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zénith (darth aava)
zénith (darth aava) Sam 15 Avr - 17:45
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darth aava & darth htisah
C’était le genre de journée où les neiges éternelles de Csilla lui manquaient. Le soleil était à son zénith, brillant de mille feux, illuminant la Vallée des Seigneurs Noirs d’une lumière orangée. Le silence régnait. À l’exception de Vlin’aetas’suvuo qui faisait sa ronde journalière, nul ne s’était aventuré ici aujourd’hui. Korriban était d’un calme oppressant, angoissant. Rien d’inhabituel à vrai dire. Elle passa quelques instants à scruter l’horizon, à la recherche d’un quelconque divertissement. Depuis la mort de son maître, elle se sentait cruellement seule et même si cela ne la dérangeait pas la plupart du temps, il était de ces jours où la solitude était insoutenable. Elle ne pouvait compter que sur les répliques sarcastiques de son droïde. Grotesque existence. Ce dernier la suivait tant bien que mal à travers les chemins rocailleux et poussiéreux de la vallée et contrairement à sa fâcheuse habitude, il était silencieux. Sans doute avait-il enfin fini par prendre les menaces de la Sith au sérieux. Elle leva les yeux au ciel. Cela semblait improbable. « Faisons une pause quelques instants. » finit-elle par dire. HK ne répondit pas. Le droïde se contenta de s’immobiliser, il ne semblait pas apprécier la balade. Inaetass non plus. Du moins, elle l’aurait davantage appréciée si elle ne lui avait pas été imposée. Ils s’étaient arrêtés près du tombeau d’Ajunta Pall. On racontait que son esprit hantait les lieux, cela n’avait rien de surprenant. Selon elle, il y avait bien plus de fantômes que de vivants sur Korriban, on lui avait enseigné à redouter ces manifestations de la force, mais elle ne pouvait s’empêcher d’être fascinée. Cette planète était captivante et elle était extrêmement curieuse, sans doute bien plus que les autres Sith trop occupés à verser du sang et semer le chaos. Elle soupira. « Ajunta Pall fut le premier Seigneur Noir des Sith, c’est lui qui a fondé l’Ancien Empire Sith. » HK ne réagissait pas, les leçons d’histoire ne l’intéressaient guère. Tragique. On apprenait beaucoup de l’histoire, la connaître empêchait généralement de reproduire certaines erreurs. Malheureusement, peu semblaient être de cet avis étant donné la force avec laquelle ils s’acharnaient à continuer de faire les mêmes choses qui avaient conduit les Sith à leur perte. La chiss était confuse et par-dessus tout épuisée. Cela faisait des mois qu’elle n’avait pas quitté Korriban, l’atmosphère lugubre de la planète jouait avec ses émotions, cela ne lui plaisait guère. Une fois de plus, elle soupira profondément.
« Continuons, HK. » dit-elle en repartant. Ces rondes étaient fastidieuses, mais nécessaires. Elle savait profondément que ses supérieurs lui infligeaient ce travail car elle était une chiss. Son acuité visuelle supérieure à celle des humains la rendait particulièrement efficace dans ce genre de situation. Inaetass observait, c’était ce qu’elle faisait le mieux, mais quelle importance cela avait après tout ? Les autres Sith ne lui accordaient pas le respect qu’elle méritait. « Veah vuct'icen'b. » siffla-t-elle. Le droïde s’approcha d’elle, visiblement confus d’entendre sa maitresse s’exprimer en cheunh. Toutefois, il ne répondit pas, passer trop de temps sur Korriban le rendait tout aussi apathique qu’Inaetass. Ses yeux rougeoyant posés sur l’horizon, elle restait aux aguets, prête à se battre s’il le fallait. L’idée ne la réjouissait guère, elle estimait que se battre était grotesque. Une perte de temps. Son père lui avait appris l’importance de la diplomatie. Les chiss n’attaquaient jamais en premier. C’était honorable. Vlin’aetas’suvuo n’approuvait pas nécessairement, parfois, il fallait agir. Parfois, on n’avait pas le choix. Les Sith le lui avait appris. Ils lui avaient également enseigné la terreur et le chaos, elle qui venait d’un monde où l’ordre régnait. Csilla lui manquait, mais elle ne pouvait pas y retourner. Cela mettrait en danger le statut de son père, du moins, en admettant qu’il était toujours en vie. Elle savait pertinemment qu’elle ne serait pas acceptée là-bas. Pas après tout ce qu’elle avait fait. Ils considèreraient cela comme des crimes de guerre. C’est probablement pour cela que sa mère avait décidé de se cacher après la chute de l’Empire. L’ascendance et la Nouvelle République l’auraient pourchassée jusqu’aux confins des régions inconnues.
