:: Anciens RPs
stolen things (dune)
stolen things (dune) Lun 5 Juin - 20:32
Invité
Invité
Invité
Holopad
Datapad
stolen things
Entre deux petites caisses à déballer, Feren fixait les passants d’un œil suspicieux, tandis que son droïde l’aidait à mettre en place les différents objets sur ce qui leur servait de présentoir. Nar Shaddaa avait cela d’agréable qu’il s’agissait d’un lieu où l’on pouvait trouver à acheter de tout, surtout si cela était illégal, et où était régulièrement organisé, de manière officieuse bien sûr, un vaste réseau de contrebande, marché noir et autres transactions dont on préférait ne pas entendre parler. Et bien que le zabrak, la dernière fois qu’il avait mis les pieds sur la Lune des contrebandiers, avait été quelque peu trop loin en cambriolant directement la collection privée d’un Hutt, il n’allait certainement pas se priver de s’installer une journée, entouré d’autres revendeurs plus louches encore, pour refourguer tous ces objets dont il n’avait pas besoin. Des bibelots sur lesquels il pouvait mettre la main mais qui n’avaient aucun rapport avec ce qu’il recherchait pour les Sith, et qui lui permettaient de se faire un petit plus financier non négligeable. Et là, avant d’envisager de nouvelles missions, il s’était avéré qu’il valait mieux vider un peu les soutes du vaisseau. Faire un peu d’air, pour surtout se faire quelques crédits. Il n’y avait rien de tel que de joindre l’utile à l’agréable.
Assis sur le bord d’une caisse vide, capuche du manteau rabattue sur son crâne, le zabrak laissait faire Richi qui, il devait l’avouer, n’avait pas son pareil pour entourlouper les clients intéressés et éviter que les marchandages agressifs ne fassent trop dégringoler leurs tarifs. Le Sith venait en renfort du droïde lorsque plusieurs personnes flânaient en observant les objets présentés. Mais la plupart du temps, il observait du coin de l’œil ce qu’il pouvait se passer sur d’autres étalages. Autour de lui, beaucoup de trafiquants de pièces de vaisseaux ou de mécanique plus générale, à n’en pas douter. Ici, dans les bas-fonds de la ville, personne ne viendrait les chercher, les arrêter. Et puis, de toute façon, chez les Hutt, du moment qu’on payait le droit d’entrer, qui pouvait bien venir vous emmerder ? Les radins, peut-être.
Feren aperçut une jeune femme se faufiler jusqu’à son étalage pour venir y regarder les bibelots. Il n’y prêta pas plus attention que cela, mais Richi étant déjà occupé, jeta malgré tout, de temps à autre, une œillade en sa direction, savait-on jamais. Il se passa un instant et la jeune femme ne sembla pas jeter son dévolu ailleurs. Non, au contraire, il lui sembla que son regard revenait sans cesse vers un objet plus que vers un autre. Il haussa un sourcil et se redressa lentement pour venir lui faire face. « Il y a quelque chose qui vous fait de l’œil, on dirait. »
Re: stolen things (dune) Mar 6 Juin - 17:21
Dune Onoria
EWOK SAUVAGE
EWOK SAUVAGE
Holopad
Avatar : Angelica Celaya
Holopad :
***
I know not if fate would have us live as one
Or if by love's blind chance we've been bound
The wish I whispered, when it all began
Did it forge a love you might never have found?
You flee my dream come the morning
Your scent - berries tart, lilac sweet
To dream of raven locks entwisted, stormy
Of hazel eyes, glistening as you weep
***
I know not if fate would have us live as one
Or if by love's blind chance we've been bound
The wish I whispered, when it all began
Did it forge a love you might never have found?
You flee my dream come the morning
Your scent - berries tart, lilac sweet
To dream of raven locks entwisted, stormy
Of hazel eyes, glistening as you weep
***
Datapad
stolen things
Elle voulait cette objet.
