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Course poursuite [PV Dune]
Re: Course poursuite [PV Dune] Ven 23 Juin - 15:37
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Perdu dans une immensité d'étoiles, Errol flottait tranquillement. Elles vibraient autour de lui en silence, sereines. Demain, il faudrait luter à nouveau, mais demain c'était tellement loin.
« Je ne veux pas aller dans une étoile, je veux être une étoile.. » La voix de Dune se glissa dans sa tête et y résonna tandis que le monde s'altérait. Et il y avait cet écho d'une voix d'autrefois, ce murmure qui lui susurrait 'Tu sais Errol, nous sommes tous semblables. Nous sommes tous enfants d'étoiles et de poussière.' A ce moment précis, oui, c'était limpide. Errol et Dune étaient des étoiles eux aussi, une forme de lumière qui brille faiblement dans un océan obscur, tourbillonnant. C'était comme s'ils avaient trouvé leur place quelque part. Ils gravitaient l'un et l'autre, s'effleuraient parfois, le bref contact de leur peau l'une sur l'autre s'étendant à son corps tout entier, par vagues de frissons.
Son regard se posa en dessous de lui et se ficha dans celui de Dune. Ses yeux étaient plus ouverts, plus profonds, comme si son âme était remontée à leur surface, apparition discrète. Lui avait-il volé son ombre ? Errol regarda ses mains, deux êtres soudainement étranges, comme si elles ne lui appartenaient plus. Il fronça les sourcils, plissant les yeux pour en saisir les nuances, y trouver l'ombre de sable. A côté de lui – ou bien était-ce en face ? - Dune s'affairait à verser dans leurs verres du nectar des nectars, le murmure de la vie, l'essence de l'univers. « Pardonne-moi, Majesté, j'avais oublié que tu étais le Roi des Voleurs... », dit la voix, tandis que le verre naissait dans sa main. Interloqué, il le porta à ses lèvres mauves et en but quelques gorgées. Sa gorge sèche se détendait, il se sentait encore déjà mieux. L’ustensile lui échappa des lèvres et alla choir au sol, rebondissant à vitesse affolante sur le sol humide, puis de plus en plus lentement. L'esprit des sables riait à nouveau, peut-être à cause de lui, peut-être parce que le roi des voleurs ne trouvait plus son ombre. Quel piètre roi. Comment pouvait-il la lui rendre, dans ce cas ? « L'ombre rechigne à te revenir. Si elle n'était pas faite de sable comme toi, ce serait plus simple. Je vais t'en tisser une autre, que tu puisses emmener partout un bout de souvenir de cet inconnu qui s'est fait couronner un soir d'été. » Il ne savait plus trop ce qu'il disait, mais oui, de toute évidence, à défaut d'avoir une ombre à lui rendre, il fallait lui en faire une. Il vola jusqu'à une table, et s'y posant de toute sa grâce, tenta de se défaire de son T-shirt. Ce dernier, emmêlé dans ses bras, rechigna à venir un moment, et la lutte fut longue et âpre. Jusqu'à ce que le voleur ne triomphe par un cri de joie. Il le déchira d'un coup sec à la base, l'ouvrant en deux, puis s'appliqua, la langue tirée devant tant d'application, à masquer les manches en les attachant une avec toutes les autres. La cape rouge ainsi élaborée était assez grande, et sa fierté était évidente. Un instant plus tard, cette dernière trottait dans le dos de Dune, et son ombre avec. « Tu es anoblie, Dune. Et derrière toi, ton ombre et ton rang. »
La suite fut plus confuse encore, et ne revint plus tard en mémoire au corellien que par brides éparses. Il se souvient de la bouteille vide qui roulait dans l'espace, et des étoiles, de plus en plus grosses. Du dos de Dune aussi, contre lequel il avait fini par se blottir, exténué. De ses mains qui se nouaient dans les siennes avec douceur, et force parfois. Du chant de l'épice dans son âme, toute la soirée.
