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Pretty fly for a jedi • pv Ascella

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Pretty fly for a Jedi



Si on n’avait pas tiré de store devant le minuscule et unique hublot de la chambre, la lune inonderait certainement la pièce de sa lumière pâle, donnant aux simples ombres de silhouettes plus distinctes, plus complexes. Mais pour l’instant, elle s’invite difficilement entre les quatre murs. On ne discerne que peu de chose, pour ne pas dire rien du tout. Les reliefs se sont fondus en un maigre décor noir et impénétrable.
Les yeux grands-ouverts, perdus dans ces ténèbres, à demi-assise, à demi-couchée, Masha caresse machinalement les longs cheveux de celle qui partage maintenant presque chacune de ses nuits. Elle passe et repasse une main affectueuse, rassurante dans la crinière sombre. Ce geste révèle discrètement ce qu’elle n’ose dire, à défaut d’avoir le courage d’affronter les mots, son corps lui sait parler sans retenu. Du bout des doigts elle dévoile son allégresse, chasse ce petit pincement de cœur qui a fait suite au départ de son amante quelques jours auparavant. L’inquiétude et la solitude ont désormais fait place à cette chaleur diffuse qui inonde tout son corps, colle durablement ce sourire un peu niais au coin de ses lèvres.

Partout autour d’elles, le silence. Il berce les deux jeunes femmes. Parfois, le froissement des draps ou un soupir léger le brise, mais il revient toujours les envelopper.
Si la pilote ne dort pas, ce n’est pas la fatigue qui manque pourtant. Ses muscles épuisés se sont parés de cette lourdeur propre aux corps harassés par l’effort véritable, celle qui nous attire inévitablement dans les bras de Morphée. Le temps s’enfuit sans qu’elle ne le perçoive, il pourrait s’être écoulé dix minutes ou trois heures depuis qu’elles se sont retrouvées dans ce lit. Elle n'a conscience de rien, seulement des battements de son coeur qui bourdonne dans ses oreilles et de la respiration lente d'Ascella. D’une voix un peu roque, elle murmure soudain :

« Asce ? »

Elle n’attend pas de réponse mais laisse pourtant s’écouler de longues secondes muettes avant de reprendre :

« On avait parlé de te faire piloter mon Bwing, demain on fait ça...? »

A mi-chemin en l’interrogation et l’affirmation, sa phrase reste en suspens dans l’air frais de la petite chambre avant d’être à son tour engloutie par l’obscurité.

Apaisée par cette idée qu'elle croit anodine, Masha se glisse alors sous les draps qui susurrent au contact de sa peau à peine couverte. Une brise imaginaire la fait frissonner. En quête de chaleur, elle se pelotonne contre le corps tiède de son amante et dépose, comme un remerciement, un baiser vif dans le cou de cette dernière, puis, enfin ferme ses paupières lourdes.
En s'endormant, la pilote ne réalise pas que sa proposition n'est qu'une excuse pour passer plus de temps auprès d'Ascella, ne pas se limiter aux nuits à l'abri des regards. Cette soif de compagnie, ce besoin de la voir plus, ne serait-ce qu'un tout petit peu naît tout juste au fond d'elle, une conséquence indéniable du dernier départ de sa brune. Elle a cette fois-ci trouvé mille et une excuses pour traîner autour du commando avant leur mission. Elle jetait mille et un coups d'oeils furtifs, scrutait avec attention les faits et gestes de sa jedi. Elle voulait la voir encore et toujours, comme si elle avait eu besoin d'imprimer sur sa rétine une image parfaitement nette pour palier à l'absence.
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À peine rentrée et à peine mes affaires déposées dans mon dortoir que je me dirige vers les douches avec de nouveaux vêtements, il faut absolument que je me lave ! Chaque fois que je rentre de mission, qu'elle soit courte ou longue, salissante ou non, mon premier – réel – arrêt est les douches. Ce coup-ci, ça n'a duré qu'à peine quelques jours alors que ça aurait dû durer un peu plus longtemps, mais nous n'aimons pas attendre, ne rien faire, stagner, nous, membres du commando Suicide il faut que ça bouge. Alors avec mon coéquipier, on a fait la mission plus rapidement que prévu. S'introduire dans le vaisseau. Fait. Le détruire. Fait. Se barrer avant la destruction. Fait. Retour au bercail. Fait. Je salue d'un signe de tête les femmes que je croise qui sortent des douches, du bruit que j'entends certaines sont encore actives. Je me dirige vers celle du fond, la porte est entrouverte, il n'y a donc personne. Je me glisse, attachent mes habits en hauteur avant de laisser tomber sur le sol ceux que j'ai portés durant ma mission. Je pousse un soupir de satisfaction lorsque l'eau se met à couler sur mon corps, qu'est-ce que ça fait du bien ! Soudain, je ressens une présence derrière moi et bientôt des lèvres viennent se poser dans le creux de mon cou. Un sourire apparaît sur mon visage, je reconnaîtrais ces lèvres et cette façon d'embrasser entre mille. Et nous voilà à présent à partager un lit alors que la nuit est tombée. La fatigue que je ressentais lorsque je suis arrivée à la base est revenue au galop après nos ébats, mes paupières sont lourdes et je ne résiste pas à l'appel du sommeil. Pourtant, alors que je vais pour rejoindre les bras de Morphée j'entends la voix de Masha qui s'élève à mes côtés. « Mmmh ... ouais ouais ... » trop fatiguée pour avoir pleinement conscience d'en quoi je viens de m'engager. À peine quelques secondes après, je m'endors.

