:: Anciens RPs
In your Honor - Morrighan
In your Honor - Morrighan Jeu 23 Mar - 15:01
Gal'aad Serke
HIGH REPUBLIC
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Avatar : Sebastian Stan
Holopad :
And I'll fall on my knees
Tell me how's the way to be
Tell me how's the way to go
Tell me why I feel so low
Tell me how's the way to be
Tell me how's the way to go
Tell me why I feel so low
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In your Honor
Morrighan & Gal'aad
Il avait posé le pieds dans ce lieu où il était étranger, et maintenant? L'air qu'il respirait, jamais Gal'aad ne l'avait senti auparavant, et quelque chose en lui pleurait encore les odeurs de désert, de pierres séculaires et de sable chaud. Borosk était ainsi parfois pour lui, mais Borosk n'était pas un foyer.
Un mince filet de vent faisait jouer les ténèbres de ses habits sombres, toujours plus sombres, à l'image du coeur battant. Selon le protocole, on l'escortait comme un invité jusqu'à l'imposant château là haut, géant de pierre et d'acier, véritable maître de la montagne là où des hommes avaient déjà péri en vain.
Bosthirda, une planète n'appartenant pas au Premier Ordre mais dont la souveraine semblait commencer un lent jeu de séduction. La politique n'intéressait pas le Chevalier, mais les contes et légendes si, pour cette simple raison il avait choisi d'accepter l'appel de la femme depuis son trône de pierre.
Si le Premier Ordre était capable de l'aider, alors peut-être montrerait-elle quelque inclinaison favorable envers eux? Il ne savait pas, Gal'aad ne réfléchissait pas jusque là, c'était le rôle d'autres hommes, d'autres femmes.
Lui, il combattait les monstres à sa manière, il combattait les hommes aussi. Les deux pouvaient se confondre, au final peu importe les guerres et les batailles, lorsque la pluie tombait, cela était sur les justes comme sur les mauvais.
Un proverbe qu'il avait entendu un jour au coin d'une rue, un proverbe auquel il pensait souvent. Lorsqu'il portait le masque des Ren, la pluie ne le touchait pas, ne le touchait jamais, peu importe ce que cela signifiait.
Au delà des hommes, au delà du monde. En parler était se donner une faiblesse dont il ne voulait pas, alors il restait ce géant d'ombre et de silence. L'homme que l'on prenait pour un animal, voilà tout, quand son esprit vagabondait loin, trop loin...
Il y avait des lueurs de crépuscule dans le ciel, le voyage spatial avait cependant déréglé son horloge interne, hors du temps, hors de tout. Comme si Gal'aad ne pouvait posséder que deux choses désormais : son nom au bord des lèvres, son sabre que jamais il ne lâcherait.
Il n'était qu'un chevalier, un guerrier se battant pour une couronne que jamais il ne porterait. Ca aussi cela signifiait quelque chose, mais qu'importe? Car cela n'aiderait pas à le comprendre pour autant, lui, son silence, sa solitude.
Solitude alors que la foule le regardait, l'examinait, chuchotant sur son passage. Solitude alors que l'écho de ses bottes ne renvoyait à aucune autre présence amicale. Il traversait les pièces anonymes et immenses ainsi qu'on le lui demandait, et sur les tapisseries de soie et d'argent, le sourire d'une vierge accrochait parfois à son armure avec délicatesse, comme pour l'appeler, lui demander de revenir au conte duquel il s'était échappé.
Existait-il vraiment, lui, le chien du Premier Ordre?
Tant de fois on l'accusait de n'être qu'un simple pantin, et son coeur battait quand même.
Qui suis-je de la guerre ou du guerrier?
Le trône magnifique ne possédait pas la réponse à cette question, de même que les dizaines de visages le scrutant du regard, attendant la faute ou le crime, lui qui était venu les sauver, lui que l'on avait demandé.
Et sur le trône, une femme.
La main quémandant le chien.
Un Chevalier de Ren pouvait choisir ses missions alors pourquoi être ici, pourquoi attendre l'humiliation?
Parce que la guerre ne venait pas, celle à laquelle on l'avait formé, celle des honneurs et du courage. Des honneurs, déshonneur...
Alors il se tenait debout face à la reine assise, face aux murmures, aux regards des hommes et des femmes, à celui des tapisseries. Il songea à l'ami quitté depuis bien longtemps, à des étoiles mortes et d'autres en devenir. Il songea à cela et regarda les yeux de la souveraine, sombres, énigmatiques. Des secrets, encore et toujours, au delà du bien et du mal, ainsi lui dictaient les battements de son coeur. Alors il inclina la tête, légèrement, et ploya le genou avec la grâce d'un dieu meurtrier à sa manière.