« MAÎTRE ! ». Errol sursauta, les yeux grands ouverts. Son regard confus chercha la source de ce bruit mécanique étrange, qu'il trouva bien vite en la personne de F4, debout au pied de l'escalier. « F4 ? », demanda-t-il lentement, sa tête prise d'accès de vertige tandis que des gongs lui fracassaient le crâne au rythme de lentes pulsassions. « J'ai trouvé de l'huile. Bon, ce n'est pas marqué coude nulle part, mais il y en a bien assez pour se faire une petite fortune ! » Le droïde souleva avec peine un énorme bidon, d'où s'écoulait joyeusement le liquide odorant. Il en était recouvert aussi. La maison tout entière devait en être recouverte. Errol soupira et enfouit sa tête dans ses bras. Qu'il le laisse mourir en paix.
« Je ne veux pas aller dans une étoile, je veux être une étoile.. » La voix de Dune se glissa dans sa tête et y résonna tandis que le monde s'altérait. Et il y avait cet écho d'une voix d'autrefois, ce murmure qui lui susurrait 'Tu sais Errol, nous sommes tous semblables. Nous sommes tous enfants d'étoiles et de poussière.' A ce moment précis, oui, c'était limpide. Errol et Dune étaient des étoiles eux aussi, une forme de lumière qui brille faiblement dans un océan obscur, tourbillonnant. C'était comme s'ils avaient trouvé leur place quelque part. Ils gravitaient l'un et l'autre, s'effleuraient parfois, le bref contact de leur peau l'une sur l'autre s'étendant à son corps tout entier, par vagues de frissons.
Son regard se posa en dessous de lui et se ficha dans celui de Dune. Ses yeux étaient plus ouverts, plus profonds, comme si son âme était remontée à leur surface, apparition discrète. Lui avait-il volé son ombre ? Errol regarda ses mains, deux êtres soudainement étranges, comme si elles ne lui appartenaient plus. Il fronça les sourcils, plissant les yeux pour en saisir les nuances, y trouver l'ombre de sable. A côté de lui – ou bien était-ce en face ? - Dune s'affairait à verser dans leurs verres du nectar des nectars, le murmure de la vie, l'essence de l'univers. « Pardonne-moi, Majesté, j'avais oublié que tu étais le Roi des Voleurs... », dit la voix, tandis que le verre naissait dans sa main. Interloqué, il le porta à ses lèvres mauves et en but quelques gorgées. Sa gorge sèche se détendait, il se sentait encore déjà mieux. L’ustensile lui échappa des lèvres et alla choir au sol, rebondissant à vitesse affolante sur le sol humide, puis de plus en plus lentement. L'esprit des sables riait à nouveau, peut-être à cause de lui, peut-être parce que le roi des voleurs ne trouvait plus son ombre. Quel piètre roi. Comment pouvait-il la lui rendre, dans ce cas ? « L'ombre rechigne à te revenir. Si elle n'était pas faite de sable comme toi, ce serait plus simple. Je vais t'en tisser une autre, que tu puisses emmener partout un bout de souvenir de cet inconnu qui s'est fait couronner un soir d'été. » Il ne savait plus trop ce qu'il disait, mais oui, de toute évidence, à défaut d'avoir une ombre à lui rendre, il fallait lui en faire une. Il vola jusqu'à une table, et s'y posant de toute sa grâce, tenta de se défaire de son T-shirt. Ce dernier, emmêlé dans ses bras, rechigna à venir un moment, et la lutte fut longue et âpre. Jusqu'à ce que le voleur ne triomphe par un cri de joie. Il le déchira d'un coup sec à la base, l'ouvrant en deux, puis s'appliqua, la langue tirée devant tant d'application, à masquer les manches en les attachant une avec toutes les autres. La cape rouge ainsi élaborée était assez grande, et sa fierté était évidente. Un instant plus tard, cette dernière trottait dans le dos de Dune, et son ombre avec. « Tu es anoblie, Dune. Et derrière toi, ton ombre et ton rang. »
La suite fut plus confuse encore, et ne revint plus tard en mémoire au corellien que par brides éparses. Il se souvient de la bouteille vide qui roulait dans l'espace, et des étoiles, de plus en plus grosses. Du dos de Dune aussi, contre lequel il avait fini par se blottir, exténué. De ses mains qui se nouaient dans les siennes avec douceur, et force parfois. Du chant de l'épice dans son âme, toute la soirée.
