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Indelicatessen (DK-7)
Indelicatessen (DK-7) Dim 21 Mai - 21:54
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Indelicatessen | DK-7 & Rhiswel
Après la rencontre avec DK, Rhis a vu son sentiment de jalousie fondre comme neige au soleil. Tout va bien dans le meilleur des mondes. Ian n’est pas marié. La personne à laquelle il tenait est en fait un droid au caractère bien marqué. Rhis trouve cela un peu bizarre mais au fond elle n’est pas au bout de ses peines. C’est loin d’être l’un des rares traits de Ian qui la fait un tant soit peu douter qu’il soit un bon compagnon. Mais après avoir pesé le pour et le contre, et s’être rendue compte qu’elle s’est attachée à lui, elle a décidé de ne pas s’arrêter à tout ce qui sortait de sa définition de normalité. Après tout que sont la contrebande, une gamine récupérée dans la rue, et un droid militaire ? Elle est en train de s’entrainer pour devenir jedi et traine donc son flot d’étrangeté. Patience, diplomatie, ouverture d’esprit, voilà ce qu’elle s’est promis de suivre en devenant proche de lui. Seulement voilà de l’autre côté ils ne sont pas d’accord. Enfin pas Ian. Mais les autres. Le droid en tête. Elle l’a bien vu lui lancer des regards noirs. La version droid avec ses yeux qui la suivent partout. Ce n’est pas très agréable mais elle s’est dit que ca passerait.
C’est donc dans cette optique qu’elle les a invités tous les deux chez elle.
Ils ont des affaires à régler sur Coruscant et Rhis s’est promptement proposée pour les accueillir. Un geste tout aussi intéressé que généreux, on va pas se mentir. Ils ont un endroit où passer leurs nuits et en retour elle peut passer du temps avec Ian. Ca lui fait plaisir d’avoir de la compagnie, d’autant plus que celui-ci se montre très direct, ce qui l’a d’abord un peu surprise, avant qu’elle ne rentre dans son jeu.
En somme tout va bien.
C’est sans compter sur le droid.
*****
Ce jour-là elle s’est promenée en ville avec Ian avant de le laisser rejoindre un rendez-vous avec des clients, une affaire dont elle n’a pas voulu se mêler, et avec laquelle elle n’a rien à voir. Alors elle a décidé de rentrer. Son appartement n’est pas loin de l’endroit où elle a laissé le contrebandier, elle est donc de retour rapidement, et prend le turbolift qui la mène à son immeuble. Une fois dehors et à peine le pied posé dans le couloir face à sa porte d’entrée, elle a un sentiment étrange. L’impression non pas de danger mais que quelque chose ne va pas. Sans trop savoir pourquoi elle accélère. Active le panneau d’ouverture. Derrière elle entend un bruit fracassant qui la gèle sur place. En une poignée de secondes elle est à l’intérieur.
Et en reste bouchée bée.
De toute évidence un ouragan s’est abattu sur son appartement et a renversé les meubles.
Ses yeux volent dans toutes les directions en revenant à un point fixe, celui de la haute silhouette de DK, pris sur le fait en train de démonter son salon.
Elle ouvre la bouche et rien ne sort, témoin de la gifle monumentale qu’elle vient de se prendre, en voyant un tel spectacle.
Ses yeux en revanche prennent lentement la teinte de la haine, une poignée de seconde avant qu’elle ne se mette à s’adresser au droid, qu’elle semble soudain hair plus que tout.
« Toi. »
Elle braque un index menacant vers lui, le ton de sa voix beaucoup trop tranquille pour être fiable.
« J’ai eu beaucoup de patience jusqu’à maintenant mais là ca dépasse l’entendement. »
A ce moment elle est tellement en rogne qu’elle a du mal à débiter ses mots.
« Qu’est-ce-qui-te-prend-je-peux-savoir-quel-foutu-boulon-tu-as-de-travers-pour-mettre- mon-appartement-en-vrac ? »
C’est donc dans cette optique qu’elle les a invités tous les deux chez elle.