”Vous avez demandé un sabre, Reine, si vous acceptez de payer alors je le brandirai pour vous ainsi que le dicte mon code et mon honneur.”
L'honneur des incompris.
Un mince filet de vent faisait jouer les ténèbres de ses habits sombres, toujours plus sombres, à l'image du coeur battant. Selon le protocole, on l'escortait comme un invité jusqu'à l'imposant château là haut, géant de pierre et d'acier, véritable maître de la montagne là où des hommes avaient déjà péri en vain.
Bosthirda, une planète n'appartenant pas au Premier Ordre mais dont la souveraine semblait commencer un lent jeu de séduction. La politique n'intéressait pas le Chevalier, mais les contes et légendes si, pour cette simple raison il avait choisi d'accepter l'appel de la femme depuis son trône de pierre.
Si le Premier Ordre était capable de l'aider, alors peut-être montrerait-elle quelque inclinaison favorable envers eux? Il ne savait pas, Gal'aad ne réfléchissait pas jusque là, c'était le rôle d'autres hommes, d'autres femmes.
Lui, il combattait les monstres à sa manière, il combattait les hommes aussi. Les deux pouvaient se confondre, au final peu importe les guerres et les batailles, lorsque la pluie tombait, cela était sur les justes comme sur les mauvais.
Un proverbe qu'il avait entendu un jour au coin d'une rue, un proverbe auquel il pensait souvent. Lorsqu'il portait le masque des Ren, la pluie ne le touchait pas, ne le touchait jamais, peu importe ce que cela signifiait.
Au delà des hommes, au delà du monde. En parler était se donner une faiblesse dont il ne voulait pas, alors il restait ce géant d'ombre et de silence. L'homme que l'on prenait pour un animal, voilà tout, quand son esprit vagabondait loin, trop loin...
Il y avait des lueurs de crépuscule dans le ciel, le voyage spatial avait cependant déréglé son horloge interne, hors du temps, hors de tout. Comme si Gal'aad ne pouvait posséder que deux choses désormais : son nom au bord des lèvres, son sabre que jamais il ne lâcherait.
Il n'était qu'un chevalier, un guerrier se battant pour une couronne que jamais il ne porterait. Ca aussi cela signifiait quelque chose, mais qu'importe? Car cela n'aiderait pas à le comprendre pour autant, lui, son silence, sa solitude.
Solitude alors que la foule le regardait, l'examinait, chuchotant sur son passage. Solitude alors que l'écho de ses bottes ne renvoyait à aucune autre présence amicale. Il traversait les pièces anonymes et immenses ainsi qu'on le lui demandait, et sur les tapisseries de soie et d'argent, le sourire d'une vierge accrochait parfois à son armure avec délicatesse, comme pour l'appeler, lui demander de revenir au conte duquel il s'était échappé.
Existait-il vraiment, lui, le chien du Premier Ordre?
Tant de fois on l'accusait de n'être qu'un simple pantin, et son coeur battait quand même.
Qui suis-je de la guerre ou du guerrier?
Le trône magnifique ne possédait pas la réponse à cette question, de même que les dizaines de visages le scrutant du regard, attendant la faute ou le crime, lui qui était venu les sauver, lui que l'on avait demandé.
Et sur le trône, une femme.
La main quémandant le chien.
Un Chevalier de Ren pouvait choisir ses missions alors pourquoi être ici, pourquoi attendre l'humiliation?
Parce que la guerre ne venait pas, celle à laquelle on l'avait formé, celle des honneurs et du courage. Des honneurs, déshonneur...
Alors il se tenait debout face à la reine assise, face aux murmures, aux regards des hommes et des femmes, à celui des tapisseries. Il songea à l'ami quitté depuis bien longtemps, à des étoiles mortes et d'autres en devenir. Il songea à cela et regarda les yeux de la souveraine, sombres, énigmatiques. Des secrets, encore et toujours, au delà du bien et du mal, ainsi lui dictaient les battements de son coeur. Alors il inclina la tête, légèrement, et ploya le genou avec la grâce d'un dieu meurtrier à sa manière.
”Vous avez demandé un sabre, Reine, si vous acceptez de payer alors je le brandirai pour vous ainsi que le dicte mon code et mon honneur.”
L'honneur des incompris.
