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Page 1 sur 2 • 1, 2 (flashback) Je ne suis pas un héros | Fawn & Bran
(flashback) Je ne suis pas un héros | Fawn & Bran Jeu 2 Mar - 9:31
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Je ne suis pas un héros.
Fawn et Brandon
Hosnian Prime, 33 ABY
Hosnian Prime, 33 ABY
Une nouvelle nuit sur Hosnian Prime. Je ne m’y fais toujours pas. Ce n’est pas Coruscant, ni Taanab. Disons que j’ai vu pire, mais l’ambiance y est très spéciale. Je n’arriverai jamais à me sentir chez moi ici. Ça ne m’empêche pourtant pas d’y prendre mes aises, il le faut bien. J’ai comme une envie d’aller dans une cantina pour me poser et écouter de la bonne musique. Même si je ne bois qu’un verre, il y a souvent de belles voix qui passent sur Hosnian Prime. Peut-être Ti’ilandra sera-t-elle là ?
Je fais un effort sur le choix des vêtements. Ce soir je sors sans les collègues, je vais pouvoir me mettre comme je veux sans avoir de remarques énervantes de leur part. Je retiens encore le coup qu’ils m’ont fait cette fois-là avec Blake. Je trouve leurs actes tellement déplacés, tellement viles. Mais je ne peux leur en vouloir, ils voient en moi une sorte de bête de foire, simplement parce que je suis gentil. Peut-être le suis-je un peu trop parfois. Je mets ma plus belle chemise pour l’occasion. Il n’y a pas de réelle occasion, mais je n’en ai pas vraiment besoin pour me faire beau.
Je sors et je déambule dans les rue de Republic City. Il y a toujours énormément de monde, mais ils semblent tous si insouciants, ignorant que la guerre fait rage au dehors. Que leur faut-il pour ouvrir les yeux ? Une extermination ? J’ai toujours ce sentiment que les véritables habitants de la planète sont là depuis si longtemps qu’ils ne sont même pas au courant de ce qui se passe dans la Galaxie et pourtant Republic City se veut être le cœur des problèmes. J’ai envie de les prendre et de les secouer, de leur montrer des hologrammes témoignant des horreurs qui ont lieu partout ailleurs. Sortez de votre bulle ! Ils ne seront pas prêts le jour où ça pètera. Moi non plus, car notre armée a tendance à ne pas vouloir se rendre à l’évidence non plus.
Enfin, l’heure n’est pas aux reproches et aux grands discours. Je veux simplement me changer les idées et ne penser à rien moi non plus, mais seulement le temps d’une soirée. Demain, je reprendrai ma bataille pour éveiller les consciences de cette galaxie qui ne fonctionne pas. Toutes les rues sont bondées et toutes les cantina semblent l’être également. Ce n’est pas bon pour mes plans tout ça. Je ne compte pas passer des heures à errer sans trouver mon bonheur. Je décide donc de passer par une ruelle un peu moins fréquentée, histoire de m’extirper de la foule qui marche sans même réfléchir. Ils ressemblent à un banc de poissons remontant la rivière.
La ruelle que j’emprunte est beaucoup moins éclairée, mais suffisamment pour que je sois témoins d’une scène qui m’horripile. Une jeune femme plus loin semble se faire embêter. Je dis bien « semble » car je n’en ai pas la certitude, mais en voir sa façon de réagir, je n’ai pas l’impression que ce soit un jeu ou pour rire. Je ne sais pas quoi faire. Je n’ai pris que mon couteau avec moi mais je ne veux pas me faire arrêter pour avoir planté un gars sans me mêler de mes affaires. Est-ce que ça en vaut la peine ? J’hésite à passer mon chemin, à ignorer ce qui est en train de se passer sous mes yeux. Mais je me rends compte qu’autour de moi, personne n’y prête attention et ça ne me plaît pas du tout « Un jour tu regretteras de jouer le héros Brandon Sunrider… ».
