chez vous un potentiel qui ne m'a pas laissée de marbre. Je ne sais pas ; j'ai ressenti le besoin d'en savoir plus de connaître le point de vue de quelqu'un sur le terrain. Personne ne saurait me dire mieux ce qu'est la Résistance et me conforter dans mon choix. » La Sénatrice avait brodé, elle qui maniait les mots sans la moindre difficulté. Comment pourrait-elle seulement avouer qu'elle l'avait abordé car jadis elle avait nourri pour lui une passion qui aurait embrasé des soleils aux quatre coins de la galaxie ? Elle lui lançait un regard qu'elle voulait banal, mais il était presque sûr qu'il y avait une lueur d'espoir au fond.« Dites moi. Ai-je fais le bon choix ? » Elle ne parlait pas de son soutien financier, mais bien de venir le confronter. Mais ça, il ne le saurait jamais. Comme pour se redonner du courage, elle trinquait. « Aux inconnus. » Et elle bu cul sec, pour anesthésier son cœur. Une grimace vint déformer son visage. « Corsé, mais pas désagréable. » Comme cette situation, d'ailleurs. Mais attention, elle n'était pas habituée à ça : il fallait qu'elle maîtrise sa consommation, car elle finirait bien vite par perdre la tête.
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Ariane & Ulfric
La discussion semblait prendre le tournant du débat, ce qui ne déplaisait pas particulièrement au trentenaire. Après tout, il était un habitué des dialogues de la sorte, il avait toujours un avis sur tout et la plus part du temps ce dernier était bien tranché. "Les récompenses militaires ne définissent peut-être pas la valeur d'un homme mais le montant de sa solde." La position d'Ulfric dans ce conflit était loin d'être similaire à ces confrères Résistants. La plus part d'entre eux venaient venger une famille, se révolter contre une oppression, ou s'opposer à un système qui ne leur convenait pas. Mais ce n'était pas son cas. Tout droit sorti d'une école militaire, il avait le savoir d'un soldat, il était entraîné pour l'être, et c'était sans doute tout ce qu'il savait faire. Il participait à ce conflit aux côtés de la Résistance parce qu'il était payé pour cela et qu'il occupait un poste qui le satisfaisait. Peu de points le distinguaient véritablement d'un mercenaire et si on le lui avait demandé il aurait sans doute acquiescé. "A quoi bon ces pensées hautement philosophiques ? Vont-elle changer le monde ? Non. Il font ce pourquoi ils sont payés un point c'est tout. Ils utilisent les soldats comme de la chair à canon ? Personne ne les a obligés à signer ce contrat." C'était des mots durs, crus, mais prononcé sans une once de violence, avec une simplicité et une normalité quasi déroutante. Le coin droit de sa bouche s'étira sur presque un centimètre entier. La politique pire des milieux ? Il n'était pas vraiment de cet avis là. Chacun faisait ce qui lui semblait bon pour parvenir à ses fins d'aucun avaient un poste qui remplissaient bien leur estomac, quel mal y avait-il à cela ? Pourquoi s'empressait-on d'être jaloux d'une personne sous prétexte qu'elle réussissait mieux là où on échouait pitoyablement ? "Une politique donc, et je suppose que votre investissement est de nature morale donc, j'espère que vous avez spécifié que vous vouliez principalement investir dans les logements des soldats de mon rang. Plus sérieusement, j'aime à croire que la politique est effectuée avec toute la bonne foi du monde, tout simplement parce que je ne suis pas apte à vérifier ce qu'il se passe en haut. Présomption d'innocence oblige, nul n'est coupable sans preuve accablante."