« MAÎTRE ! ». Errol sursauta, les yeux grands ouverts. Son regard confus chercha la source de ce bruit mécanique étrange, qu'il trouva bien vite en la personne de F4, debout au pied de l'escalier. « F4 ? », demanda-t-il lentement, sa tête prise d'accès de vertige tandis que des gongs lui fracassaient le crâne au rythme de lentes pulsassions. « J'ai trouvé de l'huile. Bon, ce n'est pas marqué coude nulle part, mais il y en a bien assez pour se faire une petite fortune ! » Le droïde souleva avec peine un énorme bidon, d'où s'écoulait joyeusement le liquide odorant. Il en était recouvert aussi. La maison tout entière devait en être recouverte. Errol soupira et enfouit sa tête dans ses bras. Qu'il le laisse mourir en paix.
Re: Course poursuite [PV Dune] Ven 23 Juin - 17:30
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Or if by love's blind chance we've been bound
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You flee my dream come the morning
Your scent - berries tart, lilac sweet
To dream of raven locks entwisted, stormy
Of hazel eyes, glistening as you weep
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Errol & Dune
Elle se faisait de sable lorsque d'autres rêvaient de pluie.
Dune, le désert dans son nom, le désert dans son âme...Et lorsque Errol s'approcha d'elle, la jeune femme pencha la tête, humble, les yeux au sol, les épaules légèrement fléchies, attendant.
Son ombre avait disparu, s'enfuyant loin d'elle, loin de ses tourments, Son ombre avait disparu, sa tristesse aussi. Elle pensa aux hommes qu'elle avait aimé, à celui ni père ni frère ni amant, un mort qu'elle n'avait pris le temps de pleurer. Et puis un autre, toujours vivant, son coeur entre les mains, le reverrait-elle un jour seulement, lui, le seul qu'elle eut aimé? Et d'autres visages, des éphémères, déjà oubliés, ils avaient été ses caresses et ses soupirs d'une nuit, cela comptait, car comment une étoile pourrait être autre chose qu'une femme également?
Dune, perdue parmi le ciel, perdue parmi les astres, qui montrait le chemin à sa manière avec son sourire et son regard. Un chemin qui ne se résumait qu'à une chose : ne me suis pas. Car derrière elle attendait le malheur, et derrière le malheur, d'autres choses encore...
Il n'y avait plus de poids sur ses épaules, alors que les bras d'Errol s'éloignaient. Une ombre nouvelle venait de naître, faisant relever la tête à la jeune femme, étoile sans soleil qui décidait de briller quand même.
Entre ses mains aux doigts écorchés parfois -fantômes d'une odeur de sang, spectres de mort un peu-, elle saisit le visage de l'homme s'approcha pour qu'à son front, du baiser qu'elle déposait sur sa peau, naisse le royaume qu'il méritait.
Au delà des étoiles crucifiées.
Il y eut du vin encore, mais plus de larmes, plus d'égarement là où tristesse et mélancolie pouvaient rôder.
Au matin, Dune ouvrit les yeux, une main dans la sienne, une respiration près, tout près et un coeur battant sûrement, bien qu'elle ne puisse l'entendre.
Avaient-ils dormi là, au mépris du danger? Oui...
Immobile, elle regarda le mur nu face à elle, espérant retrouver un peu d'étoile son corps, oh juste un peu. Avoir encore envie de briller....
“Pourquoi tu gardes ce robot avec toi?”
La question était sortie trop vite, froide, cruelle, Dune le regretta un peu mais ne pouvait défaire ses mots. Elle-même était une chose inutile, que des comparses envoyaient chercher de l'huile de coude à leur manière quand ce n'était pas préparer un sandwich. Avant de rappeler à haute voix que c'est vrai, même ça, la jeune femme en était incapable.