Des bruits de pas la tirèrent de ses songes. Darth Htisah fit volte-face. Au loin, elle pouvait distinguer une silhouette. Il ne s’agissait pas d’une inconnue, bien au contraire. Sur Korriban, tout le monde – ou du moins presque tout le monde – avait tendance à se connaître. Ou cela était-il simplement propre à la chiss. Elle avait tendance à étudier les autres, aussi bien par méfiance que par curiosité. Elle préférait être prudente. Elle avança en direction de l’autre Sith. Une zabrak. Là était le seul point positif. Rares étaient les non-humains. Tragique lorsque l’on savait que cette planète était autrefois peuplée de Sith de sang pur. Puis les humains arrivèrent. Elle soupira. « Darth Aava. » finit-elle par dire poliment une fois arrivée à la hauteur de la zabrak, la détaillant de ses yeux écarlates et brillants. « Je suppose qu’il y a une raison à votre présence. »
« Continuons, HK. » dit-elle en repartant. Ces rondes étaient fastidieuses, mais nécessaires. Elle savait profondément que ses supérieurs lui infligeaient ce travail car elle était une chiss. Son acuité visuelle supérieure à celle des humains la rendait particulièrement efficace dans ce genre de situation. Inaetass observait, c’était ce qu’elle faisait le mieux, mais quelle importance cela avait après tout ? Les autres Sith ne lui accordaient pas le respect qu’elle méritait. « Veah vuct'icen'b. » siffla-t-elle. Le droïde s’approcha d’elle, visiblement confus d’entendre sa maitresse s’exprimer en cheunh. Toutefois, il ne répondit pas, passer trop de temps sur Korriban le rendait tout aussi apathique qu’Inaetass. Ses yeux rougeoyant posés sur l’horizon, elle restait aux aguets, prête à se battre s’il le fallait. L’idée ne la réjouissait guère, elle estimait que se battre était grotesque. Une perte de temps. Son père lui avait appris l’importance de la diplomatie. Les chiss n’attaquaient jamais en premier. C’était honorable. Vlin’aetas’suvuo n’approuvait pas nécessairement, parfois, il fallait agir. Parfois, on n’avait pas le choix. Les Sith le lui avait appris. Ils lui avaient également enseigné la terreur et le chaos, elle qui venait d’un monde où l’ordre régnait. Csilla lui manquait, mais elle ne pouvait pas y retourner. Cela mettrait en danger le statut de son père, du moins, en admettant qu’il était toujours en vie. Elle savait pertinemment qu’elle ne serait pas acceptée là-bas. Pas après tout ce qu’elle avait fait. Ils considèreraient cela comme des crimes de guerre. C’est probablement pour cela que sa mère avait décidé de se cacher après la chute de l’Empire. L’ascendance et la Nouvelle République l’auraient pourchassée jusqu’aux confins des régions inconnues.
Des bruits de pas la tirèrent de ses songes. Darth Htisah fit volte-face. Au loin, elle pouvait distinguer une silhouette. Il ne s’agissait pas d’une inconnue, bien au contraire. Sur Korriban, tout le monde – ou du moins presque tout le monde – avait tendance à se connaître. Ou cela était-il simplement propre à la chiss. Elle avait tendance à étudier les autres, aussi bien par méfiance que par curiosité. Elle préférait être prudente. Elle avança en direction de l’autre Sith. Une zabrak. Là était le seul point positif. Rares étaient les non-humains. Tragique lorsque l’on savait que cette planète était autrefois peuplée de Sith de sang pur. Puis les humains arrivèrent. Elle soupira. « Darth Aava. » finit-elle par dire poliment une fois arrivée à la hauteur de la zabrak, la détaillant de ses yeux écarlates et brillants. « Je suppose qu’il y a une raison à votre présence. »
Re: zénith (darth aava) Dim 16 Avr - 1:50
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Elle marche à travers la chaleur pesante de Korriban.