Lorsque je rouvre les yeux le matin est arrivé et je me sens en meilleur forme que la veille malgré le fait que ma nuit ne fut pas des plus reposantes. Un sourire fleurit sur mes lèvres, je tourne la tête vers la jeune femme qui occupe le même lit que le mien. Elle dort. Je n'ose pas bouger par peur de la réveiller, j'aime la regarder lorsqu'elle dort, j'aime le contact de sa peau contre la mienne, j'aime sentir ses lèvres contre les miennes et plus que tout, j'aime être en sa présence. J'ai du mal à garder ma pleine attention lorsqu'elle est dans la même pièce que moi. Je sais qu'elle est comme moi, que lorsque nous sommes au même endroit nous avons envie de nous retrouver seules pour s'envoyer en l'air. Nous nous retrouvons de plus en plus souvent et ça ne me dérange pas le moins du monde. « Salut, bien dormi ? » je lui demande doucement lorsque je la vois qui se réveille. Mes doigts caressent son poignet qui est contre mon corps. Ma nuit en tout cas a été très agréable et mon sommeil reposant. J'avoue qu'il est plus facile pour moi d'avoir un sommeil réparateur lorsque je suis à la base, après tout, j'y suis en sécurité alors qu'en mission il faut toujours que je sois aux aguets même si je suis en binôme et que nous vivons constamment dans le stress. L'adrénaline est comme une drogue pour moi, j'en suis accro et quel commando est le meilleur pour procurer une telle sensation ? Le commando Suicide, bien entendu ! Autre drogue, Masha. J'ai de plus en plus de mal à me passer d'elle, je ressens un manque quand je m'absente ou que c'est à elle de ne pas être là, suis-je amoureuse ? Je ressens des sentiments pour elle, est-ce ceux-là ? Je ne l'espère pas, il ne le faut pas, c'est la guerre, nous sommes toutes deux recherchées, moi probablement plus qu'elle vu mes activités et je ne peux me permettre d'être amoureuse. Plus tard, peut-être, lorsque tout cela sera terminé, si nous sommes encore en vie. Mais pas maintenant, surtout pas maintenant.
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Bien que discret, quasiment imperceptible, le bruissement des draps tire la pilote hors d’un sommeil sans rêve. Elle pousse immédiatement un gémissement qui n’exprime ni le mécontentement du réveil ni satisfaction d’une nuit sans désordre, qui n’exprime finalement rien, simple gémissement animal et spontané. Ses paupières papillonnent quelques instants, hésitantes. La lumière vive qui baigne la chambre s’y est engouffrée avec précipitation et a violemment agressée la pupille qu’elles protègent, à peine ouvertes, elles veulent déjà se refermer. Une main lourde et ensommeillée vient s’abattre sur ses yeux endoloris, maigre protection qui leur donne le temps de s’habituer au jour et aux caprices solaires.
Masha n’est qu’à demi-consciente, elle gît entre ces désagréments matinaux, assauts solaires et torpeur envahissante. Une voix affectueuse se faufile jusqu’à ses oreilles et chasse cette léthargie qui, quelques secondes auparavant, la paralysait. La caresse qui suit la fait presque sursauter. Son bras retombe avec mollesse à ses côtés, elle tourne son visage vers Ascella et lui offre un sourire ensommeillé. Une voix frêle, roque s’échappe de ses lèvres sèchent, elle a la bouche un peu pâteuse mais rassemble ses forces encore naissantes pour répondre :

« Hey... On dort toujours bien à côté de toi… »

