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Lost in nightmares (Sirini <3)

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Lost in nightmares (Sirini <3) KXLAwEo8
Lost in nightmares


Brini & Sin
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Lost in nightmares (Sirini <3) LnYEOmm

Une fois. Juste une fois. Rien qu'une nuit. Depuis plusieurs semaines maintenant, j'avais le sentiment que je pourrais enfin profiter d'un sommeil calme et paisible. Toutes les conditions étaient réunies pour en tout cas. Après les événements tragiques et les rebondissements macabres que nous eûmes connu, Brini et moi avions enfin eu le temps de se trouver une nuit afin d'être de nouveau ensemble. Une soirée. Des retrouvailles. Sur l'instant, seules elle et moi comptions. L'ardeur de notre attirance mutuelle. La chaleur de cette passion nous consumant aussi chaudement qu'amoureusement. Oublier les guerres, les conflits, les batailles. Ne laisser que l'ivresse de nos corps-à-corps intenses s'exprimer sans la moindre retenue, sans la moindre pudeur. Se sentir bien. Se sentir comblée. Se sentir entière. Se sentir aimée. Je ne demandais rien de mieux, ni rien de plus à ses côtés... Jamais je ne pourrais la remercier suffisamment pour tous ces sentiments heureux et épanouis qu'elle sait m'apporter dés lors que nous nous retrouvons. Loin des discours, loin des brimades, et ce malgré nos échanges parfois très secs, je sais que je trouverai toujours de la compréhension avant toute chose. Car même si elle pouvait croire que j'exagérais ma nature de Jedi en certifiant cela, je garde perpétuellement cette assurance que nous sommes connectées depuis le premier jour, le premier regard. Tel un lien aussi puissant qu'inévitable. Prédestinées à être l'une à l'autre en quelque sorte. Alors oui, comment aurais-je pu passer une mauvaise nuit au creux des bras de cette femme si unique, et qui comptait tant pour moi ?

Mes paupières se ferment. Le sommeil m'envahit. Après la passion échangée, je ne peux qu'aspirer à une bonne nuit réparatrice. Et, à peine ais-je le temps de dire 'ouf' que mon esprit se retrouve transporter très très loin d'ici. Sous le voile des songes, je suis face à l'immensité de l'espace. Vide. Silencieux. Aussi apeurant que reposant par son étendue gigantesque. Pour seul éclairage demeure la lumière de toutes les étoiles scintillants de mille feux. Chacune à des années-lumière l'une de l'autre, elle garde secrètement la possession de tout leur système solaire. Il n'y a rien. Absolument rien. C'est relaxant... Mais tellement angoissant. Tellement angoissant car je sais déjà inconsciemment ce que cela implique dans mon esprit. Et je ne m'y trompe pas : dans une profonde appréhension, mon regard glisse vers le bas, inlassablement, indéfiniment... Jusqu'à arrivée à l'approche d'Hosnian Prime. Si belle. Si majestueuse. Comme dans mon souvenir d'enfance. Je me surprends à me rappeler par coeur des rues et des quartiers dans lesquels je traînais avec mes amis d'enfance. Cette époque où nous nous plaisions à faire l'école buissonnière au lieu de rester sagement en classe. Cette période d'insouciance où rien ne semblait compter d'avantage que nos petites révoltes et notre anti-conformisme. Tout comme j'ai le parfait souvenir de la chaleur de la demeure familiale. Certes, la vie n'était pas toujours rose auprès de mes parents. Mais nous nous aimions. Nous ne savions le montrer que par des prises de becs et autres engueulades la plupart du temps, tout simplement. Je redessine encore sans difficultés et à la perfection les traits de leurs visages. Ma mère, pleine d'assurance et de caractère. Aussi souriante que cynique la plupart du temps, mais démontrant toutefois beaucoup de bienveillance et d'inquiétude derrière un air revêche. Mon père, quant à lui... La dureté d'une sévérité que je ne comprenais nullement à l'époque, mais dont j'en ai cerné le pourquoi bien que trop tard désormais. Toutefois, je ne les vois pas. Non. Que ma planète vue de l'espace. Il ne faut qu'un quart de secondes pour que se dessinent une nouvelle fois les rayons rouges et destructeurs de la base Starkiller. Et qu'un quart de secondes supplémentaires pour que la planète vole, une nouvelle fois dans mes songes, en éclat.