Accessoirement, Dune désirait aussi d'autres choses : un vrai repas, un bain dans un endroit sûr avec de l'eau chaud et des petits sels pour colorer l'eau et se détendre, pouquoi pas un verre de vin pour aller avec, un livre aussi, quelques chandelles.
Des mains musclées pour la masser sans l'étrangler, et le corps capable d'aller avec. Le visage aussi, très important le visage.
Bref, Dune voulait toutes ces choses, dont l'objet, mais seul l'objet semblait être à sa portée en cet instant précis. Bien sûr il fallait faire abstraction de la foule, du droïde, mais aussi du zabrak sauf si quelque chose parmi ces trois critères pouvait lui remettre l'objet.
Elle ne le quittait pas des yeux, comme hypnotisée. Peut-être l'était-elle un peu, d'alleurs? Ou juste crevée, parfois la fatigue, ça suffisait. L'homme s'avança alors, quelque chose en Dune sembla se recroqueviller un peu, son ombre, son regard, difficile d'expliquer...
Et puis elle tanguait un peu, là sur ses pieds. Elle n'avait pas d'équilibre, Dune, merci le handicap, alors la foule du marché, tout ça, ça l'épuisait bien sûr. C'était dur...
L'homme parla, elle leva ma tête, le regarda. Un instant, une demie seconde à peine, ses yeux se portèrent sur l'objet avant de revenir à son interlocuteur. Elle n'arrivait pas à se concentrer, étrange non?
Encore plus étrange, posséder l'objet lui semblait soudain plus primordial que de se prélasser dans un bain.
“ Ca, cette statuette, qu'est-ce que c'est?”
Elle la désigna du menton, les yeux rivés dessus à nouveau. Brusquement, Dune semblait trop timide pour la montrer du doigt...
“Et combien vous en voulez?
La jeune femme n'avait aucune intention de payer. Si la statuette la fascinait ainsi, alors c'est parce que pour une raison quelconque, Dune devait en devenir la propriétaire, non? Hors de question de donner des crédits pour quelque chose relevant du destin et devant donc arriver.
Oui, la jeune femme aimait bien manipuler les événements à son avantage.
Elle s'approcha du stand un peu, pas trop encore, comme intimidée toujours. Par l'objet, par ce qu'il dégageait. Dégageait-il seulement quelque chose?
Dune essaya de penser rapidement, ainsi qu'un chasseur de primes digne de ce nom devait faire.
Lancer de dés Moyens – Réflexion
- Spoiler:
Grande réussite: Dune met naturellement la statuette dans son sac et sait assez tirer profit de la foule pour s'éloigner du stand jusqu'à une ruelle excentrée.
Moyenne réussite: Dune prend l'objet, mais se perd en s'enfuyant et tourne en rond dans la foule.
Petite Réussite; Dune prend l'objet et profite de la foule pour se cacher dans une poubelle plutôt que s'enfuir.
Echec critique: Dune n'arrive pas à prendre l'objet, se déséquilibre et tombe sur Feren
Echec moyen: Dune prend l'objet, le met dans son sac mais les coutures commencent à craquer.Elle repose l'objet à sa place comme si de rien n'était avec un grand sourire.
Petit Echec: Dune prend l'objet mais un pickpocket derrière elle le lui arrache aussitôt des mains.
La meilleure chose à faire serait de partir avec l'objet, de profiter de la foule, du marché. Sauf que Dune n'avait pas assez pensé: son sac était en toile. Elle y glissa la statuette avec un sourire de braconnier et voulu partir sans laisser le temps au vendeur de même comprendre, mais...
Mais les coutures du sac craquèrent un peu. Beaucoup... Elle ne voulait pas casser l'objet.
Lentement, Dune le sortit, le remit à sa place. Son sourire devint alors innocent et angélique.
"Vous n'avez rien vu, c'était une illusion. hum...vous acceptez le marchandage?"