Ils ont des affaires à régler sur Coruscant et Rhis s’est promptement proposée pour les accueillir. Un geste tout aussi intéressé que généreux, on va pas se mentir. Ils ont un endroit où passer leurs nuits et en retour elle peut passer du temps avec Ian. Ca lui fait plaisir d’avoir de la compagnie, d’autant plus que celui-ci se montre très direct, ce qui l’a d’abord un peu surprise, avant qu’elle ne rentre dans son jeu.
En somme tout va bien.
C’est sans compter sur le droid.
*****
Ce jour-là elle s’est promenée en ville avec Ian avant de le laisser rejoindre un rendez-vous avec des clients, une affaire dont elle n’a pas voulu se mêler, et avec laquelle elle n’a rien à voir. Alors elle a décidé de rentrer. Son appartement n’est pas loin de l’endroit où elle a laissé le contrebandier, elle est donc de retour rapidement, et prend le turbolift qui la mène à son immeuble. Une fois dehors et à peine le pied posé dans le couloir face à sa porte d’entrée, elle a un sentiment étrange. L’impression non pas de danger mais que quelque chose ne va pas. Sans trop savoir pourquoi elle accélère. Active le panneau d’ouverture. Derrière elle entend un bruit fracassant qui la gèle sur place. En une poignée de secondes elle est à l’intérieur.
Et en reste bouchée bée.
De toute évidence un ouragan s’est abattu sur son appartement et a renversé les meubles.
Ses yeux volent dans toutes les directions en revenant à un point fixe, celui de la haute silhouette de DK, pris sur le fait en train de démonter son salon.
Elle ouvre la bouche et rien ne sort, témoin de la gifle monumentale qu’elle vient de se prendre, en voyant un tel spectacle.
Ses yeux en revanche prennent lentement la teinte de la haine, une poignée de seconde avant qu’elle ne se mette à s’adresser au droid, qu’elle semble soudain hair plus que tout.
« Toi. »
Elle braque un index menacant vers lui, le ton de sa voix beaucoup trop tranquille pour être fiable.
« J’ai eu beaucoup de patience jusqu’à maintenant mais là ca dépasse l’entendement. »
A ce moment elle est tellement en rogne qu’elle a du mal à débiter ses mots.
« Qu’est-ce-qui-te-prend-je-peux-savoir-quel-foutu-boulon-tu-as-de-travers-pour-mettre- mon-appartement-en-vrac ? »
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Re: Indelicatessen (DK-7) Jeu 25 Mai - 18:37
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Indelicatessen ▲ ft.Rhiwel
Indelicatessen▲ ft.Rhiswel
▼
DK, comme tous les autres droïdes, ne connaissait rien de la jalousie.
Il était une machine, après tout, une machine dont les circuits n’autorisaient ni les débordements d’esprit, ni les excès de conscience. Sa programmation, bien moins erratique que celle d’un homme, ne prenait pas en compte les subtilités du langage chimique et corporel de ses compagnons organiques La crise de jalousie se limitait donc à une pâle imitation automate de la scène. En bref, rien qui ne vaille la version sans boulons et sans artifices.
Rhis et Ian, ça sonnait mal, tout simplement. Il avait beau retourner les noms, échanger leurs places et bouger quelques lettres, il n’y avait aucun moyen que cela fonctionne. Surtout Rhis, Rhiswel Kens : il n’aimait ni ce nom, ni la femme qui l’incarnait fièrement. Que pensait-elle donc faire en l’invitant, lui, un droïde de guerre, dans un appartement bourgeois de Coruscant ? DK n’était pas du genre à se faire des amis facilement et réservait son enthousiasme aux rares mercenaires qui voulaient bien lui parler d’armes. Hormis Ian, Milo et quelques braves gens croisés au fin-fond de Nar Shaddaa, il ne pouvait pas vraiment se vanter de connaître grand monde. Ce n’était pas comme si il avait besoin d’autre chose. Et certainement pas de la nouvelle tête blonde.