Elle se redressa dans un geste lent, contrôlé, retenant son souffle juste assez pour terminer le mouvement, repliant petit à petit les jambes sur elle, et tout semblait lent alors, tellement lent...
“ Si la moindre étincelle tombe, la maison va brûler et nous avec. L'huile de coude, ça ne pardonne pas...”
La dernière phrase avait été prononcé sur un ton d'excuse. Dune, trop douée pour gâcher les choses...
Elle regarda Errol, puis le droïde, se demandant si son visage était aussi marqué que celui de l'homme, ce matin.
Dans la maison, pas d'autres bruit, ils restaient coupés du monde à leur manière. Combien de temps encore?
La jeune femme frissonna, l'idée du feu ne parvenait pas à la quitter. Sensible à la Force, il lui arrivait d'avoir des prémonitions, Dune ne savait cependant les différencier de ses simples peurs...
“Je te laisse le vin si tu veux le revendre....trop fort pour moi. Tu...reveux peut-être ton T-shirt aussi?”
Dune, le désert dans son nom, le désert dans son âme...Et lorsque Errol s'approcha d'elle, la jeune femme pencha la tête, humble, les yeux au sol, les épaules légèrement fléchies, attendant.
Son ombre avait disparu, s'enfuyant loin d'elle, loin de ses tourments, Son ombre avait disparu, sa tristesse aussi. Elle pensa aux hommes qu'elle avait aimé, à celui ni père ni frère ni amant, un mort qu'elle n'avait pris le temps de pleurer. Et puis un autre, toujours vivant, son coeur entre les mains, le reverrait-elle un jour seulement, lui, le seul qu'elle eut aimé? Et d'autres visages, des éphémères, déjà oubliés, ils avaient été ses caresses et ses soupirs d'une nuit, cela comptait, car comment une étoile pourrait être autre chose qu'une femme également?
Dune, perdue parmi le ciel, perdue parmi les astres, qui montrait le chemin à sa manière avec son sourire et son regard. Un chemin qui ne se résumait qu'à une chose : ne me suis pas. Car derrière elle attendait le malheur, et derrière le malheur, d'autres choses encore...
Il n'y avait plus de poids sur ses épaules, alors que les bras d'Errol s'éloignaient. Une ombre nouvelle venait de naître, faisant relever la tête à la jeune femme, étoile sans soleil qui décidait de briller quand même.
Entre ses mains aux doigts écorchés parfois -fantômes d'une odeur de sang, spectres de mort un peu-, elle saisit le visage de l'homme s'approcha pour qu'à son front, du baiser qu'elle déposait sur sa peau, naisse le royaume qu'il méritait.
Au delà des étoiles crucifiées.
Il y eut du vin encore, mais plus de larmes, plus d'égarement là où tristesse et mélancolie pouvaient rôder.
Au matin, Dune ouvrit les yeux, une main dans la sienne, une respiration près, tout près et un coeur battant sûrement, bien qu'elle ne puisse l'entendre.
Avaient-ils dormi là, au mépris du danger? Oui...
Immobile, elle regarda le mur nu face à elle, espérant retrouver un peu d'étoile son corps, oh juste un peu. Avoir encore envie de briller....
“Pourquoi tu gardes ce robot avec toi?”
La question était sortie trop vite, froide, cruelle, Dune le regretta un peu mais ne pouvait défaire ses mots. Elle-même était une chose inutile, que des comparses envoyaient chercher de l'huile de coude à leur manière quand ce n'était pas préparer un sandwich. Avant de rappeler à haute voix que c'est vrai, même ça, la jeune femme en était incapable.
Elle se redressa dans un geste lent, contrôlé, retenant son souffle juste assez pour terminer le mouvement, repliant petit à petit les jambes sur elle, et tout semblait lent alors, tellement lent...
“ Si la moindre étincelle tombe, la maison va brûler et nous avec. L'huile de coude, ça ne pardonne pas...”
La dernière phrase avait été prononcé sur un ton d'excuse. Dune, trop douée pour gâcher les choses...