Alors qu'il venait de lui donner son identité, la jeune femme le reprononça dans un soupir, comme si le simple fait d'évoquer un prénom conservait un peu plus son goût, sa saveur sur ses lèvres. De nouveau il tiqua, l'évocation de ces syllabes sortant de cette bouche semblait ramener pas à pas un souvenir trop profondément enfoui dans son subconscient et qui ne ressortirait probablement jamais. Un frisson parcouru l'échine de sa voisine, en hôte soucieux du bien être de son invité et quelque peu désireux de continuer cet échanges pour quelques obscures raisons que nous tairons, il s'intéressa au bien être de la belle. "Si vous avez froid j'ai un plaid si vous voulez. Les montagnes soufflent dans ce pays et le vent qu'elles génèrent s'écrase les frontières de la ville, il serait malheureux d'attraper froid." Le bardas d'Ulfric semblait être sans fond, mais il y résidait en vérité une organisation millimétrée. Sortant la fine couverture, il caressa un temps le tissu bleu pâle avec ses pouces, l'air songeur. Le plaid le suivait depuis le premier jour où il avait quitté le domicile familiale. Il avait marqué une grande partie de l'histoire qu'il écrivait, et si le temps l'avait quelque peu délavé, il n'était que plus créateur de nostalgie chez son propriétaire. Nul doute qu'il faisait parti de son image et qu'il ne s'en séparerait pour rien au monde. Le plus calmement du monde, il déposa le carré de tissu plié aux côté de la belle brune.

L'écoutant de nouveau, il pouffa de rire, chose étonnante qui n'était pas arrivée depuis bon nombre d'années. Ce n'était qu'un sursaut, un haussement d'épaule accompagné d'un peu d'air expulsé, mais cela avait tout de même le mérite de le faire réfléchir sur ce qui se passait. Pourquoi se permettait-il tant de liberté en présence de cette  femme ? "Alors je ne suis plus qu'un jouet entre les mains d'une politique si je comprend bien ? J'espère pour vous que les investissements à court terme ne sont pas votre objectif, au vue de la situation vous n'êtes pas prêt de revoir votre aide." Il se sentait quelque peu instrumentaliser à l'idée d'être comparé à un investissement, cela ne le mettait pas mal à l'aise pour autant mais il aurait préféré être autre chose aux yeux de son interlocutrice. Quoi qu'il en soit, mieux valait écouter ce qu'elle avait à lui dire s'il voulait pouvoir tirer tout cela au clair. Mais tout ce qu'il obtenu fut un discours vide de sens. Ulfric n'était pas le dernier des idiots, il avait reçu une bonne éducation et une culture plus que décente. Contrairement à certain, la verbe était loin d'être son ennemi et d'aucun s'en souvenaient encore. Elle ne désirait pas lui donner la véritable raison de cette rencontre et cela torturait sa curiosité. Et puis très franchement, n'y avait-il pas mieux que lui pour parler de la Résistance ? N'était-il pas la dernière personne à qui on aurait du demander cela ? "Je pense que oui." Il ne donna pas tout de suite d'explication faisant tourner le liquide sombre dans le bouchon. "Certaines des personne qui s'affèrent autour de nous pensent intimement qu'elles agissent pour le bon camp, et la plus part ont de très bonnes raisons. Ce n'est pas mon cas, je n'ai pas assez d'informations pour dire qui des deux camps se doit de l'emporter pour le salut du plus grand nombre. Or quand on ne sait pas, comme vous et moi, on se trouve dans l'inaction. Rester dans ce domaine c'est cela le mauvais choix, mieux vaut prendre le risque de choisir un parti quitte à ce que ce soit le bon. Parce qu'un sur notre lit de mort, bien des années auront passées, peut-être regretterons nous de ne pouvoir échanger toute notre triste vie de tranquillité pour une chance, juste une petite chance de pouvoir revenir ici et de prendre une décision." Sans perdre de temps son homologue féminin descendit la boisson cul sec dans une grimace qui en disait long sur le goût et qui tira de nouveau un fin rictus à l'ingénieur. "Pas désagréable ? C'est de l'urine tout juste bonne pour les mal propres. Sénatrice vous êtes fort polie mais vous méritez mieux que ça." Sans crier gare il jeta le contenue de son récipient sur le sol avant de s'arrêter net. Venait-il de l'appeler sénatrice ? Comment pouvait-il savoir son poste sans avoir eu l'information auparavant ? Il ne se renseignait pas sur ce domaine, son activité aurait dû lui être inconnue. Sortant une bouteille piquée au mess des officiers, il rinça d'abord le verre de la femme de politique avant de la servir convenablement. "Cela va vous paraître déplacé mais il y a quelque chose chez vous d'étrange et qui me laisse perplexe sans que j'arrive à savoir pourquoi. Je viens de vous appeler sénatrice et je suis presque certain que vous l'êtes, n'est-il pas ? Comment se faisse que j'ai la bizarre impression de vous connaître ?" Levant le coude à son tour, il avala une gorgée de la boisson un peu plus douce que la précédente comme s'il cherchait à faire passer la question. "Vous savez quoi, oubliez, j'ai certainement dû entendre deux résistants parler de votre venue et évoquer votre titre voilà tout." Tout ceci n'était pas tout à fait clair.