J’approche de la jeune femme et des deux hommes qui ne semblent pas du tout commode. Il est encore temps de faire demi-tour, je n’ose pas lever les yeux, la peur de voir l’espoir dans le regard de la jeune femme alors que je ne pourrai peut-être rien pour elle. Mais je dois essayer. « Nora ! Ça fait une heure que je te cherche ! Allez, dépêche-toi, on rentre ! » Nora… Le prénom d’une de mes cousines m’est venu à l’esprit, je n’ai rien trouvé de mieux. Mais les hommes ne semblent pas d’accord pour la laisser partir. Je le sens très mal.
Je fais un effort sur le choix des vêtements. Ce soir je sors sans les collègues, je vais pouvoir me mettre comme je veux sans avoir de remarques énervantes de leur part. Je retiens encore le coup qu’ils m’ont fait cette fois-là avec Blake. Je trouve leurs actes tellement déplacés, tellement viles. Mais je ne peux leur en vouloir, ils voient en moi une sorte de bête de foire, simplement parce que je suis gentil. Peut-être le suis-je un peu trop parfois. Je mets ma plus belle chemise pour l’occasion. Il n’y a pas de réelle occasion, mais je n’en ai pas vraiment besoin pour me faire beau.
Je sors et je déambule dans les rue de Republic City. Il y a toujours énormément de monde, mais ils semblent tous si insouciants, ignorant que la guerre fait rage au dehors. Que leur faut-il pour ouvrir les yeux ? Une extermination ? J’ai toujours ce sentiment que les véritables habitants de la planète sont là depuis si longtemps qu’ils ne sont même pas au courant de ce qui se passe dans la Galaxie et pourtant Republic City se veut être le cœur des problèmes. J’ai envie de les prendre et de les secouer, de leur montrer des hologrammes témoignant des horreurs qui ont lieu partout ailleurs. Sortez de votre bulle ! Ils ne seront pas prêts le jour où ça pètera. Moi non plus, car notre armée a tendance à ne pas vouloir se rendre à l’évidence non plus.
Enfin, l’heure n’est pas aux reproches et aux grands discours. Je veux simplement me changer les idées et ne penser à rien moi non plus, mais seulement le temps d’une soirée. Demain, je reprendrai ma bataille pour éveiller les consciences de cette galaxie qui ne fonctionne pas. Toutes les rues sont bondées et toutes les cantina semblent l’être également. Ce n’est pas bon pour mes plans tout ça. Je ne compte pas passer des heures à errer sans trouver mon bonheur. Je décide donc de passer par une ruelle un peu moins fréquentée, histoire de m’extirper de la foule qui marche sans même réfléchir. Ils ressemblent à un banc de poissons remontant la rivière.
La ruelle que j’emprunte est beaucoup moins éclairée, mais suffisamment pour que je sois témoins d’une scène qui m’horripile. Une jeune femme plus loin semble se faire embêter. Je dis bien « semble » car je n’en ai pas la certitude, mais en voir sa façon de réagir, je n’ai pas l’impression que ce soit un jeu ou pour rire. Je ne sais pas quoi faire. Je n’ai pris que mon couteau avec moi mais je ne veux pas me faire arrêter pour avoir planté un gars sans me mêler de mes affaires. Est-ce que ça en vaut la peine ? J’hésite à passer mon chemin, à ignorer ce qui est en train de se passer sous mes yeux. Mais je me rends compte qu’autour de moi, personne n’y prête attention et ça ne me plaît pas du tout « Un jour tu regretteras de jouer le héros Brandon Sunrider… ».
J’approche de la jeune femme et des deux hommes qui ne semblent pas du tout commode. Il est encore temps de faire demi-tour, je n’ose pas lever les yeux, la peur de voir l’espoir dans le regard de la jeune femme alors que je ne pourrai peut-être rien pour elle. Mais je dois essayer. « Nora ! Ça fait une heure que je te cherche ! Allez, dépêche-toi, on rentre ! » Nora… Le prénom d’une de mes cousines m’est venu à l’esprit, je n’ai rien trouvé de mieux. Mais les hommes ne semblent pas d’accord pour la laisser partir. Je le sens très mal.