BesidetheCrocodile pour May the Force
Re: In your Honor - Morrighan Jeu 23 Mar - 19:35
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In your Honor
Gal'aad & Mórríghan
La curiosité, voilà un bien vilain défaut dont est doté la Reine de Bosthirda. Certains disent que c’est une qualité, s’intéresser à tout, vouloir en savoir toujours plus ; il est vrai, mais pas chez Mórríghan. Chez la brune, il y a quelque chose de malsain, de morbide avec ses fascinations parfois étrange. Petite, elle trouvait les plaies ensanglantées des esclaves qu’elle faisait punir, absolument fascinantes ; elle observait le liquide pourpre avec des petits yeux vifs de curiosité et un sourire en coin. Mais c’était il y a longtemps, la Reine n’est maintenant plus que blasée devant le sang, la souffrance, elle n’y fait plus attention. Elle a sa nouvelle lubie, sa dernière envie : voir un Chevalier de Ren à l’action. Mórríghan veut savoir ce qu’ils valent réellement, sont-ils une véritable menace pour l’Ordre Sith ou de simples insectes facilement à écraser ? La brune n’est pas sûre que l’Ordre approuve une telle initiative mais ils n’ont pas besoin de le savoir, la souveraine est encore en droit de demander de l’aide à qui elle en a l’envie. Ce n’est pourtant pas une demoiselle en détresse ; la Sith est loin d’être sans défense et son « souci » elle aurait pu s’en charger elle-même mais voilà une chose à savoir sur Mórríghan : elle ne se salira pas les mains si elle ne pense pas que cela lui rapportera quoi que ce soit. Et occire un monstre ne fait pas partie de ses tâches ; ce n’est là un travail ni pour une Reine ou même une Sith. Sa planète n’est pas sous la fédération du Premier Ordre, ne le sera jamais mais Mórríghan n’a jamais refusé quelques alliances alléchantes pour Bosthirda, de quoi l’enrichir un peu plus tout en surveillant de près les actions des autres.
La salle du trône est emplie de courtisans. On discute à voix basse car la Reine a horreur du vacarme qui autrefois régnait dans cette même pièce, lorsque son père gouvernait encore. On lui a présenté ses deux fils, inspection et visite mensuelle que la brune respecte de temps à autre, ne se souciant que peu de la vie de ses garçons. Ou seulement Alesdair, le plus jeune, âgé de huit ans, l’intéresse un tant soit peu. Sa sensibilité à la Force la dérange, l’inquiète ; quel gâchis qu’il soit né du mauvais sexe ! S’il avait été une fille, sûrement aurait-il été l’héritière dont Mórríghan a tant besoin et tant espéré. Elle ne les a regardés que quelques instants, échangeant de brèves banalités avant de les envoyer s’asseoir un peu plus loin, sur les petits trônes qui leur sont destinés. Les deux enfants sont assis, raides comme des piquets et silencieux, ils resteront là un moment avant de regagner les appartements qui leur sont attribués avec leur gouvernante. Installée sur son trône, supplantant l’assemblée, la Reine observe distraitement les courtisans, personne n’ose s’approcher sans y avoir été invité et ce n’est clairement pas dans les intentions de la brune. Ses longs cheveux bruns sont retenus par sa couronne d’or incrustés de rubis ; sa robe de velours pourpre dessine avec avec élégance sa taille, marque ses hanches. Si elle ne parle pas, ce n’est pas pour autant qu’elle ne fait pas impression, qu’on ne la remarque pas, d’ailleurs personne n’a le droit de lui tourner le dos.
Ses yeux dévient brusquement, se pose sur une silhouette sombre qui vient de faire son apparition. Le voilà, celui qu’elle attendait avec grande impatience, l’objet de sa curiosité. Il se meut entre les courtisans aux tenues chamarrés et vaniteuses ; sa tenue noire, son masque fermé, tout inspire en lui la crainte et la méfiance. Pas chez Mórríghan. Il est en bas des marches, en bas de son trône, s’incline avec respect et cela ne déplait pas à la Reine ; au moins, il est un bon soldat. Sans répondre pour l’instant, elle lève sa main et toutes les personnes présentes dans la pièce comprennent instantanément : elles doivent se retirer. Ils s’inclinent, s’éloignent sans jamais tourner le dos. Les petits princes se prosternent devant leur mère qui ne leur accorde pas même un regard, trop occupée qu’elle est à détailler le Chevalier à ses pieds. Les voilà seuls.