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HER HEART WAS MADE OF LIQUID SUNSETS.

Dans quoi s'était-elle embarquée, au juste ? A quoi bon continuer ? Ariane avait eu ce qu'elle désirait, cette proximité, un instant, le temps d'un éclair. S'obstiner de la sorte ne faisait que la mettre en danger, si tant le mot était approprié. Elle n'arrivait à se détacher de cette conversation et à chaque fois qu'il ouvrait la bouche, elle se sentait happée, inexplicablement. Merde, merde, merde. C'était quoi ce comportement ? Pourquoi ne valait-elle pas mieux qu'une gamine face à ses premiers émois ? Au fond, elle n'avait pas changé. Et puis, elle ne pourrait jamais oublier quelqu'un qui l'avait autant marquée. Pour autant, il devenait vital, urgent, de mettre fin à cette conversation au plus vite. Non pas par désir, mais bien par sécurité : il s'en fallait de peu pour qu'elle finisse par arriver au bout de ses limites et lui balancer tout ce qu'elle savait, tout ce qu'elle était, tout ce qu'ils avaient pu être, ce qu'ils auraient pu être. Pour achever le débat sur la politique, la Sénatrice lâchait un prompt « J'aimerais que ce soit le cas, du fond du cœur, j'aimerais. »

Ulfric était, semblait-il, toujours bien équipé. La chance était du côté de la Blackthorn, car tous ses gestes pouvaient être interprétés de manière différente. Il n'y voyait que des manifestations sans liens, fort heureusement. Ariane n'aurait pas tenu le coup, s'il avait réalisé qu'il en était à l'origine, du moins qu'il avait une part de responsabilité dans son comportement. Il vint donc lui déposer à ses côtés un plaid de couleur bleu. « Merci », souffle-t-elle simplement, avec douceur. Ariane savait : si elle cédait à ce genre de choses, elle ne pourrait plus bouger d'ici. Une seconde. Deux. Et merde, elle l'enroule autour d'elle. Elle n'a même pas froid ! « Je pourrais presque croire que vous voulez me garder ici. » plaisante la jeune femme avec un demi-sourire. C'était la meilleure manière de gérer la situation. Le soldat pouffe de rire. Il pouffe et ça l'étonne, Ariane. Lui qui s'était montré plutôt froid au début (bien que cela ne soit pas une quelconque marque d'agacement, il avait toujours eu ce côté un peu distant), voilà qu'il se laissait aller. La Sénatrice se détendait : elle pouvait gérer, à n'en pas douter. « Nous sommes tous des jouets entre les mains des politiques. » Après tout, ce n'était pas eux qui déclenchaient des guerres pour mieux tenter de les stopper par la suite ? Ariane avait baigné dans cet environnement bien longtemps, suffisamment pour réaliser que tout le monde était susceptible d'être la marionnette d'un politicien ambitieux ou trop sûr de lui.