Des mots trop doux pour la pilote, un ton trop cajoleur. Cette effusion d’affection ne lui ressemble pas, on ne lui a pas assez enseigné l’amour, alors, elle n’ose pas le prononcer, seul ses gestes le trahissent habituellement. Mais une nuit de repos a apporté avec elle cette langueur semblable à celle de l’alcool, celle qui finie toujours par alléger la méfiance et délier les langues.
Lentement, Masha se réveille. Encore trop endormie pour que les bonnes manières fassent déjà effet, elle ne pense pas à retourner la question à son amante, elle roule sur le côté pour lui faire face, avant d’être brutalement percutée par un souvenir que le sommeil lui avait fait oublier. Soubresaut, elle écarquille les yeux une seconde, et, comme une traînée d’encre dans l’eau, un sourire s’étire sur ses lèvres et illumine ses yeux. C’est ce sourire narquois, presque carnassier, qui la suit inlassablement, aussi bien au cœur des batailles que dans le secret des draps. Ici, il naît face au souvenir des murmures qu’avait encouragée l’obscurité et précède de peu ces paroles :

« Dis-moi Asce…   »

Avant de reprendre, elle laisse s’écouler une poignée de seconde, juste ce qu’il faut pour saupoudrer ses propos d’un zeste de mystère.

« Cette nuit, tu m’as fait une promesse !   »

D’un coup, elle se redresse et toise d’un œil malicieux la Jedi. Par gestes vifs et précis, elle s’empare de l’élastique qui ne quitte jamais son poignet et exécute un chignon avec empressement.  D’une même traite, elle cherche à tâtons ses vêtements au pied du lit, jetés là la veille dans la précipitation. Elle enfile un tshirt avant de se jeter sur Ascella pour lui voler un baiser, nouvelle marque d’affection inattendue et pourtant si spontanée. Elle n’attend pas une réponse à ce baiser fugace, la voilà déjà loin de son oreiller encore chaud, sur un air de défi, elle annonce :

« Je pense qu’il est grand temps de l’honorer !   »
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Pourquoi son sourire ne me semble pas de bon augure ? Elle a cette façon de se réveiller instantanément lorsqu'une pensée lui vient à l'esprit, pour ma part je mets toujours un peu de temps pour réellement sortir du sommeil. Une promesse ? Quelle promesse ? je me demande dans un premier temps. Je me souviens vaguement qu'elle a formulé la demande de me faire piloter son b-wing "demain". Demain est maintenant. Merde. C'est qu'elle est vraiment tenace ! J'ai beau lui avoir expliqué que moi et les vaisseaux ça fait deux elle y tient vraiment. Je pousse un soupir alors que je l'observe d'où je suis qui s'habille déjà. Raaah, mais moi j'aurais bien aimé rester un peu plus longtemps au lit, le lit est mon ami et encore plus quand elle est à mes côtés. Trop vive pour moi, moi qui suis paresseuse et ais du mal à émerger je n'ai pas le temps de réagir à son baiser. Je vous dis, elle va trop vite pour moi. Je ne bouge pas de sous le drap, me contentant de l'observer, petit sourire au coin des lèvres, main qui soutient ma tête. Je suis bien tentée de nier d'avoir accepté de faire ça, après tout, j'allais m'endormir quand elle me l'a demandé. C'est bas de sa part d'avoir ainsi agi, mais elle sait comment me faire accepter certaines choses auxquelles je suis réticente. « Tu es sûre que c'est valable ? Tu me l'as demandé alors que je m'endormais. » au moins elle ne pourra pas m'accuser de nier. Je ne compte bien sûr pas en rester là, je sais que mon argument est faible alors je préfère surenchérir « Sais-tu quelle était ma mission ? J'ai dû aller faire sauter un vaisseau. Je suis là, lui n'est plus. Es-tu sûre de vouloir mettre entre mes mains ton b-wing ? À ta place j'y repenserais à deux fois, les réparations ça prend du temps. Et je n'ai pas envie que tu m'en veuilles quand il tombera en panne ... »

