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Il était une fois, Rhis qui parla à un arbre télépathe.
Il était une fois, Rhis qui parla à un arbre télépathe. Mar 9 Mai - 20:54
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Le Neti avait été informé peu avant le début de l’après-midi qu’une nouvelle padawan arriverait. Maître Vijaya semblait avoir découvert une sensible à la Force qui devait rejoindre la station, ou plutôt le nouveau Temple Jedi. Le Neti devait interroger les nouveaux arrivants en usant de sa puissante télépathie, s’il n’avait encore refusé personne, il lui arrivait de se demander quand la paix relative de Temple allait être remise en cause. Pas qu’il n’affectionne plus que ça le crépitement des sabres lasers, mais il lui semblait sentir le côté obscur se propager dans toute la galaxie, et son cher Ordre lui-même n’en était pas absout. Il avait consciemment fermé les yeux, acceptant qu’en ces temps rudes, sans Jedi expérimentés pour les guider, les jeunes âmes s’étaient quelque peu égarées. Lui-même avait craint les ténèbres durant les longues années de son emprisonnement sur la planète volcanique, mais ce nouvel Ordre était bien plus… sombre que l’Ancien. Peu ambitieux toutefois, il n’avait pas envisagé de supplanter Hayden Horn, se contenant de prendre une première apprentie sous son aile et lui transmettre son savoir, et pourquoi pas diffuser le calme et la paix parmi les siens.
Comme pour tous les autres, la future padawan, ou peut-être l’actuelle, d’ailleurs, si elle avait été déjà adoubée, devait arriver sur le Temple après de multiples trajets afin de semer toute personne trop curieuse et de l’empêcher de savoir où exactement se cachait le cœur du Nouvel Ordre Jedi. Installé dans une pièce entre laboratoire botanique et jardin zen, Cha’K attendait la jeune femme avec curiosité. On lui avait dit que ce n’était pas une enfant contrairement aux padawan de l’Ancien Ordre. Meïko elle-même était relativement âgée, mais c’était ainsi, elle était sensible et cherchait un chemin. En était-il de même avec Rhiswel ? Etait-elle seulement prête à mettre de côté ses ambitions personnelles pour devenir un Jedi ?
Le Neti avait déjà préparé du thé, une infusion à l’odeur douce et sucrée, afin de mettre la jeune femme à l’aise. Il ignorait si elle avait déjà fait l’expérience d’un télépathe, sans doute que non, et même s’il essayait d’y aller avec douceur, ce n’était jamais facile et agréable de s’ouvrir totalement à un inconnu. Le Jedi espérait que le thé serait une aide. Finalement, n’ayant rien d’autre à faire, il devance la recrue et sort de son repaire pour l’accueil dès sa sortie du vaisseau.
Espérant qu’elle ait été prévenue de son mutisme involontaire, il se contente de lui indiquer le chemin sans rien faire, se retenant même de diffuser sa joie habituelle, surtout au moment de faire une nouvelle rencontre. Arrivé dans la pièce, il propose un siège ainsi que le thé. Communiquer avec des êtres qui utilisent les mots, les phrases et le sens brut qu’ils procurent est toujours compliqué pour le Neti. Faire comprendre quelque chose d’abstrait avec des images, ce n’est pas évident. Mais par chance, le Maître Horn s’est fendu d’une explication générale sur l’arrivée dans le Temple au moment de la formation du Nouvel Ordre ici-même. Espérant ne pas trop surprendre la jeune femme, il lui montre l’image du Jedi, dont la sévérité se voit même s’il est de dos, face à d’autres Maîtres, Chevaliers ou padawan. Il énonce : « Parlons-en de Maître Cha’k Tao. Ne soyez pas surpris s’il ne vous parle pas… C’est un Neti qui ne communique que par télépathie, c’est pour cela qu’il lui sera aisé de voir si nos intentions sont bonnes ou mauvaises. »
Non sans amusement, le Neti attend de voir comment la jeune femme va réagit, espérant juste qu’elle ne renverse pas son précieux thé, cultivé avec amour et servi avec le plus grand soin. La probabilité qu’elle ne s’enfuit en hurlant était grande, Cha’K l’avait expérimenté avec Aava et le souvenir était encore désagréable. Il lui fit cependant comprendre qu’il n’était pas son ennemi et que tout allait se dérouler au mieux. Après tout, elle avait été amenée pour le Maître Vijaya, en qui Cha’K a toute confiance.
Comme pour tous les autres, la future padawan, ou peut-être l’actuelle, d’ailleurs, si elle avait été déjà adoubée, devait arriver sur le Temple après de multiples trajets afin de semer toute personne trop curieuse et de l’empêcher de savoir où exactement se cachait le cœur du Nouvel Ordre Jedi. Installé dans une pièce entre laboratoire botanique et jardin zen, Cha’K attendait la jeune femme avec curiosité. On lui avait dit que ce n’était pas une enfant contrairement aux padawan de l’Ancien Ordre. Meïko elle-même était relativement âgée, mais c’était ainsi, elle était sensible et cherchait un chemin. En était-il de même avec Rhiswel ? Etait-elle seulement prête à mettre de côté ses ambitions personnelles pour devenir un Jedi ?
Le Neti avait déjà préparé du thé, une infusion à l’odeur douce et sucrée, afin de mettre la jeune femme à l’aise. Il ignorait si elle avait déjà fait l’expérience d’un télépathe, sans doute que non, et même s’il essayait d’y aller avec douceur, ce n’était jamais facile et agréable de s’ouvrir totalement à un inconnu. Le Jedi espérait que le thé serait une aide. Finalement, n’ayant rien d’autre à faire, il devance la recrue et sort de son repaire pour l’accueil dès sa sortie du vaisseau.
