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Jill Atin n’avait encore jamais posé le pied sur Ondéron. La planète avait du vécu, pour ainsi dire. Sa lune, Dxun, abritait bien des Mandaloriens. Dans son périple galactique, la jeune Mandalorienne avait fini par poser le pied sur la lune en premier. Pour y rencontrer d’autres Mandaloriens, potentiellement pour les rallier à sa cause, à ses idées. Après tout, son peuple était en proie à la guerre civile, et il n’y avait qu’en motivant les guerriers de toute la galaxie qu’elle pouvait espérer une fin heureuse à tout ça.

Ses mésaventures récentes avaient trouvé un point final. Ou un point d’interrogation, selon les rencontres qu’elle ferait. Au moins elle était encore en vie, c’était déjà ça.

Ondéron. Après sa visite de Dxun, Jill avait profité de la réparation d’un appareil pour transiter vers la planète couverte de jungles et de villes. Aurait-elle le temps d’en apprendre plus sur les chevaucheurs de bêtes de la planète ? D’en voir quelques uns peut-être ? Rien n’était moins sur. On l’avait déposée un peu au hasard sur la planète, et c’était à elle de retrouver son chemin vers la civilisation. Rien de suffisant pour l’effrayer ! Elle était en armure, elle était armée, elle était vigilante et habituée tant à l’environnement hostile qu’à ce genre de situations. Se déplacer longtemps, sur son speeder, faire une pause, boire, manger un peu… Arriver dans une vaste plaine, au centre de laquelle trônait une forme inhabituelle.

La Mandalorienne mit le gaz sur son véhicule, et accéléra encore lorsqu’elle fut à même de distinguer un corps, inerte, tout proche d’une tombe. Le sol avait brûlé par endroits, des traces qui n’étaient pas celles de blasters. Sous son casque, ses yeux s’étaient agrandis : Des sabres lasers, voilà ce qui avait fait de tels dégâts. L’homme au sol était dans un piteux état, et inconscient.
Il ne fallait pas être un génie pour voir qu’il était grièvement blessé. Sa respiration faible et sifflante en disait long. Les traces sur son corps aussi.

Il était vivant. Voilà ce qui importait. Jill ne savait pas qui était ce type, sinon qu’il possédait un sabre laser, s’était battu, et avait perdu. Elle ne pouvait pas se résoudre à le laisser ici aux portes de la mort.
Elle avait pris toutes les précautions du monde pour le déplacer, l’éloigner des lieux du combat et l’allonger son matelas. Elle lui ferait nettoyer s’il laissait du sang partout dessus. Peut-être.
Dans un premier temps, elle avait appliqué des patchs de bacta sur ses plaies. Elle ne pouvait pas faire de miracles, mais elle pouvait le tenir en vie assez longtemps pour déduire une façon de le sauver durablement.

Le poumon. Son poumon abîmé ne pouvait plus lui fournir de l’oxygène en quantité suffisante pour alimenter convenablement son organisme. Sans aide, il mourrait probablement. Pas tout de suite, mais à petit feu, des suites de ses blessures.
Tout ça lui avait donné une excellente raison de s’arrêter et de monter le camp. Pas grand chose, à vrai dire : la jungle fournissait tout ce qu’il fallait en branches et en larges feuilles pour les protéger du soleil et des intempéries.

Elle avait quelques éléments dans son bric à brac personnel qui pourraient lui permettre de construire un respirateur. Elle n’avait pas tout, si bien que la réalisation complète de l’appareil occupa bien du temps de sa présence ici, sur Ondéron. Un déplacement vers l’hôpital le plus proche aurait surement tué son patient. Elle avait du assumer tout ça elle même, et était plutôt fière de son oeuvre. Ca n’était pas forcément joli, mais elle avait conçu un appareil capable d’extraire l’oxygène dans l’air et d’en fournir une plus grande quantité à l’homme blessé.
S’il ne survivait pas, elle pourrait toujours le revendre. Ou le mettre dans son portfolio. Ou faire autre chose avec les pièces.