Ils ne demeurent que des cendres au milieu du vide intersidéral. Je ressens de la peine. Je ressens de la douleur. J'entends les cris, les plaintes, les gémissements et les hurlements de toutes ces vies brutalement éteintes. Elles crient au secours. Elles appellent à l'aide. Mais je suis impuissante. J'essaie de leur parler, de crier à mon tour pour les atteindre. Pourtant, aucun son ne sort de ma bouche. Un nouvel éclat de lumière surgit et m'aveugle. Je ne sens ni ne vois absolument plus rien. Durant plusieurs secondes, plus minutes, je demeure dans l'incapacité de percevoir quoique ce soit... Jusqu'à ce que tout devienne moins lumineux, moins clair. Et que je devine alors les murs et l'architecture de l'ancien temple Jedi de Yavin 4. Je ne me sens pas bien. Je ne me sens vraiment pas bien du tout. Pourquoi me retrouvais-je ici ? Je tourne sur moi-même afin d'essayer de comprendre... Avant qu'un sursaut ne me prenne d'assaut. Tout d'un coup, ils sont tous là ! Mes parents, mes amis... Tous les gens d'Hosnian Prime dont j'avais le souvenir, même des visages qu'il ne me semblait pas avoir vu un jour. « Tu nous as abandonné ! » Quoi ? « Tu es partie, pour sauver ta peau et nous laisser mourir ! » Non. Non, ce n'était pas vrai. J'étais partie pour accomplir ma destinée ! De nouveau, je demeurais dans l'incapacité de me justifier, ma bouche voulant s'exprimer mais les sons demeurant totalement absents. « Les Jedi doivent sauver la Galaxie, et pas la laisser mourir ! » Je... Je sais. « Tu es une honte. Tu es indigne. Par ta faute, nous avons tout perdu ! » Je... Arrêtez, non... « Ils ont raison. Tu nous as toujours laissé mourir ! » Hein, quoi ? Voilà que je vois d'anciens padawans, d'anciens Jedi de Yavin 4. Ils surgissent au coeur de la foule, leur sabre laser à la main, la lame enclenchée. Leurs regards me jugent et me condamnent à la fois. « Tu as fui ! Tu n'as pensé qu'à toi ! Tu aurais pu nous aider à nous en tirer, mais tu n'as rien fait ! » Je me sens oppressée. Mon coeur bat violemment dans ma poitrine. Les larmes sont incapables de couleur, mais ma gorge se noue comme si je pleurais à torrent. J'ai mal au ventre. J'ai mal à la tête. Ils répètent inlassablement les mêmes paroles. Leurs voix s'élèvent avec plus de colère et de rancoeur. Certaines lames laser viennent me taillader le corps, sans que je n'en ressente réellement la douleur, non. Ce que je ressens surtout, c'est l'agression lumineuse de ces armes déversant toute leur rage sur moi. Arrêtez... Je vous en prie... Non... Je ne vous aurais jamais laissé... Je serais morte pour vous... Pitié... Arrêtez... Non...

« ARRÊTEZ !!! » D'un bond, je me redresse. Mes yeux sont écarquillés. La sueur perle à profusion sur mon front. Je ne rêve plus. J'ai le souffle court. Je me sens mal. Où est-ce que je suis ?! Par réflexe presque vital, ma tête se secoue de droite à gauche avant de percevoir le corps de Brini. Ah oui, Brini. Ma Brini. Je m'assieds sur le rebord du lit. J'attrape mon visage de mes mains tremblantes. Allez, respire Tamsin. Ce n'est pas la première fois... Tout comme tu sais que ça ne sera pas la dernière...

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lost in nightmares
sin & brini

Le bien-être. Le bien-être de pouvoir avoir son corps détendu pour la première fois en des millénaires... Le bien-être de pouvoir se sentir en harmonie avec son moi intérieur… Le bien-être de pouvoir enfin soufflé et d’être soi-même… Un résultat qui est démontré de par et grâce à une seule et unique personne… Une jeune femme qui m’apporte tant… Peut-être l’ignore-t-elle… Peut-être ne lui ai-je jamais ouvertement avoué… mais elle m’apporte des sentiments qui m’ont manqué pendant de très nombreuses années. Pour moi, elle est le cadeau que le ciel ne pouvait que m’offrir de plus précieux… Jamais, je ne pourrais dire que ce soit la Force qui en soit l’auteur. Je ne pourrais y croire, tant cela est improbable et infaisable surtout. Pourtant… la Force est abstraite et personne ne peut définir avec exactitude ses pouvoirs. Néanmoins, je ne peux pas que me sentir encore plus vivante quand elle est à mes côtés. Au fur et à mesure que ma douce et tourmentée Sin se trouve à mes côtés, c’est mon cœur qui devient frivole et qui devient incontrôlable. Partager à nouveau cette nuit, cette unique nuit depuis tant de semaines… cela n’a su que nous apporter un bien-être absolu. De par cette nuit, de par cette union passionnelle, fusionnelle et des plus intenses, je veux lui montrer, lui prouver que je serais, à jamais, présente pour elle et que rien ne pourrait m’éloigner de son corps, de son âme, de son esprit. Avec les derniers évènements terribles que nous avons connu toutes les deux, parmi tant d’autres personnes au sein de cette galaxie, nous méritions d’être récompensée par une douce détente… Nous en avons besoin. Nous le ressentons plus que de raison. Surtout ma douce Sin… Autant ai-je souffert de la disparition d’Hosnian Prime, que je ne peux pas ressentir, ni même imaginer, la douleur qu’elle a pu ressentir en l’ayant découvert de ses propres yeux, sans qu’elle ne puisse rien y faire pour changer la situation et, ainsi, espérer un meilleur changement pour cette planète. En un claquement de doigt, elle s’est retrouvée… orpheline… Orpheline… Je dois reconnaître que ma nouvelle mission en tant que représentante directe de l’Escadron Rogue m’est conférée un pouvoir, des responsabilités auxquelles, il faut que je m’y concentre, que je ne pourrais pas laisser Sin seule… Plus que jamais, elle a besoin d’être soutenue, d’être rassurée, d’être consolée. J’ai conscience qu’il va falloir que je ne la laisse pas seule sombrer dans un sommeil profond… Pourtant, ce serait des plus mérités… en vue de la nuit que nous avions passé… Là, où nos sentiments n’ont pu que rentrer à l’unisson… Là où mon cœur n’a eu de cesse de lui crier à quel point il l’aime… Se sentir aimée… C’est de ça que Sin a besoin…