Son monologue fit écho à tout ce qu'elle avait toujours connu. Il ne savait pas à quel point il avait raison : elle aussi, elle se laissait entraîner par l'Ordre. Ariane n'avait pas la prétention de savoir si ce qu'elle faisait était bon ou non. En réalité, elle n'avait même pas pu juger leur « ennemi » par elle-même, n'ayant rencontré un de leurs représentants que très récemment. Elle agissait pour une cause pour laquelle elle n'avait aucune conviction, en espérant qu'il s'agisse du bon choix. « Je ne peux qu'approuver ce que vous dites », dit-elle sans plus d'explications. Tout semblait se dérouler pour le mieux, jusqu'à ce qu'il prononce un mot, un seul. Sénatrice. La jeune femme s'était figée, enserrant le plaid sous ses doigts dont les jointures avaient blanchies et elle était prête à parier qu'elle était devenue livide. L'avait-il percée à jour ? Savait-il qui elle était, jouait-il la comédie comme elle l'avait fait ? Ça ne serait pas franchement étonnant. Mais ses craintes furent vite balayées par la suite de ses réflexions. Non, le soldat n'en savait rien. Il était temps ; temps de jouer sur les mots, temps de mêler le vrai et le faux. Il était temps de jouer à la Sénatrice, à la politique. « Je le suis, sans aucun doute. » Ariane ne pourrait cacher très longtemps cette information. Cela dit, la mémoire d'Ulfric commençait à lui jouer des tours, comme si elle lui cachait la vérité tout en la lui dévoilant, parcelle par parcelle. « Personne n'est vraiment au courant de ma venue. » Il était difficile de se rendre auprès de la Résistance et les alliés sont rarement nommés. Un silence, où elle se concentrait sur la traînée liquide qu'avait laissé la boisson d'Ulfric. « Peut-être nous sommes-nous déjà rencontrés. » réplique la jeune femme et il s'agit d'une vive  affirmation,  presque comme un reproche, non pas d'une question. Aïe, non, pas si vite, ne dévoile pas tout si vite ! Ariane levait les yeux vers lui, comme dans un ultime espoir qu'il s'en souvienne par lui-même, une dernière chance avant qu'elle ne rebondisse sur son presque mensonge. « Il m'arrive la même chose. Peut-être est-ce la véritable raison qui m'a poussée à vous aborder, Ulfric. » Un silence. « Peut-être qu'on pourrait en avoir le cœur net. » La Sénatrice se relevait, et retirait le plaid de ses épaules, le repliant avec une attention minutieuse avant de la déposer près de son vis-à-vis. « Vous devez avoir un million de choses à faire. Je me doute que tout s'active, je ne donne pas cher de ma peau si des conflits éclatent sur le système, ce qui ne doit plus être qu'un plan en marche à présent. Mais avant de devenir une victime collatérale, peut-être pourriez-vous m'accorder un peu de temps en dehors d'ici ? » C'était effectivement un rendez-vous. Elle joue avec le feu, elle le sait, et elle ne peut pas s'arrêter quitte à se brûler les ailes. Une bien belle excuse.
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Ariane & Ulfric
Ulfric ne chercha pas à relancer le débat sur la politique. Chacun des deux partis avait son avis et ne comptait absolument pas changer de position. De plus, il ne perdait pas son objectif premier qui n'était autre que savoir ce qui clochait dans cette conversation. Plus le temps passait et plus la jeune femme lui donnait l'impression d'en savoir bien plus que lui concernant tout ceci. Il y avait de quoi être particulièrement frustré, mais fidèle à lui même, il ne montrait rien de ce qu'il ressentait. C'était dans sa nature, non pas qu'il soit froid ou distant, il était juste terriblement calme. Ce sang froid inégalable était sans doute ce qui le caractérisait le plus, d'ailleurs, il ne se souvenait pas avoir un jour perdu ses nerfs, et il avait du mal à imaginer que cela puisse arriver un jour. Le plaid ne tarda pas à être défait et termina rapidement autour des épaules de la femme. Pareil attention était particulièrement rare de la part du trentenaire, c'en était presque perturbant d'agir de la sorte. Il multipliait les écarts par rapport à sa ligne de conduite habituelle. Il n'était plus véritablement lui même agissant de temps à autre avec une facette de sa personnalité qu'il ne connaissait pas.

Se concentrant un peu plus sur les paroles de son homologue féminine, il tâcha de ne pas partager son hilarité une seconde fois. "L'idée de rester en votre compagnie est en effet loin d'être déplaisante." Ce n'était que pur vérité. Au delà de l'énigme qu'il lui restait à résoudre, la présence de la sénatrice avait un côté particulièrement apaisant. Là, dans la brise, assis sur des caisses, ils discutaient, sirotant doucement un alcool relativement raffiné. C'était comme si toute la vie qui s'afférait autour deux à cet instant les avait quittés, comme si le temps s'était tout à coup arrêté pour tous, mais défilait à une vitesse prodigieuse pour eux deux. "Eh bien vous semblez bien peu satisfaite de leur travail, cependant avec pareil résumé, ma vie ne devient plus qu'un jouet entre vos mains. Je dois bien avouer que cette perspective ne me rebute pas plus que cela..." Laissa-t-il planer. Ulfric avait la langue bien pendue et il n'hésitait pas à s'en servir. Si cette petite tentative de charme pouvait faire effet autant en profiter ?