Blondes. Brunes. Lekku. Il en avait vu passer, des femmes. Mais cette fois, il y avait quelque chose de différent, quelque chose qui ne tournait pas rond. DK avait l’habitude des frasques de Ian et ne pouvait s’empêcher d’analyser l’appartement dans ses moindres détails. On l’avait laissé là, après tout, et il n’avait pas grand-chose d’autre à faire que de fouiller les recoins trop propres, trop parfaits du petit studio. Au bout de quinze minutes, le droïde avait déjà échangé les places d’une dizaine d’objets de valeurs, des souvenirs de voyages et des camelotes d’amateur d’art. Au bout de trente, il s’était fait à l’idée de démonter, pièce par pièce, les grandes étagères qui formaient la bibliothèque de la salle principale. Enfin, il entreprit de casser, briser, souffler, pousser ce qui lui semblait trop en état. C’était un ballet de chaos que proposait DK, une véritable tempête destinée à défigurer le salon de Rhiswel. Et puis quoi, après tout ? Elle l’avait bien cherché, non ? Peut-être pas. Mais lui observait un contentement certain.
Il entendit soudainement des pas, de plus en plus rapides, dans le couloir qui menait à l’appartement. Le temps d’une seconde, le droïde réfléchit à ce qu’il venait de faire: une catastrophe d’ampleur galactique. Les pas s'intensifièrent et c’est dans un souffle de stupéfaction que Rhiswel entra dans la pièce, taiseuse, mais un éclair de colère au fond de son regard choqué. Sur les morceaux de meubles posés en vrac, DK, lui, restait silencieux. Il n’avait rien à dire, rien à justifier et se contentait d’écouter les menaces de la jeune femme.
- Oups. C’était précieux ? Les diodes qui lui servaient d’yeux s’alimentèrent d’un rouge vif, comme en plein milieu d’un combat. - J’ai probablement un boulon de travers mais au moins, j’abandonne pas un droïde de guerre complètement démonté au milieu de mon salon. Il cacha derrière lui une des dernières pièces d’art qu’il avait trouvé dans la salle. Ce n’était peut-être pas grand-chose mais il devait lui en rester assez pour se payer un tout nouveau studio. Du moins, c’était ce que DK pensait. - Ian est ici ou tu t’es décidée à l’abandonner quelque part? C’est lui qui payera, de toute façon. Va falloir que tu le retrouves.
Il détourna le regard de son œuvre destructrice pour affronter celui de Rhis, furieuse. D’un certain côté, elle ne méritait probablement pas son sort, mais d’un autre, c’était DK, un droïde, une machine qui avait été élevé à l’impolitesse, à l’irrévérence et à la destruction. Pour tout dire, il n’avait jamais pensé aux circonstances de son acte et s’était simplement laissé emporté par une énergie folle. - Bon, tu comptes me taper dessus ou je peux ENFIN partir ?
Il se releva, et se mit à marcher vers la sortie, jaugeant la réaction de Rhiswel avec méfiance. Puis, en baissant le volume de sa voix, il ajouta : - Au moins, c’est un déco qui en jette.
DK, non, ne connaissait définitivement rien de la jalousie.
Il était une machine, après tout, une machine dont les circuits n’autorisaient ni les débordements d’esprit, ni les excès de conscience. Sa programmation, bien moins erratique que celle d’un homme, ne prenait pas en compte les subtilités du langage chimique et corporel de ses compagnons organiques La crise de jalousie se limitait donc à une pâle imitation automate de la scène. En bref, rien qui ne vaille la version sans boulons et sans artifices.
Rhis et Ian, ça sonnait mal, tout simplement. Il avait beau retourner les noms, échanger leurs places et bouger quelques lettres, il n’y avait aucun moyen que cela fonctionne. Surtout Rhis, Rhiswel Kens : il n’aimait ni ce nom, ni la femme qui l’incarnait fièrement. Que pensait-elle donc faire en l’invitant, lui, un droïde de guerre, dans un appartement bourgeois de Coruscant ? DK n’était pas du genre à se faire des amis facilement et réservait son enthousiasme aux rares mercenaires qui voulaient bien lui parler d’armes. Hormis Ian, Milo et quelques braves gens croisés au fin-fond de Nar Shaddaa, il ne pouvait pas vraiment se vanter de connaître grand monde. Ce n’était pas comme si il avait besoin d’autre chose. Et certainement pas de la nouvelle tête blonde.
