Disturbed spleeping, disrupted training ( Revan)
Disturbed spleeping, disrupted training ( Revan) Mar 12 Déc - 18:51
Devon Thek
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Disturbed sleeping, Disrupted training
Revan & Devon
La mission devait être simple. Corellia avait annoncé son retrait de la Nouvelle République, c’était une parfaite occasion pour le Premier Ordre d’y envoyer une mission pour négocier des accords avec le nouveau gouvernement. S’ils y arrivaient, le régime aurait un emplacement de choix pour leur extension galactique. Cependant, tout ne se déroula pas comme prévu lorsqu’un mystérieux dôme fit son apparition, les rendant complètement indépendant du reste de la Galaxie. Des doutes et des divergences émergèrent dans l’esprit de certains soldats, isolés du Suprême Leader, certains émettaient des avis sur la manière dont Snoke menait le régime. Des propos relevant de la trahison pour le jeune homme. Lui ne doutait pas et agirait contre les détracteurs le moment voulu s’ils tentaient quelque chose contre Snoke. A cette heure, la plupart du personnel du Premier Ordre sur place s’était endormi. Les seuls éveillés étaient les soldats affectés aux patrouilles; ainsi que les officiers de garde, et pour finir les quelques insomniaques qui n’arrivaient pas à trouver le sommeil. Généralement Devon n’avait aucun mal à s’endormir, il arrivait souvent à faire le vide dans son esprit afin de se laisser bercer dans les bras de Morphée.
Sa journée avait été éreintante, elle avait été composé de divers entraînements qui lui avaient permis de tester ses limites et de mettre en évidence ses faiblesses, afin qu’il se perfectionne. Il s’était effondré sur son lit et avait tout fait pour ne pas rechasser les événements de ses derniers jours pour que cela ne vienne pas perturber son sommeil. Il lui arrivait de rêver, du moins tous les individus rêvent presque toutes les nuits, c’est juste qu’au petit matin, ils n’en avaient plus souvenance. Devant ses yeux, la forme d’un visage familier se dessina, recouvert de sang. L’odeur de la chair calcinée et de poussière lui emplissait les narines et le faisait toussoter lorsqu’elle imprégnée ses poumons, elle était désagréable. Du sang de la personne au dessus de lui, celle au visage sanguinolant, percolait sur le sien et coulait le long de ses joues rondelettes. Deux yeux vitreux le fixèrent, ceux de sa mère…
Devon se réveilla en sursaut. Toujours le même souvenir, il essayait de l’oublier, de ne plus y penser. Mais il n’y arrivait pas, c’était en dehors de ses moyens. Toute sa vie, cette vision était venue perturbée ses songes, cela l’avait marqué. Après tout c’était sa mère, jamais il ne pourrait l’oublier. Cet événement s’était révélé, malheureusement, nécessaire pour qu’il devienne ce qu’il est aujourd’hui. Sans ça il n’aurait pas réalisé que la Nouvelle République faisait preuve d’une incompétence indéniable pour protéger ses concitoyens. Le Premier Ordre l’avait sauvé des décombres et l’avait ensuite soumis à une propagande intensive, pour lui, le régime était le seul capable d’amener la paix et la sécurité à la Galaxie, même si avant ça il devait écraser tous les opposants qui se dresseraient devant lui.
Il ne se rallongea pas sur son lit, il n’arriverait pas à retrouver le sommeil dans l’immédiat, son esprit était trop perturbé par ce qu’il venait de voir et éveillé désormais. Le jeune homme aurait pu essayer de trouver une occupation dans ses quartiers, mais rien le lui vint à l’esprit et puis, il avait besoin de bouger un peu, se changer les idées. Devon alla revêtir une tenue, disons…plus décente, attrapa son arme au passage et sortit de sa cabine. Il voulait juste gambader à travers le dédale de couloirs du destroyer. Il croisa de nombreux stormtroopers, qui effectuaient des patrouilles par petits groupes ou qui gardaient des endroits-clés que ce soit de jour comme de nuit. Le chevalier ne leur prêta pas trop d’attention, ils le saluèrent et il leur rendit leur salut, voilà tout, il ne s’attarda pas.
Alors qu’il passait non loin d’une des salles d’entrainement, il entendit un bruit suspect qui éveilla ses sens. La lumière était allumée, il passa le pas de la porte afin de jeter un coup d’œil. Une seule personne était présente, elle s’entraînait toute seule, il n’eut aucun mal à l’identifier. Revan Ordo. Sa présence ne le surprenait pas finalement, c’était un bourreau de travail. Devon se cala contre le mur près de la porte afin de l’observer un peu. Elle ne semblait pas avoir remarqué sa présence, ou peut-être que si et qu’elle le jugeait indigne d’intérêt. Il ne le pouvait pas le nier, il matait un peu, il faut dire qu’elle n’était pas désagréable à regarder. En tout cas, il avait une idée pour se changer un peu les idées.