Nos corps se sont retrouvés. Nos corps ont partagé une union érotiquement torride, sensuelle et endiablée… Un sommeil réparateur se doit de voir alors le jour. Pourtant, je m’en retiens. Je me retiens pour elle. Il faut que je veille sur son sommeil pour éviter qu’aucun esprit malfaiteur ne vienne perturber ses songes. Il fallait tellement qu’elle puisse avoir un bon repos… Ce ne serait qu’aveuglement que d’espérer que tout notre esprit puisse s’en aller vers des songes angéliques et fantastiques face aux derniers évènements qui ont eu lieu… Pourtant, je veux garder un éventuel espoir pour elle… Alors, je reste à ses côtés. Mes yeux se glissent doucement, tendrement et amoureusement sur les traits doux et si tendres de son visage. Lentement, je laisse une main se glisser sur son avant-bras… Je ne veux pas la perdre de vue… malgré le fait que mes paupières ne cessent de clignoter au fur et à mesure que les secondes, que les minutes ne s’écoulent. Mais, je garde le cap. Je ne baisse pas les bras. Il ne le faut pas. Alors, tout doucement, j’abandonne la position de ma main délicate contre son avant-bras et m’extirpe des draps, en faisant attention de ne surtout pas la réveiller. Attrapant un vieux t-shirt, je me l’enfile et me dirige vers cette moyenne boîte de métal pour en sortir une petite bouteille d’eau. J’en bois plusieurs gorgées : cela fait un bien fou, très rafraîchissant. Dos à l’extérieur, dos à la fenêtre surplombant la pièce, offrant une vue sur une forêt des plus abondantes, mes yeux se fixent sur la silhouette endormie de Sin. Elle a l’air reposante… Je ne peux pas dire qu’elle est apaisée… loin de là… mais au moins, n’est-elle pas en train de se remuer dans tous les sens en serrant, de ses poings, les draps avec une force des plus fermes. Je baisse le regard et dépose la bouteille contre une petite table. Je me dirige vers la porte et l’ouvre doucement. Dans le couloir, je vois mon Ginger jouer à monter la garde. Un fin sourire se dresse et se dessine sur le coin de mes lèvres. Je m’avance vers lui, prenant soin de laisser la porte entrouverte. Je le salue et lui adresse quelques mots. Je ne veux pas qu’il se fasse du sang d’encre pour rien à faire les cent pas alors qu’à priori, aucun danger ne se montre à l’horizon. Pour se faire, je me suis mise à sa hauteur, comme si j’étais en train de discuter avec un enfant. Mais alors que je lui glisse ces quelques paroles en frottant doucement le sommet de sa « tête » en métal, c’est un mauvais pressentiment que je ressens, qui s’empare violemment de mes entrailles. Sin. Il faut que je retourne auprès d’elle. On ne sait jamais. J’abandonne Ginger en lui glissant quelques mots pour qu’il soit rassuré : nous ne sommes à l’abri de rien. Sur ce, aussitôt l’ai-je rejoint qu’aussitôt je le quitte pour rapidement retourner dans la chambre. Porte fermée, j’accours aussi rapidement que possible pour me replonger sous les draps de ce lit qui en a eu des secousses en si peu de temps. Le corps de Sin remuait. Il remue beaucoup d’ailleurs. Mes sourcils se froncent. Je suis allongée, mais je ne dors pas. C’est alors qu’au moment où mes paupières osent prendre le parti de se refermer, que c’est un cri qui s’empare de mes oreilles et qui rend mon cœur très affolé. Je ne ferme pas les yeux, mais je me redresse directement. Sin s’est redressée. Elle se tenait la tête entre ses mains. Encore un cauchemar. J’en suis convaincue… Je me mords légèrement le bas de ma lèvre inférieure et me rapproche d’elle. « Tu es à la maison… Tu es en sécurité… »Des mots qui se veulent aussi véritables qu’ils n’en sont que rassurants. Ma tête se repose contre son épaule. Mes bras s’enlacent autour de sa taille. « Tout va bien… Je suis là… » Je la berce. Ma voix est douce et tendre. Son volume est amoindri afin de ne pas trop la brusquer. « Toujours ce même cauchemar… ? » Je suis inquiète pour elle. Les nuits s’écoulent et rien ne s’arrange. Ma main caresse lentement son bras. Je veux la réconforter et je désire surtout qu’elle sache que je suis là et que je ne compte pas l’abandonner de si tôt…