Je me redresse tout en la détaillant du regard, en partie assise je n'ai pas bougé du lit et je compte bien y rester encore un peu. Qui sait, peut-être arriverais-je à la convaincre de revenir ?! Sinon, il faudra qu'elle vienne me chercher. Je me mets en tailleur, mes mains rejoignant mes mollets « En plus de ça, étant donné que je reviens à peine de mission, je me vois bien profiter du lit. Tu sais, on peut se trouver des activités tout aussi sympa et qui peuvent nous occuper une partie de la matinée très facilement ... » lui dis-je avec un sourire angélique sur les lèvres. Ne croyez pas que ces quelques paroles ont suffi à me réveiller, mais c'est en bonne voie. J'ai un vague espoir d'avoir réussi à la convaincre, je la connais, elle ne change pas d'avis facilement après tout, elle a réussi à me faire arracher un oui pour faire une telle expérience alors qu'à la base je suis contre. En soi, piloter un vaisseau me botte bien, un b-wing en plus ! J'aimerais connaître ce qu'elle ressent lorsqu'elle est à l'intérieur, qu'elle fait voler cette machine, lorsqu'elle se bat. Je l'imagine avec l'adrénaline qui coule en elle lors des batailles. Est-ce le même ressenti que j'ai lorsque je suis en mission ? Peut-être. On dit que les Suicidaires n'ont peur de rien, certes, c'est peut-être vrai, mais cela n'empêche pas que nous puissions avoir quelques appréhensions. Je n'ai pas peur de voler, je l'ai déjà fait, déjà piloter mais pas des engins comme les siens et les vaisseaux que j'avais entre mes mains sont rapidement décédés. Pessimiste ? Non. Réaliste plutôt. J'ai un don, ou une malédiction comme vous voulez, pour les faire tomber en panne. Après tout, ce n'est pas un hasard si on m'a mise sur une mission pour en détruire un du Premier Ordre. Je fais ça avec une facilité déconcertante et pas forcément de mon plein gré.
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Une fois arrachée au sommeil, il ne faut jamais longtemps à Masha pour bondir hors du lit, et ce quelles que soient les raisons qui ont pu l’attirer loin du joug de Morphée. Rayons solaires un peu trop curieux venus se faufiler entre ses paupières, hurlements stridents d’un réveil vrillant ses tympans bien avant le levé du jour, ou, comme cette fois-ci, douces promesses portées par le sourire et la voix de son amante, rien ne semble en mesure de la retenir au creux des draps, lovée contre un oreiller douillet et plus accueillant que la morsure glacée du matin. Non, impensable pour la pilote de somnoler paresseusement. Une fois réchappée de ses rêves, Masha ressent le besoin presque vital de jaillir hors du lit en une poignée de secondes et picorer un peu de temps ici et là pour un confort éphémère ne présente aucun attrait à ses yeux. Depuis des années, elle se prive de grasses matinées sans en pâtir le moins du monde et se plaît à sermonner ceux qui n’ont pas su résister à l’appel du lit.

Pourtant, il arrive parfois, de plus en plus souvent, que le chant de sirène et les yeux de biche d’Ascella parviennent à la charmer et, sans trop d’efforts réussissent à la convaincre de rejoindre à nouveau le nid douillet, témoin de leur amour et de nuits précieuses. Mais, ce matin-là, la brunette sait se montrer plus ferme et fait la sourde oreille aux minauderies de sa jedi, n’y accorde qu’un sourire taquin. Tout du moins c’est ce qu’elle prétend, elle a beau feindre n’y attacher aucune importance, elle n’a pas pour autant finis de se préparer, loin de là. En vérité, depuis qu’elle a enfilé son t-shirt quelques instants auparavant, elle n’a rien fait d’autre, excepté mine de s’affairer. Debout au milieu de la chambre, à moitié nue, en écoutant Ascella, elle a tournicoté à droite à gauche, ouvert un tiroir, puis un autre avant de les refermer d’un geste sûr tandis que son brouillon de chignon dodelinait au sommet de sa tête, menaçant de se défaire à chacun de ses mouvements.

A peine sa belle a-t-elle finis ses propos que prestement Masha enchaîne:

« Bel exemple pour nos subordonnés que de rester au lit toute la journée! Et puis c'est pas discret, j'ai peur que ça commence à jaser autour de nous, je suis pas sûre qu'on soit des plus discrètes... Faudrait probablement qu'on fasse plus gaffe. »

Pour débiter, presque sèchement, ses propos, elle s'est fermement campée face à Ascella, bras croisés sur sa poitrine dans une attitude de défis non-chalante. Pourtant, une ombre d'inquiétude à peine perceptible a plané un instant sur ses traits. Certainement juste assez longtemps pour être remarquée par la brune qui occupe encore son lit. Mais aussitôt son bref discours achevé, Masha s'est enfuit vers le seul placard qu'elle n'a pas pas encore ouvert ce matin-là. Son timbre couvert par le bruit des cintres qui glissent, crissent le long d'une barre métallique, elle élève légérement la voix et poursuit:

« Pour mon Bwing, t'inquiète pas, t'auras le meilleur de prof rien que pour toi! »

Tout en bavassant, elle en sort une combinaison orange vif brodée des écussons de la Résistance et arborant fièrement les grades de la pilote puis la jette sur le lit, à l'endroit où elle se tenait il y a quelques minutes à peine, là où les draps sont encore imprégnés de son odeur et de sa chaleur. A l'image de sa propriétaire, l'ensemble est immaculé, il semble neuf, presque, le bout des manches est légèrement élimé, la couleur un peu passée au niveau des coudes et des genoux. Malgré tout, il est difficile de croire qu'il s'est retrouvé au coeur de batailles. Comme toujours, Masha apporte un soin tout particulier à ses affaires, que ce soit son vaisseau ou ses uniformes. Celui sort pourtant du lot, tout du moins pour elle, il est la toute première combinaison de pilote qu'elle ait reçu en rejoignant les rangs de la Résistante et elle ne peut s'empêcher d'être matérialiste à son égard. Le prêter à Ascella est donc une preuve d'affection et d'intérêt marqué, elle en fait pourtant un secret qu'elle s'avoue difficilement et ne mentionne pas même à son amante. On peut juste lire une certaine tendresse dans ses yeux lorsqu'elle lui annonce:

« Aller, aller, enfile-ça et direction les hangars! On a pas de temps à perdre »

Pour appuyer ses propose elle a parée ses traits d'une caricature du masque sévère qu'elle arbore en mission, masque bien vite chassé par un sourire cajoleur au coin des lèvres et une étincelle de taquinerie dans les yeux. S'approchant à nouveau du lit, elle veut adoucir ses commandements et, se penchant vers Ascella, glisse une main dans sa nuque pour l'embrasser .
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« C'est sur qu'hier c'était très discret quand tu m'as rejointe dans la douche ... » je lui réponds avec amusement. Je ne lui reproche pas, c'était appréciable et très agréable de l'avoir avec moi sous l'eau. Je ne m'y attendais pas, pensant trop à me débarrasser de la crasse et de profiter de l'eau chaude. Mais j'avoue, nous devrions être plus discrètes, pas que j'ai honte de passer mes nuits avec elle mais les rumeurs peuvent être faciles à créer et à se disperser dans les couloirs et je ne veux pas que nous en soyons victimes. Oh ! Il doit y avoir des doutes, les gens ne sont pas aveugles ni même stupides, mais notre relation se maintient à du sexe – et une amitié – rien d'autre. Pour le moment. Je commence, je crois, à ressentir plus que je ne le devrais et je ne le veux pas ! L'amour est à proscrire lorsque l'on fait partie de la Résistance et surtout en étant membre du commando Suicide, je ne peux me permettre de me laisser aller à de tels sentiments. Imaginez si je me fais attraper par le Premier Ordre les résultats catastrophiques que ça pourrait engendrer. Je lui concède un sourire lorsqu'elle me dit que j'aurais la meilleure des profs, oh ! ça je n'en doute pas. Elle s'agite alors que je suis toujours au lit, voilà une différence nette entre nous deux. Elle, quand elle s'est réveillée elle se lève, moi je préfère reste sous la couverture à profiter de sa chaleur et peut-être même dormir encore un peu. Je ne sais pas à quel point c'est fatigant de piloter un B-Wing, je me doute bien que ce n'est pas de tout repos. Mais j'ai tendance à penser qu'entre être pilote et faire partie d'un commando terrestre, c'est ceux qui sont à terre qui dépense le plus d'énergie. En ce qui concerne les risques, je ne me permettrais pas de juger, le danger est grand pour chacun.

Je l'observe qui sort une tenue orange portant l'écusson de la Résistance et le grade de Masha. Un sourire naît sur mon visage, je trouve que la tenue lui va bien mais je doute qu'il m'aille aussi bien qu'à elle. Nous sommes différentes physiquement et je crains de flotter un peu dedans. Un souvenir d'un moment que nous avons passé à deux dans son vaisseau ne fait qu'élargir mon sourire. Je réessayerais bien, tiens ! Je la laisse passer une main derrière ma nuque, je cherche à me mettre à genoux sur le lit pour être à sa hauteur, allant presser mes lèvres contre les siennes, une main dans son dos mes doigts vers ses fesses, l'autre s'étant glissée sous son haut à la recherche de sa poitrine. La surprise se lit dans mes yeux quand je sens que je perds l'équilibre. Alors ça, ce n'était pas du tout prévu ! Me voilà dans une posture maladroite et plus que désagréable. Je grimace alors que mon dos est en partie au sol, mes jambes repliées contre moi, ma main coincée entre elle et moi. J'ai beau être souple, je n'en suis pas à ce point et ma musculature me le fait bien sentir. En plus de ça, Masha ne pèse pas le poids d'une plume. Je n'ai jusqu'à présent jamais eu à m'en plaindre, mais dans la position dans laquelle je suis c'est plus que gênant. « Aie ! » dis-je dans un souffle « C'est bon ! C'est bon ! Je me lève ! » je capitule. Vraiment pas légère Masha. Au fond, j'avais déjà – un peu – capitulé quand elle a sorti son habit de pilote.
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Lorsque la jedi évoque leur rendez-vous imprévu de la veille, Masha ne peut que lui offrir un sourire en retour. Elle a bien raison, rien ne sert d’exiger la prudence lorsqu’elles se sont potentiellement offertes à la vue de tous quelques heures à peine auparavant. Mais si on aurait facilement pu les surprendre ce ne fut pas le cas et la pilote avait d’ailleurs minutieusement veillé à ce qu’elles soient seules avant de rejoindre son amante. Retrouvailles soudaines dont elle se serait en temps normal certainement abstenue. Cette fois-ci cependant, leur séparation lui avait parue beaucoup trop longue. Alors, elle avait sans remords cédé à la tentation avec une spontanéité qui lui était inhabituelle.