Après deux bonnes minutes d’observation, il se détacha du mur afin d’avancer un peu vers le centre de la pièce, elle sembla enfin le remarquer et stoppa ses mouvements. Devon la fixa avec un fin sourire aux lèvres : « - Je ne suis guère surpris de te trouver ici, Revan...» Il avança encore un peu vers elle avant de se stopper à une certaine distance, il l’interrogea : « Tu ne prends jamais un peu de temps pour te reposer ou te détendre, n’est-ce-pas ?»
Re: Disturbed spleeping, disrupted training ( Revan) Ven 15 Déc - 21:41
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Tout ne devait être que simplicité, que facilité. Revan elle même ne doutait pas du succès d’une mission semblant de routine. Pourtant, tous les Ren étaient mobilisés dans ce déplacement, il était donc évident qu’elle en fasse également partie. N’étant guère encline à la discorde ou encore aux questionnements des ordres, Revan s’est exécutée comme le soldat discipliné qu’elle est. Formatée depuis son jeune âge, l’humanité relayée au second plan, voir à la tierce. Isolée dans ses quartiers, elle a tenté de méditer, faire le vide dans son esprit, comme elle aime tant le faire. Se débarrasser des pensées gênantes. Mais sa colère face aux relents de rébellion gagnants les rangs, a bien du mal à être éliminé. Elle bouillonne de faire taire ses révolutionnaires moyens, qui ne voient, qu’en l’isolationnisme de Corellia, une possibilité de se rebeller. De suivre de nouvelles règles, les leurs. Revan a toujours été particulièrement dévouée, loyale. La notion d’autorité est quelque chose de très fort, très présent chez elle. Qui plus est, le Premier Ordre l’a nourri, l’a éduqué, lui a tout apprit. Son enfance ne demeure plus qu’un vague souvenir lointain. Presque digne d’un rêve, d’un fantasme. Comme une utopie. Tout a été altéré, presque effacé, démoli complètement.
Rouvrant les yeux après une bonne heure de méditation, Revan peut entendre les bruits entourant sa cabine. Les patrouilles, un brin d’agitation qui tend à se calmer allant de pair avec l’heure tardive. Étirant sa nuque, penchant la tête d’un côté, puis de l’autre, tendant ses jambes jusqu’ici en tailleur, pour s’étirer dans un soupir, la jeune femme réalise qu’elle ne parviendra pas à trouver le sommeil. Trop de colères, trop de questions, trop de doutes. Le besoin de se vider l’esprit un peu plus. Et Revan le sait, dans ces moments là, la chose qui fonctionne le mieux est un peu d’exercice physique. Entrainement, quel qu’il soit, dans l’unique but de chasser de son esprit quelques pensées parasites. La jeune femme a toujours peu dormi, comme si le sommeil n’est qu’un besoin vital mais en rien utile. Beaucoup de choses sont devenues machinales sans être pour autant un réel plaisir. Revan n’est guère une personne oisive ou familière avec les plaisirs de la vie. Son quotidien se consacre au Premier Ordre, à ses missions, à ses entraînements, à sa vie de soldat ayant bien trop de mal à lâcher prise. Simplement parce que jamais, elle n’a su avoir le libre-arbitre de s’autoriser autre chose. Craintive, peut être. Timide, malgré toute la froideur qui la caractérise. Connue pour sa témérité, sa violence, mais parfaitement mal en l’aise en société, là où le naturel doit prendre le dessus. Où personne n’est là pour galvaniser son engagement ou lui donner des directives. Là où elle est livrée à elle même, comme la gamine innocente qu’elle a été, un jour. Un jour trop lointain.
Un pantalon moulant noir, une simple brassière assortie, recouverte d’un t-shirt ample, tout aussi sombre que le reste. Revan met ses éternelles bottes et gagne, silencieusement, la salle d’entraînement, son sabre double lame à la ceinture. Son arme ne la quittant jamais. Toujours à portée, comme trop méfiante face aux éventuelles menaces dues à son rang. Pénétrant dans la pièce vide, salle d’entraînement à l’équipement fourni et aux grands tapis, elle en allume la lumière, ne prenant même pas la peine de refermer la porte derrière elle. Après tout, personne n’est dans cette partie du vaisseau, à cette heure avancée de la nuit. A vrai dire, Revan est souvent le papillon de nuit, errant vers les sources de lumière où personne ne s’attarde plus. Éternelle insomniaque au sommeil agité.