Quoi qu’il en soit, la guerrière n’avait plus qu’à attendre. Il finirait bien par se réveiller. Ou par mourir.
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Quand Ralkorb ouvrit les yeux, il n'était plus au même endroit. Et la nuit commençait à s'installer. Ralkorb se rappellait de tout. Sa mission, le combat ... Et sa défaite. Cette défaite, Ralkorb ne se la pardonnerait jamais. Non seulement il avait échoue dans sa mission, mais en plus de ça, il avait été humilié, réduit au rang d'acolyte. Il allait devoir trouver une bonne excuse à Zéon.

Alors qu'il était perdu dans ses pensée et sa rage, Ralkorb remarqua qu'il pouvait à nouveau respirer presque normalement. Il commença par regarder son corps, ses blessures étaient toujours là, mais elles étaient recouverte par des patch de bacta. Puis il se rendit compte de la présence d'un respirateur sur sa bouche.

Ralkorb était clairement trop faible pour ne serai-ce que se mettre en position assise. Puis il revint à penser à son combat contre Meetra. La haine était toujours bien présente dans le cœur de Ralkorb. Désormais, sa vie avait un nouveau but. Trouver, faire souffrir, et tuer Meetra. Tel était son nouvel objectif. Il le plaçait même devant celui de devenir un Darth.

Ralkorb jeta un coup d’œil autour de lui. Il put voir qu'il était dans un petit campement de fortune. Et il put aussi voir près du feu une jeune femme, en armure mandalorienne qui était occupé à tout autres choses. Ralkorb réussit à articuler quelques mots d'une voix très faible : « Qui êtes vous ? »
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La nuit tombait sur le petit camp de Jill. Elle avait pris le temps de trouver du bois et des pierres pour allumer un joli feu de camp. Elle n’avait rien à cuire puisqu’elle se contentait pour le moment de ses rations de flatbread, qu’il suffisait d’humidifer pour pouvoir manger correctement. Son patient n’avait pas encore ouvert l’oeil, alors elle profitait de la chaleur du feu et de sa lumière pour griffonner sur les plans du respirateur qu’elle avait construit. Ca n’était pas parfait, elle avait déjà préparé une liste d’améliorations à apporter à l’appareil. Elle avait posé son casque à côté d’elle.
Oh, ça ne serait pas gratuit.

Il avait déjà pris beaucoup de son temps, et la Mandalorienne n’était pas exactement venue ici pour ce genre de choses. Si elle était encore là, c’était simplement parce qu’elle ne pouvait pas décemment laisser quelqu’un crever alors qu’elle était en mesure de le sauver.
Enfin.

Elle entendit quelques mots prononcés sous son abri de fortune. Elle se leva du morceau de tronc qui lui servait de chaise pour rejoindre son grand blessé, maintenant éveillé. Il n’avait pas l’air ravi, et les remerciements semblaient ne pas être sa priorité. Agaçant, mais compréhensible : il sortait d'une situation difficile.

J’suis la mando qui t’a trouvé par terre en train de te dégonfler. Et j’t’ai mis une rustine. Façon de parler.

Elle désigna le respirateur posé sur le visage du bonhomme. S’il était éveillé et capable de parler, c’est que son état s’améliorait. Ouf, une bonne chose de faite.

J’ai fait c’que j’ai pu. C’est pas du grand art. J’sais pas réparer les poumons, mais avec le masque, t’as un apport en oxygène suffisant. Tu peux l’enlever pour manger et tout, mais pas trop longtemps.

Voilà qu’elle se prenait pour son médecin traitant ! En attendant, elle avait profité de son sommeil pour le nourrir à coups de stims de survie. Nutriments, vitamines, de quoi remplacer quelques repas. Il devait avoir faim, l’estomac vide, mais il ne devait à priori pas subir de carences alimentaires quelles que ce soit.
Jill était soulagée qu’il ne lui ait pas claqué dans les mains. Mais elle aimerait bien en savoir un peu plus. Si ça se trouve, elle venait de sauver la peau d’un parfait connard.

