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Anya - Knight of Ren (délai jusqu'au 10 octobre)
Anya - Knight of Ren (délai jusqu'au 10 octobre) Lun 26 Sep - 14:46
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Anyalil Maridali ft. Margot Robbie 26 ans Dosuun Chevalier de Ren Pansexuelle Célibataire Sadique Séductrice | Inventaire ARMES POSSÉDÉES :Un fouet laser, au manche courbé et effilé, et à la lame rougeoyante dévoilant sans ambiguïté sa loyauté au Côté Obscur de la Force. Seule arme qu'elle possède, elle le cache sous les drapés de ses vêtements, tentant de passer incognito du mieux qu'elle peut. Cette particularité d'avoir un fouet laser en guise d'arme principale fait d'Anyalil un adversaire à ne surtout pas sous-estimer. (120 crédits) VAISSEAUX POSSÉDÉS : Une Griffe Chiss obtenue par l'intermédiaire de Thrace, une amie de la blonde. (200 crédits) AUTRES POSSESSIONS : Anyalil a toujours trouvé les droïdes agaçants. Elle possède une vaste garde-robe et quelques trucs de déguisement, pour ses missions d'infiltration. Elle possède également un uniforme (la bougresse n'ayant pas assez de crédits pour se procurer une armure décente) qu'elle camoufle en fonction de la mode locale. |
Informations Peu de personnes peuvent se targuer de connaître Anyalil Maridali. Tantôt une amante au regard brûlant, se délectant autant du plaisir physique que du jeu de séduction ; tantôt une beauté anonyme au visage de marbre ne laissant que des cadavres dans son sillage.Anyalil n'est pas une personne saine d'esprit. Elle le fut, autrefois, quand elle vivait aussi paisiblement que possible sur Dosuun. Mais elle n'était pas destinée à rester une innocente créature. Aujourd’hui, plus rien de ce qu’était cette femme alors qu’elle n’était qu’une enfant ne subsiste, pas même ses souvenirs heureux durant l’enfance. Aujourd’hui, Anyalil n’est plus qu’une ombre froide se cachant parfois dans un linceul de flammes passionnelles. Non pas qu’elle soit incapable de ressentir une émotion. Ce sont simplement des émotions puissantes, qui sont en pur décalage avec la situation : là où une personne normalement constituée se retrouverait à ressentir un profond dégoût et de la peur face à une victime de torture, Anyalil n’est qu’amusement et euphorie. Ce n’est cependant pas son sadisme qui la caractérise le plus, mais sa recherche de plaisir, dans tous les sens du terme. Que ce soit un plat raffiné, un cocktail parfumé, un magnifique ouvrage architectural, ou le simple fait de coller son corps nu à celui d’un autre tout aussi peu vêtu, Anyalil ne peut s’empêcher de s’en délecter comme s’il s’agissait de la dernière fois qu’elle pourrait y goûter, décuplant ses sensations grâce à sa maîtrise de la Force. Passionnée et sadique donc, mais Anyalil est également une femme manipulatrice, préférant s’en tirer à l’aide des mots, des gestes et de ses capacités de persuasion (par la Force) qu’à l’aide des poings et des effusions de sang. Attention néanmoins, malheur à celui ou celle qui poussera Anyalil au combat. Elle a beau préférer la subtilité de la diplomatie, elle reste un Chevalier de Ren, un combattant d’élite avec un lien spécial avec la Force, devenue une sorte d’héritage familial. Poussez-la dans ses derniers retranchements et elle laissera son sadisme et sa volonté passionnée de faire mal s’exprimer dans chacun de ses coups, rapides et précis. | opinion Que pensiez-vous de la Nouvelle République avant sa destruction par le Premier Ordre ? Comment avez-vous réagi à sa destruction ? Nouvelle EX-République du coup non ? Non parce que, clairement, depuis que Hosnian Prime s’est fait sauter le noyau, il ne reste plus vraiment de République. Plus sérieusement, je pense que penser que la République est un système durable pour la galaxie est une preuve de naïveté défiant tout entendement : il est impossible, pour un système se voulant démocratique, de traiter de manière équitable tous ses citoyens tout en étant représentatif des proportions de population etc., de même qu’un système démocratique devient faillible à mesure que le territoire qu’il gouverne augmente. Pas étonnant, donc, que la République ait été un système corrompu et qu’il ait laissé la place à l’Empire.On pourrait penser que ça ne me fait rien, ce nouveau génocide… Ce n’est pas le cas. Je pense que la mort est quelque chose de nécessaire, un processus de renouvellement, qui est nécessaire pour faire de la vie quelque chose de précieux. Faire qu’en pratiquement un claquement de doigts tout un système puisse être totalement détruit d’un coup… ce n’est pas naturel… Bon là on pourrait croire que j’aime pas trop tuer etc. mais c’est faux : rien de tel qu’un meurtre pour se sentir vivant (et me redonner du peps au teint). Pour vous, que représente le Premier Ordre ? Le Premier Ordre ressemble à l'Empire par bien des façons, mais il se différencie de son prédécesseur par autant de manières. Je n’ai jamais trouvé l’administration très efficace, et je ne fais confiance qu’à très peu de personnes dans toute cette masse de généraux, d’amiraux et de stormtroopers. En fait, si je devais résumer mon allégeance en quelques mots, je dirais que je ne suis loyale qu’au Suprême Leader Snoke lui-même : il est celui qui m’a éveillée, qui m’a initiée. A jamais, je lui serais redevable. C’est grâce à lui que j’ai trouvé un abri, à défaut d’un foyer. Quant à mes camarades, je me méfie d’eux. J’en connais plusieurs depuis un bon bout de temps, mais peu peuvent se targuer d’attirer ma sympathie, ou même mon profond intérêt. Connaissiez-vous le Général Han Solo, si oui, que pensiez-vous de ce dernier ? Non, jamais. Enfin, j’ai déjà entendu parler de lui plusieurs fois, comme tout le monde je crois : le contrebandier qui s’est allié à la résistance et est devenu un de leurs généraux. J’ai aussi entendu parler du vaurien lâche qui ne se ramenait qu’au moment le plus opportun d’une bataille. Sacrés Résistants : toujours à vénérer les plus faibles comme s’il s’agissait des plus grands héros de guerre. D'après vous, qu'adviendra-t-il de la galaxie après ces récents évenemments ? Une guerre ouverte. La destruction d’un système entier appartenant à la Nouvelle République, puis celle de la nouvelle arme secrète Starkiller (ou, comme je préfère l’appeler “la-base-semblable-à-celles-qui-nous-ont-valu-nos-pires-défaites-mais-en-plus-gros-et-en-plus-cher-quelle-bonne-idée”) appartenant au Premier Ordre, ça ne mène pas à la paix. |
qui est derrière l'écran ? pseudo : Vicouille, Vic', Anya, Anyanya, comme vous voulez :') prénom : Victor fréquence de connexion : Quotidienne, en général. comment as-tu découvert may the force ? : Prosélytisme forcé (<3). |
BesidetheCrocodile pour May the Force
Re: Anya - Knight of Ren (délai jusqu'au 10 octobre) Lun 26 Sep - 14:53
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my past does not define who i am now
Les lumières illuminèrent l’estrade centrale de la Century Cantina d’une myriade de couleurs. Le silence venait de s’abattre dans l’assemblée. Tous regardèrent autour d’eux, abasourdis par l’arrêt soudain de la musique sur laquelle se trémoussaient et se contorsionnaient les danseuses sur leurs propres socles. Elles s’arrêtèrent elles aussi, devenant comme des statues au regard rivé sur l’estrade principale, direction que suivirent ceux des clients de la cantina.