AVENGEDINCHAINS
Re: (flashback) Je ne suis pas un héros | Fawn & Bran Dim 5 Mar - 12:10
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Voyager, découvrir, apprendre, se faire surprendre.
Je me sentais comme perdue, une nouvelle vie, un nouveau départ. Comme avant de partir pour Sprizen, comme au moment où j’apprends que je ne suis qu’une inconnue recueillie, comme quand la famille qui m’a aimée disparait, c’est douloureux, ça fait mal, mais c’est nécessaire. Ce n’est pas comme si j’avais eu le choix… Je soupire, un peu agacée par la vie de la capitale de la République Galactique. Je n’y suis pas encore tout à fait habituée : le bruit, la foule, les mouvements, tout cela est bien loin du désert silencieux de mes chères planètes natales. Certes, il y avait des villes animées sur Sprizen, mais rien d’aussi fou qu’ici. De jour comme de nuit, quel que soit le temps, les rues sont noires de monde et personne ne fait attention aux autres. Chacun rentre dans son voisin pour avancer plus vite et au-dessus de nous des véhicules vrombissent, assourdissant les piétons.
Tout autour de moi, entre les silhouettes pressées qui jurent contre moi, je vois des bouches d’aération cracher une vapeur épaisse, sombre. C’est la première fois que je visite une planète aussi densément peuplée et je suis plus ou moins terrifiée par ce qui m’entoure : la fumée, les gens mécontents, la solitude. Je suis cernée de personnes et pourtant je n’ai personne à qui demander de l’aide.
« Hé ! Une tape sur l’épaule vite suivie par un bras qui se pose lourdement. T’es perdu ma mignonne ? »
J’essaie tant bien que mal de pivoter malgré qu’un corps pèse de tout son poids sur moi. En me dévissant le cou, j’entrevois un type de grande taille et, à en croire les rires, il n’est pas seul. Je tente de bafouer une excuse pour m’en tirer, mais je ne fais que bégayer des « non » et des « merci, au revoir ». Bref, ça ne passe pas. Bien vite, ils décident qu’ils vont m’aider à trouver mon chemin, me trouvant l’air bien solitaire et perdue. Sur le coup, ils n’ont pas tort, mais j’aurais préféré demander de l’aide plutôt que de me la voir imposée. Si encore on peut qualifier cela d’aide. Parce que oui, ils finissement par m’encadrer et me pousser, sous couvert d’accolades amicales, vers une ruelle adjacente et bien moins fréquentée.
« Je… on m’attend, c’est très… gentil à vous mais je… »
Ils se mettent à rire, ils s’en fichent, je le vois bien. Je ne m’en sortirais pas avec des piètres excuses, mais je suis incapable de faire mieux, d’avoir l’air assurée ou au moins un peu moins terrifiée. Un autre gars me tapote l’épaule, comme un vieil ami, en me disant : « T’inquiète paaaas ! On va t’aider à trouver ton chemin, pas vrai Kivu ? »
Il m’adresse un clin d’œil moqueur, sachant bien que j’ai saisi l’ironie dans ses propos, et lui et son copain se congratulent en riant. Eux et moi nous savons qu’ils ne m’amèneront nulle part, ils ne cachent même pas leurs ricanements. Je décide de tenter le tout pour le tout et essayer de fuir.
« Désolée, je dois y aller… »
Je fonce droit devant et je fais à peine un pas quand les épaules se resserrent pour m’empêcher de me glisser entre eux. Je lève la main pour me frayer un passage en les poussant mais le type du début m’attrape le poignet avec violence et me repousse contre le mur. Je sens la panique monter et quelques larmes poindre, et pour ne pas m’aider ils redoublent de rires ! Et puis d’un coup, une voix différente m’atteint, je mets quelques secondes à comprendre que c’est quelqu’un qui m’offre une échappatoire. Je me précipite pour saisir sa main comme je le faisais avec mon père quand j’avais peur de me perdre dans la foule. Si j’arrive à m’accrocher au jeune homme que je vois derrière les sales types qui m’harcellent, je ne peux le rejoindre, bloquée par le mur qu’ils forment.