Elle regarda Errol, puis le droïde, se demandant si son visage était aussi marqué que celui de l'homme, ce matin.
Dans la maison, pas d'autres bruit, ils restaient coupés du monde à leur manière. Combien de temps encore?
La jeune femme frissonna, l'idée du feu ne parvenait pas à la quitter. Sensible à la Force, il lui arrivait d'avoir des prémonitions, Dune ne savait cependant les différencier de ses simples peurs...
“Je te laisse le vin si tu veux le revendre....trop fort pour moi. Tu...reveux peut-être ton T-shirt aussi?”
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Re: Course poursuite [PV Dune] Ven 23 Juin - 22:50
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Errol aurait voulu s'enterrer sous le sol pour qu'on le laisse tranquille un jour ou deux. Il avait tendance à oublier que ce genre de substances, en plus de retourner le cerveau, vous rendent totalement inapte le lendemain. F4 n'en avait de toute évidence pas encore conscience. Le corellien cessa de grogner la tête enfouie dans ses bras quand il entendit Dune marmonner à côté de lui. Il releva lentement le visage, hagard. Difficile de répondre. « F4 est un abruti, certes, mais il a envie de bien faire. J'ai bon espoir de pouvoir le formater pour le rendre un peu meilleur... J'suis mécanicien, en passant. Et quand bien même ça marcherait pas... A deux, moins de chance de se faire chopper. Et il me tient compagnie. ». Errol pouvait se sentir seul, parfois. Changer de place sans arrêt, ça ne facilitait pas les choses. Et il n'était plus dans une activité où l'on se fait beaucoup d'amis à dire vrai.
Dune se redressa, et par le fait, s'éloigna un peu de lui. Prenant doucement conscience de la posture dans laquelle ils s'étaient assoupis, Errol sentit le rouge lui monter aux joues. Heureusement qu'à priori il ne s'était rien passé. Elle fit la remarque son un ton léger qu'ils allaient peut-être mourir bientôt si une seule étincelle s'échappait. Le corellien stoppa net son mouvement et rangea sa cigarette dans son paquet. Il n'avait pas vu les choses sous cet angle là. Pour lui, ça allait juste puer et être glissant. Mais il imaginait que Dune avait du être confrontée à ce genre de situations par le passé, et qu'il fallait mieux lui faire confiance. Pour ce coup là du moins. Elle marqua une pause avant de lui proposer de lui laisser le vin et de lui rendre son T-shirt. Son regard se posa sur ce qui avait été son vêtement et il rit doucement. Ses côtes lui faisaient mal. « Le vin, ça va, j'ai eu ma dose je crois. Quant à cette 'cape', j'en ai pas besoin. Prends là si tu veux, ou laisse là ici, je ne serai pas vexé. Pas vraiment. Ça veut juste dire que tu veux pas être ma seconde quoi. » Ou mon égale, pensa-t-il.Il n'était pas du genre à se croire supérieur aux autres, et voulait entendre par là équipe. Elle pouvait venir avec lui après tout. Ils survivraient ensemble, ce serait plus efficace sur le terrain et plus agréable. Nettement. Il se tut cependant, se ravisant une nouvelle fois de s'allumer une clope.
Ils ne mirent pas longtemps à rassembler leur du. Du moins, Errol n'en eut pas la sensation, mais chaque mouvement était difficile tant sa tête tournait et ses jambes menaçaient de le lâcher. Il y avait une fortune confortable là dedans, la soirée avait été assez lucrative. Puis, lentement, se tenant aux murs, ils gravirent les marches engluées pour sortir de la maison. La lumière du jour l'aveugla, comme s'il avait été un vampire, créature des anciens temps.