Blondes. Brunes. Lekku. Il en avait vu passer, des femmes. Mais cette fois, il y avait quelque chose de différent, quelque chose qui ne tournait pas rond. DK avait l’habitude des frasques de Ian et ne pouvait s’empêcher d’analyser l’appartement dans ses moindres détails. On l’avait laissé là, après tout, et il n’avait pas grand-chose d’autre à faire que de fouiller les recoins trop propres, trop parfaits du petit studio. Au bout de quinze minutes, le droïde avait déjà échangé les places d’une dizaine d’objets de valeurs, des souvenirs de voyages et des camelotes d’amateur d’art. Au bout de trente, il s’était fait à l’idée de démonter, pièce par pièce, les grandes étagères qui formaient la bibliothèque de la salle principale. Enfin, il entreprit de casser, briser, souffler, pousser ce qui lui semblait trop en état. C’était un ballet de chaos que proposait DK, une véritable tempête destinée à défigurer le salon de Rhiswel. Et puis quoi, après tout ? Elle l’avait bien cherché, non ? Peut-être pas. Mais lui observait un contentement certain.
Il entendit soudainement des pas, de plus en plus rapides, dans le couloir qui menait à l’appartement. Le temps d’une seconde, le droïde réfléchit à ce qu’il venait de faire: une catastrophe d’ampleur galactique. Les pas s'intensifièrent et c’est dans un souffle de stupéfaction que Rhiswel entra dans la pièce, taiseuse, mais un éclair de colère au fond de son regard choqué. Sur les morceaux de meubles posés en vrac, DK, lui, restait silencieux. Il n’avait rien à dire, rien à justifier et se contentait d’écouter les menaces de la jeune femme.
- Oups. C’était précieux ? Les diodes qui lui servaient d’yeux s’alimentèrent d’un rouge vif, comme en plein milieu d’un combat. - J’ai probablement un boulon de travers mais au moins, j’abandonne pas un droïde de guerre complètement démonté au milieu de mon salon. Il cacha derrière lui une des dernières pièces d’art qu’il avait trouvé dans la salle. Ce n’était peut-être pas grand-chose mais il devait lui en rester assez pour se payer un tout nouveau studio. Du moins, c’était ce que DK pensait. - Ian est ici ou tu t’es décidée à l’abandonner quelque part? C’est lui qui payera, de toute façon. Va falloir que tu le retrouves.
Il détourna le regard de son œuvre destructrice pour affronter celui de Rhis, furieuse. D’un certain côté, elle ne méritait probablement pas son sort, mais d’un autre, c’était DK, un droïde, une machine qui avait été élevé à l’impolitesse, à l’irrévérence et à la destruction. Pour tout dire, il n’avait jamais pensé aux circonstances de son acte et s’était simplement laissé emporté par une énergie folle. - Bon, tu comptes me taper dessus ou je peux ENFIN partir ?
Il se releva, et se mit à marcher vers la sortie, jaugeant la réaction de Rhiswel avec méfiance. Puis, en baissant le volume de sa voix, il ajouta : - Au moins, c’est un déco qui en jette.
DK, non, ne connaissait définitivement rien de la jalousie.
Re: Indelicatessen (DK-7) Lun 29 Mai - 17:41
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Indelicatessen | DK-7 & Rhiswel
Elle essaye de ne pas lui hurler dessus mais il rend la tâche difficile, à lui lancer ses piques basses. Ses yeux semblent la traquer. Les droids sont des êtres indéchiffrables. Leur logique ne ressemble à aucune autre. Mais souvent ils ont l’air d’avoir leur propre personnalité. Et dans le cas de celui-ci en particulier, il semblerait qu’il ait bien hérité du tempérament du parfait enquiquineur. Elle songe qu’il ne serait pas de trop de lui nettoyer de temps à autre la mémoire, mais elle doute que son propriétaire ait envie de le faire. Face à elle le droid aborde d’ailleurs une question qui tombe sous le sens. Quelle idée de laisser un être comme lui tout seul chez elle. Elle se demande la même. Elle a sans doute naïvement imaginé que les ordres de Ian de se tenir tranquille auraient suffi. Est-ce que Ian aurait oublié de le faire ou simplement que le droid a décidé de foutre le bordel ? Elle en veut soudain à l’homme d’avoir amené DK mais l’idée éphémère disparait vite pour revenir au droid. Ce n’est pas la première fois qu’il lui montre qu’elle n’est pas à sa place. Entre remarques acerbes et dédain total, DK-7 ne se lasse pas de démontrer qu’il ne veut pas de l’humaine dans son existence. Au début elle n’a pas beaucoup répliqué. Serait-ce l’électrostaff intégré à son bras qui y a joué ? Forcément. On fait bien moins la maligne avec un droid comme celui-ci en face. Avec le temps néanmoins la relation s’est reéquilibrée. Il semblerait que l’humaine s’habitue au droid et qu’elle se soit forgée un semblant de répartie. Oublierait-elle qu’il peut lui démonter la tête en un instant ? Sous l’aile d’Ecken elle en profite.