Espérant qu’elle ait été prévenue de son mutisme involontaire, il se contente de lui indiquer le chemin sans rien faire, se retenant même de diffuser sa joie habituelle, surtout au moment de faire une nouvelle rencontre. Arrivé dans la pièce, il propose un siège ainsi que le thé. Communiquer avec des êtres qui utilisent les mots, les phrases et le sens brut qu’ils procurent est toujours compliqué pour le Neti. Faire comprendre quelque chose d’abstrait avec des images, ce n’est pas évident. Mais par chance, le Maître Horn s’est fendu d’une explication générale sur l’arrivée dans le Temple au moment de la formation du Nouvel Ordre ici-même. Espérant ne pas trop surprendre la jeune femme, il lui montre l’image du Jedi, dont la sévérité se voit même s’il est de dos, face à d’autres Maîtres, Chevaliers ou padawan. Il énonce : « Parlons-en de Maître Cha’k Tao. Ne soyez pas surpris s’il ne vous parle pas… C’est un Neti qui ne communique que par télépathie, c’est pour cela qu’il lui sera aisé de voir si nos intentions sont bonnes ou mauvaises. »
Non sans amusement, le Neti attend de voir comment la jeune femme va réagit, espérant juste qu’elle ne renverse pas son précieux thé, cultivé avec amour et servi avec le plus grand soin. La probabilité qu’elle ne s’enfuit en hurlant était grande, Cha’K l’avait expérimenté avec Aava et le souvenir était encore désagréable. Il lui fit cependant comprendre qu’il n’était pas son ennemi et que tout allait se dérouler au mieux. Après tout, elle avait été amenée pour le Maître Vijaya, en qui Cha’K a toute confiance.
Re: Il était une fois, Rhis qui parla à un arbre télépathe. Jeu 11 Mai - 21:56
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Il était une fois un arbre…. | Cha’k & Rhiswel
Le refuge des jedi était dans un endroit reculé de la galaxie, une station au milieu de nulle part, un incroyable momument à découvrir, et sans doute des secrets merveilleux. Echo lui en avait parlé. Restait à le voir de ses propres yeux et à se préparer à y entrer. Ou plutôt à passer l’admission. Ce qui l’avait surprise au départ. Et c’était relativement simple et à la fois plutôt douteux. Il fallait passer une espèce de test où un jedi nommé Cha’k essayerait de voir si elle avait de mauvaises intentions.
Sérieux ? C’était pire que la fois où elle avait passé son entretien d’embauche. Elle s’en rappelait encore de cette entrevue, les mains moites et l’impression de ne plus pouvoir aligner les mots. Aujourd’hui ce serait d’un nouveau style. La différence était qu’elle était plus posée. En théorie elle devrait mieux s’en sortir. Mais ce fut peine perdue, puisque lorsqu’elle débarqua enfin au temple, elle n’était pas dans les meilleures conditions. La tension était bien présente. Pas besoin d’avoir la Force pour remarquer son air crispé, qu’elle tenta néanmoins d’atténuer derrière un sourire.
Le Neti l’attendait à l’arrivée.
Des non-humains Rhiswel en avait vus et ne s’étonnait guère des peuples qui vivaient dans la galaxie, mais un Neti en revanche elle n’en avait jamais croisé. Ainsi lorsqu’elle fut à l’extérieur et apercut l’étrange jedi venu la rejoindre, elle marqua un temps de surprise, qui très vite se mua en un regard de fascination. C’était un étrange être tout d’écorce et de feuillage. Elle esquissa un sourire qu’elle voulait aimable. Ses lèvres s’entrouvrirent pour laisser échapper un bonjour. Cœur à cent à l’heure. Les pas maitrisés du mieux qu’elle le pouvait pour ne pas aller trop vite.
Elle le suivit jusqu’à la pièce sans rien ajouter, ayant été avertie qu’il ne parlerait pas. Du thé l’attendait, ainsi qu’une place où s’assoir, ce qu’elle fit sans protester, trop occupée à ne pas faire de bêtises. Elle se saisit de la tasse et hocha la tête pour le remercier. Et puis soudain l’image du maitre Horn se fit dans son esprit. La Force du jedi venait de l’effleurer. Aussi électrisant que déroutant, elle resta à sa place et ne s’enfuit pas. Reposant sa tasse sur la table, elle regarda le Neti avec un sourire.
« Merci pour le thé il est vraiment très bon. »
Pouvait-il l’entendre ou lire dans ses pensées ? Personne ne l’avait renseignée au sujet des Neti. Même Echo semblait s’être faite parcimonieuse en explications. Sans doute pour préserver la spontanéité du moment.
« Je suis Rhiswel Kens, je viens du Secteur Corporatif. J’ai vécu sur Coruscant où je travaille comme assistante de chantier. Je construis principalement des maisons. »
Elle montra du doigt le temple autour d’eux.
« Votre temple est vraiment impressionnant. »
Un sourire alors qu’elle laissait la tension pour l’intérêt, et en fouinant dans ses pensées le Neti pouvait lire une envie de savoir qui il était, une fascination tout aussi grande que celle qu’elle pouvait avoir pour la Force.
« Et vous maitre Tao d’où venez-vous ? »
Sérieux ? C’était pire que la fois où elle avait passé son entretien d’embauche. Elle s’en rappelait encore de cette entrevue, les mains moites et l’impression de ne plus pouvoir aligner les mots. Aujourd’hui ce serait d’un nouveau style. La différence était qu’elle était plus posée. En théorie elle devrait mieux s’en sortir. Mais ce fut peine perdue, puisque lorsqu’elle débarqua enfin au temple, elle n’était pas dans les meilleures conditions. La tension était bien présente. Pas besoin d’avoir la Force pour remarquer son air crispé, qu’elle tenta néanmoins d’atténuer derrière un sourire.
Le Neti l’attendait à l’arrivée.