Re: stolen things (dune) Mar 6 Juin - 17:21
BB-8
EWOK SAUVAGE
EWOK SAUVAGE
Holopad
Avatar : BB-8
Holopad :
BB-8 approves this forum !
BB-8 approves this forum !
Datapad
Le membre 'Dune Onoria' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Capacité Normale' :
'Capacité Normale' :
Re: stolen things (dune) Mer 7 Juin - 13:19
Invité
Invité
Invité
Holopad
Datapad
Le zabrak tendit le cou pour apercevoir la statuette en question que la jeune femme désignait du menton. Heureusement qu’il n’y en avait pas cinquante d’alignées, sinon il n’aurait pu savoir de laquelle elle parlait. Il observa un instant l’objet, le temps de se rappeler où il l’avait trouvé et d’où ça venait en réalité, mettant à contribution les leçons d’art de cette Chiss avec qui il avait fréquemment fait affaire. Ce n’était pas grand-chose, en vérité, un simple témoin silencieux d’un temps aujourd’hui révolu. « Un objet décoratif qu’on trouvait facilement sur Lothal, en fin de période républicaine. L’ancienne République. C’est une statuette qui doit avoir un peu moins de cent ans, je dirais. » Concernant le prix, Feren s’empara de son datapad pour vérifier dans ses fichiers, dans lesquels il avait pris l’habitude d’inscrire toutes les estimations tarifaires en fonction du marché de l’art et de l’antiquité. Le zabrak haussa les épaules : « Quarante crédits. » Et encore, c’était surévalué par rapport à la réalité. C’était juste une babiole, assez jolie certes, mais facile à trouver ailleurs et sans doutes qu’à Lothal, certains avaient repris la production de ce genre d’objet.
Il n’y eut pas de marchandage qui s’engagea. A vrai dire, le Sith fut incapable de se remettre de ce que la jeune femme tenta de faire sous ses yeux qui, peu à peu, s’étaient arrondis, incapables de croire ce qu’ils voyaient là. Les rouages reprenant brutalement leur cours dans son esprit aussi rapidement qu’ils s’étaient arrêtés, il n’aurait fallu qu’une demi-seconde supplémentaire durant laquelle la voleuse patentée aurait pu continuer à prendre la poudre d’escampette, pour que Feren se rue sur elle pour la rattraper par le col et la secouer. Ou pire, mais en public, il valait mieux éviter, ça aurait fait tache. Mais très étrangement, elle n’avait pas pensé totalement à la sûreté de son larcin, et les coutures de son sac se plaignirent au point où elle finit par reposer l’objet à sa place légitime. Ses yeux s’étrécirent soudainement, ne laissant plus qu’apparaître les deux billes brûlantes qui foudroyaient la jeune femme. En voilà une présomptueuse ! « C’est ça, et moi je suis la princesse Leia ! », rétorqua-t-il d’un ton acide qui montrait qu’il était à deux doigts de s’emparer de la statuette pour assommer la voleuse avec.
Le zabrak avait failli s’étouffer lorsqu’elle lui avait demandé d’un air innocent s’il acceptait de marchander. Négocier avec… ça ? Mais… pour qui se prenait-elle ? Et pour qui le prenait-il ? Le dernier imbécile du coin ? Le crétin du village de Tatooine ? « Vous n’avez pas la toute petite et très légère impression de vous foutre un petit peu de ma gueule ? Je négocie pas après une tentative de vol complètement ratée. Fichez-moi le camp, tant que je suis de bonne humeur ! », gronda-t-il d’un air menaçant, les mains appuyées sur la table, le torse penché vers la jeune femme.
