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(One Shot) Resurrect the Sisters. Somehow, someday. Once again. (part one)

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resurrect the sisters. somehow,
someday. once again. (part one)

one shot
Endor. Lune forestière qui l'avait vue grandir. Et qu'elle avait quittée treize années plus tôt. Pourtant, rien n'avait changé. Il lui sembla que le temps n'avait eu d'emprise sur la vaste étendue d'arbres, aux imposantes branches parsemées de feuilles vertes et luisantes de vitalité. La terre était grasse, pleine d'eau et de vie, fertile. Berceau de renouveau. Un lieu idéal pour un refuge, pour commencer une nouvelle et meilleure vie. Et pourtant. Les Sœurs n'étaient pas chez elle ici, et ne le serait jamais. Au milieu de tant de verdure, leur peau pâle brillait dans le soleil, les habits vermeil étincelait entre les bois, et leurs armes - épées, arcs et fouets laser - s'adaptaient mal à un environnement aussi paisible. Néanmoins, de celles qui avaient survécu la fuite et l'installation sur une planète totalement étrangère, toutes s'étaient accordées sur un point : face à un risque réel d'extermination complète, il n'était pas envisageable de garder de quoi assurer un minimum de protection ! « Protège ta Sœur. »

Elle avait dissimulé son chasseur entre deux gros tronc d'arbres déracinés, et dont les cavités conjointes formaient une cachette suffisamment naturelle pour ne pas éveiller les soupçons. La population indigène d'Endor, les Ewoks, auraient tôt fait de sonner l'alerte d'un vaisseau étranger. Et au vue des circonstances, elle préférait éviter. Depuis la chute de l'Empire, le petit satellite était une base on ne pouvait plus fidèle à la Résistance ; et si elle était aujourd'hui suffisamment enseignée dans l'Art du Côté Obscur, elle voulait autant que possible éviter d'être identifiée comme une Sith et surtout, comme une Sorcière. Aussi, elle rabattit la capuche de sa lourde mante sur sa longue chevelure coulée en une longue tresse qui retombait sur son épaule droite, et dont la couleur lui servait de parfait camouflage. Puis, d'un mouvement souple, elle s'élança sur un tronc d'arbre, ayant tôt fait d'en atteindre la cime. Première de sa race née en dehors de Dathomir, il avait bien fallu qu'elle apprenne à dompter son environnement d'adoption.

Sautant de branche en branche, évoluant d'arbre en arbre, elle traversa ainsi silencieusement et en un temps recors, la mer forestière qui s'élevait devant elle. Chaque plante se ressemblait et pourtant, elle savait pertinemment où aller. Elle avait arpenté ces forets de trop nombreuses fois, tant et si bien que même dans son sommeil, elle aurait retrouvé le chemin. Et puis, la Force la guidait. La Force la mènerait jusqu'à elles, quoi qu'il arrive. Elle pouvait déjà ressentir la présence de ses Sœurs et malgré elle, un sourire étira ses lèvres. Elle ne pensait pas que revenir lui donnerait autant de joie. Les années passées loin d'elles lui avaient appris que l'attachement, bien que menant au Côté Obscur, pouvait également contribuer à une forme de faiblesse. Chose qu'elle réfutait. Elle n'était pas faible, elle ne l'avait jamais été. Déjà petite, elle démontrait une forme de rage différente de celles des Sœurs. Ce qui avait conduit la Mère Talzin à penser que peut-être, sa petite-fille était la réponse. La réponse à la suite. Le moyen vers la Résurrection.

Lorsqu'elle arriva enfin vers le sanctuaire, elle sentit que quelque chose n'allait pas. Elle se laissa glisser le long d'une liane, et s’engouffra dans la frêle entrée laissée dans la terre. Pour éviter le massacre de Dathomir, les Sœur avaient choisi un refuge souterrain. « Protège ta Soeur. » Ses yeux, habitués à trouver leur voie dans l'obscurité, se frayaient un chemin dans la pénombre humide du centre terreux. Son rythme cardiaque s'accéléra. Le trouble de la Force se faisait plus grand désormais, à mesure qu'elle arpentait le couloir. « Qui est là ? » « Tu n'as rien à craindre de moi, ma Sœur. Je viens voir la Mère Talzin. C'est... c'est Moi. » Instinctivement, elle avait repris son accent de Dathomir, délaissé sur Korriban. Son Maître l'avait forcée à se défaire de toutes les choses qui la reliaient à sa vie d'avant. Mais à présent qu'elle se retrouvait face à l'une d'entre Elles, l'émotion lui étranglait presque la gorge. Elle était de retour. Elle était rentrée. « Qu'est-ce qui me prouve que tu es qui tu es ? Que tu es ma Sœur ? Montre-toi ! » La voix s'était faite menaçante et comme par magie, des torches se mirent à flamber le long des parois boueuses, révélant la silhouette écarlate et pâle du'ne Sœur guerrière. A bout de bras, elle tenait une lance à bout laser. Ses yeux noirs se faisaient menaçants. Pour toute réponse, elle ouvrit les bras en signe de croix puis, ramena ses mains l'une contre l'autre, ses doigts formant un losange. Après quoi, elle laissa son esprit se détendre et naviguer jusqu'à la guerrière. La vision était si forte que la sorcière se mit à trébucher, les yeux grands ouverts d'effroi. « Qui... Qui es-tu ? » murmura-t-elle enfin, pétrifiée. « Tu as compris alors ? Je suis Celle Qui Joue De La Nuit. Maintenant, mène moi à la Mère Talzin. » répondit-elle calmement. Mais elle pouvait sentir son sang pulser lourdement dans ses veines sorties à blanc.

Lorsqu'elle atteint enfin le cœur du sanctuaire, elle comprit ce qu'elle avait ressentie auparavant. Dans la pièce principale, en son centre, un lit avait été installé ; à part le corps qui y respirait péniblement, une seule autre guerrière complétait le sanctuaire. Celle-ci tirait son arc et y armait déjà une flèche en sa direction, mais sa Sœur à la lance lui intimait déjà de baisser son arme d'un signe de tête. Déjà, Wyrlok s'approchait du lit : gisant à demi morte entre les draps de soie du même blanc que sa peau, Talzin respirait lourdement. Elle tomba à genoux devant elle, prenant instinctivement sa main. « Mère... » lâcha-t-elle, un seul et unique sanglot échappant de sa gorge. « Mère, c'est moi. Je suis rentrée, je suis de retour. » Elle leva une main tremblante. « Ma Fille... C'est à toi de faire renaître les Sœurs de la Nuit. » « Mais je... » « Non. V... Va.. Va ! C'est... à toi de faire renaître les Sœurs de la Nuit ! Je... je ne mourrai pas tant... tant que tu n'auras... n'auras pas fait renaître... les... les So...Soeurs de la Nuit...! »

BesidetheCrocodile pour May the Force

 

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