Le corellien s'arrêta au pas de la porte. F4, qui portait désormais un énorme bidon vide, alla faire le guet, de manière à ce qu'ils n'aient pas de soucis en retrouvant la rue. Dune, à coté de lui, était dans un sale état elle aussi, elle avait un petit air sur le visage qui lui inspirait de la tendresse. Il lui adressa un sourire avant de s'étendre les bras nus au soleil. Un vent frais lui fouetta le visage. Cela faisait du bien. Que de moments de bien-être en si peu de temps. Un épisode lumineux qui allait se clore. « Bon, eh bien j'imagine que tu vas reprendre ta route de ton côté. Même si, pour être tout à fait franc, cela me ferait très plaisir de voyager avec toi un peu... tu es sensée me guider dans les étoiles quand même. ». Il s'alluma une clope, et savoura la première bouffée, sourire enfantin aux lèvres. « Une page se tourne, une autre commence. Fais comme tu veux. Et si jamais on ne se revoit pas, bonne route parmi les astres, Dune. » La clope se planta dans une flaque d'huile, qui s'embrasa aussitôt et commença à se propager à une vitesse étonnante. Il avait toujours rêvé de faire ça. Et maintenant, l'heure était de partir. Vite.
Dune se redressa, et par le fait, s'éloigna un peu de lui. Prenant doucement conscience de la posture dans laquelle ils s'étaient assoupis, Errol sentit le rouge lui monter aux joues. Heureusement qu'à priori il ne s'était rien passé. Elle fit la remarque son un ton léger qu'ils allaient peut-être mourir bientôt si une seule étincelle s'échappait. Le corellien stoppa net son mouvement et rangea sa cigarette dans son paquet. Il n'avait pas vu les choses sous cet angle là. Pour lui, ça allait juste puer et être glissant. Mais il imaginait que Dune avait du être confrontée à ce genre de situations par le passé, et qu'il fallait mieux lui faire confiance. Pour ce coup là du moins. Elle marqua une pause avant de lui proposer de lui laisser le vin et de lui rendre son T-shirt. Son regard se posa sur ce qui avait été son vêtement et il rit doucement. Ses côtes lui faisaient mal. « Le vin, ça va, j'ai eu ma dose je crois. Quant à cette 'cape', j'en ai pas besoin. Prends là si tu veux, ou laisse là ici, je ne serai pas vexé. Pas vraiment. Ça veut juste dire que tu veux pas être ma seconde quoi. » Ou mon égale, pensa-t-il.Il n'était pas du genre à se croire supérieur aux autres, et voulait entendre par là équipe. Elle pouvait venir avec lui après tout. Ils survivraient ensemble, ce serait plus efficace sur le terrain et plus agréable. Nettement. Il se tut cependant, se ravisant une nouvelle fois de s'allumer une clope.
Ils ne mirent pas longtemps à rassembler leur du. Du moins, Errol n'en eut pas la sensation, mais chaque mouvement était difficile tant sa tête tournait et ses jambes menaçaient de le lâcher. Il y avait une fortune confortable là dedans, la soirée avait été assez lucrative. Puis, lentement, se tenant aux murs, ils gravirent les marches engluées pour sortir de la maison. La lumière du jour l'aveugla, comme s'il avait été un vampire, créature des anciens temps.
Le corellien s'arrêta au pas de la porte. F4, qui portait désormais un énorme bidon vide, alla faire le guet, de manière à ce qu'ils n'aient pas de soucis en retrouvant la rue. Dune, à coté de lui, était dans un sale état elle aussi, elle avait un petit air sur le visage qui lui inspirait de la tendresse. Il lui adressa un sourire avant de s'étendre les bras nus au soleil. Un vent frais lui fouetta le visage. Cela faisait du bien. Que de moments de bien-être en si peu de temps. Un épisode lumineux qui allait se clore. « Bon, eh bien j'imagine que tu vas reprendre ta route de ton côté. Même si, pour être tout à fait franc, cela me ferait très plaisir de voyager avec toi un peu... tu es sensée me guider dans les étoiles quand même. ». Il s'alluma une clope, et savoura la première bouffée, sourire enfantin aux lèvres. « Une page se tourne, une autre commence. Fais comme tu veux. Et si jamais on ne se revoit pas, bonne route parmi les astres, Dune. » La clope se planta dans une flaque d'huile, qui s'embrasa aussitôt et commença à se propager à une vitesse étonnante. Il avait toujours rêvé de faire ça. Et maintenant, l'heure était de partir. Vite.
