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[Mandalore] Nos Chers Voisins
[Mandalore] Nos Chers Voisins Sam 29 Juil - 19:47
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L’aube d’une guerre civile commençait à étendre ses ombres sur Mandalore. La planète capitale d’un peuple connu pour ses exploits guerriers, pour sa violence et non pour sa bonne entente. Plus d’une fois, le peuple Mandalorien fut en proie à la guerre civile, et peu avisés étaient les Aruetiise qui oseraient s’en mêler. Malgré tout, c’était parfois une nécessité si l’on ne voulait pas voir la faction la plus brutale s’en sortir victorieuse par la force.
C’était déjà arrivé. Le règne n’avait pas duré. Clairement, les Mandaloriens n’étaient plus la puissance militaire qu’ils étaient. On racontait de glorieuses histoires de batailles galactiques, de prises de planètes, d’un espace Mandalorien craint par l’ancienne République, et qui fut vaincu par la force combinée de la République et des Jedi. Disait-on. L’histoire réelle était plus complexe, plus sombre aussi. Et surtout, c’était du passé !
Jill était de ceux qui pensaient que le passé devait rester derrière eux. Ils avaient changé. Les Mandaloriens n’étaient plus un peuple conquérant, mais ils n’en étaient pas moins guerriers. Elle était confiante et aimait penser qu’elle, avec son Clan, devaient essayer d’être une force brute mais bienveillante pour la galaxie. Ils étaient des guerriers suffisamment forts et craints pour avoir le choix de la cause dans laquelle ils s’engageraient sans craindre de perdre leurs crédits.
Son clan était généralement de son avis. Le Premier Ordre ? Impensable. Conquérir la galaxie ? Aucun intérêt. S’allier avec la Nouvelle République ? C’était gênant, mais c’était le moindre mal. Contrairement à son pendant totalitaire, elle leur laissait vivre leur culture. Ils ne s’y soumettraient certainement pas, mais leur déclarer la guerre ne leur apporterait pas grand chose, sinon des problèmes.
La guerre civile approchait, et Jill avait décidé de retourner sur le sol de Manda’yaim pour prendre la température. Pour revoir son Clan aussi. La Mandalorienne, en partie du fait de sa jeunesse, était tout particulièrement sensible à la politique de son peuple : C’était la nouvelle génération qui allait devoir vivre avec les résultats de ces débats et de ces combats. Elle comptait bien avoir son mot à dire là dedans, et avait même rallié d’autres jeunes du Clan et d’ailleurs à sa cause. Certains avaient été convaincus par son discours, d’autres la connaissaient par ses tags revendicateurs. En tout cas, personne ne l’avait jugée sur sa jeunesse, et gare à celui qui voudrait l’attaquer sous cet angle.
Quoi qu’il en soit, le clan Atin avait bougé tout récemment. Le camp était monté dans l’une des nombreuses forêts qui couvraient la planète marécageuse, à proximité d’une cité qui avait longtemps été aux mains de Dar’manda et autres aruetiise peu fréquentables.
La planète était connue pour son peuple, qui n’appréciait pas les étrangers, mais ça n’empêchait pas quelques imprudents de se frayer un chemin jusqu’ici. Ce qui était le plus surprenant, c’est que quelqu’un s’était enfin décidé à reprendre cette ville des mains des squatteurs qui se l’étaient appropriée depuis tant de temps. Des Mandaloriens, bien sur, mais qui étaient-ils ?
Jill avait entendu dire que leur leader était un Skirata. De son clan, elle avait entendu des banalités. Des éclaireurs les avaient rencontrés pour discuter de leur présence sur ce territoire, et le clan avait convenu d’un simple accord avec la cité : De l’aide technologique pour réhabiliter les défenses de la cité, ses véhicules et les réseaux de communication sur place. On leur avait éventuellement demandé du soutien guerrier, mais le clan ne connaissait pas assez la politique de cette nouvelle ville pour s’engager aveuglément. Les Atin étaient têtus.
C’est dans cette ligne de conduite, de curiosité et de volonté inébranlable, qu’un groupe de jeunes guerriers s’était rassemblé autour d’elle. Avec l’accord de l’Alor’ad, ils allaient sonder un peu leur nouveau voisin. Ils allaient représenter leur clan et voir de quel fer étaient forgés les guerriers qui avaient repris la ville aux mains des brigands. Jill était confiante : ils avaient toléré leur présence jusque là. S’ils étaient opposés politiquement d’une façon ou d’une autre, ils devraient être capables de coexister. Du moins, avant que les vraies hostilités qui éclataient sur la planète n’arrivent à eux, auquel cas le clan prendrait les mesures nécessaires.
Jill portait son armure. Blanc délavé, les nombreuses traces d’usure et de peinture arrachée laissait apparaître d’autres peintures dans des tons enflammés. Jaune, orange, rouge, et parfois creusait jusqu’au gris métallique de l’acier Mandalorien. Son casque portait le symbole de son clan au dessus d’une oreille : un Kybuck, fier animal connu pour protéger sa famille contre vents et marées. Sur son épaulette, un symbole méconnu que de rares Mandaloriens portent, partageant implicitement des détails de leur identité.
Les autres guerriers du groupe portaient tous des armures personnalisées de différentes façons, comme le voulait la tradition. Chacun était unique, mais tous étaient d’un même peuple.
C’est ce groupe là, constitué d’une demi-douzaine de combattants, hommes, femmes comme neutres, qui se présenta devant les hautes portes de la ville. Les forteresses, c’était bien un truc de Mandalorien.