Alors que les mots s'échappaient malencontreusement de sa bouche. Il fut témoin d'une scène peu banale. Le sang de la jeune femme sembla tout simplement se figer dans ses veines, terrifiée, abasourdi le temps d'un instant. Pourquoi évoquer le poste qu'elle occupait était à ce point traumatisant ? Quel lourd secret cela cachait ? Reprenant ses esprits, elle suggéra qu'une rencontre eut-été possible auparavant. C'était sans doute la raison la plus logique. Mais comment pouvait-elle être aussi sûr ? Connaissait-elle la raison de ses troubles depuis le début ? Ne pas réussir à résoudre ce problème faute d'éléments commençait à le frustrer. Alors savoir qu'Ariane avait toutes les cartes en main depuis le début ne risquait pas de le réjouir au plus haut point. A quoi jouait-elle ? Pourquoi diable se faisait-elle si mystérieuse tout à coup ? "Comment ? Vous semblez un peu plus au courant que moi, que pouvez vous m'apprendre ?" La suivant dans son mouvement, il se leva à son tour. Il n'était pas prêt de lâcher prise, pas en étant aussi proche de comprendre le pourquoi du comment.

Regardant autour de lui à la recherche d'un officier un peu trop sérieux, il se retourna dans la direction de son interlocutrice. "Filons avant qu'un de mes supérieurs m'attrape à sortir sans permission. Je tiens à tirer tout cela au clair, cela me tient à cœur. Si j'me fais attraper j'dirai que vous m'avez forcé à vous escorter m'dame la sénatrice." Contre sa volonté, un petit rictus se dessina dans le coin de ses lèvres. Comme une invitation vers l'interdit, Ulfric lui tendit la main. "Une petite idée du lieu qui vous conviendrait le mieux pour continuer cette discussion ?" Attrapant son fusil blaster EL16-HFE, il attendit la réponse d'Ariane pout se mettre en route.

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Ariane pouvait encore reculer, il n’était pas trop tard. Elle pouvait partir, abandonner, oublier l’existence de ce soldat. Retourner à sa vie, à ses mensonges, à ses stratégies. Rentrer, prendre des nouvelles de ses frères, vérifier que sa sœur n’avait pas encore prit la poudre d’escampette. Prier pour qu’Iris ne fasse pas de bêtises avec le petit dernier, sur Dromund Kaas. Il n’y avait qu’une chose à faire : mettre un terme à cette conversation, et filer vers une navette. Rentrer à son hôtel. Oublier, tirer un trait, abandonner. Mais voilà le problème : elle ne veut pas abandonner. Pour rien au monde, alors qu’elle est au milieu de cette cohue, de cette situation à la fois plaisante et déplaisante, elle ne serait partie. Et puis, elle en avait trop dit, elle ne pouvait plus reculer à présent. Pourquoi lui faire miroiter la vérité pour finalement le laisser dans l’ignorance ? Ariane n’avait aucun plaisir à faire cela. Au contraire, elle en souffrait, et cela devait pénible à supporter à mesure que le temps avançait. Filons. Partons. Nous expliquer, mettre des mots sur ce qui nous arrive. Et surtout, ça lui tenait à cœur. Elle avait l’impression de le retrouver, au moins un peu. « Vous êtes sûr ? » demande-t-elle une ultime fois, comme pour s’assurer qu’il est prêt à prendre en compte les conséquences qui ne seront probablement pas légères. Ulfric allait déserter son poste l’espace de quelques heures. La Sénatrice, elle, n’avait pas à y réfléchir à deux fois. « D’accord. Viens, suis-moi. » Voilà qu’elle se mettait à le tutoyer. Après tout, ils n’étaient plus très loin de la vérité.