T’es qui, toi ?

Demanda-t-elle sans détour. De toute façon, il était immobilisé pour le moment. Forceux ou pas, dans son état, elle aurait le dessus s’il voulait se rebiffer.
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Ses blessures faisaient souffrir Ralkorb. Bien que sa respiration soit à nouveau à peu près claire, il souffrait. Tant physiquement, à cause des coups qu'il avait pris, que mentalement avec l'humiliation qu'il avait subit face à Meetra. Il avait échoué, et il devrait en répondre face à Zéon. Mais il ne considérait pas cet échec comme un échec total. Il pouvait le rattraper, retrouver Meetra, et la diriger vers son père. Mais, Ralkorb voulait revoir Meetra dans un seul but, mettre fin à sa vie. Peut-être que si elle se tournait vers le coté obscure, il pourrait faire l'impasse. Mais si elle reste une Jedi, bornée et prisonnière de la pitié, alors il la détruirait.

“J’suis la mando qui t’a trouvé par terre en train de te dégonfler. Et j’t’ai mis une rustine. Façon de parler.”

La question de Ralkorb était simple. Il voulait savoir qui était la personne qui l'avait sauvé. Savoir si elle était amie, ennemie, ou neutre. Appartenait-elle à la Résistance ? Non, Ralkorb ne pensait pas que cela soit le cas. Ou encore au Premier Ordre ? Encore moins plausible, les soldats du Premier Ordre portent tous un uniforme. Or la jeune femme porte une armure mandalorienne. Alors deux choix restèrent à l'esprit du Sith, dans les deux cas, il ne risquait pas grand chose. Soit c'était une citoyenne tout ce qu'il y a de plus banal, soit une hors la loi qui éviterait d'en dire trop sur elle. Ou du moins pas de choses vraies. Cependant, Ralkorb restait prudent, il savait qu'iln'était pas en état de se battre, alors il opta pour la diplomatie. « Une mandalorienne ? Je vois que j'suis pas tombé sur n’importe quel bouseux ». Ralkorb éprouvait un grand respect pour les mandaloriens. Ce peuple possédait des traditions et une culture respectable. Alors Ralkorb était sincère quand il parlait.

“J’ai fait c’que j’ai pu. C’est pas du grand art. J’sais pas réparer les poumons, mais avec le masque, t’as un apport en oxygène suffisant. Tu peux l’enlever pour manger et tout, mais pas trop longtemps.”  

Ralkorb jeta n coup d’œil à ses blessures. Bien que les patchs de bacta dissimulaient une grande partie de celles-ci, Ralkorb pu bien voir qu'elle étaient profonde. Et qu'elles mettraient lontemps à cicatriser. Or le Sith ne pouvait pas rester sans bouger pendant longtemps, il devrait rapidement retourner sur Korriban. Son respirateur lui serait bien utile. Assez utile jusqu'à ce que Ralkorb s'en fasse fabriquer un de meilleure facture, et plus adapté au combat. Celui qu'il portait semblait fragile. Normal, si la mandalorienne l'avait fabriqué avec ce qu'elle avait sous la main. Ralkorb savait que cette blessure allait le réduire. Mais à l'opposé, elle allait lui rappeler la haine qu'il avait envers Meetra. « Merci ... » Dit'il avant de marquer une pause. Les remerciements, l'affection … Des principes auxquelles il n'avait jamais eu droit. Alors il n'était pas des plus doué. « Tu m'a sauvé la vie. »

“T’es qui, toi ?”