Lentement, depuis l’autre côté du rideau, surgit une vision qui ravi les spectateurs : une jambe, puis un bras, puis tout le corps de la jeune femme se révéla, enveloppé dans une robe moulante noire, fendue à la cuisse, le dos nu, le décolleté plongeant. Une cascade de cheveux blonds ondulait sur les épaules de la femme, qui s’avança vers le micro. Le silence semblait d’autant plus épais quand ses talons frappaient contre le sol de l’estrade, le son sec de ces pas parcourant toute la salle en un écho austère, comme le visage de la femme.
Cet air froid, fermé, se changea en un sourire en coin provocateur, associé à des œillères assassines, quand la blonde atteignit le micro et se mit à chanter, débutant un numéro langoureux et sensuel. Les danseuses accompagnèrent les instruments de leurs contorsions les plus complexes, lentes et agiles. La chanteuse elle-même se mêla à l’assemblée, serpentant entre les tables, interagissant avec eux par des caresses, des mouvements suggestifs tout en finesse. Elle dégageait une aura toute particulière, comme si tout ce qu’elle approchait ne pouvait s’empêcher de la fixer. Lorsque la chanson fut finie la blonde, qui était revenue sur scène, lança un regard très suggestif à l’un des spectateurs. Sa cible.
« Tu as été parfaite, dit Darragu Matherm en se servant un whisky. Pour un coup d’essai.
- Ca a beau être mon premier soir ici, ce n’est pas la première fois que je pousse la chansonnette, Darragu, répondit la chanteuse, vêtue d’une robe de nuit légère, plus confortable que sa robe, le dos tourné à l’homme, le regard perdu vers l’horizon corellien.
- Je m’en serais douté, affirma Darragu, un sourire encore affiché sur son visage. Et vu ce qu’on vient de faire, tu n’es clairement pas débutante non plus en…
L’homme sembla hésiter.
- …en art de la chambre ? compléta la chanteuse. C’est comme ça qu’on dit chez vous non ?
- Comment ça ? demanda Darragu avec un air étonné.
- Tu viens de Coruscant non ? Et vu la qualité de la clientèle, tu ne viens pas des bas-fonds, plutôt de la classe dirigeante.
Darragu laissa échapper un petit rire et servit à son amante d’un soir un verre de whisky.
- Belle, passionnée, talentueuse ET détective,remarqua-t-il avec un petit sourire narquois. Tu es décidément une femme très surprenante, Anyalil…
La danseuse plongea son regard dans celui de son amant. Ce dernier décela une légère suspicion dans les yeux de la blonde, et se détourna pour aller s’asseoir dans un fauteuil de la suite luxueuse. Il y eut un silence, qu’Anyalil rompit :
- Tu es venu me voir chanter et danser, puis tu as attendu la fin de mon service pour m’emmener dans cet hôtel luxueux, sans même savoir que je comptais te parler de négociations et d'actions… Elle s’interrompit et se tourna à nouveau vers la baie vitrée, posant sa main sur le bar qui se trouvait devant.[/i] Ou bien tu es sacrément chanceux, ou bien tu as un autre but... acheva-t-elle.
Un nouveau silence s’installa dans la pièce. Anyalil sentit du mouvement derrière elle. Elle tourna la tête, et pu voir du coin de l’œil que Darragu se rhabillait.
- A vrai dire, je ne peux pas rester plus longtemps, lâcha l’homme. Dommage pour les négociations , mais je suis sûr que le proprio de ta cantina ne t’en voudra pas d’avoir laissé partir un potentiel actionnaire.
Il s’approcha de la blonde, et déposa un langoureux baiser sur sa nuque nue. Il se retourna et fit quelques pas avant de s’arrêter. Un petit déclic se fit entendre.
- Et tu pointes ce blaster sur moi parce que...? demanda Anyalil, le visage impassible, les yeux toujours rivés sur le paysage qui s’offrait à eux.
Nouveau silence. La sueur commença à perler sur le front de l'homme. La blonde pouffa d’une manière méprisante et déclara :
- Tu as compris que tu t’étais compromis. Tu pensais pouvoir m’approcher facilement en te faisant passer pour un actionnaire et atteindre un haut fonctionnaire du Premier Ordre. Une tentative osée, il faut l’admettre. A une époque, je l’aurais certainement mise en œuvre également… Ce que tu n’as pas pris en compte, mon chou, c’est que : tu étais toi-même la cible.
La blonde se tourna gracieusement, la main refermée sur son arme, qui se déroula comme un ruban écarlate. La pièce s’éclaira brièvement d’une sombre lueur rouge, le temps d’un claquement de fouet, puis plus rien. La tête du résistant roula sur le sol, suivie du regard par les yeux, qui semblaient incandescents, d’Anyalil Maridali.
*Une ferme. C’est là que j’ai vécu. J’étais une putain de bouseuse, dans un coin perdu au fin fond d’une planète tout aussi perdue. Dosuun. Ma maison, au milieu d’une plaine verdoyante, moi gamine, courant innocemment dans l’herbe… Je n’ai jamais vraiment connu mon père. D’après ma mère, il avait vécu toute sa vie dans l’illégalité la plus totale : il venait de Nar Shaddaa.
Elle, elle venait de Hosnian Prime, il me semble. Elle me racontait avec fierté comment « Maman a fait partie des sauveurs de la galaxie, et de ne jamais oublier ton héritage, Anya ». Mon héritage. Ma mère avait fait partie de la bande de péquenauds qui avait libéré la galaxie du joug de l’Empereur Palpatine. Aujourd’hui, j’ai presque envie de trouver ce qu’il reste de son corps pour le dissoudre à l’acide. Mais je me souviens qu’à l’époque, j’aimais ma mère, non, je l’adorais.
Elle qui était si belle, si douce, si aimante, si généreuse. Autant de qualités qu’elle partageait avec ses parents. Mes grands-parents étaient toujours à la maison. En fait, techniquement, c’était leur propriété, mais ils avaient accepté de loger ma mère après la mort de mon père. Une fois qu’elle avait repris son travail, ma mère avait voulu retrouver un appartement plus proche du Noyau, mais mes grands-parents ont insisté.
Mes grands-parents. Ce sont sûrement eux qui m’ont le plus éduqué en fin de compte. Mon grand-père était un vieux guerrier, aux multiples blessures de guerre. Il me parlait toujours de la Force. A quel point elle était belle, à quel point elle était puissante. A chaque fois que je lui demandais de m’apprendre tout ce qu’il savait faire, il me rappelait que la Force était la pire des tentatrices, et qu’il me fallait lutter contre mes vices (parce que les vices d’une enfant de 5 ans c’est trop dangereux, vous comprenez ?). Ma grand-mère, elle, était une femme encore plus douce et gentille que ma mère : elle faisait des gâteaux et plein de douceurs pour le goûter, elle se faisait aider par un droïde qu’elle surnommait toujours de manières différentes pour m’amuser.
Les années passaient : mon envie d’apprendre à maîtriser la Force grandissait de jour en jour. J’étais comme attirée par la Force, je sentais qu’elle m’appelait, et quelque chose au fond de moi avait besoin d’y obéir, comme un aimant en rejoint un autre de polarité différente. Je pense que mon grand-père avait peur de ce que j’aurais pu devenir : une femme, sa propre petite-fille, serait peut-être capable de le dépasser, sans avoir à renier ses émotions et ses envies.
Chaque fois que je lui demandais de m’initier (à peu près chaque jour), il me renvoyait calmement à mes occupations. Un soir, cependant, sa réaction fut bien différente…*
Une jeune fille, âgée d’à peu près 8 ans, entra dans le petit séjour de la maison des Maridali. Blonde, le corps athlétique, les vêtements boueux, Anyalil sauta sur une chaise, à côté de son grand-père, qui observait une carte de la galaxie holographique. Anya dévisagea un moment l’hologramme, s’amusant à chercher sa planète et celles qu’elle connaissait de nom, avant de s’ennuyer et de demander une énième fois à son grand-père :
- Papy, tu peux m’apprendre à maîtriser la Force ?