Il n’y eut pas de marchandage qui s’engagea. A vrai dire, le Sith fut incapable de se remettre de ce que la jeune femme tenta de faire sous ses yeux qui, peu à peu, s’étaient arrondis, incapables de croire ce qu’ils voyaient là. Les rouages reprenant brutalement leur cours dans son esprit aussi rapidement qu’ils s’étaient arrêtés, il n’aurait fallu qu’une demi-seconde supplémentaire durant laquelle la voleuse patentée aurait pu continuer à prendre la poudre d’escampette, pour que Feren se rue sur elle pour la rattraper par le col et la secouer. Ou pire, mais en public, il valait mieux éviter, ça aurait fait tache. Mais très étrangement, elle n’avait pas pensé totalement à la sûreté de son larcin, et les coutures de son sac se plaignirent au point où elle finit par reposer l’objet à sa place légitime. Ses yeux s’étrécirent soudainement, ne laissant plus qu’apparaître les deux billes brûlantes qui foudroyaient la jeune femme. En voilà une présomptueuse ! « C’est ça, et moi je suis la princesse Leia ! », rétorqua-t-il d’un ton acide qui montrait qu’il était à deux doigts de s’emparer de la statuette pour assommer la voleuse avec.
Le zabrak avait failli s’étouffer lorsqu’elle lui avait demandé d’un air innocent s’il acceptait de marchander. Négocier avec… ça ? Mais… pour qui se prenait-elle ? Et pour qui le prenait-il ? Le dernier imbécile du coin ? Le crétin du village de Tatooine ? « Vous n’avez pas la toute petite et très légère impression de vous foutre un petit peu de ma gueule ? Je négocie pas après une tentative de vol complètement ratée. Fichez-moi le camp, tant que je suis de bonne humeur ! », gronda-t-il d’un air menaçant, les mains appuyées sur la table, le torse penché vers la jeune femme.
Re: stolen things (dune) Jeu 8 Juin - 19:16
Dune Onoria
EWOK SAUVAGE
EWOK SAUVAGE
Holopad
Avatar : Angelica Celaya
Holopad :
***
I know not if fate would have us live as one
Or if by love's blind chance we've been bound
The wish I whispered, when it all began
Did it forge a love you might never have found?
You flee my dream come the morning
Your scent - berries tart, lilac sweet
To dream of raven locks entwisted, stormy
Of hazel eyes, glistening as you weep
***
I know not if fate would have us live as one
Or if by love's blind chance we've been bound
The wish I whispered, when it all began
Did it forge a love you might never have found?
You flee my dream come the morning
Your scent - berries tart, lilac sweet
To dream of raven locks entwisted, stormy
Of hazel eyes, glistening as you weep
***
Datapad
stolen things
Lothal, le nom fut comme un triste océan pour sa mémoire. Avait-elle des souvenirs heureux là bas? Non, pas même sa naissance, alors pourquoi cette obsession soudaine? Quelques battements de coeur, le sien, mais pas de réponse. Il y avait un peu de l'ombnre de Julen sur Lothal également, pauvre Julen, mort mais pas enterré, avait-il trouvé un repos quelconque à présent?
”Je vois...si je puis me permettre, les picots vous vont bien mieux que les macarons.”
Les mots sortaient fluides, sans qu'elle n'y réfléchisse. Parler était une arme comme une autre, et Dune n'avait pas peur de cela. Bien sûr que le Zabrak lui semblait dangeureux, plus grand qu'elle, plus fort qu'elle, plus...plus “tout” qu'elle. Elle ne se laissait pas démonter pour autant, quitte à mourir ici, sur ses deux jambes pour une phrase ou un geste de trop. Parce qu'elle ne pensait pas à sa survie, Dune, et brûlait chacun des moments qui constituaient son existence avec le porpre des condamnés.
”Moi, me foutre de vous?”
Un air choqué au visage, Dune se tint la poitrine comme si une flèche venait de s'y enfoncer. Elle semblait blessé, et pour de vrai, mais la sincérité restait un masque comme un autre pour une bonne comédienne. Sans attaches aucune, la jeune femme se fichait bien de blesser, d'humilier et de se moquer, peu importe les conséquences pour sa propre personnes. Le danger, à sa manière elle le craignait, mais acceptait de succomber.