Son long manteau revêtu, capuche rabattue sur la tête, Darth Aava avance depuis des heures. Elle tourne, tourne et retourne à travers le canyon, traverse les ruines. Pas un mot, juste le silence, le calme... C'est son pèlerinage, celui qu'elle s'accorde lorsque le temps le lui permet. Lorsque son sabre n'est pas occupé à briser quelqu'un, lorsqu'on ne lui confie pas des missions de l'armée. Alors elle s'abandonne à ce plaisir simple, celui de rôder comme une âme en peigne à travers les environs. Pas de regard suspicieux, pas de jugement. Les sith, ils étaient sa famille et pourtant, il y avait toujours ce quelque chose qui la rendait inlassablement esseulée. Perdu. Il y avait ce vide, cette incompréhension. Les années passaient et rien ne changeait. Sauf peut-être elle, au fond.
Combien de temps étaient-elles resté ici, avançant simplement sans se soucier de la chaleur, de la fin ou de la soif ? Elle imposait à son corps ce rythme difficile... mais quoi de plus normal pour une Zabrak ? Cette race fière et puissante capable d'endosser les pires sévices sans moufeter. C'était le gros avantage d'être ce qu'elle était et il n'y avait pas un jour sans qu'elle ne regrette d'être né ainsi. Sa différence ? C'est vrai, ici certain restait méfiant, sans doute trop... mais elle se savait ne pas être seule dans cette situation, d'en faire les frais. Mais ce n'est pas la compassion qui étouffait la sith qui s'intéressait bien peu au cas de ses congénères.
Et en parlant de congénère... n'était-ce pas justement une de ces consoeurs qui se trouvait là avec son droïde toujours si silencieux ? Aavryn ralentit le pas doucement, se plantant devant sa comparse à la peau veloutée d'une couleur violine. Elle était belle, darth htisah. Elle l'avait toujours été et seuls les sots pouvaient le nier.
« Darth Htisah, bonjour. »
Répondit simplement Aavryn dans un souffle en relevant le visage. D'un mouvement ample et lent, elle repousse sa lourde capuche, dévoilant son visage et ses cornes qui pointaient fièrement vers le ciel rougeoyant de Korriban. Si les yeux de Darth htisah étaient de cette teinte rouge presque dérangeante, ceux de la Zabrak y faisaient écho par leur intense noirceur. Un regard qui n'avait absolument rien de naturel et qui était survenu durant son apprentissage... Que dire à cela, de toute façon ? L'obscurité l'avait simplement atteint d'une façon différente. Elle s'en était toujours contenté bien que cela rendait superstitieux, même les plus téméraires, à son sujet.
Un sourcil s'arque, le visage d'Aava se ferme. Le ton, aussi mielleux soit-il, n'est pas plaisant. Elle penche la tête sur le côté, soutient le regard de sa consoeur dont l'amertume est palpable à travers ce ton acerbe pleins de reproche tout juste voilé.
« Votre cynisme et votre condescendance offrent toujours un divertissement digne de ce nom. »
Aava rétorque d'un ton froid et bordé de sournoiserie à peine dissimulé. Ce n'était un secret pour personne, les deux femmes étaient l'opposées l'une de l'autre et en découlaient une rivalité suintante comme du goudron qui leur collait à la peau. Darth Aava était représentait ce que Htisah se refusait à faire. La mort, purement et simplement.