Anya s’était en quelque sorte habituée à entendre son grand-père lui répondre la même rengaine. Mais ce soir-là, il n’avait pas l’air d’être la même personne. Ses yeux, où se mêlaient à la fois concentration et anxiété, se fermèrent, comme s’il priait la Force elle-même de l’empêcher de dire ce qu’il allait dire. Elle sembla ne pas lui répondre. Elle voulait Anyalil.
Il explosa finalement :
- TU… NE…MAITRISERAS…JAMAIS…LA FORCE ! beugla-t-il à l’adresse de la petite fille, qui tomba de sa chaise en équilibre. JAMAIS ! TU N’ES PAS FAITE POUR BIEN L’UTILISER ! TU NE SERAIS JAMAIS QU’UN PANTIN AUX ORDRES DES FORCES QUI ONT TUE TON PERE, QUI ONT MUTILE TA GRAND-MERE. JAMAIS JE NE PERMETTRAIS CA !
Tétanisée par la surprise et la peur que lui inspirait son grand-père, Anyalil resta couchée à terre, les yeux grand ouverts, observant le regard presque dément de son grand-père. Elle fut soudain prise d’un élan d’adrénaline, qui la fit voler jusqu’en dehors de la maison. Elle courait, mais elle avait l’impression d’être tellement vide qu’une simple brise aurait pu la faire s’envoler sans problème. Le pire avait été la réaction de sa grand-mère et de sa mère, qui n’avaient même pas bronché.
Elle courut à travers la plaine illuminée par le soleil couchant jusqu’à un bosquet, où elle se promenait parfois. Fatiguée par tant de course, elle s’affala contre un arbre, les yeux dans le vague. Ça pouvait paraître idiot, mais elle se mit à pleurer. Elle à qui on avait dit que la Force était un héritage, qu’elle avait toutes les capacités d’être une maîtresse de la Force et qu’elle y arriverait sans doute un jour, avait battit tout son avenir, toute sa vie sur ça. Plus encore, elle sentait encore et toujours la Force l’appeler, lui promettre de faire monts et merveilles pour elle. Voir son grand-père, cette figure de sagesse et de calme devenir un monstre lui affirmant que jamais elle n’apprendrait à manier la Force avait détruit le monde qu’elle s’était construit.
*Je ne sais pas combien de temps j’ai passé à pleurer et à comater dans ce bosquet. Tout ce que je sais, c’est que c’est un tumulte assourdissant qui m’a permis de reprendre mes esprits. Au-dessus de ma tête, un vaisseau spatial filait à travers le ciel, vers ma maison. Je me suis relevée, observant les lumières de la navette clignoter dans l’obscurité nocturne, à travers le feuillage des arbres. Je l’ai suivie du regard, m’avançant jusqu’à la lisière du bosquet pour voir où elle se dirigeait. Le vaisseau sembla s’arrêter en vol stationnaire. Je ne compris qu’une demi-seconde trop tard, qu’il s’apprêtait à tirer. Ma maison était la cible. Elle explosa, en même temps que mon cœur. Je me souviens m’être agenouillée, le souffle coupé, les larmes baignant mon visage et tombant dans la terre à laquelle je faisais face. Je me souviens simplement d’une voix…*
- Dors à présent.
La jeune Anyalil sombra dans un profond sommeil.
*C’est là que commença mon initiation.*
*Le Suprême Leader Snoke et les Chevaliers de Ren m’accueillirent auprès d’eux, et m’expliquèrent à quel point la Force était puissante dans ma famille, et que j’avais hérité de ce don. Ils m’ont montré, expliqué, comment fonctionne la Force. Ils m’ont promis de tout m’apprendre, de m’initier : de me donner du pouvoir, tout en me permettant d’assouvir mes passions, mes désirs.
Mais avant, il fallait que je subisse une procédure peu agréable. Torture. J’y ai passé du temps, en salle de torture, à hurler, à pleurer, puis à apprendre à ne pas pleurer, à ne pas hurler ; à apprendre à accueillir la douleur comme une amie, et non comme une ennemie. Ils m’ont appris à associer douleur, passion, et Force. La douleur était la puissance.*
« Fais-en ton ennemie, et un seul coup te mettra au tapis. Fais-en ton amie, et tu règneras sur le monde. »
*Puis, on m’a appris d’autres choses plus intéressantes. J’ai appris à faire léviter des objets, à anticiper une attaque. J’apprenais enfin à manier la Force. Ma destinée s’accomplissait, et à chaque instant, je me rapprochais un peu plus de ce pour quoi j’étais faite. Tout cela, je le devais à une seule personne : Snoke. A chaque fois que je le voyais, je l’admirais toujours plus. Je me sentais toujours plus redevable envers lui. Sans le comprendre tout de suite, je devenais loyale, presque fanatique. Peu m’importait de ce qu’était le Premier Ordre : le Suprême Leader était mon idole, et il me fallait lui obéir. Aussi, j’attendais avec impatience le jour où je pourrais commencer à le servir… Et ce jour finit par arriver.*
Yavin IV. Une nuit orageuse déversait une infinité de larmes sur la tragédie qui se déroulait sur la planète. Depuis le ciel, on aurait pu croire que les lumières rouges, vertes et bleues qui dansaient et s’entrechoquaient constituaient en fait une prestation artistique. Sur le sol, néanmoins, Anyalil pouvait voir la véritable intensité de l’action : c’était un massacre. Armée d’un sabre laser classique, Anya se frayait un chemin à travers le champ de bataille, tuant au passage un, puis deux, puis cinq apprentis, cinq padawans. Concentrée, elle frappait qui elle pouvait, et quiconque se dressait sur son chemin vivait ses dernières secondes. Comme cette femme, qui se tint entre Anyalil et ses proies.
- Retourne chez toi jeune fille. Avant de regretter. Quitte ces lieux ou tu seras maudite.
Anyalil sourit sous son masque. A priori, sa taille et sa corpulence trahissaient son âge. Elle s’approcha lentement de la femme.
- Tu oses ? Tu oses t’interposer ? Alors même que tu n’es que faiblesse ? siffla la jeune fille. Ton courage te mèneras à ta perte. Mais d’abord, il te fera souffrir.
Et elle fendit l’air avec son sabre, découpant une large blessure sur le torse de sa victime. Une blessure peu profonde, mais qui lui serait mortelle. La plainte stridente que la femme laissa échapper se tut lorsqu’elle tomba sur le sol.
Anya leva les yeux vers les padawans, piégés dans la maison de leur protectrice. Eux aussi allaient mourir. Anya amorça un pas en avant, mais ce ne fut pas dans cette direction qu’elle se déplaça. Une force, bien plus puissante, la projeta à quelques mètres de sa position. Elle se réceptionna tant bien que mal, et se retourna, pointant son sabre laser écarlate vers son attaquant. Ce dernier, un Jedi, l’assaillit de la manière la plus enragée qui soit. Si ses coups étaient violents et puissants, c’était son coeur qui hurlait le plus plus fort.
Même si peu de répit était laissé à Anyalil qui, poussée dans ses retranchements face à un Maître Jedi, fut contrainte de rester sur la défensive, elle pouvait toujours entendre le coeur du Jedi crier sa peine. C’était le mari de la femme, qui gisait, à moitié morte, sur le sol devant la maison. Anyalil fut blessée à maintes reprises, que ce soit par une parade tardive d’un coup qui parvenait tout de même à entailler son épaule ou son mollet ; ou par une poussée de force. La combattante, malgré tout, sentait que son adversaire s’apprêtait à succomber à ses instincts les plus sombres, et s’en amusait, le poussait à dépasser la limite qu’il s’efforçait de ne pas franchir, mais qui devenait plus floue à chaque coup.