Ce sourire taquin mais conciliant s'évanoui brusquement tandis que les deux femmes chutent. Masha, dépourvue de la sévérité qui orne usuellement ses traits, ne peut réprimer une brève grimace que la surprise lui ordonne. Si la position dans laquelle la gravité la laisse semble bien moins inconfortable que celle d'Ascella, elle n'a pour autant rien d'agréable et dès qu'elle entend la douce brune déclarer forfais elle se relève d'un bond. Un nouveau rictus s'est peint sur ses lèvres charnues où subsiste toujours l'ombre du rouge à lèvres framboise qu'elle porte immanquablement chaque jour. Dans ce sourire qui éclaire son visage pâle, c'est désormais le triomphe qui prime, elle arbore sûrement exactement le même lorsqu'elle sort victorieuse d'une course-poursuite avec un tie-fighter.
Cette expression un rien carnassière s'accompagne comme bien souvent d'une attitude de défi, une soif de sensations nouvelles et de compétition qui pétille dans les yeux sombres de la jeune femme mais se traduit tout aussi bien dans sa position: bras croisés sur sa poitrine, une fausse nonchalance la berce et elle lance sur un ton narquois:

« J'espère bien! De toute façon on sait très bien toutes les deux que tu ne peux pas me résister! »

Un clin d'oeil lourd de sous-entendus plus tard et la voilà qui tourne aussitôt les talons, à nouveau parée de sa vivacité habituelle. Elle parcourt en quelques pas rapides la distance qui la sépare de l'armoire encore ouverte où sont soigneusement alignés trois ou quatre uniformes orange de pilote qui semblent  encore plus neufs que celui qu'elle a précédemment lancé à son amante. Elle n'attend pas une seconde avant d'en sortir un autre qu'elle enfile par gestes secs et précis. Le temps se rythme des froissements du tissue épais, rigide, du couinement de la fermeture éclair et enfin celui du scratch qui ferme le col de sa tenue. En quelques brèves minutes la voilà prête, rangers cirées aux pieds et casque scintillant de propreté sous le bras. Non sans une pointe de vantardise, elle se tourne vers Asce et lui demande en riant:

« Avoues, on fait difficilement plus sexy non? »

A peine sa question rhétorique formulée, elle poursuit ses propos dans un tout autre registre cette fois-ci, sa voix est plus grave, son timbre plus sérieux.

« Pour ton casque, je préfères qu'on t'en trouve un vraiment à ta taille au hangar, on déconne pas avec la sécurité. »

En un claquement de doigts, la pilote est redevenue la militaire intransigeante que connaissent ses collègues. Bien loin de la jeune femme espiègle qu'elle dévoile dans l'intimité qu'elle partage avec Ascella.
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Un sourire amusé apparaît sur mes lèvres lorsque je l'entends parler. Oui, elle a raison que je ne peux lui résister. Tôt ou tard j'aurais fini par céder. Je me relève, m'étire, baille puis reprend les affaires de la veille. Je soupire. Ce n'est pas très propre tout ça ... bah, après le tour dans le B-Wing de Masha j'irais changer de sous-vêtements. Un jour de plus, ou plutôt quelques heures de plus ne me tueront pas. J'enfile mes sous-vêtements sans un mot, la chute m'a réveillé même si j'ai encore l'esprit un peu embrumé, mais d'ici peu ça sera passé. Je choppe la tenue orange qu'a sortie Masha après avoir mis le reste de mes habits, l'observe un instant avant de baisser la fermeture éclair puis me glisser dedans. Je n'ai jamais porté ce genre de tenue, le contact me paraît étrange mais c'est parce que c'est la première fois que je le porte et sans aucun doute la dernière. Pas que je sois pessimiste mais plutôt réaliste sur mes chances de ne pas foutre en l'air son vaisseau. J'espère qu'elle ne m'en voudra pas trop. Mettre la combinaison est facile, comme je m'en doutais elle ne me va pas parfaitement. Je fais quelques gestes avec une fois le tout refermé. Ça devrait aller. C'est normal que la tenue ne m'aille pas, elle n'est pas faite pour moi. Mon regard se relève et va se poser sur Masha qui m'adresse la parole tout en fermant mes chaussures. Sourire amusé sur les lèvres j'ouvre la bouche pour lui parler, mais voilà qu'elle enchaîne déjà.