Observant autour d’elle, s’avançant au centre de la pièce, vers une aire dédiée aux entrainement aux sabres laser, elle saisie le sien pour entamer quelques mouvements souples, parfaitement coordonnés. D’autres encore en apprentissage. Un apprentissage perpétuel pour maîtriser tous les méandres de la double-lame. Consciente qu’elle a encore beaucoup à apprendre mais que déjà, sa maîtrise est satisfaisante. Éternelle élève, éternelle curieuse bien décidée à se surpasser un peu plus chaque jour. Exigeante envers elle même, perfectionniste.
Grace à la force, malgré sa concentration, elle sent aisément la présence de Devon, se faufilant dans la salle. Son regard sur lui alors qu’il l’observe de loin, dans l’ombre. Focalisée sur ses mouvements, elle ne daigne pas lui accorder davantage d’importance, alors que dans un saut, elle effectue un nouveau mouvement, terminant par s’immobiliser face au curieux s’approchant enfin, le sourire aux lèvres. Expression du visage qui le caractérise, à chaque fois qu’il s’approche d’elle, dans un moment volé tel que celui-ci. Elle n’en a jamais réellement saisi l’intention ou encore la raison. S’interrogeant parfois sur sa propre nature, se demandant si elle a quelque chose de si amusant que cela. Revan ne connaît pas le flirt, les sous entendus ou encore les tentatives de charme. Son innocence peut étonner, comme dérouter, mais jamais dans sa vie elle n’a eu le loisir de s’intéresser à ces jeux là. La chose semblait futile aux yeux de ceux l’ayant façonné, alors, en parfaite élève, elle n’a jamais essayé d’en apprendre les prémices. Rétractant les lames de son sabre elle se redresse, rangeant son sabre à sa ceinture, chassant une mèche rebelle sortant de son chignon fait à la va vite. « J'avais besoin de me vider l'esprit. Mais non, je ne suis pas réellement habitué à me détendre comme tu sais si bien le faire » Lance t-elle en haussant les sourcils. « Mais toi, que fais-tu ici ? Je t’aurais imaginé dans un établissement de débauche quelconque, à manipuler une énième femme » Elle arque un sourcil en venant croiser les bras contre sa poitrine. Les habitudes de Devon ne sont guère un secret, surtout pour elle, qui prête un grand intérêt à l’observation. « Tu n’as rien trouvé d’intéressant, peut être ? » Nouvelle question, presque innocente, car Revan ne saisit pas vraiment le pourquoi de ces sorties-là semblent si intéressantes aux yeux du chevalier lui faisant face.
Re: Disturbed spleeping, disrupted training ( Revan) Dim 17 Déc - 19:54
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Il y a des mystères dans l’existence qui sont inréglables, dont on ne connait pas l’origine et dont nous n’arrivons guère à percer cette croûte d’ombre qui les entoure. La vie en était un, beaucoup prétextaient en connaître la création. Les sensitifs affirmeront que la Force a créée toute chose et que chaque élément est dans la Force, qu’elle était un tout et que tout communiquait avec elle. Certains érudits, quant à eux, se baseront sur la science pour en percer le mystère, inventant alors tout un tas de théories, plus ou moins foireuses, afin d’apparaître à la Une d’une quelconque revue populaire. Ces gens-là ne croyaient pas en la Force, ils pensaient que c’était des sornettes, ils avaient de tout temps cherchés à donner à une explication scientifique à ce phénomène, mais il n’y en avait pas. Cela restait mystique. Aux yeux de Devon, la Force n’était pas un mystère, on lui avait expliqué en quoi elle consistait à son entrée chez les Ombres. Il la ressentait pleinement depuis, il était en symbiose avec elle et arrivait à en tirer parti afin de servir le Premier Ordre.
Pour le jeune homme, il y avait une énigme bien plus compliquée à résoudre. Si bien que si une centaine de têtes pensantes se penchaient sur son cas, ils ne trouveraient rien de concret et ne la comprendraient probablement pas. Cette énigme, c’était Revan. Il fallait dire qu’elle n’était pas comme les autres femmes. Il ne voulait pas parler de son physique, ni de son fort caractère qui la définissait. Non on aurait dis qu’elle ne connaissait pas grand-chose en terme d’interactions sociales, comment se comporter naturellement en société, réagir normalement face aux autres individus. A ce niveau-là, elle ressemblait étrangement à leur maître. A croire qu’ils avaient été fais dans le même moule… Ce n’était nullement un reproche ou une critique, mais juste un constat. Il avait subi plus ou moins la même formation qu’eux, Devon aurait pu leur ressembler. C’est surtout le fait, qu’il lui arrive de sortir de temps à temps pendant le peu de « temps libre » qu’il avait, qui l’avait façonné tel qu’il était aujourd’hui. Cela lui avait permis d’avoir de réelles interactions humaines, non faussées par les histoires de grade et de titre.