- Tu devrais peut-être aller voir ta femme, je lui ai pas loupé le portrait, disait-elle.
Au fil des provocations, les coups de son ennemi devenaient de plus en plus rapides et violents. C’était la mort qui guidait le Jedi.
Envoyée une nouvelle fois au tapis, Anya ignora la menace du sabre laser que le Jedi pointait vers elle :
- … Non, vraiment, tu n’as pas l’impression de rater quelque chose ?demanda-t-elle. Presse-toi, elle risque de ne pas pouvoir t’attendre, elle.
Elle rassembla ses dernières forces pour un ultime coup. Une impulsion télékinétique fut projetée de ses mains et catapulta son adversaire quelques mètres plus loin, près du corps presque sans vie de sa femme. Anya se releva tant bien que mal, plusieurs os cassés et quelques hémorragies devenant importantes, et se lança le plus rapidement possible hors de danger. Elle avait fui. Elle se retrouva à quelques dizaines de mètres de l’académie des Jedis. A bout de souffle, fatiguée, blessée, la jeune fille s’arrêta, tomba face contre terre, et perdit connaissance.
*Je me suis réveillée à la base. Mes blessures n’avaient pas encore cicatrisé. Le temps de me rappeler ce qu’il s’était passé, j’avais réussi à me hisser sur mes jambes. La faiblesse recommençait à s'emparer de moi, mais je m'imposais la nécessité d'aller confronter mes compagnons d'armes.*
« - Elle est trop faible. Elle ne mérite même pas de vivre.
- Nous avons tous commencé quelque part. Le progrès ne commence pas par le plus haut niveau, il se fait graduellement.
- Elle est encore trop jeune, là est sa faiblesse. Elle est impétueuse, téméraire et ça, même sept ans d’initiation n’y feront rien. Pour qu’elle se tempère, il lui faudra plus d’expériences de ce genre, et tout ce que ça implique.
- La punition ? demanda Anyalil en entrant dans le salon où se trouvaient ses camarades. Je n’ai pas peur de la punition. Ça fera mal, mais la douleur n’est pas mon ennemie. Tout comme je ne suis pas la vôtre. Pour l'instant.
Elle marqua une pause, et observa les Chevaliers se regarder. Elle reprit :
- Et vous devriez vous en estimer heureux. Je n’ai peut-être pas brillé par mon combat face à un Maître Jedi, combattant aguerri et émérite ; mais je pourrais jouer la vie de n’importe lequel d’entre vous, vu ce que je sais.
Elle lança un regard appuyé à certains des Chevaliers, un regard lourd de sens, et continua :
- Vous m’avez appris à me battre, à faire tout ce qui est en mon pouvoir pour gagner. J’ai appris moi-même à faire de même, par d’autres moyens que la lutte au sabre. Il me reste beaucoup à apprendre, certes… mais que l’un d’entre vous critique à nouveau mes capacités et ma place au sein des Chevaliers de Ren... et il sera assuré de sa déchéance la plus totale, si ce n'est pas directement la mort qui aura raison de lui. Il devra prier que ce ne soit pas moi qui dirige la punition.
*Ça les a tous calmés. En apparence : il fallait encore que je fasse mes preuves. A nouveau. Et que cette fois, je ne rate rien…*
La tête de « Darragu Matherm » atterrit sur la table dans un bruit sourd et roula jusqu’à l’autre bout. Les Chevaliers l’observèrent, et tournèrent la tête vers Anyalil.
- Le Capitaine de la Résistance Goneri Fachath est mort, comme convenu.
La blonde afficha un sourire satisfait, puis tourna les talons.
*J’avais lu dans leurs regards que désormais, je méritais l’appellation de « Chevalier de Ren ». Ce n’était pas le premier meurtre que je commettais, du haut de mes 20 ans. Cinq ans après la destruction de l’académie des Jedi, j’étais devenue à la fois une assassin, une espionne, et une amante émérite. Après mon dernier meurtre “initiatique”, je me suis longtemps absentée. J’ai fait le tour de la galaxie, passant par les planètes les plus connues : Coruscant, Hosnian Prime, Corellia, etc. Mais ce que je préférais, c’était la Bordure Extérieure : Tatooine, Nar Shaddaa, Nal Hutta… S’il existait une région du monde dédiée uniquement aux plaisirs que la vie peut offrir, c’était bien la Bordure Extérieure : depuis les grands lacs paisibles de Naboo jusqu’aux cantinas à la clientèle dévergondée de Tatooine, le monde m’offrait les plus beaux joyaux de la passion : alcool, sexe, drogue, jeux… Je continuais ma route, jusqu’à rencontrer Thrace.
Une Chiss. Une capitaine de l’armée de l’Amiral Thrawn. Si il y avait bien un corps affilié au Premier Ordre auquel je faisais encore moins confiance qu’au Premier Ordre lui-même, c’était bien l’armée de Thrawn. Toute une armée surentraînée et renommée dans toute la galaxie, loyale avant tout à un seul homme, Thrawn. Même à Snoke.
Pourtant, cette Chiss-là a réussi à gagner ce qui ressemblerait le plus à de l’amitié, venant de ma part. Bien que nos débuts aient été assez houleux, nous nous sommes rapprochées, allant même en vacances sur Csilla, la planète d’origine de la Chiss. Ce furent des vacances magnifiques : les glaciers et le blizzard offraient à la capitale Csaplar un écrin nacré voilé de gel. Tout dans la société Chiss attirait mon regard, mon attention, ma passion. Surtout la mode. Ah, la mode chiss était désormais mon nouveau voile, dans lequel je m’enroulais gracieusement, sans tenir compte du jugement de ces Chiss xénophobes. Je les aurais volontiers malmenés, mais il fallait tout de même se garder de causer *
Anyalil tourna lentement la tête vers l’impétueux qui venait de l’insulter. Elle s’éloigna d’un pas de Thrace, qui venait de lui traduire la phrase que venait de lui lancer l’insolent, et se tint à un mètre devant lui, immobile, imposante dans sa robe chiss.
- Pourras-tu lui traduire ce que je m’apprête à lui dire s’il te plaît Thrace ? demanda-t-elle à son amie sans quitter son adversaire du regard. Bien. Un homme de votre rang devrait avoir appris les bonnes manières. En tant que proche du Suprême Leader, et donc invitée prestigieuse de votre Ascendance, vous me devez le respect.
Elle s’interrompit, laissant à Thrace le soin de traduire ce qu’elle venait de déclarer. Face à l’absence de réaction du Chiss, Anyalil reprit :
- Allez… fais preuve d’un peu de RESPECT, ordonna-t-elle en effectuant un mouvement impérieux de la main.
Forcé par une pression invisible, le Chiss fut précipité à genoux, malgré une résistance acharnée. Petit à petit, ses lèvres se rapprochèrent du sol devant les pieds de la blonde. Cinq centimètres. Deux centimètres. Et le Chiss embrassa le sol. Anya mit aussitôt fin à son emprise, et ajouta :
- Estime-toi heureux que je ne liquéfie pas ton cerveau et que je ne te persuades pas que tu es un enfant incontinent.
Et elle s’éloigna, laissant le Chiss hébété.
Du moins, c'était ce qu'avait en tête Anyalil, avant de se rappeler qu'il valait mieux ne pas faire d'étincelles. Le Suprême Leader n'avait pas besoin de ça. Aussi, en vérité, elle s'était contentée d'adresser un regard empreint d'un profond mépris, et se garda de faire tout commentaire. Même si ça lui arrachait un bras de ne pas réagir. Et puis, de toute façon, Thrace n'aurait jamais vraiment accepté de traduire de telles paroles, et ne serait pas restée sans rien faire en voyant un de ses confrères malmené de la sorte par une humaine. Dommage...