« Minute. »
Son bras vient de se poser sur celui du droid qu’elle freine dans son élan.
« Ian ne va rien payer du tout pour toi, qu’est-ce que tu crois ?
Et au moment même où elle dit ces mots, elle réalise qu’elle n’est pas du tout sûre de ce qu’elle avance. Avec la relation fusionnelle qu’ils entretiennent, Ian serait tout à fait en mesure de la rembourser lui-même.
« Laissons le en dehors hein. »
Elle le montre du doigt.
« C’est entre toi et moi. A moins que Ian ne t’ait demandé de le faire, je ne vois pas en quoi je devrais aller lui demander. »
Elle tait bien entendu le fait qu’effectivement il serait évident d’aller voir Ian puisque DK lui appartient mais voilà elle a une dent contre ce droid. Inutile de le nier, sa jalousie n’aura duré qu’un temps mais vite remplacée par l’envie récurrente de le désactiver.
Elle laisse son regard errer dans le salon qui ne ressemble plus à grand-chose, et elle remarque soudain une sculpture à laquelle elle tient. Elle laisse échapper un jappement outré en la voyant en morceaux et se retourne rapidement vers le droid.
« Alors pourquoi est-ce que tu as fait ca ? »
Elle lève une main en l’air devancant toute tentative du droid d’éluder sa question. Parce que c’était exactement ce qu’il vient de faire.
« Je sais que tu es un droid de baston mais que je sache, il n’y a rien de dangereux dans mon salon. »
Expression ironique sur le visage.
« A moins bien sûr que ce soit mon holoenregistreur qui t’ait attaqué ? »
C’est pas l’idéal d’essayer cette technique sur un droid terre à terre en fait.
« Minute. »
Son bras vient de se poser sur celui du droid qu’elle freine dans son élan.
« Ian ne va rien payer du tout pour toi, qu’est-ce que tu crois ?
Et au moment même où elle dit ces mots, elle réalise qu’elle n’est pas du tout sûre de ce qu’elle avance. Avec la relation fusionnelle qu’ils entretiennent, Ian serait tout à fait en mesure de la rembourser lui-même.
« Laissons le en dehors hein. »
Elle le montre du doigt.
« C’est entre toi et moi. A moins que Ian ne t’ait demandé de le faire, je ne vois pas en quoi je devrais aller lui demander. »
Elle tait bien entendu le fait qu’effectivement il serait évident d’aller voir Ian puisque DK lui appartient mais voilà elle a une dent contre ce droid. Inutile de le nier, sa jalousie n’aura duré qu’un temps mais vite remplacée par l’envie récurrente de le désactiver.
Elle laisse son regard errer dans le salon qui ne ressemble plus à grand-chose, et elle remarque soudain une sculpture à laquelle elle tient. Elle laisse échapper un jappement outré en la voyant en morceaux et se retourne rapidement vers le droid.
« Alors pourquoi est-ce que tu as fait ca ? »
Elle lève une main en l’air devancant toute tentative du droid d’éluder sa question. Parce que c’était exactement ce qu’il vient de faire.
« Je sais que tu es un droid de baston mais que je sache, il n’y a rien de dangereux dans mon salon. »
Expression ironique sur le visage.