Et les deux prirent le chemin extérieur, évitant les regards indiscrets, ceux qui pouvaient incriminer le jeune homme. En aucun cas elle n’aurait souhaité qu’il soit en mauvaise posture à cause d’elle. Au détour d’un couloir, elle vit l’Amiral avec lequel elle s’était entretenue plus tôt. La jeune femme chuchotait un « Attends moi ici » à son compagnon d’infortune avant d’avancer avec son port de tête princier et son étiquette irréprochable. « Sénatrice Blackthorn. »  Il lui fit une légère révérence à laquelle elle répondit par un signe de tête. « Amiral. Je vous remercie encore de m’avoir reçue. » Il sourit, et il n’est pas difficile de comprendre qu’elle l’a amadoué en amont. « C’est tout naturel. La cause vous remercie pour votre soutien. » Ariane redresse les épaules et répond, faisant écho à la conversation qu’elle avait tenue avec l’ingénieur peu auparavant « C’est le bon choix ». Elle fit un pas vers lui, et entreprit d’une voix plus douce : « Néanmoins, à la lumière des derniers événements, je souhaiterais que ma visite reste discrète. Entre vous et moi, auriez-vous une porte de sortie... Moins surveillée ? » Bingo. « Bien sûr, je comprends. On est jamais trop prudent. »

Le chemin s’était déroulé sans encombres, du moins sans officier pour arrêter Ulfric dans son escapade clandestine. L’heure était à présent venue de trouver un endroit où leurs explications pourraient avoir lieu sans encombres. L’idée d’un bar quelconque traversait l’esprit d’Ariane, mais elle ne souhaitait pas avoir un public pour le genre de révélations qu’elles s’apprêtaient à faire. Aussi, ses pas la menèrent naturellement jusqu’à son hôtel, où elle prit la liberté de demander à ne pas être dérangée. Une fois la porte de la suite fermée, la Sénatrice eu un soupir de soulagement. Ils étaient seuls. Ariane se tournait vers son invité : aux diable les politesses habituelles. Il n’était pas question de jouer la comédie plus longtemps. « Donc, tu veux savoir la vérité ? » Sans réellement comprendre ce qui lui prenait, elle ressentit une vague de colère traverser ses veines. Quelque part, elle n’en revenait pas d’avoir été oubliée ainsi, de n’avoir pas marqué son esprit. Peut être était-elle trop sentimentale, peut être qu’elle s’accrochait beaucoup trop à de simples souvenirs. Peut être accordait-elle trop d’importance à une aventure qui avait plus signifié quelque chose pour elle que pour lui. Oui voilà : peut être qu’elle était cette garde complètement folle qui se raccrochait à une relation qui appartenait au passé. « Je ne pensais pas que je te reverrai. » finit-elle par admettre à demi-mot. « En fait, j’étais persuadée qu’on ne se recroiserait pas, quand tu as disparu. » Il l’avait connue à l’époque sous son nom d’épouse, Moriarity, mais ça ne changeait rien, si ?
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Ariane & Ulfric
Ulfric fut aussi docile que possible. C'était encore une fois quelque chose de relativement peu courant, la plus part du temps il trouvait toujours un moyen d'être contrariant, provoquant, mais là. Il sentait que le sujet ne dépendait pas que de lui mais qu'il en était dépendant. S'il voulait pouvoir faire avancer les choses il devait faire patte blanche, courber l'échine. "Je n'en suis pas à mon coup d'essai." Fit-il sur un ton amusé comme pour se rassurer lui même. Attrapant sa casquette plate, il enfonça cette dernière sur sa tête pour tenter de cacher ses traits. La tête basse il n'eut aucun problème à passer outre les différents contrôle de sécurité sans que question lui soit posé. Ici, chacun savait ce qu'il avait à faire et où il devait aller alors si le Steel prenait cette direction c'était pour une bonne raison non ? Alors il avançait, l'air décidé comme si le temps était son seul problème. Bien sur il n'en était rien, mille question se bousculait dans son esprit torturé pr l'interrogation. Cette frustration qui n'en finissait plus le rendait impatient, irritable. Pourtant il s'efforçait de combattre ces réactions, craignant quant à la réponse qu'Ariane lui ferait. Étrange paradoxe que celui de l'homme qui ne craint pas la mort mais la possible réponse d'une femme.