“Su’cuy, mhi cuy teh Atin aliit. Olaro par jorhaa'ir, kar'taylir gar jate'shya” *
Anticipa Jill.
* Salutations, nous venons du clan Atin. Nous venons pour discuter, pour mieux vous connaître.
C’était déjà arrivé. Le règne n’avait pas duré. Clairement, les Mandaloriens n’étaient plus la puissance militaire qu’ils étaient. On racontait de glorieuses histoires de batailles galactiques, de prises de planètes, d’un espace Mandalorien craint par l’ancienne République, et qui fut vaincu par la force combinée de la République et des Jedi. Disait-on. L’histoire réelle était plus complexe, plus sombre aussi. Et surtout, c’était du passé !
Jill était de ceux qui pensaient que le passé devait rester derrière eux. Ils avaient changé. Les Mandaloriens n’étaient plus un peuple conquérant, mais ils n’en étaient pas moins guerriers. Elle était confiante et aimait penser qu’elle, avec son Clan, devaient essayer d’être une force brute mais bienveillante pour la galaxie. Ils étaient des guerriers suffisamment forts et craints pour avoir le choix de la cause dans laquelle ils s’engageraient sans craindre de perdre leurs crédits.
Son clan était généralement de son avis. Le Premier Ordre ? Impensable. Conquérir la galaxie ? Aucun intérêt. S’allier avec la Nouvelle République ? C’était gênant, mais c’était le moindre mal. Contrairement à son pendant totalitaire, elle leur laissait vivre leur culture. Ils ne s’y soumettraient certainement pas, mais leur déclarer la guerre ne leur apporterait pas grand chose, sinon des problèmes.
La guerre civile approchait, et Jill avait décidé de retourner sur le sol de Manda’yaim pour prendre la température. Pour revoir son Clan aussi. La Mandalorienne, en partie du fait de sa jeunesse, était tout particulièrement sensible à la politique de son peuple : C’était la nouvelle génération qui allait devoir vivre avec les résultats de ces débats et de ces combats. Elle comptait bien avoir son mot à dire là dedans, et avait même rallié d’autres jeunes du Clan et d’ailleurs à sa cause. Certains avaient été convaincus par son discours, d’autres la connaissaient par ses tags revendicateurs. En tout cas, personne ne l’avait jugée sur sa jeunesse, et gare à celui qui voudrait l’attaquer sous cet angle.
Quoi qu’il en soit, le clan Atin avait bougé tout récemment. Le camp était monté dans l’une des nombreuses forêts qui couvraient la planète marécageuse, à proximité d’une cité qui avait longtemps été aux mains de Dar’manda et autres aruetiise peu fréquentables.
La planète était connue pour son peuple, qui n’appréciait pas les étrangers, mais ça n’empêchait pas quelques imprudents de se frayer un chemin jusqu’ici. Ce qui était le plus surprenant, c’est que quelqu’un s’était enfin décidé à reprendre cette ville des mains des squatteurs qui se l’étaient appropriée depuis tant de temps. Des Mandaloriens, bien sur, mais qui étaient-ils ?
Jill avait entendu dire que leur leader était un Skirata. De son clan, elle avait entendu des banalités. Des éclaireurs les avaient rencontrés pour discuter de leur présence sur ce territoire, et le clan avait convenu d’un simple accord avec la cité : De l’aide technologique pour réhabiliter les défenses de la cité, ses véhicules et les réseaux de communication sur place. On leur avait éventuellement demandé du soutien guerrier, mais le clan ne connaissait pas assez la politique de cette nouvelle ville pour s’engager aveuglément. Les Atin étaient têtus.
C’est dans cette ligne de conduite, de curiosité et de volonté inébranlable, qu’un groupe de jeunes guerriers s’était rassemblé autour d’elle. Avec l’accord de l’Alor’ad, ils allaient sonder un peu leur nouveau voisin. Ils allaient représenter leur clan et voir de quel fer étaient forgés les guerriers qui avaient repris la ville aux mains des brigands. Jill était confiante : ils avaient toléré leur présence jusque là. S’ils étaient opposés politiquement d’une façon ou d’une autre, ils devraient être capables de coexister. Du moins, avant que les vraies hostilités qui éclataient sur la planète n’arrivent à eux, auquel cas le clan prendrait les mesures nécessaires.
Jill portait son armure. Blanc délavé, les nombreuses traces d’usure et de peinture arrachée laissait apparaître d’autres peintures dans des tons enflammés. Jaune, orange, rouge, et parfois creusait jusqu’au gris métallique de l’acier Mandalorien. Son casque portait le symbole de son clan au dessus d’une oreille : un Kybuck, fier animal connu pour protéger sa famille contre vents et marées. Sur son épaulette, un symbole méconnu que de rares Mandaloriens portent, partageant implicitement des détails de leur identité.
Les autres guerriers du groupe portaient tous des armures personnalisées de différentes façons, comme le voulait la tradition. Chacun était unique, mais tous étaient d’un même peuple.
C’est ce groupe là, constitué d’une demi-douzaine de combattants, hommes, femmes comme neutres, qui se présenta devant les hautes portes de la ville. Les forteresses, c’était bien un truc de Mandalorien.
“Su’cuy, mhi cuy teh Atin aliit. Olaro par jorhaa'ir, kar'taylir gar jate'shya” *
Anticipa Jill.
* Salutations, nous venons du clan Atin. Nous venons pour discuter, pour mieux vous connaître.