Des non-humains Rhiswel en avait vus et ne s’étonnait guère des peuples qui vivaient dans la galaxie, mais un Neti en revanche elle n’en avait jamais croisé. Ainsi lorsqu’elle fut à l’extérieur et apercut l’étrange jedi venu la rejoindre, elle marqua un temps de surprise, qui très vite se mua en un regard de fascination. C’était un étrange être tout d’écorce et de feuillage. Elle esquissa un sourire qu’elle voulait aimable. Ses lèvres s’entrouvrirent pour laisser échapper un bonjour. Cœur à cent à l’heure. Les pas maitrisés du mieux qu’elle le pouvait pour ne pas aller trop vite.
Elle le suivit jusqu’à la pièce sans rien ajouter, ayant été avertie qu’il ne parlerait pas. Du thé l’attendait, ainsi qu’une place où s’assoir, ce qu’elle fit sans protester, trop occupée à ne pas faire de bêtises. Elle se saisit de la tasse et hocha la tête pour le remercier. Et puis soudain l’image du maitre Horn se fit dans son esprit. La Force du jedi venait de l’effleurer. Aussi électrisant que déroutant, elle resta à sa place et ne s’enfuit pas. Reposant sa tasse sur la table, elle regarda le Neti avec un sourire.
« Merci pour le thé il est vraiment très bon. »
Pouvait-il l’entendre ou lire dans ses pensées ? Personne ne l’avait renseignée au sujet des Neti. Même Echo semblait s’être faite parcimonieuse en explications. Sans doute pour préserver la spontanéité du moment.
« Je suis Rhiswel Kens, je viens du Secteur Corporatif. J’ai vécu sur Coruscant où je travaille comme assistante de chantier. Je construis principalement des maisons. »
Elle montra du doigt le temple autour d’eux.
« Votre temple est vraiment impressionnant. »
Un sourire alors qu’elle laissait la tension pour l’intérêt, et en fouinant dans ses pensées le Neti pouvait lire une envie de savoir qui il était, une fascination tout aussi grande que celle qu’elle pouvait avoir pour la Force.
« Et vous maitre Tao d’où venez-vous ? »
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Re: Il était une fois, Rhis qui parla à un arbre télépathe. Dim 14 Mai - 16:34
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Cha’K sentait de la tension chez la jeune femme, mais aucune peur, c’était déjà bon signe. Elle s’installe sans protester en prend une gorgée de thé, son trouble profondément caché. Et s’il n’avait pas été sensible à la Force, jamais il n’aurait pu deviner qu’elle n’était pas à l’aise. Rhiswel accueille l’image du Maître Jedi sans se départir de son calme apparent, repose la tasse sur le meuble. Le compliment sur le thé fait sourire Cha’K avec ravissement. Le Jedi est de nature coquette, il apprécie les félicitations et les louanges, particulièrement quand cela touche à sa main verte.
Le Neti apprécie ne pas avoir à demander pour qu’elle entame son histoire. A la remarque sur le Temple, il lui adresse un nouveau sourire et incline la tête pour la remercier. Le vaisseau avait toutefois été construit par le créateur d’IK, puis aménagé par divers ingénieurs et Jedi pour y permettre une mission d’exploration d’une durée longue. Bien sûr, la végétation abondante était le fait du Neti, ainsi que la plus part des nouveaux aménagements de vie qu’il avait installé au fur et à mesure de son séjour sur la planète volcanique. Il ne fit aucune remarque, de toute façon, son langage est bien trop limité pour pouvoir expliquer l’histoire du Temple Perdu.
Pour transmettre les images, le Neti avait juste à déposer ce qu’il voulait dire sur la conscience des gens, c’était à peine un effleurement. N’importe qui pouvait refuser de percevoir les images, mais le Jedi avait aussi la capacité d’appuyer de plus en plus jusqu’à transpercer les défenses des gens et implanter l’image directement dans le cerveau d’une personne. C’était un art offensif, celui de l’Illusion de Force. C’était également un peu ce principe qu’il devait utiliser pour sonder les nouveaux arrivants, à l’exception près que ceux-ci pouvaient s’ouvrir à lui et ainsi permettre au Neti de ne pas leur faire de mal. Parce que ce n’était vraiment pas son but. Le Jedi profite alors de la question de la padawan pour lui transmettre une image de sa planète natale. Une jungle émeraude et marron avec des Neti, des oiseaux et des félins.
Tout doucement, il commence à sonder la jeune femme, d’abord les souvenirs qu’elle vient d’évoquer, ils sont récents dans son esprit et elle ne les a pas cachés alors ils sont plus accessibles au Jedi. Il ne force pas, ou le moins possible et se laisse glisser sur ce qu’elle voudra bien lui laisser entrevoir. Il s’interrompt d’abord sur les souvenirs qu’elle a de l’argent. La richesse, le pouvoir, la domination, ce sont des choses de Sith, du côté obscur. Ce que l’on peut perdre, ce que l’on craint de voir disparaître créée un attachement matériel qui mène toujours au côté obscur de la Force. Il interroge la padawan, lui demande s’il doit associer le sentiment d’amour au son des pièces de monnaie.
Il se laisse transporter dans les souvenirs et les sensations de la jeune femme, uniquement dans ce qu’elle accepte de lui montrer, tout en faisant l’inventaire de ce qui pouvait noircir le tableau de cette jeune sensible qui, pour l’instant, semblait seulement être une travailleuse sans ennuis. Une personne normale, somme toute. Mais, pour un Jedi, ne fallait-il pas être plus que normal ? Plus que moyen ? Plus que comme les autres ? Dans l’Ancien Ordre oui, et Cha’K n’avait aucun mal à admettre qu’il était dépassé. Mais il avait compris que les critères du passé n’avaient plus cours à présent. Il s’y pliait bien volontiers, le Neti savait plier, mais ne souhaitait pas rompre, et s’opposer à Hayden Horn pour préserver sa vision de l’Ordre reviendrait à casser. Personnellement, il était mitigé quant aux Jedi du présent, trop torturés, trop abîmés, mais lui-même avait failli, et la Force était bienveillante envers eux. Alors Cha’K se fit au Nouvel Ordre Jedi.