Lorsqu’il flirtait avec une femme, il avait été généralement soumis à deux réactions. Soit il parvenait à la séduire et à arriver à ses fins, il était alors très satisfait de sa réussite. Soit il se faisait rembarrer et comprenait qu’il ne devait pas insister pour ne pas paraître pour un gros lourd. Oui, c’était ces deux cas de figure qui résultaient dans le plupart des cas. Mais avec Revan, ce n’était pas la même chose. Devon tentait depuis… Il n’était même plus capable de donner une date de départ à ses multiples tentatives. Elles avaient toutes échouées pour le moment. C’était un échec de son côté, mais il n’avait jamais essuyé aucun refus. Au début, il s’était peut-être dis que cette femme se jouait de lui, qu’elle le faisait miroiter pour mieux le casser, mais ce ne fut pas le cas. Son aînée semblait juste ignorer où il voulait en venir et ce qu’il recherchait. Peut-être même que personne n’avait tenté de flirter avec elle un jour, ou que ceux, ayant tenté, s’étaient arrêtés au vu de la complexité de la tâche qui s’annonçait. Mais pas Devon. Non, pour lui, c’était un défi. Oui Revan était le plus grand défi auquel il avait pu être confronté en matière de flirt. C’était même devenu une source de divertissement, ça lui permettait de penser à autre chose.
Elle et lui ne partageaient pas forcément la même notion de se vider l’esprit. Il est vrai, que le fait de s’entraîner, permettait de bien se défouler, de s’entretenir et parfois de penser à autre chose que le climat de tension dans lequel ils étaient tous plongés. Mais de là à dire que c’était une source de détente, pas vraiment. Il lui répondit donc, légèrement amusé de sa réponse : « Tu devrais peut-être essayer pourtant. A force de te surmener comme ça, tu vas finir par disjoncter, enfin tant que c’est sur nos ennemis ou sur tous ces traîtres qui commencent à douter de notre Suprême Leader, ça me va personnellement ! » Il savait que leur situation actuelle ne devait pas plaire à sa « collègue », elle qui était aussi loyale que lui envers leur dirigeant. Il enchaîna donc pour essayer de ne pas trop s’attarder sur le sujet : « Évacuer la pression autrement qu’à l’entrainement, ça te ferait le plus grand bien, j’en suis persuadé… »
Ses sorties n’étaient pas un secret, il ne s’en était jamais caché, il n’avait jamais tenté d’être discret. Ainsi il n’était pas surprenant que les autres chevaliers soient au courant de ce qu’il faisait de son temps libre. Cela ne le déstabilisa nullement que Revan lui en parle, pour lui c’était naturel, il n’avait pas à en avoir honte. Son sourire disparut de son visage, prenant un air faussement outré, il répondit : « Oh voyons, "manipuler" est un bien grand mot et il n’y en a pas eu tant que ça ! » Il marqua une pause, et haussa les épaules en donnant la raison de sa présence en ce lieu : « J’aurais été plutôt mal avisé de quitter le vaisseau au vu du climat de défiance qui y règne. Comme je ne peux pas sortir pour le moment et que je n’arrivais pas à trouver le sommeil, une ballade nocturne s’imposait. J’ai vu que ce n’était pas éteint, du coup je suis venu voir et j’ai ainsi compris que la seule chose intéressante, que j’ai trouvé à faire, se trouvait dans cette pièce… ». Il laissa planer le sous-entendu, il voulait bien sûr parler de s’entraîner, oui c’était ça…
Re: Disturbed spleeping, disrupted training ( Revan) Mer 10 Jan - 23:12
Jay Carter
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Revan sait que pour beaucoup, elle demeure un mystère. Une femme froide, certainement détestable et impérieuse, que beaucoup rêvent de voir mourir sur le champ de bataille pour ne plus avoir à croiser son regard hautain et souvent bourré d’un jugement silencieux. Mais les jaloux, les belliqueux, les méprisants, elle ne leur a jamais accordé aucune espèce d’importance. Elle vit pour elle, pour la cause, pour le Premier Ordre, depuis toujours, ou presque. Conditionné dés son jeune âge, dévoué à la cause. Le cerveau lavé, martelé de principe et de directives. Revan est le parfait soldat, au libre-arbitre allant dans un seul sens, la plupart du temps. À l’indéfectible loyauté et à la morale totalement absente. Monstre de violence pour beaucoup, qui ne recule devant rien, là où nombreux sont ceux qui se retrouvent face à un dilemme moral. Elle, jamais. La haine n’est pas une finalité, elle alimente simplement la puissance. La plupart du temps, une certaine neutralité domine. Rage de vaincre, soif de victoire et de fierté. Pas de sentimentalisme exacerbé.