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Lost in nightmares


Brini & Sin
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Comme tout Jedi, la Force est pour moi un allié puissant. Mais est-elle pour autant toujours un bon allié ? Rien n'en n'est moins sûr. L'existence même des Jedis et des Siths nous prouvent bien une chose : c'est la Force est un flux d'énergie qui, certes, nous entoure et nous pénètre mais, et surtout, possède sa volonté propre. Il est appréciable et honorable pour notre Ordre quand le regard des citoyens s'adressent à nous avec soulagement et merveillosité, voyant dans les manifestations de la Force que de la protection et de la bienveillance. Mais il serait grossier de considérer que c'est la Force elle-même qui symbolise le bien. C'est avant tout une entité neutre, mue de sa propre volonté. Cette énergie aux allures surnaturelles qui nous pousse à des actes d'héroïsme hautement honorables... Tout comme aux pires agissements pouvant décimer des centaines, des milliers et des millions de vie entière. La Force est une entité qui se doit d'être appréhender avec de la réflexion et un sens critique, pour ensuite être comprise et apprivoisée. Tel est le but de nos formations. Tel est le but de nos entraîments. Et de ces sempiternelles séances de méditation auxquels tout membre de l'Ordre se doit de s'adonner. Une pratique que j'ai sans doute délaisser depuis beaucoup trop longtemps. Raison pour laquelle je ne comprenais pas le malin plaisir qu'elle avait à me torturer de la sorte ? Car, n'était-ce réellement que mes souvenirs, mes émotions qui hantaient autant mes nuits ? Difficile à dire. La Force était capable de nous faire revivre le passé, tout comme nous montrer l'avenir. Comment en déceler le vrai du faux ? Comment percevoir au coeur de vos terreurs nocturnes si ce sont votre coeur où la Force qui s'adonnent avec tant de sadisme à vous exposer toutes ces images ?!

Les mains tenant mon visage, mon corps est encore en plein tremblements, en plein soubresauts. Je perçois alors le son de cette voix agréable et si caractéristique. Pourtant, contrairement à la normale, je suis incapable de me tourner vers elle avec un beau sourire, ou de faire écho à sa voix de par la mienne. Mon esprit est encore secoué, et mon corps ne semble pas plus pressé de s'en remettre. J'aimerais pourtant. J'aimerais la rassurer et chasser toute l'inquiétude que je lui inspire dans de telles circonstances. Lui dire que ce n'est pas si grave. Qu'il ne faut pas qu'elle s'en fasse. Néanmoins, j'en suis incapable. J'en suis incapable et, qui plus est, ce serait totalement inutile. Elle ne pourrait s'en empêcher. Et j'agirais exactement de la même façon à sa place. Je prends alors quelques grandes bouffées de respiration pour essayer de me calmer et reprendre suffisamment de contenance afin de pouvoir, au moins, m'exprimer. Je sens sa tête contre mon épaule. J'use de mes mains pour me frotter les yeux. Ses mains m'enlacent et me font du bien. Mais ma tête se laisse aller vers l'avant, au même titre que mes bras qui retombent mollement sur mes cuisses et mes genoux. Je secoue alors lentement la tête, de haut en bas. J'aurais tellement aimé lui répondre non. Lui répondre non pour que ça ne se soit pas produit au final, et qu'on puisse continuer de cette nuit de retrouvailles. « Oui... » Je fais une petite moue dissimulée derrière les mèches blondes tombantes de chaque côté de mon visage. Une de mes mains attrape les siennes afin de venir la presser dans un mélange de douceur et de délicatesse. « Encore et toujours ce foutu même cauchemar... » Pestais-je, pressant encore une fois sa main avant de la relâcher.