Lentement mais sûrement, il explore la vie de la jeune femme, sa surface, ce qu’elle accepte de montrer volontiers. D’abord ce qu’elle a vécu, puis ce qu’elle a ressenti. Les anciens Jedi prohibaient l’amour, la passion, les sentiments. Du fait de sa nature de Neti, le Jedi ne pouvait ressentir tout au plus qu’une affection, un attachement familial à l’Ordre et envers toute vie. Mais Rhiswel laissait entrevoir un visage et une chaleur que le Jedi pouvait toutefois identifier. Isolant l’image du reste, il laisse à Rhis le loisir d’en parler, ou de le taire.
Le Neti apprécie ne pas avoir à demander pour qu’elle entame son histoire. A la remarque sur le Temple, il lui adresse un nouveau sourire et incline la tête pour la remercier. Le vaisseau avait toutefois été construit par le créateur d’IK, puis aménagé par divers ingénieurs et Jedi pour y permettre une mission d’exploration d’une durée longue. Bien sûr, la végétation abondante était le fait du Neti, ainsi que la plus part des nouveaux aménagements de vie qu’il avait installé au fur et à mesure de son séjour sur la planète volcanique. Il ne fit aucune remarque, de toute façon, son langage est bien trop limité pour pouvoir expliquer l’histoire du Temple Perdu.
Pour transmettre les images, le Neti avait juste à déposer ce qu’il voulait dire sur la conscience des gens, c’était à peine un effleurement. N’importe qui pouvait refuser de percevoir les images, mais le Jedi avait aussi la capacité d’appuyer de plus en plus jusqu’à transpercer les défenses des gens et implanter l’image directement dans le cerveau d’une personne. C’était un art offensif, celui de l’Illusion de Force. C’était également un peu ce principe qu’il devait utiliser pour sonder les nouveaux arrivants, à l’exception près que ceux-ci pouvaient s’ouvrir à lui et ainsi permettre au Neti de ne pas leur faire de mal. Parce que ce n’était vraiment pas son but. Le Jedi profite alors de la question de la padawan pour lui transmettre une image de sa planète natale. Une jungle émeraude et marron avec des Neti, des oiseaux et des félins.
Tout doucement, il commence à sonder la jeune femme, d’abord les souvenirs qu’elle vient d’évoquer, ils sont récents dans son esprit et elle ne les a pas cachés alors ils sont plus accessibles au Jedi. Il ne force pas, ou le moins possible et se laisse glisser sur ce qu’elle voudra bien lui laisser entrevoir. Il s’interrompt d’abord sur les souvenirs qu’elle a de l’argent. La richesse, le pouvoir, la domination, ce sont des choses de Sith, du côté obscur. Ce que l’on peut perdre, ce que l’on craint de voir disparaître créée un attachement matériel qui mène toujours au côté obscur de la Force. Il interroge la padawan, lui demande s’il doit associer le sentiment d’amour au son des pièces de monnaie.
Il se laisse transporter dans les souvenirs et les sensations de la jeune femme, uniquement dans ce qu’elle accepte de lui montrer, tout en faisant l’inventaire de ce qui pouvait noircir le tableau de cette jeune sensible qui, pour l’instant, semblait seulement être une travailleuse sans ennuis. Une personne normale, somme toute. Mais, pour un Jedi, ne fallait-il pas être plus que normal ? Plus que moyen ? Plus que comme les autres ? Dans l’Ancien Ordre oui, et Cha’K n’avait aucun mal à admettre qu’il était dépassé. Mais il avait compris que les critères du passé n’avaient plus cours à présent. Il s’y pliait bien volontiers, le Neti savait plier, mais ne souhaitait pas rompre, et s’opposer à Hayden Horn pour préserver sa vision de l’Ordre reviendrait à casser. Personnellement, il était mitigé quant aux Jedi du présent, trop torturés, trop abîmés, mais lui-même avait failli, et la Force était bienveillante envers eux. Alors Cha’K se fit au Nouvel Ordre Jedi.
Lentement mais sûrement, il explore la vie de la jeune femme, sa surface, ce qu’elle accepte de montrer volontiers. D’abord ce qu’elle a vécu, puis ce qu’elle a ressenti. Les anciens Jedi prohibaient l’amour, la passion, les sentiments. Du fait de sa nature de Neti, le Jedi ne pouvait ressentir tout au plus qu’une affection, un attachement familial à l’Ordre et envers toute vie. Mais Rhiswel laissait entrevoir un visage et une chaleur que le Jedi pouvait toutefois identifier. Isolant l’image du reste, il laisse à Rhis le loisir d’en parler, ou de le taire.
- translCha'K:
- Il demande si Rhis aime l'argent et son rapport avec Ian, et se laisse trainer dans les souvenirs de Rhis.
Re: Il était une fois, Rhis qui parla à un arbre télépathe. Jeu 25 Mai - 12:35
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Il était une fois un arbre…. | Cha’k & Rhiswel
L’image d’un monde lui apparut aussi nette que s’il avait été en face d’elle. Les arbres, le relief, les vallées et les montagnes. Les animaux sauvages qui se mouvaient. La végétation luxuriante. Rhiswel le contempla durant un moment, le temps que le Neti lui montra son illusion, et se perdit dans la beauté de l’endroit. L’illusion du jedi dans son esprit la fascinait, mais pas seulement, puisqu’il y avait également la sensation de son esprit dans le sien. Cette impression de toucher l’autre.