*Thrace n’a pas été la seule, au sein du Premier Ordre, à s’octroyer une certaine forme d’affection de ma part. Nombreux sont ceux avec lesquels je m’amuse, notamment Shawa Merada. Celle-là, elle est très amusante. On partage de nombreux vices, notamment l’alcool. Souvent, nous nous retrouvons dans une cantina et nous laissons aller à toutes les dérives qui accompagnent la consommation d’alcool fort. Nous nous sommes battues de nombreuses fois, plus très conscientes de ce que nous faisions. Mais c’était toujours nous qui gagnions… Et puis, il y avait Kylo Ren. Un Skywalker. Sûrement le plus puissant d’entre nous. Heureusement, sinon il aurait fait un bien piètre chef. Il dégageait tellement de puissance, que sa présence m’enivrait. C’est là que j’ai découvert que ce n’était pas forcément le plaisir qui m’attirait : c’était le pouvoir. J’ai bien tenté de goûter à celui des Skywalker, mais Kylo Ren semble être resté un adolescent frustré. Qu’il grandisse un peu, et je pourrais peut-être être sa reine, voire même : la princesse à la place du prince ?*
- … et ainsi continue ma vie : je butine de fleur en fleur, chaque fleur étant un crime passionné commis avec soin. Enfin, la routine vous voyez ?
Anyalil tira un coup sur sa cigarette, et projeta de la fumée sur son interlocuteur. La tête penchée, les yeux fixés sur la blonde sans la regarder, la bouche entrouverte, le cou ouvert sur un flot de sang, il gisait sur sa chaise. Mort. Il semblait avoir subi une longue séance de torture avant de succomber.
La blonde s’enfonça un peu plus dans son fauteuil, et regarda autour d’elle, contemplant son oeuvre. Le sourire aux lèvres, Anya commenta :
- Quel bordel j’ai foutu…
Elle se leva, enfila sa cape, remit son casque en place, et sortit de la base rebelle.
- Il va leur en falloir, du temps, pour rassembler et nettoyer tout ce bazar…
Alors qu’elle disparaissait dans le couloir, le courant se réactiva dans la pièce qu’elle venait de quitter. La lumière des néons révéla alors un véritable cauchemar, une boucherie sans nom : le sol et les murs étaient couverts de sang, les corps gisaient çà et là, certains complètement démembrés.
Depuis l’autre bout du couloir, un éclat de rire retentit.
- Sacrés Résistants…
Lentement, depuis l’autre côté du rideau, surgit une vision qui ravi les spectateurs : une jambe, puis un bras, puis tout le corps de la jeune femme se révéla, enveloppé dans une robe moulante noire, fendue à la cuisse, le dos nu, le décolleté plongeant. Une cascade de cheveux blonds ondulait sur les épaules de la femme, qui s’avança vers le micro. Le silence semblait d’autant plus épais quand ses talons frappaient contre le sol de l’estrade, le son sec de ces pas parcourant toute la salle en un écho austère, comme le visage de la femme.
Cet air froid, fermé, se changea en un sourire en coin provocateur, associé à des œillères assassines, quand la blonde atteignit le micro et se mit à chanter, débutant un numéro langoureux et sensuel. Les danseuses accompagnèrent les instruments de leurs contorsions les plus complexes, lentes et agiles. La chanteuse elle-même se mêla à l’assemblée, serpentant entre les tables, interagissant avec eux par des caresses, des mouvements suggestifs tout en finesse. Elle dégageait une aura toute particulière, comme si tout ce qu’elle approchait ne pouvait s’empêcher de la fixer. Lorsque la chanson fut finie la blonde, qui était revenue sur scène, lança un regard très suggestif à l’un des spectateurs. Sa cible.
« Tu as été parfaite, dit Darragu Matherm en se servant un whisky. Pour un coup d’essai.
- Ca a beau être mon premier soir ici, ce n’est pas la première fois que je pousse la chansonnette, Darragu, répondit la chanteuse, vêtue d’une robe de nuit légère, plus confortable que sa robe, le dos tourné à l’homme, le regard perdu vers l’horizon corellien.
- Je m’en serais douté, affirma Darragu, un sourire encore affiché sur son visage. Et vu ce qu’on vient de faire, tu n’es clairement pas débutante non plus en…
L’homme sembla hésiter.
- …en art de la chambre ? compléta la chanteuse. C’est comme ça qu’on dit chez vous non ?
- Comment ça ? demanda Darragu avec un air étonné.
- Tu viens de Coruscant non ? Et vu la qualité de la clientèle, tu ne viens pas des bas-fonds, plutôt de la classe dirigeante.
Darragu laissa échapper un petit rire et servit à son amante d’un soir un verre de whisky.
- Belle, passionnée, talentueuse ET détective,remarqua-t-il avec un petit sourire narquois. Tu es décidément une femme très surprenante, Anyalil…
La danseuse plongea son regard dans celui de son amant. Ce dernier décela une légère suspicion dans les yeux de la blonde, et se détourna pour aller s’asseoir dans un fauteuil de la suite luxueuse. Il y eut un silence, qu’Anyalil rompit :
- Tu es venu me voir chanter et danser, puis tu as attendu la fin de mon service pour m’emmener dans cet hôtel luxueux, sans même savoir que je comptais te parler de négociations et d'actions… Elle s’interrompit et se tourna à nouveau vers la baie vitrée, posant sa main sur le bar qui se trouvait devant.[/i] Ou bien tu es sacrément chanceux, ou bien tu as un autre but... acheva-t-elle.
Un nouveau silence s’installa dans la pièce. Anyalil sentit du mouvement derrière elle. Elle tourna la tête, et pu voir du coin de l’œil que Darragu se rhabillait.
- A vrai dire, je ne peux pas rester plus longtemps, lâcha l’homme. Dommage pour les négociations , mais je suis sûr que le proprio de ta cantina ne t’en voudra pas d’avoir laissé partir un potentiel actionnaire.
Il s’approcha de la blonde, et déposa un langoureux baiser sur sa nuque nue. Il se retourna et fit quelques pas avant de s’arrêter. Un petit déclic se fit entendre.
- Et tu pointes ce blaster sur moi parce que...? demanda Anyalil, le visage impassible, les yeux toujours rivés sur le paysage qui s’offrait à eux.
Nouveau silence. La sueur commença à perler sur le front de l'homme. La blonde pouffa d’une manière méprisante et déclara :
- Tu as compris que tu t’étais compromis. Tu pensais pouvoir m’approcher facilement en te faisant passer pour un actionnaire et atteindre un haut fonctionnaire du Premier Ordre. Une tentative osée, il faut l’admettre. A une époque, je l’aurais certainement mise en œuvre également… Ce que tu n’as pas pris en compte, mon chou, c’est que : tu étais toi-même la cible.
La blonde se tourna gracieusement, la main refermée sur son arme, qui se déroula comme un ruban écarlate. La pièce s’éclaira brièvement d’une sombre lueur rouge, le temps d’un claquement de fouet, puis plus rien. La tête du résistant roula sur le sol, suivie du regard par les yeux, qui semblaient incandescents, d’Anyalil Maridali.
*Une ferme. C’est là que j’ai vécu. J’étais une putain de bouseuse, dans un coin perdu au fin fond d’une planète tout aussi perdue. Dosuun. Ma maison, au milieu d’une plaine verdoyante, moi gamine, courant innocemment dans l’herbe… Je n’ai jamais vraiment connu mon père. D’après ma mère, il avait vécu toute sa vie dans l’illégalité la plus totale : il venait de Nar Shaddaa.