Un soupir quitte mes lèvres à l'instant même où je me décide à me relever du lit. Uniquement vêtue d'un sous-vêtement et d'un débardeur, mon bras se dirige machinalement vers le pied du lit et la petite commode y faisant face. Sans trop faire attention, c'est le veston de ma Brini que j'enfile. En temps normal, je le ferais même volontairement afin de lui laisser le souvenir de mon parfum, de mon odeur. Mais pour l'heure, je suis à des années lumières de penser à une telle attention. « J'ai besoin de prendre l'air... » Non, je ne me sens vraiment pas bien. Non, je n'arrive plus réellement à faire preuve de patience vis-à-vis de tout ça. Et c'est sans le vouloir que je l'inflige à Brini, alors que ce n'est pas que je veux. « J'en ai juste ras le bol ! » Lançais-je, froidement, exaspérée. Je sature. Et je quitte ainsi la chambre, manquant de peu de claquer la porte derrière moi, comme si nous venions de nous disputer, alors qu'il n'en n'était rien. Pour tout dire, c'est même sans prête aucune attention aucune à Ginger que je traverse le semblant de living pour regagner finalement l'extérieur. Mon état d'esprit est celui de quelqu'un qui veut juste arriver au sommet d'une montagne et se mettre à hurler de toutes ses forces. Le besoin d'évacuer, de lâcher prise. La nécessité pour ainsi dire virale d'évacuer devrais-je même dire ! Ce n'est d'ailleurs pas pour rien que, une fois arrivée à l'extérieur, je penche ma tête vers l'arrière tout en plantant mes doigts dans ma crinière. Je serre les dents, de toutes mes forces. Avoir envie de hurler est une chose. Le faire en plein milieu du campement de la plupart des membres de la Résistance en est une autre. Et ne serait pas du meilleur effet non plus d'ailleurs !

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sin & brini

Je me sens démunie. C’est une sensation, c’est un sentiment que je n’accepte pas… Comment être capable de sauver la personne que l’on aime de ses propres démons… ? Comment être capable de la sortir de toute cette souffrance sans qu’elle n’ait à revivre cette étape douloureuse ? La plupart pourrait trouver comme conseil qu’il faudrait, effectivement, revivre cette période pour comprendre ce qui s’est passé et ne plus culpabiliser… Sauf que dans ce cas-là, ce n’est pas un retour en arrière qu’il faudrait… ça ne pourrait qu’aggraver la situation… Alors tout ce que je trouve à faire comme moyen de pouvoir l’aider est de m’avancer vers elle, à son dos et de l’enlacer. L’enlacer pour la bercer. L’enlacer pour qu’elle sache que je suis là, que je serais toujours là pour l’aider. L’enlacer pour montrer que je la soutiens… Je la soutiendrais toujours. Même si je reconnais que la passion est le torrent de nos retrouvailles et que ça l’a toujours été, c’est surtout l’amour qui est le moteur, qui est le déclencheur. En qualité de couple, il est essentiel de montrer à son partenaire sa présence et que rien ne faiblirait cette relation unique. Dans ma vie, je n’ai pas eu l’occasion d’avoir recours à un être aimé, à un ami pour faire face à la disparition de mes parents, de ma seule et unique famille. J’ai toujours grandi toute seule. Je n’ai jamais eu l’occasion d’avoir une épaule sur laquelle me reposer, sur laquelle pleurer sans contrainte, sans remarque, sans reproche. Encore aujourd’hui, je ne me suis jamais remise de leur disparition… En fait, je pense qu’on ne se remet jamais de ce genre d’atrocités, de ce genre d’évènements. Cependant, il faut aller de l’avant. Il faut pouvoir avancer et trouver des occupations, trouver un but à atteindre, à accomplir pour garder le cap. Il n’y a pas d’autres solutions malheureusement… C’est encore très récent pour Sin. La perte de sa famille, de ses amis, de son monde est désastreuse. C’est une perte que je n’aurais jamais cru possible. La guerre qui sévit entre ces deux mondes est… il n’y a pas de mot à mettre dessus… La seule solution pour Sin sera d’aller de l’avant… quand elle se sentira suffisamment prête pour franchir ce douloureux cap, et je serais là quand le moment sera venu. J’entends la voix tremblante et encore sous le choc de celle que j’aime. Avec une douce et tendre fermeté, je resserre les liens de nos mains : une nouvelle manifestation de ma présence pour elle. Je ne dis rien, mais je n’en pense pas moins.