Elle n’aurait pu le décrire avec des mots.
Et cette sensation se poursuivit alors qu’il rentrait dans son esprit. Il rentrait mais il ne touchait rien. Et la jeune femme s’ouvrit à lui. Lui laissant accès à ce qu’il voulait voir. Pour elle qui n’avait pas grand-chose à dissimuler, l’exercice se révélait moins difficile, même si évidemment elle ne lui laisserait pas voir cette vision d’elle plus intime, celle qu’une femme préférait garder. Malgré tout le Neti eut la vision de l’argent, d’une flopée d’émotions, d’amis, d’un homme. N’ayant pas tellement connaissance des règles d’un temps révolu que le maitre jedi avait connu, elle exposa tout cela sans monter de barrières. Sans baisser les yeux.
L’argent était un bon point où le jedi avait visé juste, puisque Rhiswel venait d’un monde rongé par le fric, et forcément elle avait grandi au beau milieu. Elle aimait Une habitude qui n’avait que très légèrement diminué avec le temps. Rhis aimait acheter. Elle savait se faire plaisir. Mais en même temps elle ne voyait pas l’argent comme un but, mais simplement comme un moyen. L’argent n’avait pas d’autre valeur que celui de s’offrit les moyens de vivre. On ne vivait pas sans argent. Alors oui Rhis aimait l’argent mais elle ne s’y accrochait pas. Elle savait le laisser filer. Se montrer généreuse avec elle-même autant qu’avec les autres. Elle déglutit en devinant que le Neti l’invitait à parler de tout cela, sans la forcer.
« L’argent est important mais je ne pense pas qu’il soit tout et je ne cherche pas à m’enrichir par tous les moyens. »
Elle lui montra les images de son monde.
Celles de sa nouvelle vie également. Cette vie à cent à l’heure. L’argent elle le gagnait par son labeur, non pas de facon illégale. Elle y passait du temps, dédiée à son travail.
Et puis il y eut Ian et ce battement de cœur qui s’accéléra, les joues rosies soudain, tout à fait visible dans son esprit. Oh pour l’instant rien encore de bien sérieux. Des sentiments tout juste naissants malgré l’activité de l’homme qui n’avait rien à voir avec son existence rangée, et qu’elle mettait néanmoins de côté.
C’était son existence qui changeait, et les nouveaux visages qu’elle rencontrait avaient pris place dans son esprit. Le Neti pouvait voir Fawn. Val. Angie. Et il pouvait sentir le doute face à l’inconnu mélangé à l’excitation. La volonté de vouloir bien faire.
« C’est un ami, un…un très bon ami. Je le vois de temps en temps. Mais je ne lui ai rien dit pour cet endroit. Et je ne vais pas le faire. Evidemment. »
Pouvait-il voir la jalousie qu’elle avait ressentie à l’idée de le savoir avec une autre ? Cela prouvait au moins qu’elle n’était pas indifférente. Qu’en diraient les jedi maintenant ? Rhis n’avait aucune idée de comment ses émotions pouvaient la tirer vers une mauvaise pente.
« J’ai d’autres amis que lui. Fawn….Elle est adorable. »
Une moue amusée et elle reprit.
« Angie et Val sont spéciales pour moi et je les connais depuis longtemps. »
Voilà qui faisait le tour de ses proches.
« Alors…. »
Elle hésitait sur quoi ajouter et ainsi elle montrait ses faiblesses.
« Est-ce que vous voulez en savoir plus ? »
Elle n’aurait pu le décrire avec des mots.
Et cette sensation se poursuivit alors qu’il rentrait dans son esprit. Il rentrait mais il ne touchait rien. Et la jeune femme s’ouvrit à lui. Lui laissant accès à ce qu’il voulait voir. Pour elle qui n’avait pas grand-chose à dissimuler, l’exercice se révélait moins difficile, même si évidemment elle ne lui laisserait pas voir cette vision d’elle plus intime, celle qu’une femme préférait garder. Malgré tout le Neti eut la vision de l’argent, d’une flopée d’émotions, d’amis, d’un homme. N’ayant pas tellement connaissance des règles d’un temps révolu que le maitre jedi avait connu, elle exposa tout cela sans monter de barrières. Sans baisser les yeux.
L’argent était un bon point où le jedi avait visé juste, puisque Rhiswel venait d’un monde rongé par le fric, et forcément elle avait grandi au beau milieu. Elle aimait Une habitude qui n’avait que très légèrement diminué avec le temps. Rhis aimait acheter. Elle savait se faire plaisir. Mais en même temps elle ne voyait pas l’argent comme un but, mais simplement comme un moyen. L’argent n’avait pas d’autre valeur que celui de s’offrit les moyens de vivre. On ne vivait pas sans argent. Alors oui Rhis aimait l’argent mais elle ne s’y accrochait pas. Elle savait le laisser filer. Se montrer généreuse avec elle-même autant qu’avec les autres. Elle déglutit en devinant que le Neti l’invitait à parler de tout cela, sans la forcer.
« L’argent est important mais je ne pense pas qu’il soit tout et je ne cherche pas à m’enrichir par tous les moyens. »
Elle lui montra les images de son monde.
Celles de sa nouvelle vie également. Cette vie à cent à l’heure. L’argent elle le gagnait par son labeur, non pas de facon illégale. Elle y passait du temps, dédiée à son travail.
Et puis il y eut Ian et ce battement de cœur qui s’accéléra, les joues rosies soudain, tout à fait visible dans son esprit. Oh pour l’instant rien encore de bien sérieux. Des sentiments tout juste naissants malgré l’activité de l’homme qui n’avait rien à voir avec son existence rangée, et qu’elle mettait néanmoins de côté.