Re: Course poursuite [PV Dune] Sam 24 Juin - 13:45
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Errol & Dune
Elle lui tournait le dos, droite, immobile, à peine secouée par son propre souffle. Et puis sa main se leva un peu, frêle, gracile, sa main qui ne tremblait pas. Un geste coutumier pour Dune, une illusion aussi pour stopper le temps, stopper le monde et les mouvements lorsque plus rien en elle comme en dehors d'elle ne les maîtrisait. Il y eut la danse de ses doigts effleurant les mots d'Errol alors qu'ils traversaient la pièce parmi les ombres. Ils ne les attrapèrent pas, ils en étaient incapables... Il y eut son regard qu'elle ne tourna pas vers lui pour autant, ne changeant rien à sa posture, et Dune voyait les étoiles danser devant ses yeux.
On ne l'invitait pas, jamais. Elle était un poids, à l'instar du robot, pire que le robot peut-être car sa mauvaise humeur pouvait empêcher son désir de bien faire. L'homme ne respectait pas les règles, et les étoiles étaient là, comme une invitation à enfin choisir.
Choisir, c'était ne plus fuir, mais qu'est-ce que Dune pouvait faire d'autre? Elle était seule, un foutu piège avait fait mettre une prime sur sa tête, le Premier Ordre, autrefois employeur, la dédaignait ou pire, la voulait morte lorsque pour la Résistance et autres Dune n'était rien d'autre qu'une traîtresse.
Elle devait faire peur pour survivre, faire peur dans des contrats toujours plus monstrueux et ne jamais s'arrêter, ne jamais se retourner. S'attacher.
Pitié, compassion, on se riait de ces sentiments, peut-être existaient-ils avant l'amour-même, pourtant. Dune ne voulait pas les provoquer, et puis il y avait cette chose en elle, cette différence au delà de la différence.
La Force.
Dans une histoire, dans une belle histoire, quelqu'un l'aurait trouvé, quelqu'un l'aurait entraîné, elle ne serait plus cette pauvre chose portant le masque de la puissance en n'étant que faiblesse.
Mais ce n'était pas une belle histoire ici, loin de là.
Lentement, la jeune femme détacha les pans de l'habit avec la même tristesse que pour défaire une robe peut-être. Elle garda le vêtement contre elle un instant, simple t-shirt en lambeaux, en évalua le poids presque inconsistant. Il ne pesait rien, ce chiffon, peut-être pouvait-elle l'emporter? Alors seulement, Dune acquiesça alors que revenait le sourire sur ses lèvres.
“ Un jour peut-être, nous naviguerons ensemble, mais pour cela je dois encore nous trouver des cartes... ”
Elle glissa le vêtement dans le sac déjà plein qu'elle comptait emporter, et hissa celui-ci sur ses épaules. Monter les marches une par une, retenir un battement de coeur à chaque comme si l'huile menaçait de la faire tomber, glisser jusqu'à un océan où les ténèbres attendaient.
Et puis ils furent en haut, traversant la maison jusqu'à l'extérieur où le soleil attendait. Errol réitéra sa demande, la jeune femme éclata de rire sans moquerie.
“Réfléchis aussi à cela Errol : je suis une tueuse, j'ai du sang sur les mains et sur le coeur, je ne saurai te guider que vers d'autres massacres peut-être. Le propriétaire de cette maison est mort, voilà pourquoi je savais que la nuit était à nous. Pas une belle mort, pas une mort propre non plus... et j'aurai pu le sauver parce que je savais ce que l'on préparait pour lui, j'ai pas voulu, ça me donnait le champs libre pour le voler. C'était çà le poids de sa vie....Je peux guider les mêmes emmerdes jusqu'à toi que je le veuille ou non.”
Elle souriait toujours, pourquoi pleurer? La cigarette vola jusqu'à embraser leur monde d'une seule nuit. Dans un dernier geste, Dune retira quelque chose de la masse de ses cheveux. Une épingle, une seule épingle en bois, son nom gravé dessus. Elle la déposa dans la main de l'homme.