”Je suis pas celui qui se fait passer pour la princesse Leia, moi, vieux schnock! Et quarante crédits pour quelque chose de même pas centenaire... Une honte. Je suis sûre que vous escroquez tous ceux qui payent honnêtement.”
Des disputes de ce genre, il y en avait des tas ici, Nar Shaddaa. Des regards torves pouvaient se poser sur eux, ils n'éveillaient pas la curiosité pour autant. Dans l'ensemble, les gens continuaient d'aller et venir comme pour n'importe quelle matiné ordinaire.
Ils continuaient d'être des malotrus également.
Elle n'était plus sur ses gardes, Dune, bien au contraire, l'attention toute fixée sur Feren. Et quelqu'un avait envie de passer, quelqu'un qui se fichait bien qu'elle soit sur son chemin. La jeune femme sentit une douleur à l'épaule, puis fut emportée comme par une vague -du moins l'imaginait-elle ainsi car elle ne savait pas nager et avait peu l'occasion d'aller dans des mers et océans- avant de s'affaler dans la poussière, le flanc droit en feu.
Pas de pitié pour l'handicapée. Son cerveau commença à paniquer alors, incapable de lui transmettre les bons ressentis quant à l'environnement, la droite, la gauche, si elle pouvait se relever ou non. Son corps entier se figea dans une crispation douloureuse, elle ne savait plus comment le bouger. Cela reviendrait bien sûr, cela revenait toujours, mais il fallait pour cela de longues secondes trop proches des minutes.
Alors elle espéra bien sûr, elle espéra que cette énergie qu'elle avbait lorsque d'autres non, cet instinct spécial allait venir se manifester, prendre le relais. “Tu es sensible”, on ne lui avait déjà dit bien sûr, et pas pour les sentiments justement. Sensible mais pas entraînée, ouais, bonjour l'utilité.
La Force, penser au mot avait quelque chose d'intimidant, elle essaya quand même, dans sa tête.
Dès fois que ça marche, l'invocation....
Et, tremblante, avec un univers soudain hostile autour d'elle, Dune tenta de se relever.
Re: stolen things (dune) Mer 28 Juin - 15:06
Invité
Invité
Invité
Holopad
Datapad
Un grondement menaçant s’échappa de la gorge du zabrak alors que la petite voleuse ratée affirmait avec force que c’était plutôt lui qui se fichait de sa poire. La remarque concernant les macarons était passée limite, du moment qu’elle répondait à sa remarque ironique sur le même ton. Mais sa tentative foireuse plus sa répartie mal placée commençait légèrement à alimenter la colère du Sith, au point où il commençait à se demander ce qui le retenait de lui coller une gifle pour lui dévisser la tête de son petit corps d’humain fragile. Se retenant de l’assommer contre le comptoir, il se pencha encore un peu plus, le regard brillant de haine, ce qui ne laissait rien présager de bon. « Oh, parce que vous croyez qu’ici, il n’y a que des gens honnêtes qui préfèreront vendre à perte pour vous faire plaisir ? C’est le marché noir de Nar Shaddaa, pas la charité ! Tout le monde escroque ceux qui sont suffisamment stupides pour se laisser plumer. Y a pas de règles, de lois ou de moralité dans le coin. »
Et comme pour confirmer les dires du zabrak furieux, un passant sans doutes un peu plus pressé que les autres percuta de plein fouet la jeune femme, sans même lui accorder la moindre attention. Il était déjà loin lorsqu’elle se retrouva renversée, par terre dans la poussière des bas-fonds de cette lune de malhonnêtes. Feren songea avec un regard mauvais que ce n’était que justice, après tout, également plutôt surpris de la maladresse de l’humaine et son incapacité à rester campée sur ses deux pieds. Et avec ça, en plus de sa capacité à énerver les personnes qu’il ne fallait pas, comment avait-elle survécu jusque là ? Un rictus de mépris tordit les lèvres du Sith, qui fixait sans pitié la presque voleuse. Qu’est-ce qu’elle fichait encore au sol alors qu’il s’était attendu à la voir se relever rapidement, comme tout le monde ? Sauf qu’en y regardant de plus près, elle paraissait complètement figée, paralysée par le choc. Oui, vraiment, c’était à se demander comment elle avait survécu jusqu’ici.