« J'aurais aimez vous dire que je suis là pour vous mais nous savons toutes les deux que votre présence m'est aussi désirable que votre amertume, chiss. Navré, j'étais juste de passage et loin de moi l'idée de vous imposer ma présence ou d'avoir à supporter la vôtre. Je m'empresse de partir sur-le-champ. À moins peut-être que vous ayez quelques nouvelles paroles adorables à me cracher au visage ? Enfin, ce n'est pas comme si j'avais quelque chose d'autre à craindre de vous, après tout... Tuer n'est pas votre fort. »
Son long manteau revêtu, capuche rabattue sur la tête, Darth Aava avance depuis des heures. Elle tourne, tourne et retourne à travers le canyon, traverse les ruines. Pas un mot, juste le silence, le calme... C'est son pèlerinage, celui qu'elle s'accorde lorsque le temps le lui permet. Lorsque son sabre n'est pas occupé à briser quelqu'un, lorsqu'on ne lui confie pas des missions de l'armée. Alors elle s'abandonne à ce plaisir simple, celui de rôder comme une âme en peigne à travers les environs. Pas de regard suspicieux, pas de jugement. Les sith, ils étaient sa famille et pourtant, il y avait toujours ce quelque chose qui la rendait inlassablement esseulée. Perdu. Il y avait ce vide, cette incompréhension. Les années passaient et rien ne changeait. Sauf peut-être elle, au fond.
Combien de temps étaient-elles resté ici, avançant simplement sans se soucier de la chaleur, de la fin ou de la soif ? Elle imposait à son corps ce rythme difficile... mais quoi de plus normal pour une Zabrak ? Cette race fière et puissante capable d'endosser les pires sévices sans moufeter. C'était le gros avantage d'être ce qu'elle était et il n'y avait pas un jour sans qu'elle ne regrette d'être né ainsi. Sa différence ? C'est vrai, ici certain restait méfiant, sans doute trop... mais elle se savait ne pas être seule dans cette situation, d'en faire les frais. Mais ce n'est pas la compassion qui étouffait la sith qui s'intéressait bien peu au cas de ses congénères.
Darth Aava.
Et en parlant de congénère... n'était-ce pas justement une de ces consoeurs qui se trouvait là avec son droïde toujours si silencieux ? Aavryn ralentit le pas doucement, se plantant devant sa comparse à la peau veloutée d'une couleur violine. Elle était belle, darth htisah. Elle l'avait toujours été et seuls les sots pouvaient le nier.
« Darth Htisah, bonjour. »
Répondit simplement Aavryn dans un souffle en relevant le visage. D'un mouvement ample et lent, elle repousse sa lourde capuche, dévoilant son visage et ses cornes qui pointaient fièrement vers le ciel rougeoyant de Korriban. Si les yeux de Darth htisah étaient de cette teinte rouge presque dérangeante, ceux de la Zabrak y faisaient écho par leur intense noirceur. Un regard qui n'avait absolument rien de naturel et qui était survenu durant son apprentissage... Que dire à cela, de toute façon ? L'obscurité l'avait simplement atteint d'une façon différente. Elle s'en était toujours contenté bien que cela rendait superstitieux, même les plus téméraires, à son sujet.
Je suppose qu’il y a une raison à votre présence.
Un sourcil s'arque, le visage d'Aava se ferme. Le ton, aussi mielleux soit-il, n'est pas plaisant. Elle penche la tête sur le côté, soutient le regard de sa consoeur dont l'amertume est palpable à travers ce ton acerbe pleins de reproche tout juste voilé.
« Votre cynisme et votre condescendance offrent toujours un divertissement digne de ce nom. »
Aava rétorque d'un ton froid et bordé de sournoiserie à peine dissimulé. Ce n'était un secret pour personne, les deux femmes étaient l'opposées l'une de l'autre et en découlaient une rivalité suintante comme du goudron qui leur collait à la peau. Darth Aava était représentait ce que Htisah se refusait à faire. La mort, purement et simplement.