En un éclair il se retrouvèrent dans la suite de la sénatrice. La décoration luxuriante le dépaysait quelque peu, le perturbait, jamais il n'avait été habitué à pareil habitat, le confort spartiate des dortoirs étant son quotidien depuis plus de dix ans. Avançant à pas de loups, il tentait de se souvenir de la moindre dorure, du plus petit détail de la plus grande des peintures, l'architecture de toutes choses était tourné dans un logique qui le dépassait, habitué au pratique avant tout il découvrait le monde des formes comme un enfant. Les paroles d'Ariane le sortir de sa rêverie avec violence, tant bien qu'il en vint même à sursauter. "Juste la vérité, rien que la vérité, et toute la vérité." Son cœur battait à tout allure, ne suivant plus qu'un rythme illogique, traumatisant. Au fond de lui, il était persuadé de connaître la vérité, de savoir, pourtant il lui était impossible de ressortir cette histoire. Comme si une partie de son cerveau pourtant si bien organisé se refusait à tout lui dévoiler. Quel risque courrait-il ? Dans quel vieux puits remplis de chauve-souris risquait-il te tomber ? Difficile pour Ulfric de dire si le temps filait à tout allure ou si au contraire il était au ralentit. Il perdait tous repères.

S'avançant de quelques pas il s'arrêtait à une distance presque indécente d'Ariane. Pourquoi avait-il agis de la sorte ? Il brisait toutes intimités, la proximité n'en était pour autant pas oppressante. Cette discussion n'était plus une rencontre, c'était une retrouvaille. Le doute n'était plus permis à présent, la certitude était de mise. Petit à petit il retrouvait des parcelles. Cette femme il la connaissait, et plutôt deux fois qu'une. "Moi non plus." Lâcha-t-il du tact au tac entre deux de ses paroles, sans même savoir si c'était vrai. La disparition, la seule qu'il ai jamais effectuée c'était à son entrée dans la Résistance, suivant Lyana comme il l'avait toujours fait. Il avait abandonné son poste dans l'armée de la Nouvelle République et autre chose. Quelque chose de beaucoup plus attachant, doux, chaleureux. Pourquoi pareil souvenir était-il aussi profondément enfouis dans ce cas ? Pourquoi cette abondance de bonheur créait en lui cette douleur si profonde.

Mille émotions passèrent dans ses yeux couleurs couleur glace habituellement. La joie, il l'avait retrouvé, après toutes ses années ; le doute, mais qui était-elle à présent qu'est ce que 10 ans avaient pu lui faire ; la crainte, les questions devaient être nombreuses mais il n'avait aucune réponses. Que faire à présent ? Nul entraînement ne l'avait préparé à ce genre de situation. La vie qu'il avait vécu, loin de cette forme d'attachement et de discussion ne lui était d'aucune aide, elle le desservait même. Incapable de fournir une quelconque réponse, il avança doucement une main rugueuse vers le visage d'Ariane. Du bout du pouce et de ses doigt, il caressa la pommette, la joue de la jeune femme. Aucune expression ne pouvait être dégagée de son visage inexpressif, il n'en était pas capable, il craignait la personne qui se cachait derrière ce masque de calme. "Ça fait longtemps." Réussit-il à articuler finalement. Relâchant son bras de son corps, il s'écarta de la brune. "Et maintenant, à part vouloir m'étriper de ne pas avoir donné de signe de vie, qu'est ce qu'on fait ?" Il n'osait faire le premier pas, c'était elle qui était venue vers lui, elle qui avait renoué le contact. Depuis le début elle savait qui ils étaient l'un pour l'autre, pourtant elle n'avait rien dis. Peut-être avait-elle retrouvé quelqu'un, mais cela ne les avait pas arrêté la première fois. Finalement un fin rictus se dessina de nouveau au coin de ses lèvres. "T'as pas changé, tu parles toujours aussi bien et t'es toujours aussi belle. T'as failli me mener en bateau." Des retrouvailles étaient censée être joyeuse non ? Autant leur donner un ton un peu plus léger, en espérant que cela fonctionne.

Emi Burton
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