Pour couronner le tout, le deux gars se tournent de concert vers le nouvel arrivant, je me sens désolée pour lui… « Qu’est-ce que tu veux ? Tu vois bien que ‘’Nora’’ est occupée avec nous, non ? » Vu le ton menaçant, j’ai l’impression que le jeune homme s’est mis dans la panade pour moi. J’essaie de tirer l’épaule de gars le plus proche pour qu’il se tourne vers moi.
« Laissez-le ! Il n’a rien fait ! »
Je fais signe à mon sauveur de partir dans l’objectif de lui éviter un passage à tabac…
Je me sentais comme perdue, une nouvelle vie, un nouveau départ. Comme avant de partir pour Sprizen, comme au moment où j’apprends que je ne suis qu’une inconnue recueillie, comme quand la famille qui m’a aimée disparait, c’est douloureux, ça fait mal, mais c’est nécessaire. Ce n’est pas comme si j’avais eu le choix… Je soupire, un peu agacée par la vie de la capitale de la République Galactique. Je n’y suis pas encore tout à fait habituée : le bruit, la foule, les mouvements, tout cela est bien loin du désert silencieux de mes chères planètes natales. Certes, il y avait des villes animées sur Sprizen, mais rien d’aussi fou qu’ici. De jour comme de nuit, quel que soit le temps, les rues sont noires de monde et personne ne fait attention aux autres. Chacun rentre dans son voisin pour avancer plus vite et au-dessus de nous des véhicules vrombissent, assourdissant les piétons.
Tout autour de moi, entre les silhouettes pressées qui jurent contre moi, je vois des bouches d’aération cracher une vapeur épaisse, sombre. C’est la première fois que je visite une planète aussi densément peuplée et je suis plus ou moins terrifiée par ce qui m’entoure : la fumée, les gens mécontents, la solitude. Je suis cernée de personnes et pourtant je n’ai personne à qui demander de l’aide.
« Hé ! Une tape sur l’épaule vite suivie par un bras qui se pose lourdement. T’es perdu ma mignonne ? »
J’essaie tant bien que mal de pivoter malgré qu’un corps pèse de tout son poids sur moi. En me dévissant le cou, j’entrevois un type de grande taille et, à en croire les rires, il n’est pas seul. Je tente de bafouer une excuse pour m’en tirer, mais je ne fais que bégayer des « non » et des « merci, au revoir ». Bref, ça ne passe pas. Bien vite, ils décident qu’ils vont m’aider à trouver mon chemin, me trouvant l’air bien solitaire et perdue. Sur le coup, ils n’ont pas tort, mais j’aurais préféré demander de l’aide plutôt que de me la voir imposée. Si encore on peut qualifier cela d’aide. Parce que oui, ils finissement par m’encadrer et me pousser, sous couvert d’accolades amicales, vers une ruelle adjacente et bien moins fréquentée.
« Je… on m’attend, c’est très… gentil à vous mais je… »
Ils se mettent à rire, ils s’en fichent, je le vois bien. Je ne m’en sortirais pas avec des piètres excuses, mais je suis incapable de faire mieux, d’avoir l’air assurée ou au moins un peu moins terrifiée. Un autre gars me tapote l’épaule, comme un vieil ami, en me disant : « T’inquiète paaaas ! On va t’aider à trouver ton chemin, pas vrai Kivu ? »
Il m’adresse un clin d’œil moqueur, sachant bien que j’ai saisi l’ironie dans ses propos, et lui et son copain se congratulent en riant. Eux et moi nous savons qu’ils ne m’amèneront nulle part, ils ne cachent même pas leurs ricanements. Je décide de tenter le tout pour le tout et essayer de fuir.
« Désolée, je dois y aller… »
Je fonce droit devant et je fais à peine un pas quand les épaules se resserrent pour m’empêcher de me glisser entre eux. Je lève la main pour me frayer un passage en les poussant mais le type du début m’attrape le poignet avec violence et me repousse contre le mur. Je sens la panique monter et quelques larmes poindre, et pour ne pas m’aider ils redoublent de rires ! Et puis d’un coup, une voix différente m’atteint, je mets quelques secondes à comprendre que c’est quelqu’un qui m’offre une échappatoire. Je me précipite pour saisir sa main comme je le faisais avec mon père quand j’avais peur de me perdre dans la foule. Si j’arrive à m’accrocher au jeune homme que je vois derrière les sales types qui m’harcellent, je ne peux le rejoindre, bloquée par le mur qu’ils forment.