« A moins bien sûr que ce soit mon holoenregistreur qui t’ait attaqué ? »
C’est pas l’idéal d’essayer cette technique sur un droid terre à terre en fait.
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Re: Indelicatessen (DK-7) Jeu 8 Juin - 16:43
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Le droïde n’avait eu aucun état d’âme à détruire le petit appartement. En réalité, ses capacités de compréhension se limitaient à l’empathie humaine, un programme qui lui avait été ajouté afin qu’il ne se batte pas avec ceux qu’il devait protéger. DK, depuis, voyait un monde sans nuances où n’existait que des alliés, comme Ian et Bran , et des ennemis, comme Rhis par exemple. Bien sûr, même là, se battre était inutile. Il avait jaugé les talents de Rhis et savait à quel point il était superflu de prendre les armes : après tout, cela ne lui donnerait qu’une raison supplémentaire de le détester et là n’était pas son but.
Non, sa méthode à lui était bien plus insidieuse. Ce n’était pas pour Kens qu’il faisait tout ce spectacle mais bel et bien pour Ian, pour qu’il se rende compte du piège dans lequel il était en train de tomber. Pour cela, la demeure bourgeoise de Rhis était un véritable terrain de jeu. Les objets d’arts n’avaient pas tenu une heure : ils tapissaient à présent le sol dans une composition chaotique, un tapis d’objets fragmentés qui n’avait rien à envier aux plus belles sculptures de Coruscant.
Quand il s’était relevé, le droïde se doutait qu’il n’allait pas s’en sortir aussi vite. Les yeux de Rhis reflétait une colère qu’il n’avait encore jamais vu, pas même dans le regard des mercenaires les plus féroces de la galaxie. Elle était écarlate, d’un rouge intense, si bien qu’il ne manquait plus que des cornes pour qu’on ne la confonde avec un Zabrak. Du moins, c’est ce qu’indiquait le viseur de DK, une machine si rouillée qu’elle semblait être sortie d’une autre époque, peut-être un temps où les machines n’avaient pas besoin de distinguer humains et cornus. Arrivé au cadre de la porte, elle l’avait arrêté et s’était emportée dans un sermon sarcastique.
Alors comme ça Ian ne paierait rien ? DK n’était-il pas son droïde, pourtant ? Si elle insistait, c’était à ses risques et périls : - Non, il ne m’a rien demandé. Pas explicitement. Le tas de féraille balaya du regard l’appartement pour se rendre compte que la main de Rhis l’empêchait d’avancer jusqu’à la porte. La jeune femme promenait encore son regard dans la salle, de plus en plus ébahie par la situation.- C’est entre toi et moi, soit. Mais il faudra tout expliquer à Ian à son retour, et je te préviens, je ne vais pas faire beaucoup d’efforts. Le droïde pencha sa tête, comme vexé, et attendit qu’elle se concentre à nouveau sur sa silhouette. - Il me connaît et connaissait les risques. Je ne suis pas le genre de droïde à obéir sagement dans un coin. Mais puisque tu le demandes si gentiment : j’ai fait ça par… Il marqua une pause, ne sachant pas quelle excuse invoquer : il y avait bien la colère, ou même l’ennui, mais rien ne semblait correspondre à son geste. Il écoutait en même temps Rhis, qui posait encore des questions. - J'ai fait ça par pure auto-défense. Ton holoenregistreur est un vrai monstre. Il faut faire très attention avec ces machines-là.
DK observa le visage de l’humaine se décomposer au fil de sa phrase. Il n’avait pas eu le temps de vérifier si un holoenregistreur se trouvait véritablement dans la salle mais, si c’était le cas, il n’aurait plus l’occasion de nuire à grand monde. Sa tentative d’excuse, cependant, n’avait pas eût le succès escompté : - Je ne suis pas dupe, Rhiswel, tu aimerais bien qu’Ecken se débarasse de moi. Qu’il me laisse rouiller dans le Gambler. Seulement, tu ne le connais pas. Ni lui, ni moi. Il abandonna l’idée de sortir et retourna au centre de la pièce. De là , il reprit son allure de machine fatiguée et fixa Rhiswel : - Détruire, c’est un truc de mercenaire.Ses doigts s’emparèrent d’un éclat qui se trouvait à terre. Il entreprit de le réduire en miette entre ses poings. - C’est ce que je fais, un point c’est tout. Et Ian aussi.