Elle, elle venait de Hosnian Prime, il me semble. Elle me racontait avec fierté comment « Maman a fait partie des sauveurs de la galaxie, et de ne jamais oublier ton héritage, Anya ». Mon héritage. Ma mère avait fait partie de la bande de péquenauds qui avait libéré la galaxie du joug de l’Empereur Palpatine. Aujourd’hui, j’ai presque envie de trouver ce qu’il reste de son corps pour le dissoudre à l’acide. Mais je me souviens qu’à l’époque, j’aimais ma mère, non, je l’adorais.
Elle qui était si belle, si douce, si aimante, si généreuse. Autant de qualités qu’elle partageait avec ses parents. Mes grands-parents étaient toujours à la maison. En fait, techniquement, c’était leur propriété, mais ils avaient accepté de loger ma mère après la mort de mon père. Une fois qu’elle avait repris son travail, ma mère avait voulu retrouver un appartement plus proche du Noyau, mais mes grands-parents ont insisté.
Mes grands-parents. Ce sont sûrement eux qui m’ont le plus éduqué en fin de compte. Mon grand-père était un vieux guerrier, aux multiples blessures de guerre. Il me parlait toujours de la Force. A quel point elle était belle, à quel point elle était puissante. A chaque fois que je lui demandais de m’apprendre tout ce qu’il savait faire, il me rappelait que la Force était la pire des tentatrices, et qu’il me fallait lutter contre mes vices (parce que les vices d’une enfant de 5 ans c’est trop dangereux, vous comprenez ?). Ma grand-mère, elle, était une femme encore plus douce et gentille que ma mère : elle faisait des gâteaux et plein de douceurs pour le goûter, elle se faisait aider par un droïde qu’elle surnommait toujours de manières différentes pour m’amuser.
Les années passaient : mon envie d’apprendre à maîtriser la Force grandissait de jour en jour. J’étais comme attirée par la Force, je sentais qu’elle m’appelait, et quelque chose au fond de moi avait besoin d’y obéir, comme un aimant en rejoint un autre de polarité différente. Je pense que mon grand-père avait peur de ce que j’aurais pu devenir : une femme, sa propre petite-fille, serait peut-être capable de le dépasser, sans avoir à renier ses émotions et ses envies.
Chaque fois que je lui demandais de m’initier (à peu près chaque jour), il me renvoyait calmement à mes occupations. Un soir, cependant, sa réaction fut bien différente…*
Une jeune fille, âgée d’à peu près 8 ans, entra dans le petit séjour de la maison des Maridali. Blonde, le corps athlétique, les vêtements boueux, Anyalil sauta sur une chaise, à côté de son grand-père, qui observait une carte de la galaxie holographique. Anya dévisagea un moment l’hologramme, s’amusant à chercher sa planète et celles qu’elle connaissait de nom, avant de s’ennuyer et de demander une énième fois à son grand-père :
- Papy, tu peux m’apprendre à maîtriser la Force ?
Anya s’était en quelque sorte habituée à entendre son grand-père lui répondre la même rengaine. Mais ce soir-là, il n’avait pas l’air d’être la même personne. Ses yeux, où se mêlaient à la fois concentration et anxiété, se fermèrent, comme s’il priait la Force elle-même de l’empêcher de dire ce qu’il allait dire. Elle sembla ne pas lui répondre. Elle voulait Anyalil.
Il explosa finalement :
- TU… NE…MAITRISERAS…JAMAIS…LA FORCE ! beugla-t-il à l’adresse de la petite fille, qui tomba de sa chaise en équilibre. JAMAIS ! TU N’ES PAS FAITE POUR BIEN L’UTILISER ! TU NE SERAIS JAMAIS QU’UN PANTIN AUX ORDRES DES FORCES QUI ONT TUE TON PERE, QUI ONT MUTILE TA GRAND-MERE. JAMAIS JE NE PERMETTRAIS CA !
Tétanisée par la surprise et la peur que lui inspirait son grand-père, Anyalil resta couchée à terre, les yeux grand ouverts, observant le regard presque dément de son grand-père. Elle fut soudain prise d’un élan d’adrénaline, qui la fit voler jusqu’en dehors de la maison. Elle courait, mais elle avait l’impression d’être tellement vide qu’une simple brise aurait pu la faire s’envoler sans problème. Le pire avait été la réaction de sa grand-mère et de sa mère, qui n’avaient même pas bronché.
Elle courut à travers la plaine illuminée par le soleil couchant jusqu’à un bosquet, où elle se promenait parfois. Fatiguée par tant de course, elle s’affala contre un arbre, les yeux dans le vague. Ça pouvait paraître idiot, mais elle se mit à pleurer. Elle à qui on avait dit que la Force était un héritage, qu’elle avait toutes les capacités d’être une maîtresse de la Force et qu’elle y arriverait sans doute un jour, avait battit tout son avenir, toute sa vie sur ça. Plus encore, elle sentait encore et toujours la Force l’appeler, lui promettre de faire monts et merveilles pour elle. Voir son grand-père, cette figure de sagesse et de calme devenir un monstre lui affirmant que jamais elle n’apprendrait à manier la Force avait détruit le monde qu’elle s’était construit.
*Je ne sais pas combien de temps j’ai passé à pleurer et à comater dans ce bosquet. Tout ce que je sais, c’est que c’est un tumulte assourdissant qui m’a permis de reprendre mes esprits. Au-dessus de ma tête, un vaisseau spatial filait à travers le ciel, vers ma maison. Je me suis relevée, observant les lumières de la navette clignoter dans l’obscurité nocturne, à travers le feuillage des arbres. Je l’ai suivie du regard, m’avançant jusqu’à la lisière du bosquet pour voir où elle se dirigeait. Le vaisseau sembla s’arrêter en vol stationnaire. Je ne compris qu’une demi-seconde trop tard, qu’il s’apprêtait à tirer. Ma maison était la cible. Elle explosa, en même temps que mon cœur. Je me souviens m’être agenouillée, le souffle coupé, les larmes baignant mon visage et tombant dans la terre à laquelle je faisais face. Je me souviens simplement d’une voix…*
- Dors à présent.
La jeune Anyalil sombra dans un profond sommeil.
*C’est là que commença mon initiation.*
*Le Suprême Leader Snoke et les Chevaliers de Ren m’accueillirent auprès d’eux, et m’expliquèrent à quel point la Force était puissante dans ma famille, et que j’avais hérité de ce don. Ils m’ont montré, expliqué, comment fonctionne la Force. Ils m’ont promis de tout m’apprendre, de m’initier : de me donner du pouvoir, tout en me permettant d’assouvir mes passions, mes désirs.
Mais avant, il fallait que je subisse une procédure peu agréable. Torture. J’y ai passé du temps, en salle de torture, à hurler, à pleurer, puis à apprendre à ne pas pleurer, à ne pas hurler ; à apprendre à accueillir la douleur comme une amie, et non comme une ennemie. Ils m’ont appris à associer douleur, passion, et Force. La douleur était la puissance.*
« Fais-en ton ennemie, et un seul coup te mettra au tapis. Fais-en ton amie, et tu règneras sur le monde. »
*Puis, on m’a appris d’autres choses plus intéressantes. J’ai appris à faire léviter des objets, à anticiper une attaque. J’apprenais enfin à manier la Force. Ma destinée s’accomplissait, et à chaque instant, je me rapprochais un peu plus de ce pour quoi j’étais faite. Tout cela, je le devais à une seule personne : Snoke. A chaque fois que je le voyais, je l’admirais toujours plus. Je me sentais toujours plus redevable envers lui. Sans le comprendre tout de suite, je devenais loyale, presque fanatique. Peu m’importait de ce qu’était le Premier Ordre : le Suprême Leader était mon idole, et il me fallait lui obéir. Aussi, j’attendais avec impatience le jour où je pourrais commencer à le servir… Et ce jour finit par arriver.*
Yavin IV. Une nuit orageuse déversait une infinité de larmes sur la tragédie qui se déroulait sur la planète. Depuis le ciel, on aurait pu croire que les lumières rouges, vertes et bleues qui dansaient et s’entrechoquaient constituaient en fait une prestation artistique. Sur le sol, néanmoins, Anyalil pouvait voir la véritable intensité de l’action : c’était un massacre. Armée d’un sabre laser classique, Anya se frayait un chemin à travers le champ de bataille, tuant au passage un, puis deux, puis cinq apprentis, cinq padawans. Concentrée, elle frappait qui elle pouvait, et quiconque se dressait sur son chemin vivait ses dernières secondes. Comme cette femme, qui se tint entre Anyalil et ses proies.