« J'aurais aimez vous dire que je suis là pour vous mais nous savons toutes les deux que votre présence m'est aussi désirable que votre amertume, chiss. Navré, j'étais juste de passage et loin de moi l'idée de vous imposer ma présence ou d'avoir à supporter la vôtre. Je m'empresse de partir sur-le-champ. À moins peut-être que vous ayez quelques nouvelles paroles adorables à me cracher au visage ? Enfin, ce n'est pas comme si j'avais quelque chose d'autre à craindre de vous, après tout... Tuer n'est pas votre fort. »
Re: zénith (darth aava) Jeu 20 Avr - 18:38
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darth aava & darth htisah
Deux grands yeux noirs. Abyssaux. Darth Aava n’avait rien de commun. Elle se tenait là, plantée face à la chiss. « Darth Htisah, bonjour. » dit-elle en repoussant sa capuche. Inaetass l’observa, elle la sonda de haut en bas. Elle semblait fière, aussi bien de ses origines que de sa présence sur cette planète. La fierté était propre aux Sith, elle n’était toujours justifiée ceci dit. L’histoire lui avait appris que le trop de confiance n’avait rien de bon, la méfiance était préférable, du moins, tant qu’elle ne tombe pas dans la paranoïa. La folie n’avait rien de bon, et nombreux étaient les névrosés qui peuplaient Korriban. Là étaient les effets secondaires du côté obscur et de l’ambition démesurée. Ce n’était qu’un juste retour des choses. La sélection naturelle. Les plus faibles sombraient. Les autres survivaient. Certains réussissaient même à vivre correctement, fièrement plantés sur leur glorieux siège au Conseil Sombre. La chiss les méprisaient. L’Ordre Sith était pathétique. « Votre cynisme et votre condescendance offrent toujours un divertissement digne de ce nom. » La Zabrak était froide. Presque autant que les glaciers de Csilla. Ces doux mots firent doucement sourire Inaetass. Elle avait raison. Le temps l’avait rendue cynique, bien plus acide que son vieux droïde. Quant à la condescendance, elle devait avouer qu’elle était propre aux chiss. Jamais elle n’aurait pensé devenir ainsi, elle qui avait toujours détesté l’arrogance des politiciens et autres membres des grandes familles de l’Ascendance Chiss. Elle ne les appréciait guère, mais si elle devait choisir entre les siens et les Sith, elle choisirait définitivement les siens. Cela était évident. Il lui arrivait d’ailleurs de se demander ce à quoi aurait ressemblé sa vie si elle était restée là-bas. Le néant, probablement. Les chiss étaient assez étrangers à la Force, ils avaient passé tellement de temps éloignés du reste de la Galaxie, perdus au fin fond des régions inconnues ... Au final, l’exil de l’ancien commandant Mitth’raw’nuruodo avait été une décision bien plus positive qu’elle ne le semblait. Ce choix paraissait stupide – surtout lorsqu’on examinait le contexte dans lequel cela avait eu lieu – mais il leur avait indirectement ouvert les portes de la Galaxie. Sans cet événement, elle ne serait sans doute pas ici.
« J'aurais aimé vous dire que je suis là pour vous mais nous savons toutes les deux que votre présence m'est aussi désirable que votre amertume, chiss. Navré, j'étais juste de passage et loin de moi l'idée de vous imposer ma présence ou d'avoir à supporter la vôtre. Je m'empresse de partir sur-le-champ. À moins peut-être que vous ayez quelques nouvelles paroles adorables à me cracher au visage ? Enfin, ce n'est pas comme si j'avais quelque chose d'autre à craindre de vous, après tout... Tuer n'est pas votre fort. » Oh. Cette fois-ci, Darth Htisah ricana doucement. La Zabrak n’avait rien d’agréable, mais ses propos avaient quelque chose d’amusant. Inaetass se sentait incomprise. À vrai dire, elle n’avait rien contre un peu de compagnie, si elle se montrait aussi rigide et glaciale, c’était par pure professionnalisme. Elle faisait son travail, elle n’était pas ici pour s’amuser. « En effet, tuer n’est pas mon fort. » déclara-t-elle en passant gracieusement sa main dans sa chevelure de jais, un léger sourire sur le bout de ses lèvres bleutés. Laisser une traînée de cadavres derrière soi n’avait rien de discret, là était l’une des raisons pour lesquelles Htisah évitait de tuer. « Ceci dit, semer la mort ne fait pas de vous quelqu’un de puissant. Tout être finit un jour par mourir, ce n’est qu’une question de temps. » Et Vlin’aetas’suvuo était patiente. Extrêmement patiente. Là était probablement l’une de ses principales qualités. Attendre était un jeu auquel elle excellait. Le temps était cruel, bien plus cruel que la terreur et le chaos. Il ne perdait jamais. Cela était à la fois rassurant et effrayant. « Oh, d’ailleurs, je n’ai rien contre votre présence, j’étais simplement curieuse. Peu nombreux sont ceux qui s’aventurent ici sans qu’on leur ait donné l’ordre. » dit-elle d’une voix formelle. En effet, cela faisait plusieurs semaines qu'elle était contrainte de tourner en rond dans cette sinistre vallée et c'était la première fois qu'elle croisait quelqu'un – du moins, si on ne comptait pas les répugnantes limaces k’lor qu’elle avait dû découper avec son sabre laser. Cette solitude et ce calme lui avaient toutefois laissé le temps d’étudier l’architecture des différents tombeaux. Il s’agissait de son seul divertissement, du moins, jusqu’à cet instant précis. Elle n’était plus seule.