« Ainsi, voici le Chevalier que le Premier Ordre m’a envoyé. Dit-elle avec un imperceptible sourire en coin. Je vous attendais avec la plus grande impatience. »
D’un mouvement gracieux du poignet, elle l’invite à se relever. Ce masque lui déplaît grandement, elle aimerait pouvoir voir le visage de celui à qui elle s’adresse. Décidément, elle ne comprendra jamais cette lubie de porter une chose pareille. La souveraine se lève de son trône, descend quelques marches pour s’approche du Chevalier de Ren, ne manquant pas de remarquer le sabre à sa ceinture. Oh elle porte également le sien, savamment dissimulé sous les plis de sa jupe ; jamais elle ne s’en sépare.
« Vous a-t-on expliqué la tâche qu’il vous sera confié ? Depuis plusieurs semaines, un monstre sévit non loin d’ici ; il a attaqué plusieurs caravanes commerciales qui se rendaient vers la capitale. Des soldats ont bien évidemment été envoyé afin d’occire la bête mais cette dernière est bien plus maligne que nous le pensions. Je ne peux gaspiller ainsi la vie de mes soldats tout comme il est impensable de la laisser continuer à semer le trouble encore longtemps. »
Tout en parlant, elle tourne autour du Chevalier, gracieuse et légère, laissant derrière elle des effluves de lilas et de groseilles. La Reine reprend sa place sur son trône imposant.
« La tanière du monstre se trouve dans une grotte, à quelques lieux du palais, en aval de la rivière. Il en va de soit que tout ce que vous requerrez vous sera mis à disposition. Avez-vous quelconques questions, messire ? »
Il est maintenant invité à s’exprimer ; nulle crainte que Mórríghan l’écoutera avec la plus grande des attentions.
La salle du trône est emplie de courtisans. On discute à voix basse car la Reine a horreur du vacarme qui autrefois régnait dans cette même pièce, lorsque son père gouvernait encore. On lui a présenté ses deux fils, inspection et visite mensuelle que la brune respecte de temps à autre, ne se souciant que peu de la vie de ses garçons. Ou seulement Alesdair, le plus jeune, âgé de huit ans, l’intéresse un tant soit peu. Sa sensibilité à la Force la dérange, l’inquiète ; quel gâchis qu’il soit né du mauvais sexe ! S’il avait été une fille, sûrement aurait-il été l’héritière dont Mórríghan a tant besoin et tant espéré. Elle ne les a regardés que quelques instants, échangeant de brèves banalités avant de les envoyer s’asseoir un peu plus loin, sur les petits trônes qui leur sont destinés. Les deux enfants sont assis, raides comme des piquets et silencieux, ils resteront là un moment avant de regagner les appartements qui leur sont attribués avec leur gouvernante. Installée sur son trône, supplantant l’assemblée, la Reine observe distraitement les courtisans, personne n’ose s’approcher sans y avoir été invité et ce n’est clairement pas dans les intentions de la brune. Ses longs cheveux bruns sont retenus par sa couronne d’or incrustés de rubis ; sa robe de velours pourpre dessine avec avec élégance sa taille, marque ses hanches. Si elle ne parle pas, ce n’est pas pour autant qu’elle ne fait pas impression, qu’on ne la remarque pas, d’ailleurs personne n’a le droit de lui tourner le dos.
Ses yeux dévient brusquement, se pose sur une silhouette sombre qui vient de faire son apparition. Le voilà, celui qu’elle attendait avec grande impatience, l’objet de sa curiosité. Il se meut entre les courtisans aux tenues chamarrés et vaniteuses ; sa tenue noire, son masque fermé, tout inspire en lui la crainte et la méfiance. Pas chez Mórríghan. Il est en bas des marches, en bas de son trône, s’incline avec respect et cela ne déplait pas à la Reine ; au moins, il est un bon soldat. Sans répondre pour l’instant, elle lève sa main et toutes les personnes présentes dans la pièce comprennent instantanément : elles doivent se retirer. Ils s’inclinent, s’éloignent sans jamais tourner le dos. Les petits princes se prosternent devant leur mère qui ne leur accorde pas même un regard, trop occupée qu’elle est à détailler le Chevalier à ses pieds. Les voilà seuls.
« Ainsi, voici le Chevalier que le Premier Ordre m’a envoyé. Dit-elle avec un imperceptible sourire en coin. Je vous attendais avec la plus grande impatience. »
D’un mouvement gracieux du poignet, elle l’invite à se relever. Ce masque lui déplaît grandement, elle aimerait pouvoir voir le visage de celui à qui elle s’adresse. Décidément, elle ne comprendra jamais cette lubie de porter une chose pareille. La souveraine se lève de son trône, descend quelques marches pour s’approche du Chevalier de Ren, ne manquant pas de remarquer le sabre à sa ceinture. Oh elle porte également le sien, savamment dissimulé sous les plis de sa jupe ; jamais elle ne s’en sépare.