Évidemment, elle voulait savoir à qui elle avait à faire. Pendant un moment, Ralkorb eu envie de dire toute la vérité. Mais il se ravisa rapidement pour finalement dire le mensonge qu'il sortait à tous le monde depuis toujours. « Je suis Ralkorb, un … mercenaire. » Ralkorb passa sa main au niveau de son sabre laser. Alors il sursauta. Il n'était pas à sa ceinture. « Ou est mon sabre ?! » Dit'il d'une voix paniquée.
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Le bonhomme que Jill avait sauvé était assez peu expressif pour le moment. Forcément, il devait douiller. Elle l’avait trouvé dans un bien sale état, et n’était clairement pas un toubib. Ses soins avaient été approximatifs et suffiraient pour un temps, mais elle ne saurait que lui conseiller de consulter son médecin traitant au plus vite. Elle l’avait soigné gratuitement, c’était déjà bien aimable de sa part, non ? Oui et non, parce qu'elle était Jill Atin, et que dans tous les cas elle l'aurait aidé.

Elle haussa un sourcil. Pas n’importe quel bouseux. C’était… Une façon de parler. Jill n’était pas spécialement flattée, mais elle savait au moins que ce type avait une estime pour son peuple. Au moins un minimum.
Mieux encore, il la remerciait, enfin ! Avec un peu de révérence. Elle ne savait pas s’il y avait de la gêne aussi, mais il n’avait pas l’air habitué à cet exercice. C’était assez amusant. Elle pouvait peut-être essayer de le pousser à d’autres remerciements juste pour rire.

T’inquiètes, j’t’ai sauvé la vie mais j’vais pas t’laisser en plan comme ça. Tu t’sens comment, là ?

Elle tâtait un peu la température, déjà. Il n’était probablement pas en forme. Surement endolori. S’il parvenait à se lever, ça serait déjà un exploit. Jill prévoyait de préparer un repas qu’il pourrait déguster depuis son lit de fortune. Si ça c’était pas du luxe, elle ne savait pas ce que c’était. Enfin. Elle avait commencé à prendre soin de son patient, elle l’avait pris en charge, sous son aile. Autant aller jusqu’au bout.
Sauf que.

Il n’avait pas l’air si honnête que ça.

Moi c’est Jill.

Fit-elle d’abord, en haussant un sourcil. La déconvenue sur son visage lorsqu’il constatait la disparition de son sabre ! Ca n’avait pas de prix. Mais il avait raison : c’était un objet précieux et important. Il était posé en sécurité à l’écart. Jill le saisit et le déposa à côté du “mercenaire”, si ça pouvait le rassurer.

Un mercenaire avec un sabre laser ? C’est original. Il était par terre, ça aurait été con de le laisser là bas.

Elle n’insisterait pas pour le moment quand à son occupation réelle. Dans le fond, ça ne la regardait pas tant que ça. S’il voulait passer aux aveux, il le ferait lui même tôt ou tard. Elle comptait là dessus.
Jill se rapprocha à nouveau du feu de camp. La nuit se rafraichissait.

Tu veux être plus près du feu ? J’peux déplacer ton truc. Et puis si t’as faim ou soif j’ai des trucs aussi. Si t’arrives à bouger tes bras ça m’arrangerait, parce que t’as passé l’âge qu’on te donne la cuillère.

Et elle n’avait pas envie de lui faire “vroum vroum c’est le vaisseau qui atterrit” non plus. Plus il était autonome, plus elle pouvait s’occuper de ses oignons. Oignons qui concernaient le monsieur, puis qu’elle travaillait sur les améliorations de son respirateur.
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Les remerciements, c'était vraiment pas le fort, de Ralkorb. Et cela s'entendait. Sa voix était pleine d’hésitation, et il cherchait ses mots. C'est l'un des rares moments ou Ralkorb ne semblait pas sûr de lui. Et au point ou il en était, il s'en foutait de l'image qu'il donnait. Il était trop mal en point pour penser comme un Sith et ne pas afficher ses faiblesses.

“T’inquiètes, j’t’ai sauvé la vie mais j’vais pas t’laisser en plan comme ça. Tu t’sens comment, là ?”