C’était son existence qui changeait, et les nouveaux visages qu’elle rencontrait avaient pris place dans son esprit. Le Neti pouvait voir Fawn. Val. Angie. Et il pouvait sentir le doute face à l’inconnu mélangé à l’excitation. La volonté de vouloir bien faire.
« C’est un ami, un…un très bon ami. Je le vois de temps en temps. Mais je ne lui ai rien dit pour cet endroit. Et je ne vais pas le faire. Evidemment. »
Pouvait-il voir la jalousie qu’elle avait ressentie à l’idée de le savoir avec une autre ? Cela prouvait au moins qu’elle n’était pas indifférente. Qu’en diraient les jedi maintenant ? Rhis n’avait aucune idée de comment ses émotions pouvaient la tirer vers une mauvaise pente.
« J’ai d’autres amis que lui. Fawn….Elle est adorable. »
Une moue amusée et elle reprit.
« Angie et Val sont spéciales pour moi et je les connais depuis longtemps. »
Voilà qui faisait le tour de ses proches.
« Alors…. »
Elle hésitait sur quoi ajouter et ainsi elle montrait ses faiblesses.
« Est-ce que vous voulez en savoir plus ? »
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Re: Il était une fois, Rhis qui parla à un arbre télépathe. Lun 29 Mai - 21:52
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Etonnamment, Rhiswell comprend rapidement comment s’ouvrir au Jedi et le fait avec une facilité déconcertante. Aussi déconcertante que sa bonne volonté. Il lut la réponse à sa question avant qu’elle n’y apporte une réponse à haute voix. L’Ordre, son Ordre, avait disparu. Il lui fallait renoncer aux myriades de souvenirs, aux poussières d’un ancien Code, il lui fallait avoir la résilience du Jedi. S’adapter. Elle était trop âgée pour entrer dans une formation, trop matérialiste, trop passionnée, trop obnubilée par ses convictions, par ses sentiments, pourtant… elle avait le cœur d’une lionne. Rhiswell qui aime aider, qui aime partager, faire plaisir. Les Anciens Jedi n’étaient plus, il ne restait que le vieux Cha’K, il lui fallait oublier l’Ancien Code pour se glisser dans une nouvelle peau, un nouvel Ordre, une nouvelle famille.
Le Neti ne savait pas trop ce que le Maître Horn attendait de lui, sans doute qu’il ne laisse passer que des âmes non-belligérantes, mais lui-même était plein de haine et de rancœur. Ils étaient tous au sommet d’une crête, prêts à basculer du côté obscur. Cha’K se fit une raison, la nouvelle padawan n’avait aucune mauvaise intention, il n’avait donc aucun droit de faire une quelconque remarque. Comme pour tous les autres.
Il observe les visages inconnus avec curiosité, il aimerait savoir tant et plus sur chacun, mais il n’ose pas s’immiscer trop. Pas après Aava. Il luttait contre le côté obscur chaque jour depuis la planète de lave, et c’est en se glissant dans un esprit qu’il s’était aperçu que son retour dans la galaxie ne signifiait en rien sa guérison. Le Neti eut une pensée pour la jeune zabrak, qu’il aurait pu tuer si elle n’avait pas été dotée de la Force. Il prit grand soin de ne pas se laisser envahir par des émotions trop violentes en sondant Rhiswell.
Rhiswell passe en revue ses amis, du moins, le premier en lice n’était pas qu’un ami, outre ses paroles, Cha’K pouvait sentir une douce chaleur dans son esprit et un sentiment puissant, l’amour. Chaque fois qu’il l’avait goûté du bout de son âme chez une autre personne, Cha’K avait conservé le souvenir de cette sensation à la fois agréable et brûlante. Les Neti ne connaissaient pas l’amour, pas celui des passions, pas celui d’Anakin Skywalker. Ils n’en avaient pas besoin. Mais c’était un sentiment qu’il aimait croiser. Le feu s’apaise doucement à mesure qu’elle évoque d’autres noms, celui-ci le Jedi le connait personnellement. Chez chaque personne, l’amitié lui laisse une sensation différente, certains esprits sont froids quand ils évoquent ceci, d’autres timides, Rhis quant à elle, l’évoque avec douceur et sans vice aucun. Pas de jalousie, pas de concurrence, pas d’émotion cachée. Elle n’a pas peur de montrer qu’elle aime, et sa droiture évidente est peut-être ce qui fait penser à Cha’K qu’elle sera un bon Jedi.
Elle se lançait dans une nouvelle vie, complètement inconnue, et pourtant plantée face à la créature avec la discussion la moins agréable au monde, elle offrait de répondre à plus de questions, s’ouvrir encore plus au Jedi et son introspection mentale. Elle était courageuse et le Neti ne se prive pas de lui transmettre son compliment.
A nouveau, il lui montre Hayden Horn qui lui indique qu’il doit chercher les mauvaises intentions, les Sith cachés, les espions du Premier Ordre, de toute évidence la jeune femme n’en est pas. D’un non de la tête, il lui signifie que l’interrogatoire est fini, que de toute façon il n’y a rien à trouver à part un soupçon de jalousie.
Il se décide à lui montrer diverses étapes de la vie de ceux qui deviendront des Maîtres Jedi. D’abord, les enfants étaient des younglings, Cha’K avait rapidement passé cette étape du fait de son âge avancé. Puis les jeunes enfants, qui avaient appris à manier grossièrement la Force étaient assignés à un Maître. Le Neti montre ses propres souvenirs dans les différents Temples Jedi, des plus grandioses aux plus spartiates. Il fait appel aux moments de doute, aux combats, à la communion entre la Force, son apprenti et lui, à tous les pavés que forment la route d’un padawan. Enfin, le grand jour où le Conseil convoque le Maître pour qu’il donne son aval à l’envol de son élève. Une transmission réussie. Il ne semble pas nécessaire au Jedi de montrer aussi les échecs, les pertes, la peine de perdre un ami, un apprenti.