- Retourne chez toi jeune fille. Avant de regretter. Quitte ces lieux ou tu seras maudite.
Anyalil sourit sous son masque. A priori, sa taille et sa corpulence trahissaient son âge. Elle s’approcha lentement de la femme.
- Tu oses ? Tu oses t’interposer ? Alors même que tu n’es que faiblesse ? siffla la jeune fille. Ton courage te mèneras à ta perte. Mais d’abord, il te fera souffrir.
Et elle fendit l’air avec son sabre, découpant une large blessure sur le torse de sa victime. Une blessure peu profonde, mais qui lui serait mortelle. La plainte stridente que la femme laissa échapper se tut lorsqu’elle tomba sur le sol.
Anya leva les yeux vers les padawans, piégés dans la maison de leur protectrice. Eux aussi allaient mourir. Anya amorça un pas en avant, mais ce ne fut pas dans cette direction qu’elle se déplaça. Une force, bien plus puissante, la projeta à quelques mètres de sa position. Elle se réceptionna tant bien que mal, et se retourna, pointant son sabre laser écarlate vers son attaquant. Ce dernier, un Jedi, l’assaillit de la manière la plus enragée qui soit. Si ses coups étaient violents et puissants, c’était son coeur qui hurlait le plus plus fort.
Même si peu de répit était laissé à Anyalil qui, poussée dans ses retranchements face à un Maître Jedi, fut contrainte de rester sur la défensive, elle pouvait toujours entendre le coeur du Jedi crier sa peine. C’était le mari de la femme, qui gisait, à moitié morte, sur le sol devant la maison. Anyalil fut blessée à maintes reprises, que ce soit par une parade tardive d’un coup qui parvenait tout de même à entailler son épaule ou son mollet ; ou par une poussée de force. La combattante, malgré tout, sentait que son adversaire s’apprêtait à succomber à ses instincts les plus sombres, et s’en amusait, le poussait à dépasser la limite qu’il s’efforçait de ne pas franchir, mais qui devenait plus floue à chaque coup.
- Tu devrais peut-être aller voir ta femme, je lui ai pas loupé le portrait, disait-elle.
Au fil des provocations, les coups de son ennemi devenaient de plus en plus rapides et violents. C’était la mort qui guidait le Jedi.
Envoyée une nouvelle fois au tapis, Anya ignora la menace du sabre laser que le Jedi pointait vers elle :
- … Non, vraiment, tu n’as pas l’impression de rater quelque chose ?demanda-t-elle. Presse-toi, elle risque de ne pas pouvoir t’attendre, elle.
Elle rassembla ses dernières forces pour un ultime coup. Une impulsion télékinétique fut projetée de ses mains et catapulta son adversaire quelques mètres plus loin, près du corps presque sans vie de sa femme. Anya se releva tant bien que mal, plusieurs os cassés et quelques hémorragies devenant importantes, et se lança le plus rapidement possible hors de danger. Elle avait fui. Elle se retrouva à quelques dizaines de mètres de l’académie des Jedis. A bout de souffle, fatiguée, blessée, la jeune fille s’arrêta, tomba face contre terre, et perdit connaissance.
*Je me suis réveillée à la base. Mes blessures n’avaient pas encore cicatrisé. Le temps de me rappeler ce qu’il s’était passé, j’avais réussi à me hisser sur mes jambes. La faiblesse recommençait à s'emparer de moi, mais je m'imposais la nécessité d'aller confronter mes compagnons d'armes.*
« - Elle est trop faible. Elle ne mérite même pas de vivre.
- Nous avons tous commencé quelque part. Le progrès ne commence pas par le plus haut niveau, il se fait graduellement.
- Elle est encore trop jeune, là est sa faiblesse. Elle est impétueuse, téméraire et ça, même sept ans d’initiation n’y feront rien. Pour qu’elle se tempère, il lui faudra plus d’expériences de ce genre, et tout ce que ça implique.
- La punition ? demanda Anyalil en entrant dans le salon où se trouvaient ses camarades. Je n’ai pas peur de la punition. Ça fera mal, mais la douleur n’est pas mon ennemie. Tout comme je ne suis pas la vôtre. Pour l'instant.
Elle marqua une pause, et observa les Chevaliers se regarder. Elle reprit :
- Et vous devriez vous en estimer heureux. Je n’ai peut-être pas brillé par mon combat face à un Maître Jedi, combattant aguerri et émérite ; mais je pourrais jouer la vie de n’importe lequel d’entre vous, vu ce que je sais.
Elle lança un regard appuyé à certains des Chevaliers, un regard lourd de sens, et continua :
- Vous m’avez appris à me battre, à faire tout ce qui est en mon pouvoir pour gagner. J’ai appris moi-même à faire de même, par d’autres moyens que la lutte au sabre. Il me reste beaucoup à apprendre, certes… mais que l’un d’entre vous critique à nouveau mes capacités et ma place au sein des Chevaliers de Ren... et il sera assuré de sa déchéance la plus totale, si ce n'est pas directement la mort qui aura raison de lui. Il devra prier que ce ne soit pas moi qui dirige la punition.
*Ça les a tous calmés. En apparence : il fallait encore que je fasse mes preuves. A nouveau. Et que cette fois, je ne rate rien…*
La tête de « Darragu Matherm » atterrit sur la table dans un bruit sourd et roula jusqu’à l’autre bout. Les Chevaliers l’observèrent, et tournèrent la tête vers Anyalil.
- Le Capitaine de la Résistance Goneri Fachath est mort, comme convenu.
La blonde afficha un sourire satisfait, puis tourna les talons.
*J’avais lu dans leurs regards que désormais, je méritais l’appellation de « Chevalier de Ren ». Ce n’était pas le premier meurtre que je commettais, du haut de mes 20 ans. Cinq ans après la destruction de l’académie des Jedi, j’étais devenue à la fois une assassin, une espionne, et une amante émérite. Après mon dernier meurtre “initiatique”, je me suis longtemps absentée. J’ai fait le tour de la galaxie, passant par les planètes les plus connues : Coruscant, Hosnian Prime, Corellia, etc. Mais ce que je préférais, c’était la Bordure Extérieure : Tatooine, Nar Shaddaa, Nal Hutta… S’il existait une région du monde dédiée uniquement aux plaisirs que la vie peut offrir, c’était bien la Bordure Extérieure : depuis les grands lacs paisibles de Naboo jusqu’aux cantinas à la clientèle dévergondée de Tatooine, le monde m’offrait les plus beaux joyaux de la passion : alcool, sexe, drogue, jeux… Je continuais ma route, jusqu’à rencontrer Thrace.
Une Chiss. Une capitaine de l’armée de l’Amiral Thrawn. Si il y avait bien un corps affilié au Premier Ordre auquel je faisais encore moins confiance qu’au Premier Ordre lui-même, c’était bien l’armée de Thrawn. Toute une armée surentraînée et renommée dans toute la galaxie, loyale avant tout à un seul homme, Thrawn. Même à Snoke.