Ralkorb afficha un sourire sous son respirateur. Cela faisait longtemps que personne ne s'était occupé de lui et s'était montré doux avec lui. L'apprenti avait beau chercher au plus loin dans sa mémoire, il ne s'en rappelait pas. Peut-être n'avait-il jamais été traité ainsi. Depuis tout petit, il avait été traité comme un esclave au service des plus puissant. D'abord avec son père. Puis avec les instructeurs de l'académie. Et maintenant par les autres Siths. Une sensation de chaud envahit le cœur du Sith. Pour la première fois, il se sentait bien. « Ca va. » Dit-il d'une voie douce qu'il n'avait jamais utilisé auparavant. Puis il baissa la tête et revit ses blessures. Son expression s'assombrit. Ses blessures seraient là pour lui rappeler sa colère. « Ses blessures … A quel point elles sont graves ? » Dit-il d'une voix sombre.

“Moi c’est Jill.”

Ralkorb fut à nouveau sortit de ses idées noires par la voie de la jeune femme. Quelque-chose attendrissait Ralkorb chez elle. Il ne savait pas trop quoi. Puis quittant ses blessures des yeux, il fut à nouveau bien. « Enchanté Jill. » Dit-il de la même voie douce qu’auparavant.

“Un mercenaire avec un sabre laser ? C’est original. Il était par terre, ça aurait été con de le laisser là bas.”

Ralkorb lorsqu'il récupéra son arme le serra contre lui.
Il été lié à son sabre, et il était soulagé qu'il n'ai pas été perdu.« C'est un héritage familial. Il m'a été transmis à la mort de mon père. Et j'ai été entraîné à m'en servir. Donc oui, ça aurait été con. » Dit-il. Cette fois-ci sa voie ne laissait pas de place au doute. C'est que cette histoire était vraie. Sous un certain point de vue. Ralkorb avait arraché ce sabre au cadavre encore fumant de son père après l'avoir tué.

“Tu veux être plus près du feu ? J’peux déplacer ton truc. Et puis si t’as faim ou soif j’ai des trucs aussi. Si t’arrives à bouger tes bras ça m’arrangerait, parce que t’as passé l’âge qu’on te donne la cuillère.”

L'apprenti sourit à nouveau. Vraiment cette sensation qu'on s'occupait de lui lui faisait chaud au cœur. Il laissa sa colère de coté pour un instant. Il tenta alors de s'asseoir, avec plus ou moins de difficulté. Puis se leva difficilement pour boiter vers le feu en accrochant son sabre à sa ceinture. Sa force physique et sa volonté, l'avait aidé. Rien à voir avec la Force cette fois-ci. « Ça va. Merci » Dit-il sincèrement en posant une main sur l'épaule de Jill et en souriant.
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Jill se tenait toujours prête pour filer un coup de pouce à son patient. Elle était aux petits oignons, et n’hésitait nullement pour répondre à ses questions. Déjà, il ne se sentait pas trop mal : c’était ça de gagné. Après tout ce temps passer à s’en occuper, elle aurait été frustrée qu’il lui claque dans les doigts.

T’as surtout des blessures superficielles, mais ça va laisser des vilaines cicatrices. Va falloir te reposer. Le plus grave, c’est ton poumon perforé. Les sabres lasers ça pardonne pas trop, c’est pas réparable.

D’où le respirateur, qui compensait les dégâts en apportant un supplément d’oxygène à Ralkorb. Il avait certainement compris pourquoi il portait cet appareil et ce que ça impliquait. Il devait aussi savoir comment il s’était pris une rouste et avait fini dans cet état, donc ses blessures n’étaient pas tant un mystère que ça.

Elle s’en doutait, le sabre était précieux pour son propriétaire. Un peu de la façon dont elle aimait son armure. Il lui disait que c’était un héritage. Qui était-elle pour ne pas le croire ? Elle haussa simplement les épaules, neutre. Les Mandaloriens n’étaient pas de grands fans des utilisateurs de la Force, alors si son histoire était vraie, ça l’arrangeait. Elle n’aimait pas l’idée qu’on puisse tricher avec des super pouvoirs surnaturels, là où le commun des mortels devait trimer et travailler pour briller.