Voilà pour là, face à Devon et sn attitude légère, la jeune femme demeure perplexe. Elle ne comprend guère ce désir de sociabilité. Ce désir des autres. Ce besoin évident de communier avec eux. Pour beaucoup, elle est trop solitaire, trop renfermé. N’interagissant avec d’autres que dans un but pragmatique et terrestre. Alors oui, tu ne comprends pas pourquoi tant de sourires, pourquoi tant de frivolités. Tu ne saisis pas la raison de sa présence ici, vers toi, de ce regard qu’il semble posé sur ta personne alors que toi, tu restes fidèle à toi-même. En tout lieu, en tout temps.
« Ne t’en fais pas pour ceux qui doutent, pour ceux qui daignent trahir, ils souffriront à un moment ou à un autre. Lorsque l’ordre sera donné » Déclares-tu d’un ton désignant fortement l’évidence. « Pour ce qui est de disjoncter, j’ai du mal à te suivre. Mon cerveau va très bien, je n’ai pas la sensation de me surmener » Voilà longtemps que le surmenage n’a pas été une chose ressentie. Lors des prémices de son apprentissage, Revan s’est senti défaillir, à un moment ou un autre. La pression, les exigences, pesant sur ses frêles épaules de jeune fille encore innocente. Arrachée à son monde et à sa vie. Pourtant, voilà longtemps que cette innocence là a disparu. Laissant place simplement aux fascinations parfois enfantines, mais bien loin de la fragile existence qu’elle a pu avoir à un moment.
« Autrement ? Et à quoi penses-tu, exactement ? Je ne crois pas avoir les même passe-temps de détente que toi » Dit-elle, esquissant l’ombre d’un sourire narquois. D’ailleurs, elle s’empresse de renchérir, l’affublant d’une nouvelle réflexion concernant son comportement avec la plèbe de toutes les planètes qu’il fréquente. Devon a toujours été un sociable à l’aise en société et surtout, désireux de se mêler à celle-ci, sans que Revan ne comprenne réellement pourquoi. La sensation, pour elle, que rien n’est suffisamment intéressant chez ses êtres innocents. Certains ont pourtant évoquer les plaisirs de la vie, tel que ceux de la chair, mais là encore, une notion qui échappe totalement à la Ren, pour qui les contacts se limitent à quelques paroles ou éventuels gestes innocents envers Gal’aad. Personne d’autre ne peut réellement se vanter de voir chez elle un comportement légèrement différent.
Aussi, la voilà légèrement curieuse, de nouveau. Comprendre. Le comprendre, celui qui lui fait face et qui sourit. Qui s’amuse de la situation et des réflexions de la jeune femme. Qui joue sur les mots, aussi. « Oh ? Vraiment ? Pas tant que ça… » Dit-elle d’un ton perplexe et légèrement amusé, il faut bien l’admettre. Le déni de Devon quant à sa nature séductrice laisse Revan relativement dubitative. Elle l’écoute alors poursuivre, ou plutôt renchérir, rangeant à sa ceinture son sabre. Arquant un sourcil quant à la réflexion du jeune homme. « Je pense que tu as bien fait de ne pas quitter le vaisseau, je préfère rester sur mes gardes, personnellement. Sait-on jamais » Avoue t-elle d’abord. Méfiante, toujours. Mais Revan ne fait pas confiance aisément. Et à vrai dire, dans ce bas monde, seul quelques élus peuvent réellement se targuer d’avoir obtenu sa confiance et plus que cela, son respect. « La seule chose intéressante dans cette pièce. T’entraîner ? C’est ce que je suis censé comprendre ? Tu n’es jamais très clair dans tes paroles, Devon. À croire que tu essayes de semer le trouble dans mon esprit… » Dit-elle en s’approchant de lui, un pas en avant, avalant les dizaines de centimètres qui les séparent. Intimidante, certainement, pour la plupart des gens, même si elle sait, au fond d’elle, que le jeune homme ne bougera pas. Que pire, il risque même de se glorifier de ce rapprochement, sans qu’elle en comprenne véritablement la raison. Aussi, elle ne se prive pas d’agir à sa convenance. « Est-ce cela ? Essayes-tu de me manipuler, moi aussi ? Comme tes insignifiantes conquêtes » Un lueur plus sombre dans son regard car si en effet le jeune homme essaye de se jouer d’elle, Revan n’appréciera pas. Peu nombreuses sont les femmes Chevalier de Ren. Les élues ayant réussi à arriver jusqu’à cette place d’excellence, d’élite. Et rien que pour cela, Revan ne compte pas se laisser ridiculiser par qui que ce soit. Aussi, ne saisissant pas vraiment la démarche du jeune homme, elle applique une technique qu’elle connaît du bout des doigts, qu’elle maîtrise à la perfection, l’intimidation. Même si cette dernière sera certainement moins efficace qu’envers un être lambda de cette galaxie.