Mais, bizarrement, la jeune femme finit par retrouver un certain usage de ses membres, et c’était aussi soudain qu’inattendu, que le zabrak se demanda vaguement si c’était vraiment dû au fait qu’elle reprenait ses esprits. Car à en voir son visage complètement paumé, il doutait presque qu’elle retrouvait effectivement ses sens. Avec un grommellement, et parce que ça faisait tache d’avoir un tel spectacle étalé devant son stand, Feren glissa hors du comptoir pour se retrouver du même côté que l’humaine et la remit sur pieds sans ménagement en la portant par le col. « Vous attendez le dégel ou un miracle dans la Force ? Allez, debout. » D’autres clients attendaient et leurs portemonnaies en valaient bien plus la peine, la maladroite, quant à elle, n’avait déjà pas l’air d’avoir de quoi se payer un casse-croûte. Et elle voulait négocier. C’était à mourir de rire. Ou à hurler de rage, au choix. Alors qu’il la maintenait encore par le col, histoire qu’elle soit à nouveau capable de tenir sur pieds, il obliqua un regard mauvais en sa direction. « Continuez à m’agacer et je donnerai pas cher de votre carcasse, déjà qu’elle tient pas debout. Un conseil ? Fichez le camp ou apprenez à courir vite. Très vite. »
Et comme pour confirmer les dires du zabrak furieux, un passant sans doutes un peu plus pressé que les autres percuta de plein fouet la jeune femme, sans même lui accorder la moindre attention. Il était déjà loin lorsqu’elle se retrouva renversée, par terre dans la poussière des bas-fonds de cette lune de malhonnêtes. Feren songea avec un regard mauvais que ce n’était que justice, après tout, également plutôt surpris de la maladresse de l’humaine et son incapacité à rester campée sur ses deux pieds. Et avec ça, en plus de sa capacité à énerver les personnes qu’il ne fallait pas, comment avait-elle survécu jusque là ? Un rictus de mépris tordit les lèvres du Sith, qui fixait sans pitié la presque voleuse. Qu’est-ce qu’elle fichait encore au sol alors qu’il s’était attendu à la voir se relever rapidement, comme tout le monde ? Sauf qu’en y regardant de plus près, elle paraissait complètement figée, paralysée par le choc. Oui, vraiment, c’était à se demander comment elle avait survécu jusqu’ici.
Mais, bizarrement, la jeune femme finit par retrouver un certain usage de ses membres, et c’était aussi soudain qu’inattendu, que le zabrak se demanda vaguement si c’était vraiment dû au fait qu’elle reprenait ses esprits. Car à en voir son visage complètement paumé, il doutait presque qu’elle retrouvait effectivement ses sens. Avec un grommellement, et parce que ça faisait tache d’avoir un tel spectacle étalé devant son stand, Feren glissa hors du comptoir pour se retrouver du même côté que l’humaine et la remit sur pieds sans ménagement en la portant par le col. « Vous attendez le dégel ou un miracle dans la Force ? Allez, debout. » D’autres clients attendaient et leurs portemonnaies en valaient bien plus la peine, la maladroite, quant à elle, n’avait déjà pas l’air d’avoir de quoi se payer un casse-croûte. Et elle voulait négocier. C’était à mourir de rire. Ou à hurler de rage, au choix. Alors qu’il la maintenait encore par le col, histoire qu’elle soit à nouveau capable de tenir sur pieds, il obliqua un regard mauvais en sa direction. « Continuez à m’agacer et je donnerai pas cher de votre carcasse, déjà qu’elle tient pas debout. Un conseil ? Fichez le camp ou apprenez à courir vite. Très vite. »
Re: stolen things (dune) Ven 30 Juin - 17:33
Dune Onoria
EWOK SAUVAGE
EWOK SAUVAGE
Holopad
Avatar : Angelica Celaya
Holopad :
***
I know not if fate would have us live as one
Or if by love's blind chance we've been bound
The wish I whispered, when it all began
Did it forge a love you might never have found?