« Vous a-t-on expliqué la tâche qu’il vous sera confié ? Depuis plusieurs semaines, un monstre sévit non loin d’ici ; il a attaqué plusieurs caravanes commerciales qui se rendaient vers la capitale. Des soldats ont bien évidemment été envoyé afin d’occire la bête mais cette dernière est bien plus maligne que nous le pensions. Je ne peux gaspiller ainsi la vie de mes soldats tout comme il est impensable de la laisser continuer à semer le trouble encore longtemps. »
Tout en parlant, elle tourne autour du Chevalier, gracieuse et légère, laissant derrière elle des effluves de lilas et de groseilles. La Reine reprend sa place sur son trône imposant.
« La tanière du monstre se trouve dans une grotte, à quelques lieux du palais, en aval de la rivière. Il en va de soit que tout ce que vous requerrez vous sera mis à disposition. Avez-vous quelconques questions, messire ? »
Il est maintenant invité à s’exprimer ; nulle crainte que Mórríghan l’écoutera avec la plus grande des attentions.
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Re: In your Honor - Morrighan Sam 25 Mar - 11:54
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In your Honor
Morrighan & Gal'aad
Elle l'appelait Messire avec toute la grâce d'une reine, et pourtant plaçait sa vie en dessous d'un simple soldat. Derrière le masque froid, le visage du chevalier restait impassible, avait-il un autre rôle que celui de mourir au service des puissants?
Rester à terre, rester à genoux, lui qui ne connaissait aucune autre prière que celle d'un coeur meurtri. Groseilles et lilas, comme un rêve à demi enfui, il imagina ce que les autres hommes devaient ressentir à cette simple odeur et, sur chacun des visages qui défilaient dans sa tête, Gal'aad ne vit qu'une seule chose : la peur.
Combien avaient péri déjà de simplement oser la regarder? Et, sous le masque, la tête n'était pas baissée. Il la voyait, elle, le pourpre de sa robe, la pâleur de sa peau, le parfum entêtant, beaucoup trop.
Un rêve qu'on ne parvient à rattraper.
Un chevalier que l'on envoie se faire tuer...
Dans sa tête, un sablier où le temps ne s'écoulait plus, comme stoppé. Elle attendait une réponse, la reine, lorsque Gal'aad ne possédait aucune question pourtant. Une caverne obscure, un monstre attendant la dernière des heures possibles sur cette planète, sur cette galaxie, et après?
Le poids du sabre dans sa main lorsqu'il le brandirait, l'esprit de la bête qu'il détruirait.
”Tout ce dont j'ai besoin, je le possède déjà...”
Une bravoure au coeur, un désespoir aussi, et sa mémoire lui fit brusquement tourner là tête, là où se trouvait la souveraine désormais. Le parfum suave, entêtant, capable de bercer les âmes les plus faibles, il en avait reconnu la fleur, il en reconnaissait plus précisément le fruit désormais.
”Groseilles à maquereaux...”
Différentes des groseilles ordinaires, le fantôme de leur goût s'immisça dans sa bouche, dans sa gorge, il n'avait rien à dire de plus, étranger, innocent, insolent.
Lorsqu'il se releva, la femme était encore proche, trop proche, mais le mal était fait : il la dépassait, il la dominait.
Le simple chevalier, le monstre tueur de monstres. Qu'avait-il à y gagner? D'autres que lui auraient peut-être réclamé trois mèches de cheveux ou un simple baiser mais Gal'aad n'avait que faire de tels artifices.
Il aurait voulu des groseilles au creux de ses mains, à simplement manger dans la canicule d'un été, et comment expliquer cela, simplement cela?
Alors l'homme rassembla les ombres de son coeur, de son être, de sa cape et retourna vers la grande porte pour quitter les lieux. Chacun de ses pas possédait un écho lui étant propre, comme une source d'énergie sombre, obscure.
Comme un coeur mauvais qui battait, qui battait..
Comme un danger qui attendait. Ce n'était pas dans la caverne sombre et obscure, ce n'était pas dans le monstre sans forme, sans nom, ce n'était pas en lui-même comme cela arrivait parfois...
Ailleurs.