« J'aurais aimé vous dire que je suis là pour vous mais nous savons toutes les deux que votre présence m'est aussi désirable que votre amertume, chiss. Navré, j'étais juste de passage et loin de moi l'idée de vous imposer ma présence ou d'avoir à supporter la vôtre. Je m'empresse de partir sur-le-champ. À moins peut-être que vous ayez quelques nouvelles paroles adorables à me cracher au visage ? Enfin, ce n'est pas comme si j'avais quelque chose d'autre à craindre de vous, après tout... Tuer n'est pas votre fort. » Oh. Cette fois-ci, Darth Htisah ricana doucement. La Zabrak n’avait rien d’agréable, mais ses propos avaient quelque chose d’amusant. Inaetass se sentait incomprise. À vrai dire, elle n’avait rien contre un peu de compagnie, si elle se montrait aussi rigide et glaciale, c’était par pure professionnalisme. Elle faisait son travail, elle n’était pas ici pour s’amuser. « En effet, tuer n’est pas mon fort. » déclara-t-elle en passant gracieusement sa main dans sa chevelure de jais, un léger sourire sur le bout de ses lèvres bleutés. Laisser une traînée de cadavres derrière soi n’avait rien de discret, là était l’une des raisons pour lesquelles Htisah évitait de tuer. « Ceci dit, semer la mort ne fait pas de vous quelqu’un de puissant. Tout être finit un jour par mourir, ce n’est qu’une question de temps. » Et Vlin’aetas’suvuo était patiente. Extrêmement patiente. Là était probablement l’une de ses principales qualités. Attendre était un jeu auquel elle excellait. Le temps était cruel, bien plus cruel que la terreur et le chaos. Il ne perdait jamais. Cela était à la fois rassurant et effrayant. « Oh, d’ailleurs, je n’ai rien contre votre présence, j’étais simplement curieuse. Peu nombreux sont ceux qui s’aventurent ici sans qu’on leur ait donné l’ordre. » dit-elle d’une voix formelle. En effet, cela faisait plusieurs semaines qu'elle était contrainte de tourner en rond dans cette sinistre vallée et c'était la première fois qu'elle croisait quelqu'un – du moins, si on ne comptait pas les répugnantes limaces k’lor qu’elle avait dû découper avec son sabre laser. Cette solitude et ce calme lui avaient toutefois laissé le temps d’étudier l’architecture des différents tombeaux. Il s’agissait de son seul divertissement, du moins, jusqu’à cet instant précis. Elle n’était plus seule.
Re: zénith (darth aava) Lun 24 Avr - 18:37
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En effet, tuer n’est pas mon fort. Ceci dit, semer la mort ne fait pas de vous quelqu’un de puissant. Tout être finit un jour par mourir, ce n’est qu’une question de temps.