Pourtant, cette Chiss-là a réussi à gagner ce qui ressemblerait le plus à de l’amitié, venant de ma part. Bien que nos débuts aient été assez houleux, nous nous sommes rapprochées, allant même en vacances sur Csilla, la planète d’origine de la Chiss. Ce furent des vacances magnifiques : les glaciers et le blizzard offraient à la capitale Csaplar un écrin nacré voilé de gel. Tout dans la société Chiss attirait mon regard, mon attention, ma passion. Surtout la mode. Ah, la mode chiss était désormais mon nouveau voile, dans lequel je m’enroulais gracieusement, sans tenir compte du jugement de ces Chiss xénophobes. Je les aurais volontiers malmenés, mais il fallait tout de même se garder de causer *
Anyalil tourna lentement la tête vers l’impétueux qui venait de l’insulter. Elle s’éloigna d’un pas de Thrace, qui venait de lui traduire la phrase que venait de lui lancer l’insolent, et se tint à un mètre devant lui, immobile, imposante dans sa robe chiss.
- Pourras-tu lui traduire ce que je m’apprête à lui dire s’il te plaît Thrace ? demanda-t-elle à son amie sans quitter son adversaire du regard. Bien. Un homme de votre rang devrait avoir appris les bonnes manières. En tant que proche du Suprême Leader, et donc invitée prestigieuse de votre Ascendance, vous me devez le respect.
Elle s’interrompit, laissant à Thrace le soin de traduire ce qu’elle venait de déclarer. Face à l’absence de réaction du Chiss, Anyalil reprit :
- Allez… fais preuve d’un peu de RESPECT, ordonna-t-elle en effectuant un mouvement impérieux de la main.
Forcé par une pression invisible, le Chiss fut précipité à genoux, malgré une résistance acharnée. Petit à petit, ses lèvres se rapprochèrent du sol devant les pieds de la blonde. Cinq centimètres. Deux centimètres. Et le Chiss embrassa le sol. Anya mit aussitôt fin à son emprise, et ajouta :
- Estime-toi heureux que je ne liquéfie pas ton cerveau et que je ne te persuades pas que tu es un enfant incontinent.
Et elle s’éloigna, laissant le Chiss hébété.
Du moins, c'était ce qu'avait en tête Anyalil, avant de se rappeler qu'il valait mieux ne pas faire d'étincelles. Le Suprême Leader n'avait pas besoin de ça. Aussi, en vérité, elle s'était contentée d'adresser un regard empreint d'un profond mépris, et se garda de faire tout commentaire. Même si ça lui arrachait un bras de ne pas réagir. Et puis, de toute façon, Thrace n'aurait jamais vraiment accepté de traduire de telles paroles, et ne serait pas restée sans rien faire en voyant un de ses confrères malmené de la sorte par une humaine. Dommage...
*Thrace n’a pas été la seule, au sein du Premier Ordre, à s’octroyer une certaine forme d’affection de ma part. Nombreux sont ceux avec lesquels je m’amuse, notamment Shawa Merada. Celle-là, elle est très amusante. On partage de nombreux vices, notamment l’alcool. Souvent, nous nous retrouvons dans une cantina et nous laissons aller à toutes les dérives qui accompagnent la consommation d’alcool fort. Nous nous sommes battues de nombreuses fois, plus très conscientes de ce que nous faisions. Mais c’était toujours nous qui gagnions… Et puis, il y avait Kylo Ren. Un Skywalker. Sûrement le plus puissant d’entre nous. Heureusement, sinon il aurait fait un bien piètre chef. Il dégageait tellement de puissance, que sa présence m’enivrait. C’est là que j’ai découvert que ce n’était pas forcément le plaisir qui m’attirait : c’était le pouvoir. J’ai bien tenté de goûter à celui des Skywalker, mais Kylo Ren semble être resté un adolescent frustré. Qu’il grandisse un peu, et je pourrais peut-être être sa reine, voire même : la princesse à la place du prince ?*
- … et ainsi continue ma vie : je butine de fleur en fleur, chaque fleur étant un crime passionné commis avec soin. Enfin, la routine vous voyez ?
Anyalil tira un coup sur sa cigarette, et projeta de la fumée sur son interlocuteur. La tête penchée, les yeux fixés sur la blonde sans la regarder, la bouche entrouverte, le cou ouvert sur un flot de sang, il gisait sur sa chaise. Mort. Il semblait avoir subi une longue séance de torture avant de succomber.
La blonde s’enfonça un peu plus dans son fauteuil, et regarda autour d’elle, contemplant son oeuvre. Le sourire aux lèvres, Anya commenta :
- Quel bordel j’ai foutu…
Elle se leva, enfila sa cape, remit son casque en place, et sortit de la base rebelle.
- Il va leur en falloir, du temps, pour rassembler et nettoyer tout ce bazar…
Alors qu’elle disparaissait dans le couloir, le courant se réactiva dans la pièce qu’elle venait de quitter. La lumière des néons révéla alors un véritable cauchemar, une boucherie sans nom : le sol et les murs étaient couverts de sang, les corps gisaient çà et là, certains complètement démembrés.
Depuis l’autre bout du couloir, un éclat de rire retentit.
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BesidetheCrocodile pour May the Force
Re: Anya - Knight of Ren (délai jusqu'au 10 octobre) Lun 26 Sep - 14:53
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mettre la main à la pâte, tout un art...
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Afin que nous puissions vous réserver l'avatar et éviter un malentendu après validation.
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<pris>Margot Robbie</pris> - Anyalil Maridali
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Simple civil ou membre d'un groupe particulier, nous avons besoin de savoir ce que votre personnage fait de sa vie !
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<pris>Chevalier de Ren</pris> - Anyalil Maridali
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Sensible, jedi ou sith, il faut que nous le sachions !
- Code:
<pris>Chevalier de Ren</pris> - Anyalil Maridali
Pseudo
Afin d'éviter tout doublon de prénom ou de nom, nous avons mis en place un bottin de pseudo où, si vous ne souhaitez pas être dédoublé, vous devez vous recenser.
- Code:
<pris>Anyalil "Anya"</pris>
- Code:
<pris>Maridali</pris>
Je suis un scénario / pv
Supprimez ce passage si cela ne vous concerne pas ! Sinon, écoutez bien ce qui suit (enfin lisez) :
Je viens d'ici, je suis un poste vacant et j'appartiens au forum.
Je viens d'ici, je suis un poste vacant et j'appartiens au forum.
- Code:
Je viens [url=http://maytheforce.forumactif.fr/t24-le-premier-ordre]d'ici[/url], je suis un poste vacant et j'appartiens [i]au forum[/i].
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Re: Anya - Knight of Ren (délai jusqu'au 10 octobre) Lun 26 Sep - 16:30
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Re: Anya - Knight of Ren (délai jusqu'au 10 octobre) Lun 26 Sep - 16:33
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Bon courage pour ta fiche
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Re: Anya - Knight of Ren (délai jusqu'au 10 octobre) Lun 26 Sep - 16:50
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Merci vous deux
Re: Anya - Knight of Ren (délai jusqu'au 10 octobre) Lun 26 Sep - 17:17
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le fric, ça rend méchant. moi, c'est différent j'suis né dans le luxe, c'est mon élément.
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Re: Anya - Knight of Ren (délai jusqu'au 10 octobre) Lun 26 Sep - 18:05
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Anyachounette !!!
Bon courage pour ta fiche et welcome back amongst us !!!
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Re: Anya - Knight of Ren (délai jusqu'au 10 octobre) Lun 26 Sep - 19:46
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Un chevalier de Ren !
Bienvenue à toi et bonne chance pour l'écriture de ta fiche ! :3
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Re: Anya - Knight of Ren (délai jusqu'au 10 octobre) Lun 26 Sep - 19:53
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Anyaaa ! Je vois que t'as craqué pour le pv