“ Une aiguille pour ta boussole si jamais tu veux me retrouver quand même. Tu sauras qu'il te faudra chercher du côté des chasseurs de primes. Bon vent à toi, Majesté!”
Et, dans une dernière courbette, la jeune femme recula puis disparut, empruntant l'une des nombreuses rues alentour.
On ne l'invitait pas, jamais. Elle était un poids, à l'instar du robot, pire que le robot peut-être car sa mauvaise humeur pouvait empêcher son désir de bien faire. L'homme ne respectait pas les règles, et les étoiles étaient là, comme une invitation à enfin choisir.
Choisir, c'était ne plus fuir, mais qu'est-ce que Dune pouvait faire d'autre? Elle était seule, un foutu piège avait fait mettre une prime sur sa tête, le Premier Ordre, autrefois employeur, la dédaignait ou pire, la voulait morte lorsque pour la Résistance et autres Dune n'était rien d'autre qu'une traîtresse.
Elle devait faire peur pour survivre, faire peur dans des contrats toujours plus monstrueux et ne jamais s'arrêter, ne jamais se retourner. S'attacher.
Pitié, compassion, on se riait de ces sentiments, peut-être existaient-ils avant l'amour-même, pourtant. Dune ne voulait pas les provoquer, et puis il y avait cette chose en elle, cette différence au delà de la différence.
La Force.
Dans une histoire, dans une belle histoire, quelqu'un l'aurait trouvé, quelqu'un l'aurait entraîné, elle ne serait plus cette pauvre chose portant le masque de la puissance en n'étant que faiblesse.
Mais ce n'était pas une belle histoire ici, loin de là.
Lentement, la jeune femme détacha les pans de l'habit avec la même tristesse que pour défaire une robe peut-être. Elle garda le vêtement contre elle un instant, simple t-shirt en lambeaux, en évalua le poids presque inconsistant. Il ne pesait rien, ce chiffon, peut-être pouvait-elle l'emporter? Alors seulement, Dune acquiesça alors que revenait le sourire sur ses lèvres.
“ Un jour peut-être, nous naviguerons ensemble, mais pour cela je dois encore nous trouver des cartes... ”
Elle glissa le vêtement dans le sac déjà plein qu'elle comptait emporter, et hissa celui-ci sur ses épaules. Monter les marches une par une, retenir un battement de coeur à chaque comme si l'huile menaçait de la faire tomber, glisser jusqu'à un océan où les ténèbres attendaient.
Et puis ils furent en haut, traversant la maison jusqu'à l'extérieur où le soleil attendait. Errol réitéra sa demande, la jeune femme éclata de rire sans moquerie.
“Réfléchis aussi à cela Errol : je suis une tueuse, j'ai du sang sur les mains et sur le coeur, je ne saurai te guider que vers d'autres massacres peut-être. Le propriétaire de cette maison est mort, voilà pourquoi je savais que la nuit était à nous. Pas une belle mort, pas une mort propre non plus... et j'aurai pu le sauver parce que je savais ce que l'on préparait pour lui, j'ai pas voulu, ça me donnait le champs libre pour le voler. C'était çà le poids de sa vie....Je peux guider les mêmes emmerdes jusqu'à toi que je le veuille ou non.”
Elle souriait toujours, pourquoi pleurer? La cigarette vola jusqu'à embraser leur monde d'une seule nuit. Dans un dernier geste, Dune retira quelque chose de la masse de ses cheveux. Une épingle, une seule épingle en bois, son nom gravé dessus. Elle la déposa dans la main de l'homme.
“ Une aiguille pour ta boussole si jamais tu veux me retrouver quand même. Tu sauras qu'il te faudra chercher du côté des chasseurs de primes. Bon vent à toi, Majesté!”
Et, dans une dernière courbette, la jeune femme recula puis disparut, empruntant l'une des nombreuses rues alentour.
BesidetheCrocodile pour May the Force