You flee my dream come the morning
Your scent - berries tart, lilac sweet
To dream of raven locks entwisted, stormy
Of hazel eyes, glistening as you weep
***
I know not if fate would have us live as one
Or if by love's blind chance we've been bound
The wish I whispered, when it all began
Did it forge a love you might never have found?
You flee my dream come the morning
Your scent - berries tart, lilac sweet
To dream of raven locks entwisted, stormy
Of hazel eyes, glistening as you weep
***
Datapad
stolen things
Des gens honnêtes, cela n'existait pas, Dune ne croyait pas aux miracles. On jugeait cependant ses pairs de par les comportements adoptés envers les plus faibles. Le vendeur se montrait brutal, dangereux, pas comme une bête sauvage mais comme une chose incompréhensible, sa main resserée sur le poignet d'une femme qui pourtant n'avait pas l'air si faible que cela. Juste étrange.
On les observait, il y en avait pour approuver Feren, d'autres pour se questionner. Il y avait d'autres vendeurs par ici, d'autres moyens de se procurer ce qu'ils désiraient -du moins pouvaient-ils s'en convaincre-.
Et puis certains hésitaient à jouer les héros aussi. Pour pouvoir récupérer une femme plus facilement. Dune connaissait les mécaniques, savait comment trouver secours dans les situations les plus inattendues.
Elle était vive, maligne, n'avait pas peur. Et si le zabrak la tuait, et bien....et après? Une vie finie, rien de plus, et des questions en moins, beaucoup de questions.
Elle ne souriait pas, se contentait de le regarder, calme, sans insolence cette fois-ci, simplement sincère.
“ J'attendais le miracle... chacun ses obligations dans la vie”
Il la tenait comme un quelconque félin domestique, Dune haussa les épaules. Courir, elle le faisait mal, ne s'épuisait donc plus à de telles actions. Au bout d'un moment, il fallait cesser de fuir, petit à petit, la jeune femme essayait. Elle ne courrait plus, elle se cachait.
Autour d'eux, le mouvement continuait, la foule, les gens. Elle ferma les yeux quelques secondes à peine encore une fois, le monde cessa de tourner.
Elle pu de nouveau les rouvrir, elle pu de nouveau regarder.
“ Dommage... cette conne de statuette continue de m'appeler”
Boudeuse, Dune plissa les lèvres. Une colère enfantine lui ombrait le visage à présent, pas contre Feren, contre la statuette plutôt. Cela aurait pu être comique, cela n'était rien, juste rien du tout, comme elle.
Il lui disait de fuir mais la tenait toujours. Peut-être qu'il la tuerait quand même? On pouvait mourir pour moins que ça, ici comme ailleurs.
“ par contre le mec là derrière avec la veste en peau...il est vraiment en train de vous voler.”
Sauf que lui il était intelligent, il se faisait pas chopper. Rien que pour cela, Dune choisit de le haïr, la vie était injuste.
Et, avec un soupir; parce que la jeune femme aimait faire les choses à sa façon, elle sorti cinquante crédits qu'elle tendit à l'homme face à elle.
“ tenez, pour le dérangement. J'ai joué, j'ai perdu...la prochaine fois j'écouterai pas les statues”