Surprise, voilà un mot qui correspondait à Jill lorsqu’elle observait le mercenaire se lever et se déplacer. Oh, et elle désapprouvait aussi, de toute l’intensité de son regard. C’était quoi leur délire, aux grands blessés qui jouaient aux plus forts en se levant pendant leur convalescence ? Est-ce qu’ils l’avaient vu faire la casse cou avec les deux bras dans le plâtre ? … Ils auraient pu. Mais ça n’était pas le cas.

De rien. T’aurais du rester assis, quand même.

Enfin. Il faisait ce qu’il voulait, mais qu’il ne vienne pas la tenir responsable après !
Elle devait s’organiser maintenant, de son côté. Beaucoup de choses à préparer, à prévoir, ou juste à envisager. Elle lui désigna un coin où il pouvait vraisemblablement s’asseoir sans risques. Il n’y avait pas de vent, les flammes ne viendraient pas enflammer sa barbichette ou ses bandages par surprise.

T’attends pas à c’que j’te laisse partir dans cet état, hein. T’as encore besoin de repos et de voir si le respirateur pose pas de souci.

Elle s’était remise sur le tronc coupé qui lui servait de banc, et saisi les schémas dessinés à la lumière du feu, gribouillis peu lisible et décrits dans un mélange de basic et de mando’a.

Là j’ai listé des améliorations à faire dessus. J’te la mettrais au propre s’tu veux, tu pourras l’embarquer.

Et, enfin, elle posa des questions. Des vraies.

Tu m’racontes comment t’as fini dans cet état ? Ça a l’air d’être une riche histoire.
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La respiration de Ralkorb était bruyante, mais calme. Malgré la souffrance que lui causaient ses blessures, il restait debout, le regard rivé vers les flammes du feu de camp.

“T’as surtout des blessures superficielles, mais ça va laisser des vilaines cicatrices. Va falloir te reposer. Le plus grave, c’est ton poumon perforé. Les sabres lasers ça pardonne pas trop, c’est pas réparable.”  

Ralkorb soupira. Évidemment que ses blessures allait rester pour toujours. L'apprenti était condamné à porter un respirateur jusqu'à la fin. Voulant vérifier cela, il retira son respirateur un moment. Et comme il l'imaginait, sa respiration redevint difficile. Il le réinstalla rapidement, et reprit une longue bouffé d'air. Ralkorb restait silencieux, fixant les flemmes avec ses yeux jaunes.

“T’attends pas à c’que j’te laisse partir dans cet état, hein. T’as encore besoin de repos et de voir si le respirateur pose pas de souci.”

Oui. Pour l'instant était trop faible pour rejoindre sa navette. Il éprouvait déjà de la difficulté à rester debout, alors marcher … Ralkorb utilisa le peu d'énergie qu'il lui restait pour déplacer son lit juste derrière lui grâce à la Force. Puis il s'assit. « T'as raison. Je suis encore trop faible. »  C'était indéniable. Seul un fou, ou un seigneur Sith pourrait se croire fort dans cette situation ?  

“Là j’ai listé des améliorations à faire dessus. J’te la mettrais au propre s’tu veux, tu pourras l’embarquer.”

Après tout. Emmener quelques modifications à son respirateur, tant pratique que esthétiques. Ce respirateur avait été construit avec ce que Jill avait sous la main. Il était normal qu'il ne soit pas des plus esthétiques. Pour l'instant il fait le boulot. Alors Ralkorb n'avait aucune raison de se plaindre. « Oui, avec plaisir, on pourra me l’améliorer facilement une fois sur K... Coruscant. » Il avait failli citer Korriban. Alors dissimulant toutes hésitions dans ses paroles, il fit passer son interruption pour une soudaine douleur.  « Ça va. » Dit-il mimant une voix modifiée par la douleur.