Pour couronner le tout, le deux gars se tournent de concert vers le nouvel arrivant, je me sens désolée pour lui… « Qu’est-ce que tu veux ? Tu vois bien que ‘’Nora’’ est occupée avec nous, non ? » Vu le ton menaçant, j’ai l’impression que le jeune homme s’est mis dans la panade pour moi. J’essaie de tirer l’épaule de gars le plus proche pour qu’il se tourne vers moi.
« Laissez-le ! Il n’a rien fait ! »
Je fais signe à mon sauveur de partir dans l’objectif de lui éviter un passage à tabac…
Re: (flashback) Je ne suis pas un héros | Fawn & Bran Lun 6 Mar - 15:43
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Je ne suis pas un héros.
Fawn et Brandon
Hosnian Prime, 33 ABY
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Dans quoi me suis-je encore embarqué ? Je ne pourrais pas simplement marcher droit et jouer l’ignorant comme quatre-vingt-dix pourcent de la population ? Non, c’est plus fort que moi. Je connais pourtant les limites de ma force et ma capacité à me battre, mais je cherche les problèmes simplement parce que je veux jouer le héros et surtout parce que je ne supporte pas les injustices. Voir une femme dans une sale situation, ça ne me plaît absolument pas. Alors je tente d’agir comme je peux, je prends des risques là où les autres ferment les yeux pour rester dans leur confort.
Je tente le tout pour le tout, mais la manière dont ils sont en train de s’acharner sur la pauvre jeune femme, je sais que c’est couru d’avance : je n’ai absolument aucune chance. J’utilise donc le nom d’une de mes cousines afin d’attirer l’attention. Je ne la connais pas du tout, mais je dois malgré tout jouer le jeu en espérant qu’elle comprenne ce que je veux dire, en espérant qu’elle comprenne que Nora, c’est elle ce soir. Elle comprend. Je le vois dans son regard, cette gêne, ce malaise. Elle tend la main, tentant en vain d’atteindre la mienne. Je m’avance alors, me disant que c’est notre chance de nous en sortir si elle parvient à prendre ma main. Mais ça ne pouvait être aussi facile. L’un d’eux se tourne vers moi, me faisant reculer machinalement d’un ou deux pas. Il est imposant et même si ce n’est peut-être qu’une façade, il pourrait faire la moitié de son envergure qu’il aurait quand même le dessus sur moi et ce n’est pas difficile. Mais je ne vais pas me laisser faire. Si physiquement je suis faible, j’ai appris à faire face à pire que lui. « Tu devrais pourtant voir qu’elle n’a pas envie d’être occupée avec toi. Je ne vais pas le redire deux fois, laisse Nora repartir avec moi et seulement tu n’auras pas de problème. » Je sais, c’est moi qui vais avoir des problèmes, mais si de cette manière ça donne une chance à la jeune femme de s’enfuir, alors j’aurais fait une bonne action.