Il lui montre l’Ancien Ordre, les bibliothèques sans fin, les jardins luxuriants, les places d’arme, les longs couloirs et aussi les œuvres d’art que certains Temples contenaient. Aujourd’hui, de rares lieux ont survécu à la Purge, et Cha’K se prend à rêver de les retrouver.
Finissant son exposé, il propose à la nouvelle recrue de lui faire visiter le Temple Perdu en attendant qu’elle ne retrouve son Maître, et peut être en profiter pour aborder le métier de Rhiswell. Il l’emmène d’abord dans le jardin central, il lui explique que les arbres offrent de l’oxygène aux habitants du vaisseau et quelques provisions de nourriture. Transmettant une image trouvée dans l’esprit de Rhiswell, il l’interroge sur la raison des espaces verts dans les bâtiments consignés dans son esprit.
Le Neti ne savait pas trop ce que le Maître Horn attendait de lui, sans doute qu’il ne laisse passer que des âmes non-belligérantes, mais lui-même était plein de haine et de rancœur. Ils étaient tous au sommet d’une crête, prêts à basculer du côté obscur. Cha’K se fit une raison, la nouvelle padawan n’avait aucune mauvaise intention, il n’avait donc aucun droit de faire une quelconque remarque. Comme pour tous les autres.
Il observe les visages inconnus avec curiosité, il aimerait savoir tant et plus sur chacun, mais il n’ose pas s’immiscer trop. Pas après Aava. Il luttait contre le côté obscur chaque jour depuis la planète de lave, et c’est en se glissant dans un esprit qu’il s’était aperçu que son retour dans la galaxie ne signifiait en rien sa guérison. Le Neti eut une pensée pour la jeune zabrak, qu’il aurait pu tuer si elle n’avait pas été dotée de la Force. Il prit grand soin de ne pas se laisser envahir par des émotions trop violentes en sondant Rhiswell.
Rhiswell passe en revue ses amis, du moins, le premier en lice n’était pas qu’un ami, outre ses paroles, Cha’K pouvait sentir une douce chaleur dans son esprit et un sentiment puissant, l’amour. Chaque fois qu’il l’avait goûté du bout de son âme chez une autre personne, Cha’K avait conservé le souvenir de cette sensation à la fois agréable et brûlante. Les Neti ne connaissaient pas l’amour, pas celui des passions, pas celui d’Anakin Skywalker. Ils n’en avaient pas besoin. Mais c’était un sentiment qu’il aimait croiser. Le feu s’apaise doucement à mesure qu’elle évoque d’autres noms, celui-ci le Jedi le connait personnellement. Chez chaque personne, l’amitié lui laisse une sensation différente, certains esprits sont froids quand ils évoquent ceci, d’autres timides, Rhis quant à elle, l’évoque avec douceur et sans vice aucun. Pas de jalousie, pas de concurrence, pas d’émotion cachée. Elle n’a pas peur de montrer qu’elle aime, et sa droiture évidente est peut-être ce qui fait penser à Cha’K qu’elle sera un bon Jedi.
Elle se lançait dans une nouvelle vie, complètement inconnue, et pourtant plantée face à la créature avec la discussion la moins agréable au monde, elle offrait de répondre à plus de questions, s’ouvrir encore plus au Jedi et son introspection mentale. Elle était courageuse et le Neti ne se prive pas de lui transmettre son compliment.
A nouveau, il lui montre Hayden Horn qui lui indique qu’il doit chercher les mauvaises intentions, les Sith cachés, les espions du Premier Ordre, de toute évidence la jeune femme n’en est pas. D’un non de la tête, il lui signifie que l’interrogatoire est fini, que de toute façon il n’y a rien à trouver à part un soupçon de jalousie.
Il se décide à lui montrer diverses étapes de la vie de ceux qui deviendront des Maîtres Jedi. D’abord, les enfants étaient des younglings, Cha’K avait rapidement passé cette étape du fait de son âge avancé. Puis les jeunes enfants, qui avaient appris à manier grossièrement la Force étaient assignés à un Maître. Le Neti montre ses propres souvenirs dans les différents Temples Jedi, des plus grandioses aux plus spartiates. Il fait appel aux moments de doute, aux combats, à la communion entre la Force, son apprenti et lui, à tous les pavés que forment la route d’un padawan. Enfin, le grand jour où le Conseil convoque le Maître pour qu’il donne son aval à l’envol de son élève. Une transmission réussie. Il ne semble pas nécessaire au Jedi de montrer aussi les échecs, les pertes, la peine de perdre un ami, un apprenti.
Il lui montre l’Ancien Ordre, les bibliothèques sans fin, les jardins luxuriants, les places d’arme, les longs couloirs et aussi les œuvres d’art que certains Temples contenaient. Aujourd’hui, de rares lieux ont survécu à la Purge, et Cha’K se prend à rêver de les retrouver.
Finissant son exposé, il propose à la nouvelle recrue de lui faire visiter le Temple Perdu en attendant qu’elle ne retrouve son Maître, et peut être en profiter pour aborder le métier de Rhiswell. Il l’emmène d’abord dans le jardin central, il lui explique que les arbres offrent de l’oxygène aux habitants du vaisseau et quelques provisions de nourriture. Transmettant une image trouvée dans l’esprit de Rhiswell, il l’interroge sur la raison des espaces verts dans les bâtiments consignés dans son esprit.
Re: Il était une fois, Rhis qui parla à un arbre télépathe. Mar 13 Juin - 0:22
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Il était une fois un arbre…. | Cha’k & Rhiswel
Elle avait été acceptée ! Rhiswel se leva immédiatement et rejoint le Neti, avant de se fendre d’une révérence. Sans doute la révérence la moins bien faite de la galaxie. Mais tant pis elle était honorée que le maitre l’ait faite entrer. Ce fut un remerciement sincère qui franchit ses lèvres. Elle écouta ensuite avec attention ses explications.