Peut-être était-il allé trop loin mais, à ce rythme, il ne pouvait plus faire demi tour : -Pour me désactiver, il va falloir que t’appelles un mécanicien et, ça non plus, on ne va pas payer.
Non, sa méthode à lui était bien plus insidieuse. Ce n’était pas pour Kens qu’il faisait tout ce spectacle mais bel et bien pour Ian, pour qu’il se rende compte du piège dans lequel il était en train de tomber. Pour cela, la demeure bourgeoise de Rhis était un véritable terrain de jeu. Les objets d’arts n’avaient pas tenu une heure : ils tapissaient à présent le sol dans une composition chaotique, un tapis d’objets fragmentés qui n’avait rien à envier aux plus belles sculptures de Coruscant.
Quand il s’était relevé, le droïde se doutait qu’il n’allait pas s’en sortir aussi vite. Les yeux de Rhis reflétait une colère qu’il n’avait encore jamais vu, pas même dans le regard des mercenaires les plus féroces de la galaxie. Elle était écarlate, d’un rouge intense, si bien qu’il ne manquait plus que des cornes pour qu’on ne la confonde avec un Zabrak. Du moins, c’est ce qu’indiquait le viseur de DK, une machine si rouillée qu’elle semblait être sortie d’une autre époque, peut-être un temps où les machines n’avaient pas besoin de distinguer humains et cornus. Arrivé au cadre de la porte, elle l’avait arrêté et s’était emportée dans un sermon sarcastique.
Alors comme ça Ian ne paierait rien ? DK n’était-il pas son droïde, pourtant ? Si elle insistait, c’était à ses risques et périls : - Non, il ne m’a rien demandé. Pas explicitement. Le tas de féraille balaya du regard l’appartement pour se rendre compte que la main de Rhis l’empêchait d’avancer jusqu’à la porte. La jeune femme promenait encore son regard dans la salle, de plus en plus ébahie par la situation.- C’est entre toi et moi, soit. Mais il faudra tout expliquer à Ian à son retour, et je te préviens, je ne vais pas faire beaucoup d’efforts. Le droïde pencha sa tête, comme vexé, et attendit qu’elle se concentre à nouveau sur sa silhouette. - Il me connaît et connaissait les risques. Je ne suis pas le genre de droïde à obéir sagement dans un coin. Mais puisque tu le demandes si gentiment : j’ai fait ça par… Il marqua une pause, ne sachant pas quelle excuse invoquer : il y avait bien la colère, ou même l’ennui, mais rien ne semblait correspondre à son geste. Il écoutait en même temps Rhis, qui posait encore des questions. - J'ai fait ça par pure auto-défense. Ton holoenregistreur est un vrai monstre. Il faut faire très attention avec ces machines-là.
DK observa le visage de l’humaine se décomposer au fil de sa phrase. Il n’avait pas eu le temps de vérifier si un holoenregistreur se trouvait véritablement dans la salle mais, si c’était le cas, il n’aurait plus l’occasion de nuire à grand monde. Sa tentative d’excuse, cependant, n’avait pas eût le succès escompté : - Je ne suis pas dupe, Rhiswel, tu aimerais bien qu’Ecken se débarasse de moi. Qu’il me laisse rouiller dans le Gambler. Seulement, tu ne le connais pas. Ni lui, ni moi. Il abandonna l’idée de sortir et retourna au centre de la pièce. De là , il reprit son allure de machine fatiguée et fixa Rhiswel : - Détruire, c’est un truc de mercenaire.Ses doigts s’emparèrent d’un éclat qui se trouvait à terre. Il entreprit de le réduire en miette entre ses poings. - C’est ce que je fais, un point c’est tout. Et Ian aussi.
Peut-être était-il allé trop loin mais, à ce rythme, il ne pouvait plus faire demi tour : -Pour me désactiver, il va falloir que t’appelles un mécanicien et, ça non plus, on ne va pas payer.