Re: Disturbed spleeping, disrupted training ( Revan) Dim 11 Fév - 21:27
Devon Thek
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L’esprit d’un enfant est fragile, malléable à souhait. C’est pour cela que l’on dit qu’une personne retient bien mieux les informations lors des premières années de son existence, son cerveau est en développement et assimilera plus aisément toutes les données qu’il peut ingurgiter. Le Premier Ordre avait très bien compris cela et depuis bien longtemps. En effet le groupe armé enlevait des milliers et des milliers de gosses des bras de leurs parents le plus tôt possible, afin d’effacer plus facilement tous les souvenirs joyeux partagés avec leur famille à l’aide d’une propagande intensive qui faisait l’office d’un bon lavage de cerveau. La majeure partie du personnel avait subi ce procédé, les stormtroopers sont le parfait exemple, ils sont totalement dociles et ne remettaient jamais en cause leurs ordres, ils sont de parfaits petits soldats que le Premier Ordre peut se permettre de sacrifier par centaines, ils sont des éléments qu’il n’est pas difficile de remplacer. Snoke ne se soucie pas de ces pertes lors des batailles.
Devon avait subi le même type de traitement, il avait été enlevé très jeune sur Ondéron pour être traîner dans un centre de formation au beau milieu de centaines d’enfants de son âge. Pour lui, c’est le régime qui l’avait sauvé et qui avait fais de lui l’homme qu’il était aujourd’hui. Il lui devait tout, ou presque. Ce vent de rébellion qui soufflait parmi les troupes du corps expéditionnaire, il détestait ça, il ne comprenait pas. Snoke leur avait offert à tous une nouvelle vie avec des objectifs nobles, ils devaient instaurer un nouvel ordre dans la galaxie pour que cette dernière connaisse enfin la paix et la sécurité qu’elle méritait tant. Ils avaient tous juré de servir le Suprême Leader de toutes leurs forces, ils devaient se donner à fond dans cet objectif, même s’ils devaient mourir pour cela. Devon était prêt à cette fin, du moins le pensait-il. Il ne comprenait donc pas, tous ces traîtres, ces lâches. Aucune parole, aucun honneur. Il ne supportait pas cette situation. Le chevalier avait bien fais de ne pas faire confiance à certaines personnes, comme Wes par exemple, mais d’autres l’avaient blessé en son for intérieur en décidant de soutenir les dissidents.
La souffrance était un sort trop doux pour eux, non il avait une bien autre idée. Une fois que la belle brune s’était exprimée, Devon renchérit. « Qu’ils connaissent mille souffrances, oui. Mais pas seulement, non ça serait trop simple, je veux qu’ils meurent, tel doit être le sort des traîtres !». Pesta-t-il énervé, son regard était sombre, la colère contre les dissidents se fait clairement sentir. Les deux individus ne se ressemblaient pas, non ils étaient bien différents. Ils ne possédaient pas des histoires similaires, chacun avait vécu des événements singuliers qui les avaient forgés. Elle semblait nier la vérité, celle de ne pas avoir de véritable loisir, en dehors de ses entrainements, d’un moyen de s’évader, de penser à autre chose. Là où Devon trouvait que c’était naturel, d’autres chevaliers pouvaient voir une anomalie, quelque chose qui avait cloché dans son éducation, une faiblesse qui sait. Leurs passe-temps étaient différents, bien qu’aux yeux du jeune homme, Revan n’en avaient aucun. Et c’était ça qui était triste dans l’histoire. Elle ne comprenait pas où elle voulait en venir, elle n’arrivait pas à percer ses sous-entendus, peut-être qu’il devait adopter une aptitude plus franche afin d’observer sa réaction, il obtiendrait peut-être de meilleurs résultats. Au moins devait-il essayer, il le regretterait s’il ne le tentait pas. « A quoi je pense ? Que dirais-tu de m’accompagner lors de l’une de mes prochaines virées ? ». Il stoppa une éventuelle réaction immédiate de sa part en tendant les mains vers elle, ce qui lui permis de continuer. « Avant que tu ne refuses, cela ne va pas te tuer d’aller prendre une bière et te mêler un peu à la foule. Du moins tu ne peux pas savoir ce que ça fait sans avoir essayer au moins une fois, tu ne penses pas ?».