Elle se lève. Je la suis du regard, impuissante. Elle prend l’un de mes vestons et le porte. Je ne dis rien et me contente juste de l’observer. Elle a besoin de prendre l’air. Je comprends. Dans une telle situation, tu n’as pas envie de rester enfermée dans une chambre sans avoir une once d’air frais caresser le visage… Je ne le prends pas comme un reproche. Ce serait absurde et des plus ridicules par la même occasion. Je ressens un léger sursaut quand sa voix se met à s’emporter dans un ras le bol des plus évidents. Je laisse un soupir s’échapper de ma bouche. Ginger se rapproche de moi. Il a regardé Sin avec une incompréhension des plus totales. Il est à des années lumières de savoir ce qui se passe dans l’esprit de Sin. Alors, il se rapproche et me parle. Je m’installe sur le rebord du lit, les yeux dans le vide. « La Force est en train de l’abandonner… Du moins, je n’ai pas l’impression qu’elle fasse quoi que ce soit pour l’aider à surmonter cette perte…  » Un très fin et léger sourire se dessine sur le coin de mes lèvres. Une main se pose délicatement sur le sommet de sa petite boule toute ronde. « Je me sens inutile… Mais, ça ira… Comme toujours, pas vrai ? » Machinalement, presque inconsciemment, j’ai été sur le point de venir l’enlacer… C’est idiot. Je sais que c’est un robot et qu’il n’a pas spécialement l’intelligence requise pour éprouver des émotions et pourtant… Sa présence me fait du bien. Il a toujours été présent dès que je l’ai eu en acquisition… Il est mon précieux pour ainsi dire. Il réussit à m’apaiser et à me soutenir à sa façon, même si ce n’est pas toujours l’idéal. Je soupire une nouvelle fois avant de prendre une profonde inspiration. Je me lève et l’abandonne une fois encore pour aller à la rencontre de Sin, à l’extérieur de notre espace privatif. Je m’adosse contre la porte menant à cet extérieur reposant. Les bras croisés, je l’observe et la regarde. « Sors tout ce que tu as sur le cœur. Tu peux crier. Tu peux même avoir recours aux mains avec moi si ça peut te soulager. » Mais, il faut absolument faire quelque chose… « Ou tu peux simplement prendre place et te confier… Qu’importe ta décision, je serais là. Tu ne peux rien faire face à ça. » Je suis compréhensive. Je suis douce également. Mais, vu la façon dont elle a précédemment réagi, elle n’est pas à prendre avec des pincettes. Je garde mon sang froid. Je dois avoir la tête haute et froide pour nous deux. Qu’importe la réaction qu’elle entreprendra. Qu’importe l’intonation qu’elle utilisera, je saurais faire face. Coûte que coûte.

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Brini & Sin
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Tout le monde connaît cette désagréable sensation : quand votre tête bourdonne. Quand vous avez la sensation que votre cerveau n'arrive plus à rester enfermé dans sa boite crânienne. Que ça devient trop étroit, trop petit. Qu'on a envie que chaque paroi ne cède sous le poids de cette pression qui ne cesse d'agrandir un mal de tête y allant de pair. L'envie de prendre sa tête pour se la taper contre un mur, ou bien se l'arracher des mains ou que sais-je encore ? Vous vous retenez. Vous vous retenez pour vous, pour ne pas empirer votre situation. Vous vous retenez car ça ne correspond pas à votre personnalité de craquer de la sorte. Et puis, vous vous retenez pour les autres ou, dans le cas présent, pour une seule et unique personne. Car je n'ose pas m'écrouler et j'ai peur de me transformer dans une rage totalement inconnue juste sous les yeux de Brini. Le poids des larmes continue de s'alourdir au fil des jours mais, non, ça reste encore et toujours bloqué. On peut même dire que ça pique aux yeux. Ils ont du mal à ne pas clignoter à répétition, et à ne pas paraître douloureux. Une forme de poids alourdissant à souhait tout ce que vous pouvez porter sur vos épaules, et ce qui pèse également sur votre conscience. On aurait juste l'envie de fermer les yeux et de se sentir transporter vers d'autres horizons. Voir même l'envie de disparaître, de ne plus être présent, de ne plus exister. Juste pour quitter les entraves que traversent notre corps, notre tête, nos pensées, nos états d'âme.

Je suis là, sur le perron de notre espace privatif. Pieds nus, les jambes et les cuisses non couvertes, je demeure étrangement incapable de me prononcer quant à la température extérieure. Ma concentration n'est nullement tournée vers ce genre d'informations plus qu'accessoires et auxiliaires. Mon corps lui-même ne témoigne d'aucune gêne, ni attention particulière pour l'atmosphère ambiante. J'ai retrouvé Brini. Je suis avec Brini. Je suis dans un son petit nid. La logique du coeur et des sentiments voudraient que ça ne soit qu'à ça que je pense durant cette nuit précise. Pourtant, j'ai l'impression qu'il s'agit là du seul fait et de la seule réalité sur laquelle je n'arrive pas à me concentrer. Non pas que je néglige la pilote de mon coeur, ou que je lui fais perdre de l'importance dans mon esprit, mon coeur et mon âme mais... Il n'y a pas de mais. Car je ne comprends pas. Je ne comprends plus. Je ne sais plus rien. La raison semble s'en être allée pour me transformer en une entité de sentiments et d'émotion, incapable de mettre en valeur les merveilleuses sensations et émotions susdites éprouvées plus tôt dans la nuit et la soirée. La marmite continue de s'échauffer dans une ébullition constante et dangereusement perpétuelle. Elle veut se faire entendre. Elle commence à être trop chaude. Cependant, je m'interdis de la faire exploser. Tant ici et maintenant, que de lui laisser le luxe d'exploser tout court ! Ce serait trop dangereux. Ce serait indigne de l'enseignement que j'ai reçu. Dois-je alors rester sur une telle optique ou accepter que l'on ne peut être infaillible et me noyer dans des myriades d'excuses afin de me donner bonne conscience ?