“Tu m’racontes comment t’as fini dans cet état ? Ça a l’air d’être une riche histoire.”

Le regard de Ralkorb s'assombrit. Il tenta tant bien que mal de réprimer la colère qui montait en lui. Et finit par prendre la parole en serrant les dents. « Une Jedi … J'ai été envoyé récupérer une Jedi. Meetra … C'est son nom. Son père, un homme d'affaire sur Coruscant voulait la récupérer. Il m'a envoyé ici. J'ai trouvé Meetra. Mais elle pensait que l'homme enterré là ou tu m'as récupéré était son véritable père. J'avais reçu l'ordre de la remmener coûte que coûte. Alors nous avons engagé le combat ... » Il ne termina pas son récit. Il ne raconta pas sa défaite. Trop humilié pour pouvoir en parler.
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Jill allait de surprise en surprise. Et ressentait le besoin d’encadrer beaucoup de ses pensées avec des guillemets. Voilà un exemple frappant : Ralkorb était un “mercenaire”. Avec un sabre laser. Et, de toute évidence, il était “trop faible” pour le moment, mais ne se gênait pas pour déplacer le mobilier par la force de sa pensée. Par la Force tout court, devinait-elle. En toute honnêteté, le lien entre le sabre laser, l’état dans lequel elle l’avait trouvé et son tour de passe passe ne faisait que la rendre plus soupçonneuse. Mais pas sans pitié ou sans empathie non plus. Elle le cuisinerait, tôt ou tard.

Elle avait déjà vu des utilisateurs de la Force. Très peu. Très très peu. Les seuls capables de déplacer des objets aussi lourds avec cette aisance étaient … Jedi. Ou Chevaliers de Ren, comme elle en avait fait l’expérience tout récemment. C’est à dire ceux qui ne fronçaient pas les sourcils pendant vingt minutes en laissant des traces sur leur slip après avoir fait glisser un verre de dix centimètres sur la gauche. A priori, Ralkorb n’avait pas sali ses sous-vêtements pendant sa démonstration.

Trop faible, hein ? Ca va, t’as encore de bons restes à c’que j’vois.

Coruscant, c’était donc sa destination. On trouvait de tout là bas, il n’aurait aucun souci à trouver quelqu’un pour s’occuper de son cas, tant qu’il avait des finances. Plus on descendait dans les étages de la planète-cité, moins ça coutait cher, et plus on risquait de se retrouver avec les anciennes prothèses d’un macchabée greffées sur le visage.
Elle avait juste hoché la tête. Et allait donc reprendre son travail calmement, en écoutant ce qu’il avait à dire pour expliquer sa situation.

Et encore une fois, elle ne fut pas déçue du voyage.


Engager le combat avec une vraie Jedi ? Tu m’étonnes que t’aies fini dans cet état. T’as un sabre laser, ok, t’as la Force, ok. Mais c’est genre… Même nous on fait gaffe avec ça, tu vois.

Elle-même n’irait jamais se frotter à la lame d’un sabre laser. Elle frissonnait rien qu’au souvenir de l’aisance avec laquelle le Chevalier de Ren l’avait paralysée des pieds à la tête. Elle n’aurait pas tenu dix secondes.
Le reste de l’histoire ? Jill le répéta en tête une fois, deux fois, et fronça les sourcils. Sa curiosité légendaire frappa de nouveau.

Meetra comment ?

Le hasard, ou le destin, faisait parfois étrangement les choses.
Il se pourrait, éventuellement, que la Mandalorienne aie déjà entendu ce nom, mais la galaxie était grande ! Il devait y en avoir des dizaines. Voilà. Certainement aucun rapport avec celle dont son ami Errol lui avait parlé. Que perdait-elle à vérifier ?
Elle balaya la question d’un geste de main pour le moment.