Je hoche la tête lorsqu'elle me parle de choisir un casque au hangar. La sécurité est importante. Faisant partie du commando Suicide la sécurité n'est pas toujours de mise, enfin en apparence. Nous donnons cette impression de défier ce genre de choses, et au fond c'est bien vrai. Mais nous connaissons ce qu'est la sécurité et même si ça ne se voit pas, nous la privilégions quand nous le pouvons. Pour beaucoup nous ne paraissons pas être sécuritaire mais c'est parce que nous prenons les risques qu'il faut prendre. Ce n'est pas pour rien que notre groupe est appelé "Suicide". Nos missions le sont pour la plupart. Depuis que je l'ai intégré j'ai déjà perdu des camarades. C'est un risque que nous prenons tous et que nous acceptons pleinement. Qui sait peut-être que durant la prochaine mission j'y passerais ? Bien sûr je ne le souhaite pas. Mais j'accepte totalement l'idée de mourir. Et si un jour l'on m'attrape, alors le Premier Ordre pourra se gratter pour me soutirer des informations. Ce sera dur, je le sais, encore plus si l'on me confronte à un de mes camarades se faisant torturer, mais en intégrant le commando Suicide nous jurons tous de ne rien dire même si un autre se fait maltraiter devant nous. Aussi muet qu'une tombe. Nous sommes le commando le plus extrême, nous sommes des rébus que personne ne veut, des gens cassés, brisés pour certains et c'est pour cela que nous en faisons partie. Nous sommes prêts à tout pour la réussite de notre mission.

« Tu sais que de toute façon, tu l'es dans chaque tenue que tu portes. Allons-y. J'espère que vos casques sont désinfectés, ça m’embêterait de chopper des poux. » je passe une main dans mes cheveux, cherchant à les coiffer rapidement. Mes cheveux ne sont pas difficiles alors me coiffer avec les doigts ne me prend pas beaucoup de temps. Il y a bien deux-trois personnes dans le couloir mais personne ne nous prête attention quand nous sortons de la chambre de Masha. Je place ma main entre les portes de l'ascenseur qui sont entrain de se refermer pour qu'elles se rouvrent. « Après toi. » prenant place dans la cabine métallique, j'observe les portes qui se referment et reprend la parole « Au fait, le petit déjeuner, on le prend quand ? » les plats que l'on nous sert m'ont manqué. A vrai dire tout me semble meilleur que les rations de combat qui sont tout ce qu'il y a de plus mangeable, mais rien de tel que de se poser à une table pour prendre un bon repas. Mon estomac ne crie pas encore famine alors si elle décide que nous le prendrons après, je ne pense pas que je rouspéterais.
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Si Masha ne donne pas vraiment l’impression de porter attention à Ascella, elle ne peut s’empêcher de l’observer du coin de l’œil, discrètement, de la couver du regard. Alors, lorsque la brune se coiffe avec empressement et une facilité déconcertante, il y a un petit elle-ne-sait quoi dans la précision, la simplicité de son geste qui la rend particulièrement belle aux yeux de la pilote. Elle ne saurait identifier ce qui révèle de manière subtile et éphémère cette beauté douce, cette grâce prudente et secrète. Son regard tendre, les reflets du soleil dans ses cheveux d’ébène, la pâleur de sa peau, tout lui semble séduisant. Elle se garde pourtant de le lui dire, par peur d’avoir l’air un peu niaise, trop sentimentale, par peur de briser ce moment de complicité qu’elles partagent. Cet éclair de passion se traduit pourtant par un éclat particulier dans ses yeux sombres, son corps qui, quelques instants, se fige tout entier.
Ces secondes auxquelles elle reste suspendue plus qu’elle ne l’aurait dû font réagir Masha avec un décalage certain. On pourrait cependant, facilement l’attribuer à la fatigue, et ce, bien qu’en réalité, il n’en soit rien. D’un ton peut-être un peu trop ferme pour que ses mots se glissent avec naturel dans la conversation, elle affirme tout en secouant négativement la tête pour assurer ses propos :

« Aucun risque, vu toutes les maladies que ces conneries peuvent ramener on veille à ce qu'ils ne mettent pas une antenne dans la base! »

Dans les couloirs qu’elles arpentent à grandes enjambées, Masha ne peut s’empêcher d’être nerveuse. L’accoutrement d’Ascella ne peut qu’être suspect et si la pilote est autorisée à user de son vaisseau comme elle l’entend, la proximité des deux jeunes femmes pourrait très vite attirer l’attention et soulever diverses interrogations. Il n’en est rien à ce jour et personne ne semble avoir remarquer leur relation, malgré tout, la pilote s’oblige à instaurer une certaine distance physique entre elle et son amante, c’est d’ailleurs le seul signe apparent de son stress. Tension quelle sait généralement très bien camoufler, souvent sous un cynisme mordant, parfois une colère froide mais aujourd’hui c’est, assez exceptionnellement, un silence réservé qui l’accompagne jusqu’à l’ascenseur.
Pourtant, une fois les portes métalliques closent, alors à nouveau à l’abris des regards, Masha se glisse tout contre Ascella et lui vole, sans un soupçon de gène ou de retenue, un baiser bref mais passionné. Elle l’a tout juste laissée terminer sa phrase, à laquelle elle répond sans empressement lorsque leurs lèvres se séparent :