À nouveau, c'est SA voix qui me tire de mes réflexions. Sa voix douce. Sa voix tendre. Sa voix ténébreuse. Sa voix qui m'a interpellé et charmé dés la première écoute. Je demeure toutefois dos à elle lorsque j'entends sa voix d'ange s'exprimer. Une part très profonde de moi-même la remerciait avec énormément de discrétion et de force. Si seulement elle avait une idée de l'effet que pouvait avoir sa présence dans les tréfonds de mon coeur... Même si c'est rarement cette partie de mon être qui se manifeste. Et je ne pense pas que c'est ce soir que cela changerait des habitudes. Pour cause ? J'ai un fin rictus nerveux sur le coin des lèvres, en même temps que mes épaules se haussent brièvement avec nonchalance. « Prendre place et me confier... ? Hum... » J'ai involontairement une touche froidement ironique en relevant ses propos. « C'est pas d'un psy dont j'ai besoin, Bri'... » Soupirais-je. Je me retourne alors, les bras se croisant sous ma poitrine, n'ayant ni l'air engageant, ni ouvert... à mon plus grand regret ! « Tout comme j'ai pas besoin de hurler ou d'en venir aux mains avec toi... » Laissais-je alors une main se porter machinalement vers mon visage pour frotter l'un de mes yeux. Je me concentre silencieusement sur mon geste pendant quelques secondes avant de laisser retomber mes bras le long du corps. « Tu veux vraiment savoir ce que je veux... ? » Je m'avance vers elle, je me rapproche d'elle. Je viens même jusqu'à me planter devant elle, mon regard devenant de plus en plus froid plongeant sans hésitation aucune dans le sien. « Je veux les voir tous mourir ! Je veux les traquer. Les trouver. Les torturer jusqu'à ce qu'ils m'implorent de les tuer, avant de les faire souffrir encore plus ! » Élevais-je sombrement la voix de plus en plus au fil de mes mots. « Je veux retrouver chaque soldat, chaque pilote, chaque responsable de cette foutue base Starkiller et leur prendre tout ce qu'ils ont pris à tant de gens, avant de les tuer sans le moindre remord ! » Guidée par l'impact des propos, par la colère et le sentiment de rage se manifestant en moi, j'attrape les bretelles de son haut et rapproche dangereusement son visage du mien. « Je veux leur faire payer, tu comprends ?!!! »
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lost in nightmares
sin & brini