Pour être franc, il l’avait été pour le coup. Il verrait s’il obtenait de meilleurs résultats de cette manière, sait-on jamais. S’il avait quitté le vaisseau sans prévenir personne, cela aurait paru suspect, on aurait pu croire qu’il complotait quelque chose. Il aurait alors ébréché la confiance de certaines personnes, et ça il ne le voulait pas. Sa confiance, il l’avait accordé à très peu de personnes, Revan était une de ses personnes. Donc quand elle remit en cause cette confiance qu’il lui accordait, cela le blessa. Il essaya de rien en montrer pour ne pas défaillir, mais ses sourcils se froncèrent, son regard se fit sombre, tout sourire avait disparu. Cela l’énervait, oui. Il n’aimait pas cela. Il laissa sa collègue s’approcher sans bouger d’un poil, il n’avait pas peur d’elle, non. Il la fixa, toujours avec le même air. Il finit par laisser sa langue claquer contre son palais, visiblement très agacé par la situation, il s’approcha d’un pas, il n’y avait plus qu’à aucune distance entre eux. A peine une dizaine de centimètres. Il souffla. « De une, t’ais-je comparer une seule fois à l’une d’entre elles ? Je ne pense pas non, car tu ne leur ressembles en rien. Et de deux, je t’ai accordé ma confiance, Revan. Je ne fais pas confiance à de nombreuses personnes, mais toi, tu fais parti de ces personnes. Je pensais que c’était réciproque, je découvre aujourd’hui que ce n’est clairement pas le cas… ».
Amère vérité que voilà, déçu, oui il l’était. Il la fixa quelques instants, et la frôla en la contournant par sa droite. Leurs épaules s’entrechoquèrent. Devon fit quelques pas derrière elle, s’en éloignant. Il devait évacuer sa colère, il trouva rapidement un exutoire. Sa main saisit son sabre laser, l’activa et la lame vint couper en deux un sac de frappe laissant le sable se répandre sur le sol. Il soupira un bon coup pour évacuer la pression, il désactiva son arme et la rattacha de nouveau à sa ceinture. Il se retourna de nouveau vers elle. « La chose la plus intéressante dans la pièce, m’entraîner bien entendu. Que dis-tu d’une petite séance de corps à corps ? ». Une vraie proposition, bien qu’il y avait un nouveau sous-entendu derrière sa proposition. Il ne pouvait s’empêcher de jouer avec elle, c’était plus fort que lui. Mais à choisir, si les choses dégénéraient, il préférerait conserver la confiance de Revan, ça avait plus de valeur pour lui et arrêterait donc de flirter avec elle.
Re: Disturbed spleeping, disrupted training ( Revan) Mar 27 Fév - 23:11
Jay Carter
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Devon est habité d’une rage encore différente de celle de Revan. La jeune femme ressent la colère, l’envie de vaincre, de triompher, mais au delà de ce besoin d’une victoire écrasante, elle ne retire aucun plaisir à faire souffrir. À lire la peur dans le regard, ou la supplication d’être achevée. Le sadisme ne fait pas partie d’elle. Elle achève, rapidement. Elle tue, efficacement. Il n’y a aucune trace d’humanité dans ses gestes, ni même de plaisir. Les gestes sont machinaux. Pourtant, elle semble percevoir chez son interlocuteur, une véritable intension de les faire regretter leur trahison, souffrir. Elle sait Devon capable d’élans bien plus sanglant qu’elle. Leurs façons d’appréhender les combats sont différentes, mais jamais elle n’a douté de l’efficacité du jeune homme, bien au contraire. Elle sait que seul responsable du sort des traites, il excellerait à les faire regretter amèrement leurs paroles venimeuses, un peu trop faciles. Cracher sur la main nourricière depuis des années, sans se préoccuper du revers de la médaille. « Je ne doute pas de ton efficacité quant à les punir » Dit-elle simplement, évoquant une vérité générale. Elle ne doute pas de lui, comme naturellement, elle ne doute pas de l’engagement des Ren. Jusqu’à ce que Wessian lui fasse revoir son jugement. Bien entendu, elle ne fait pas aisément confiance, restant méfiante en tout temps, pourtant, elle pensait la fraternité guerrière, une raison suffisante pour resserrer les rangs. À croire que tous n’ont pas son honneur, ni même sa loyauté. Amère déception envers ceux qu’elle a pu un jour estimer.