Ça ne semble pas plaire à l’agresseur. Le problème c’est que même si l’un veut me faire ma fête, la jeune femme est toujours bloquée, et ça, ce n’est pas bon du tout. « Qu’est-ce que tu m’veux l’morveux ? Tu crois pouvoir nous battre ? Tu t’prends pour un jedi, tu vas utiliser la Force ? Hahaha vous l’avez entendu ? » Qu’il rigole, mais je pourrais effectivement jouer au jedi et tenter de leur faire croire que j’utilise la Force. Ça marchait bien sur mes petits cousins quand on était gamins. Mais là, je n’ai pas trop confiance en ma capacité à persuader ce mec. Alors je rentre dans le tas. « J’ai dit, laisse-moi passer. » Il perd son sourire de manière radicale. Je sais que je vais trop loin. Mais je ne vais pas partir en mode, ciao salut débrouille-toi poupée. Je ne peux pas, j’ai un minimum de fierté. Mais je ne relâche rien, mes yeux fixant droit ceux de mon adversaire. Je ne suis pas de taille, je sais bien, mais il n’y a que comme ça que je peux encaisser. « Nora, il faut que tu partes, d’accord ? Tu dois partir ! » Et le premier coup part, en plein dans l’estomac ce qui me fait me plier en deux à m’en couper le souffle. Là, je ne peux plus rien dire, mais j’encaisse, je le dois. Je me redresse doucement et tente de riposter d’un coup de poing, mais il l’intercepte et me donne un coup de genoux dans les côtes. « Aaaaah. » Un cri de douleur. J’espère simplement qu’elle va réussir à partir. « Tu fais moins le malin maintenant, minable. » Nora, pars…
Je tente le tout pour le tout, mais la manière dont ils sont en train de s’acharner sur la pauvre jeune femme, je sais que c’est couru d’avance : je n’ai absolument aucune chance. J’utilise donc le nom d’une de mes cousines afin d’attirer l’attention. Je ne la connais pas du tout, mais je dois malgré tout jouer le jeu en espérant qu’elle comprenne ce que je veux dire, en espérant qu’elle comprenne que Nora, c’est elle ce soir. Elle comprend. Je le vois dans son regard, cette gêne, ce malaise. Elle tend la main, tentant en vain d’atteindre la mienne. Je m’avance alors, me disant que c’est notre chance de nous en sortir si elle parvient à prendre ma main. Mais ça ne pouvait être aussi facile. L’un d’eux se tourne vers moi, me faisant reculer machinalement d’un ou deux pas. Il est imposant et même si ce n’est peut-être qu’une façade, il pourrait faire la moitié de son envergure qu’il aurait quand même le dessus sur moi et ce n’est pas difficile. Mais je ne vais pas me laisser faire. Si physiquement je suis faible, j’ai appris à faire face à pire que lui. « Tu devrais pourtant voir qu’elle n’a pas envie d’être occupée avec toi. Je ne vais pas le redire deux fois, laisse Nora repartir avec moi et seulement tu n’auras pas de problème. » Je sais, c’est moi qui vais avoir des problèmes, mais si de cette manière ça donne une chance à la jeune femme de s’enfuir, alors j’aurais fait une bonne action.
Ça ne semble pas plaire à l’agresseur. Le problème c’est que même si l’un veut me faire ma fête, la jeune femme est toujours bloquée, et ça, ce n’est pas bon du tout. « Qu’est-ce que tu m’veux l’morveux ? Tu crois pouvoir nous battre ? Tu t’prends pour un jedi, tu vas utiliser la Force ? Hahaha vous l’avez entendu ? » Qu’il rigole, mais je pourrais effectivement jouer au jedi et tenter de leur faire croire que j’utilise la Force. Ça marchait bien sur mes petits cousins quand on était gamins. Mais là, je n’ai pas trop confiance en ma capacité à persuader ce mec. Alors je rentre dans le tas. « J’ai dit, laisse-moi passer. » Il perd son sourire de manière radicale. Je sais que je vais trop loin. Mais je ne vais pas partir en mode, ciao salut débrouille-toi poupée. Je ne peux pas, j’ai un minimum de fierté. Mais je ne relâche rien, mes yeux fixant droit ceux de mon adversaire. Je ne suis pas de taille, je sais bien, mais il n’y a que comme ça que je peux encaisser. « Nora, il faut que tu partes, d’accord ? Tu dois partir ! » Et le premier coup part, en plein dans l’estomac ce qui me fait me plier en deux à m’en couper le souffle. Là, je ne peux plus rien dire, mais j’encaisse, je le dois. Je me redresse doucement et tente de riposter d’un coup de poing, mais il l’intercepte et me donne un coup de genoux dans les côtes. « Aaaaah. » Un cri de douleur. J’espère simplement qu’elle va réussir à partir. « Tu fais moins le malin maintenant, minable. » Nora, pars…
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