« Quand tu veux ? C’est vrai eu c’est peut-être mieux de faire ça le ventre plein, tu as faim ? »

Alors que ces derniers mots s’évanouissent, les portes de l’ascenseur s’ouvrent simultanément, elles ne sont plus très loin du hangar où Aloon, son Bwing, est entreposé. Seuls un à deux couloirs sont encore à traverser. La cantine n’est pas si loin pour autant et elles pourraient sans problèmes s’y attarder quelques instants.  Curieusement, la pilote laisse le choix à sa compagne et adopte une allure plus tranquille pour lui donner le temps de peser le pour et le contre. Elle doit avouer qu'elle grignoterait bien quelque chose pour sa part mais par miracle son ventre s'abstient pour l'instant de tout concerto de gargouillis embarrassants. Pourtant, Masha n’est guère emballée par l’idée de paraître trop souvent ensemble en public et elle préférait sans aucun doute charger un droid de le ramener des boissons chaudes et de quoi se remplir l’estomac directement dans son chasseur stellaire.
Kara Aryss
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Mon esprit travaille alors que nous nous dirigeons vers un ascenseur. Et si on nous arrête ? Et si on nous pose des questions ? Il est normal de voir Masha en tenue en orange, mais moi non. Je fais partie d'un commando terrestre et non habitué à piloter des vaisseaux. Je ne sais même pas si j'ai le droit d’être dans cette tenue. Après tout, je n'ai pas les mêmes fonctions que Masha. Est-ce que le fait que Masha veuille me faire essayer son B-Wing sera acceptable ? Pour nous, oui. Mais pour les autres, pas forcément. Mentir me semble être une option envisageable. Dire que je le lui ai demandé, je pourrais sortir le prétexte de "au cas où", ce "au cas où" qui n'arrivera jamais. Je doute d'un jour devoir piloter un tel vaisseau pour une mission. À moins que ce soit pour une mission suicide, une vraie mission suicide, du genre de celle dont on ne revient pas à coup sur. Peut-être que je peux prétexter vouloir essayer d'avoir une autre corde à mon arc ? Ça peut marcher, enfin, je crois. Elle me prend au dépourvu lorsqu'elle se serre contre moi et presse ses lèvres avec fougue contre les miennes quand les portes de la cage métallique se sont refermées. Rapide mais passionné, je réponds à son baiser, ça a eu le don d'éveiller mes sens, mes poils se hérissent et je sens avec regret qu'elle se sépare de moi. Comment dois-je le prendre ? Mon esprit reste embrumé quelques secondes après ce contact. J'ai envie de l'attirer à nouveau contre moi pour un second baiser, gourmandise que je ne peux me permettre.

Si nous avons envie de faire preuve de discrétion il vaut mieux aller directement au hangar et non s'attarder dans la cafétéria où l'on risque de me remarquer, moi et ma combinaison orange. Les portes s'ouvrent alors que Masha finit de parler. « Non c'est bon, mon estomac ne s'est pas encore réveillé, mais si tu as faim, on peut y aller si tu veux. Mais on devra peut-être répondre à des questions ... Tu crois que l'on a le droit de faire ce qu'on va faire ? » pour le moment, l'éveil de mon estomac ne s'est pas encore fait, ça a tendance à être assez aléatoire, ça peut se passer en quelques minutes comme en plusieurs heures. C'est un repas que j'apprécie particulièrement et je l'avoue, j'ai tendance à me goinfrer le matin. Manger plus que tous les autres repas compris. Une fois l'un des membres de mon groupe a plaisanté sur le fait que je mange autant. Il a sorti un truc du genre que les réserves devaient prendre un coup avec moi. Mais qui sait si ce petit-déjeuner ne sera pas le dernier avant un bout de temps ?! C'est pour ça que j'en profite un maximum à chaque fois. Sauf aujourd'hui. Pas que je n'aime pas être en présence de Masha, loin de là ! C'est plus qu'agréable d’être avec elle, cependant elle a soulevé un point important dans sa chambre, la discrétion. Je n'ai pas envie d'exposer la relation que j'entretiens avec elle aux yeux du monde et je ne crois pas qu'elle non plus en ait envie. Mais si nous allons prendre notre repas ensemble, la tenue que je porte se fera tout de suite remarquer. L'orange est loin d’être une couleur des plus sobres.
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