Mais bien vite, les dernières péripéties s’étiolent pour laisser place à autre chose. Les petits jeux de Devon, face auxquels Revan demeure toujours particulièrement perplexe. Et ce jour ne fait pas exception. La voilà qui arque un sourcil, d’ailleurs, lorsque le jeune chevalier évoque le fait de l’accompagner dans une de ses sorties de débauche. « Me mêler à la foule et boire des alcools étranges ? » Questionne-t-elle, de manière assez rhétorique, presque comme une affirmation, alors qu’elle fronce maintenant les sourcils, quant à imaginer cette seule possibilité. Pourtant, une part d’elle se veut assez curieuse quant à voir ce qui pourrait résulter de cette expérience. Revan est une femme mûre et réfléchie pour la plupart des aspects de sa vie, mais naïve pour d’autres. Ne réalisant que peu de choses en liens avec les sentiments ou plus largement les plaisirs de la vie humaine. Contrairement à Devon ici présent, elle n’a jamais recherché ce genre de plaisirs simples et futiles, jugeant qu’elle avait mieux à faire. Toujours mieux à faire que d’apprendre à vivre comme tout habitant de la galaxie. Un soldat, un soldat d’élite, voilà ce qu’elle est. Un soldat dont la mobilisation ne prend jamais fait. « Je suppose que je pourrais en profiter pour voir si l’on ne peut pas débusquer quelques résistants, ou Sith… » Dit-elle plus évasive en décontractant les muscles de son visage, alors qu’elle se prête à réfléchir à ce qu’elle pourrait mettre à profit tout en montrant à Devon qu’elle est capable d’une telle sortie. Son ego parle, certainement, mais surtout son enfantine curiosité. Expérimenter, le frisson de la nouveauté, aussi banale soit-elle. Bien sur, elle ne l’admettra jamais à haute voix, trouvera toujours une excuse pour mettre un loisir anodin à profit. La mission avant tout. L’engagement devant le reste. La loyauté qui prime.
Pourtant, elle perçoit en Devon autre chose. Ses regards en coin, la façon qu’il a de détailler sa silhouette ou de s’approcher. Elle ne peut lire dans ses pensées, seulement sentir quelques uns de ses ressentis et la chose ne lui a jamais réellement plus. Alors oui, Revan réagit vivement, avec tout le manque de tact dont elle est capable et l’homme s’en offusque rapidement, s’approchant encore davantage d’elle. Elle accuse sa réponse en l’observant avec attention, restant pourtant immobile. « La confiance est une chose toute relative Devon et tu devrais le savoir. Aujourd’hui plus que jamais, nous semblons ne plus pouvoir nous fier à qui que ce soit. » Dit-elle, sur le ton de l’évidence. Pourtant déjà, elle sent sa déception et le fait qu’il cogne volontairement son épaule fait serrer les poings à la jeune femme, dont les doigts frôlent la poignée son sabre laser à sa ceinture. Revan déteste se faire marcher dessus, provoquer et malgré son calme, la plupart du temps, elle n’est pas faite pour être poussé à bout, sans que la personne ne s'expose à sa violence. « Je ne doute pourtant pas de ton engagement ni même de ta dévotion envers notre tout puissant seigneur. » Revan parle avec tout l’endoctrinement qu’elle a pu subir au cours de son apprentissage, pourtant, Devon est probablement une des personnes qu’elle respecte le plus en tant que guerrier. Mais à quoi bon le couvrir d’éloge ? Elle sait que ses gestes parleront pour elle, en temps voulu.
Un léger sourire en coin étire les lèvres de la jeune femme alors qu’il propose un entrainement au corps à corps. « Me mettrais-tu au défi ? » Mais une fois de plus, Revan ne semble pas voir un éventuel sous entendu à cette proposition. Non, elle n’y voit que l’entrainement, que le côté martial. Pourtant, une envie de dominer l’échange nait dans son esprit. Compétitrice depuis les Ombres de Snoke, bien qu’elle ne soit d’ordinaire plus dans cet état d’esprit là, il demeure encore quelques moments où son envie de gagner, de s’imposer, prend le pas sur le reste. Alors la voilà qui se débarrasse de son sabre qu’elle vient poser sur une table de sombre, retirant également ses bottes et le t-shirt ample, ne restant plus qu’en brassière et pantalon épousant son corps à la perfection, pour avoir plus de liberté de mouvement. Elle ajuste sa queue de cheval et avance sur les tapis de la salle d’entrainement. « Soit fairplay et je le serai moi aussi » Averti t-elle, connaissant la ruse de Devon, mais aussi leurs compétences respectives.