Par les fenêtres immense, le soleil descendait sur eux sans rien enlever de la noirceur du chevalier. Il illuminait la femme, lorsque Gal'aad ne voyait que la reine. Cendres et douleur, pourquoi?
”Gardez votre souffle, gardez vos soldats... riez de moi si cela est votre plaisir puisque vous en avez le pouvoir, je tuerai le monstre. Vous nous avez payé pour cela.”
Et sa voix résonnait, à peine déformée par le casque. Face à la porte qu'il s'apprêtait à franchir peut-être, dos à Morrighan surtout.
Dos à une reine.
Il était chevalier peut-être, non vassal. Son vassal. Les exigences de la cour glissaient le long du noir de son armure, s'effaçaient au vent. Le parfum aussi s'effacerait.
Peut être.
”Bien triste est votre royaume cependant si vous ne pouvez vous débarrasser vous-même de ces contrariétés....”
Rester à terre, rester à genoux, lui qui ne connaissait aucune autre prière que celle d'un coeur meurtri. Groseilles et lilas, comme un rêve à demi enfui, il imagina ce que les autres hommes devaient ressentir à cette simple odeur et, sur chacun des visages qui défilaient dans sa tête, Gal'aad ne vit qu'une seule chose : la peur.
Combien avaient péri déjà de simplement oser la regarder? Et, sous le masque, la tête n'était pas baissée. Il la voyait, elle, le pourpre de sa robe, la pâleur de sa peau, le parfum entêtant, beaucoup trop.
Un rêve qu'on ne parvient à rattraper.
Un chevalier que l'on envoie se faire tuer...
Dans sa tête, un sablier où le temps ne s'écoulait plus, comme stoppé. Elle attendait une réponse, la reine, lorsque Gal'aad ne possédait aucune question pourtant. Une caverne obscure, un monstre attendant la dernière des heures possibles sur cette planète, sur cette galaxie, et après?
Le poids du sabre dans sa main lorsqu'il le brandirait, l'esprit de la bête qu'il détruirait.
”Tout ce dont j'ai besoin, je le possède déjà...”
Une bravoure au coeur, un désespoir aussi, et sa mémoire lui fit brusquement tourner là tête, là où se trouvait la souveraine désormais. Le parfum suave, entêtant, capable de bercer les âmes les plus faibles, il en avait reconnu la fleur, il en reconnaissait plus précisément le fruit désormais.
”Groseilles à maquereaux...”
Différentes des groseilles ordinaires, le fantôme de leur goût s'immisça dans sa bouche, dans sa gorge, il n'avait rien à dire de plus, étranger, innocent, insolent.
Lorsqu'il se releva, la femme était encore proche, trop proche, mais le mal était fait : il la dépassait, il la dominait.
Le simple chevalier, le monstre tueur de monstres. Qu'avait-il à y gagner? D'autres que lui auraient peut-être réclamé trois mèches de cheveux ou un simple baiser mais Gal'aad n'avait que faire de tels artifices.
Il aurait voulu des groseilles au creux de ses mains, à simplement manger dans la canicule d'un été, et comment expliquer cela, simplement cela?
Alors l'homme rassembla les ombres de son coeur, de son être, de sa cape et retourna vers la grande porte pour quitter les lieux. Chacun de ses pas possédait un écho lui étant propre, comme une source d'énergie sombre, obscure.
Comme un coeur mauvais qui battait, qui battait..
Comme un danger qui attendait. Ce n'était pas dans la caverne sombre et obscure, ce n'était pas dans le monstre sans forme, sans nom, ce n'était pas en lui-même comme cela arrivait parfois...
Ailleurs.
Par les fenêtres immense, le soleil descendait sur eux sans rien enlever de la noirceur du chevalier. Il illuminait la femme, lorsque Gal'aad ne voyait que la reine. Cendres et douleur, pourquoi?
”Gardez votre souffle, gardez vos soldats... riez de moi si cela est votre plaisir puisque vous en avez le pouvoir, je tuerai le monstre. Vous nous avez payé pour cela.”
Et sa voix résonnait, à peine déformée par le casque. Face à la porte qu'il s'apprêtait à franchir peut-être, dos à Morrighan surtout.
Dos à une reine.
Il était chevalier peut-être, non vassal. Son vassal. Les exigences de la cour glissaient le long du noir de son armure, s'effaçaient au vent. Le parfum aussi s'effacerait.
Peut être.
”Bien triste est votre royaume cependant si vous ne pouvez vous débarrasser vous-même de ces contrariétés....”
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