C’est le moment que je redoutais le plus. C’est le moment où mes craintes les plus profondes n’auraient jamais souhaité trouver un chemin sur lequel elles pourraient s’y planter… Je suis adossée contre cette paroi. La fine brise de l’air frais caresse mes cheveux, ma peau, mais me fait frissonner à la fois. Pourtant, je n’ai pas froid, et je n’ai pas besoin de me vêtir d’une couche supplémentaire pour garder le cap. Au moins, cette brise a le remède adéquat de me garder éveillée et de ne pas clignoter des yeux dès que la fatigue aurait souhaité émettre quelques manifestations de sa présence parmi nous. Je me sens comme une âme totalement incapable de sauver son âme-sœur. Je me sens comme un bon samaritain qui ne trouverait aucune solution possible et miraculeuse pour sauver son prochain. C’est une sensation que je déteste ressentir. C’est une sensation que j’aurai bien aimé ne pas connaître aujourd’hui, ni même dans les jours à venir. C’est douloureux de ne pas arriver à temps dans une mission pour sauver des innocents. Vous vous sentez tellement démunis… Vous vous sentez juste nul, mais nul à souhait. Et pourtant, dans mon cas, il ne faut pas que je relâche la pression. Il faut toujours que je garde la tête, que je maintienne la tête froide pour ne pas sombrer dans une colère terrible ou pour ne pas tomber en dépression. Je sais que je devrais pouvoir relâcher la pression, ne serait-ce que pour quelques petites heures. Au fond de moi, au plus profond de mon cœur, j’aurai souhaité, désiré que cet instant se présenterait ce soir. Non, je ne lui en veux pas. Ce n’est pas elle qui émet le souhait de recevoir toutes ces manifestations de mauvais rêves provenant tout droit de cette explosion. Toutefois, il faut je roule légèrement des yeux, que je laisse un soupir s’extirper de mes lèvres légèrement rosées quand j’entends qu’elle n’avait pas besoin d’un « psy ». Un psy… Un terme qui aurait suscité un certain énervement… tant la réaction me désempare complètement. Se confier… Depuis quand cela suscitait-il un tel terme quand c’est une amie… non une petite-amie, une amoureuse qui vous le propose ? Le contenu, l’approche, ce n’est pas du tout la même chose et oui, cette réaction m’exaspère. Si elle ne désire pas faire le moindre effort pour soulager un poids de son âme, jamais, ne pourrait-elle avancer. Je l’ai appris à mes dépends. Cette façon de me parler me peinait également. Le faisait-elle exprès pour me faire un quelconque mal ? Je l’ignore. Au fond, je doute que ce soit le cas. Quand elle énonce le fait de n’avoir pas besoin d’hurler… je dois rire jaune à l’intérieur. C’est un mensonge qu’elle veut me dissimuler, mais je ne connais que trop cette situation que je ne peux décemment la croire. Voilà qu’elle se retourne et qu’elle s’avance vers moi. Je me redresse quelque peu, mais ne bouge pas d’un centimètre. Son regard me fait peur. J’ai l’impression de ne pas la reconnaître. Mais, je ne le montre pas. Cela ne sert à rien. Au fur et à mesure de son approche, que mon regard se plonge dans le blanc de ses yeux, j’ai la sensation, la très mauvaise sensation que le côté sombre de son cœur désire prendre place… Et cela ne se démontre que davantage avec les mots, avec le froid qu’on peut lire dans ses iris. J’encaisse toutes ses paroles. J’encaisse tous ces mots durs et pénibles qui arrivent à mes oreilles. Je peux comprendre l’essence même de leur provenance. Mais, pour elle, pour nous tous, ce n’est pas la plus bonne manière à agir pour faire face à ses démons. Ce n’est pas de cette façon qu’elle pourra rendre justice à ses êtres disparus. Je doute même qu’ils souhaiteraient une telle vendetta… un tel génocide… Les Sith, les Impériaux, le Premier Ordre ont une pensée tellement différente de la nôtre. Ils franchissent des étapes que nous ne pourrons jamais franchir, car le meurtre n’est pas dans notre nature. Lorsqu’ils nous arrivent à devoir ôter la vie, c’est qu’il n’y a pas d’autres choix et la culpabilité, les remords surgissent sans qu’on ne puisse rien y faire. Sans la prévenir, ce sont mes mains qui viennent empoigner les épaules de Tamsin. Un geste pour l’éloigner quelque peu de moi, mais surtout pour la maintenir et la regarder droit dans les yeux. « Je comprends totalement ce que tu veux dire. Je suis passée par là. J’ai connu des malheurs, des pertes qui m’ont fait aussi mal que tu n’as mal en ce moment. Je te comprends. » J’insiste vraiment sur ces trois derniers mots pour bien lui faire entrer dans le crâne que c’est sincère. Mes yeux en pétillent tant que c’est sincère. « Mais si tu viens à tous les tuer, comme ce que tu viens de m’énoncer, de m’expliquer, c’est exactement ce que font les Sith et tu n’es pas une Sith… » Je n’élève pas la voix, mais elle est suffisamment portante pour qu’elle m’écoute. « Si tu viens à faire ça, tu ne seras plus jamais la même. Tes proches n’auraient jamais voulu que tu deviens la femme que tu n’es pas censée être. Tu es bonne, Sin. Tu es bienveillante. Ce n’est pas pour rien que tu es là aujourd’hui. » Je soupire. Mes yeux ont du mal à contenir ces petites larmes qui réussissent tant à les mouiller, à presque me brouiller la vue. Car oui, la voir ainsi, dans un tel état me fait beaucoup de mal et j’aimerais tellement tant donner pour la sortir de ce merdier qui la ronge… « Oui, tu vas réussir à tuer quelques hommes. Chaque bataille, chaque guerre a ses pertes. C’est triste, mais c’est comme ça. Mais ton cœur sera-t-il ravi pour autant… ? j’en doute… » Mes mains relâchent doucement ses épaules. Je m’éloigne d’elle pour pouvoir la contourner et m’avancer plus loin sur cet extérieur. « Ce que tu ressens est normal, Sin. Nous avons tous envie de tuer toute personne qui est la cause de notre malheur, de notre souffrance, de notre tristesse. C’est… humain… » Je baisse les yeux et me frotte légèrement le bras gauche. « Mais, je sais par expérience que ça n’a jamais rien résolu… Il faut affronter son chagrin pour espérer s’en remettre un jour… » Même si on ne se remet jamais, au final…

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