Toutes les différences avec l’ancien code, elle ne les voyait pas. Evidemment elle ne l’avait pas connu. Alors toutes les histoires d’amour interdit, de gamins débutant sur les traces des jedi. Un tout autre temps désormais révolu dont seul le Neti avait été témoin. Ce n’était sans doute pas mauvais d’apporter un peu de fraicheur. Mais elle écouta tous les récits. Transportée dans un autre univers où elle n’avait pas l’habitude de se mouvoir, mais où elle allait devoir apprendre. Devenir jedi ne se faisait pas en un simple moment. Et quant aux Siths, au côté obscur de la force ? Oh elle en avait entendu de drôles histoires, plus terribles que marrantes. Elle ne l’avait jamais affronté. Dire qu’elle n’était pas effrayée par toutes ces optiques aurait été mentir.
Rien que le fait de se lancer dans une nouvelle aventure avait de quoi faire frémir. Normalement elle aurait du rentrer chez elle, se dépêcher de revenir à son existence normale. Les jedi n’y étaient pas. Ils avaient ce côté dangereux qui l’effrayait. Mais étrangement elle ne désirait pas renoncer.
Alors elle accompagna le Neti lorsqu’il lui offrit de lui servir de guide. Elle accepta et le suivit, droite et fière derrière lui.
Ils parlaient tranquillement du temple. De son métier là-bas de retour chez elle.
Et alors qu’ils discutaient elle admirait les bâtiments, ne se lassant pas d’écouter le Neti. Enfin un domaine qu’elle entendait et où elle n’était pas totalement idiote.
« L’entreprise pour laquelle je travaille s’attache aux espaces verts en supplément à l’architecture traditionnelle, pour certains mondes où la demande est très élevée. Il n’est pas nouveau que certains peuples ressentent ce besoin d’être avec la nature, et nous essayons de répondre à leur demande. »
Elle posa un regard amusé sur le Neti alors qu’elle lui parlait de son collègue, un Ithorien dont le savoir en botanique était plus que large. La plupart de ce qu’elle savait venait de lui.
Elle lui offrit son aide.
En retour il lui offrit le savoir.
Elle le trouva un autre jour seul dans un endroit isolé, et s’approcha doucement de lui.
« Maitre ? »
Le jedi lui avait donné rendez-vous pour une séance d’entrainement. Il n’était pas son maitre référent mais il lui serait utile d’apprendre de tous. Alors elle s’installa près de lui. Sa robe de jedi relevée laissait découvrir une paire de sandales. Elle leva les yeux vers le Neti. S’étant entrainée durant les dernier jours, elle n’avait fait qu’effleurer le début, ayant à peine touché la Force. Elle était déterminée à apprendre. A s’efforcer de donner le meilleur d’elle-même. Alors elle attendit que le maitre lui explique.
Toutes les différences avec l’ancien code, elle ne les voyait pas. Evidemment elle ne l’avait pas connu. Alors toutes les histoires d’amour interdit, de gamins débutant sur les traces des jedi. Un tout autre temps désormais révolu dont seul le Neti avait été témoin. Ce n’était sans doute pas mauvais d’apporter un peu de fraicheur. Mais elle écouta tous les récits. Transportée dans un autre univers où elle n’avait pas l’habitude de se mouvoir, mais où elle allait devoir apprendre. Devenir jedi ne se faisait pas en un simple moment. Et quant aux Siths, au côté obscur de la force ? Oh elle en avait entendu de drôles histoires, plus terribles que marrantes. Elle ne l’avait jamais affronté. Dire qu’elle n’était pas effrayée par toutes ces optiques aurait été mentir.
Rien que le fait de se lancer dans une nouvelle aventure avait de quoi faire frémir. Normalement elle aurait du rentrer chez elle, se dépêcher de revenir à son existence normale. Les jedi n’y étaient pas. Ils avaient ce côté dangereux qui l’effrayait. Mais étrangement elle ne désirait pas renoncer.
Alors elle accompagna le Neti lorsqu’il lui offrit de lui servir de guide. Elle accepta et le suivit, droite et fière derrière lui.
Ils parlaient tranquillement du temple. De son métier là-bas de retour chez elle.
Et alors qu’ils discutaient elle admirait les bâtiments, ne se lassant pas d’écouter le Neti. Enfin un domaine qu’elle entendait et où elle n’était pas totalement idiote.
« L’entreprise pour laquelle je travaille s’attache aux espaces verts en supplément à l’architecture traditionnelle, pour certains mondes où la demande est très élevée. Il n’est pas nouveau que certains peuples ressentent ce besoin d’être avec la nature, et nous essayons de répondre à leur demande. »
Elle posa un regard amusé sur le Neti alors qu’elle lui parlait de son collègue, un Ithorien dont le savoir en botanique était plus que large. La plupart de ce qu’elle savait venait de lui.
Elle lui offrit son aide.
En retour il lui offrit le savoir.
Elle le trouva un autre jour seul dans un endroit isolé, et s’approcha doucement de lui.
« Maitre ? »
Le jedi lui avait donné rendez-vous pour une séance d’entrainement. Il n’était pas son maitre référent mais il lui serait utile d’apprendre de tous. Alors elle s’installa près de lui. Sa robe de jedi relevée laissait découvrir une paire de sandales. Elle leva les yeux vers le Neti. S’étant entrainée durant les dernier jours, elle n’avait fait qu’effleurer le début, ayant à peine touché la Force. Elle était déterminée à apprendre. A s’efforcer de donner le meilleur d’elle-même. Alors elle attendit que le maitre lui explique.
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