« Mais je n'ai jamais dit tuer pour le pouvoir... Je ne recherche pas la puissance, Darth Htisah... Je ne l'ai jamais vraiment fait pour être honnête. Je me contente de... disons... Faire mon travail. »
Ce que recherchait Aava était bien plus important que le pouvoir. Ce qu'elle voulait c'était avant tout l'élévation spirituelle. Un concept que beaucoup dénigraient ou ne comprenaient pas forcément. Lentement la Zabrak relève le menton, observe sa comparse sans même un clignement de paupière. Il y avait toujours eu ce froid méprisable entre les deux sith, pourtant, en cet instant précis, Aava sentait son amertume qui décroît. Dans l'attitude sereine de la chiss, il y avait un quelque chose d'étrangement apaisant. Alors la sinistre Zabrak reste là, immobile et silencieuse. Sans doute par fierté, elle n'aurait jamais avoué que ce quelque chose pouvait lui faire du bien...
Oh, d’ailleurs, je n’ai rien contre votre présence, j’étais simplement curieuse. Peu nombreux sont ceux qui s’aventurent ici sans qu’on leur ait donné l’ordre.
La révélation fut surprenante et il fut difficile à Aavryn de retenir un haussement de sourcils. Elle qui ne s'était pas caché et s'était permis des paroles venimeuses, se retrouvait presque invité à rester. La sith déglutit, détourne enfin le regard. Que faire ? Partir serait sans doute plus simple, n'est-ce pas d'ailleurs ce qu'elle avait affirmé faire ? Et pourtant, la voilà qui reste là, face à la chiss. Elle réfléchit Aava, c'est peut-être un piège... Ce côté doucereux n'était peut-être là que pour l'amadouer. Non, ce serait stupide d'user d'un tel stratagème, n'est-ce pas ? Et puis Htisah avait une réputation bien particulière, rien que pour celle-ci, Aava était prête à croire en ce comportement étrange.
« Eh bien... Je viens souvent, du moins autant qu'il m'est possible de le faire durant mon temps libre. Ce n'est pas tant la beauté du décor qui m'intéresse... C'est juste... Je ne sais pas, ces longues marches au soleil me font du bien. »
Se confie-t-elle alors que sa voix se meurt peu à peu avant de disparaître dans un souffle. Qu'était-elle entrain de faire ? La conversation avec une rivale ? Perplexe par ses propres agissements, la Zabrak lève une main, pinçant l'arête de son nez. Et depuis quand donnait-elle tant d'importance à cette rivalité ? C'était aussi stupide que l'arrogance de certains apprentis. Sans doute était-il temps de faire un effort ? Après tout, elle aussi était très isolé, souvent incomprise de son entourage. Si quelqu'un pouvait la comprendre, il n'y avait aucun doute que ce serait cette chiss. Dans un pincement de lèvre qui trahit l'agacement, Aava libère un soupir. Las, elle se sent soudainement découragé. Elle porte à nouveau ses yeux sombres sur sa comparse et murmure mollement, sans réelle joie.
« Vous... Voudriez me faire l'honneur de votre compagnie ? »
Elle serre les mâchoires, la Zabrak ne se sentait pas à l'aise. N'était-ce pas le meilleur moyen que de passer pour une idiote en réclamant une présence qu’elle avait dénigré quelques instants auparavant ? L'incertitude l’étouffe, l’anxiété probablement un peu aussi... Aava gonfle sa poitrine dans un long soupir et ajoute, se justifiant.
« Je... J'essaye de faire un effort envers vous Darth Htisah. S'il vous plaît, je vous saurais gré de ne pas... User de cet instant de faiblesse contre moi. »
Malgré tout, elle sous-entend un coup bas, une possible traîtrise. Mais elle est paranoïaque, Aava, particulièrement méfiante. Elle n'avait pas toujours été ainsi, mais le temps et l’expérience de vie peu commune dont elle jouissait lui donnaient toutes les raisons d'agir ainsi. Pourtant, ses lèvres finissent par s'étirer en un sourire pingre alors qu'elle ajoute, sur le ton de l'amusement.
« Et qui sait, peut-être pourrais-je même vous offrir un verre à la cantina à notre retour ? »