J’ai rien contre les mercenaires, mais nous les Mandos, on s’y connait un peu en histoires de famille, t’sais. Et envoyer un mec pour kidnapper son enfant, c’est pourri comme technique. Il ferait mieux d’lui envoyer une proposition de rendez-vous poli, genre un resto ou un truc comme ça, et euh, essayer de lui montrer des preuves, lui expliquer, tout ça ?

Si elle connaissait la situation exacte, Jill n’aurait jamais proposé un tel plan. Ou si, mais en pleurant de rire sous son casque. Actuellement ? Elle espérait juste pouvoir filer un petit conseil sur les dramas familiaux.

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Ralkorb se sentait mieux. Faible, mais mieux quand même il s'était assis à nouveau sur le lit, contemplant la danse des flammes.  Il avait échoué dan sa mission, et risquait de ne pas atteindre le rang de Darth aussi rapidement qu'il l'aurait voulu, mais aujourd'hui, ce soir, il s'en fout.

“Trop faible, hein ? Ca va, t’as encore de bons restes à c’que j’vois.”

Ralkorb esquissa un sourire amusé derrière son respirateur. Oui, il avait utilisé la Force pour déplacer le lit sans grande difficulté.  Peut-être qu'il n'aurait pas du. Peut-être qu'il aurait du demander à Jill de déplacer le lit. Mais, c'était trop tard. Puis les utilisateurs de la Force neutres, n'appartenant pas l'Ordre Jedi ou aux Chevaliers de Ren, ça existait. « Je suis issue d'une grande ligné d'utilisateurs du coté obscure. Des Siths. Mais avec la disparitions de l'Ordre, ma famille a continué de pratiquer le coté obscure. On m'a appris. »

“Engager le combat avec une vraie Jedi ? Tu m’étonnes que t’aies fini dans cet état. T’as un sabre laser, ok, t’as la Force, ok. Mais c’est genre… Même nous on fait gaffe avec ça, tu vois.”

Ralkorb soupira. Il avait envie de dire tout ce qu'il pensait des Jedis, de leurs principes et de leurs méthodes. Il avait envie de prouver la nette supériorité du Coté Obscure. Mais non.  Il ne pouvait pas en dire plus. Il ne pouvait pas révéler plus de chose sur lui. Du moins pas de choses en rapport avec l'Ordre. Alors évitant de répondre à la remarque de Jill, il se contenta de dire « Les mandaloriens n'ont ps toujours fais gaffe avec ça. Il y a des milliers d'années, les mandaloriens menés par Mandalore l'Ultime s'attaquèrent aux mondes de la république, et par conséquent aux Jedis. Cette histoire tu dois déjà le connaître. Mais elle prouve qu'un peuple mandalorien unit, est puissant. Assez puissant pour renverser les plus grandes puissances de la galaxie. Tel est ma philosophie, même le plus puissant des Jedis ou des Chevaliers de Ren ne peut rien faire face à l'union. »

“Meetra comment ?”

L'apprenti n'avait aucune idée du nom de famille de Meetra. Il haussa les sourcils avant de dire : « Si je le savais, je te le dirais mais j'en ai aucune idée ». Il fouilla un peu dans ses poches cherchant son ordre de mission. Puis finit par le retrouver. Dessus figuré le prénom et un portrait de sa cible. Il le tendit à Jill « Voilà tous ce que je sais. »

“J’ai rien contre les mercenaires, mais nous les Mandos, on s’y connait un peu en histoires de famille, t’sais. Et envoyer un mec pour kidnapper son enfant, c’est pourri comme technique. Il ferait mieux d’lui envoyer une proposition de rendez-vous poli, genre un resto ou un truc comme ça, et euh, essayer de lui montrer des preuves, lui expliquer, tout ça ?”

Les choses n'étaient pas si simple que Jill pouvait le supposer. Zéon avait serrement déjà tenté de contacter sa fille. A vrai dire Ralkorb n'en avait aucune idées. « C'est pas faux, mais je connais pas les détails de cette histoire. Je me contente d'accomplir les missions qu'on me donne sans poser de questions. " 
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