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History - Alikan
History - Alikan Lun 27 Fév - 16:27
Gal'aad Serke
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History
Gal'aad - Alikan
Une planète sur laquelle il arrivait étranger, une de plus, alors qu'importe la trace de ses pas sur le sol meuble, qu'importe l'ombre qu'il portait si il n'appartenait pas à ces lieux?
Une planète comme une autre, où l'on craignait de vivre tout autant que de mourir, où l'on possédait assez de rêves pour s'envoler ou au contraire, assez de rêves pour ne jamais partir.
Les services secrets de l'Ordre se renseignaient sur bien des choses, sur bien des hommes aussi. Et les femmes, ne jamais oublier les femmes, celles capables de mener par trop de combats....
Et à quoi pensait-elle, la Générale, perdue dans la solitude de sa propre existence désormais? Osbcurité des salles de conseil, des salles de réunion, obscurité des futurs et avenirs possibles, de son propre camps, de trop de choses, bien trop. L'obscurité, il la voyait aussi Gal'aad, en lui, en dehors de lui, partout. Il avait peur du noir comme un enfant, appartenait au côté obscur pourtant. Parfois il posait des questions, parfois on ne lui répondait pas. Il n'était qu'un pion, une souffrance de chair et de sang pour les espérances d'un Ordre nouveau.
Il fallait bien que quelqu'un souffre pour construire tout cela, non?
Sacrifices...
On -les services de Renseignements, toujours-avait noté les déplacements d'un homme depuis quelques temps, les rumeurs qu'il laissait sur son passage aussi. Parfois on le décrivait comme un compteur, parfois comme un historien, ou bien un fou tout simplement. Quelqu'un capable d'écrire des mots sur l'eau que l'onde venait effacer sans que l'on en retienne rien, et donc chaque parole était du vent.
Pourquoi avait-il remarqué ce papier, ce rapport plutôt que d'autre alors que Gal'aad cherchait simplement une mission pour se vider la tête?
Ne pense pas
Il voulait rencontrer cet homme, il voulait lui parler. Historien, conteur, qu'importe? Car Gal'aad était curieux de savoir comment l'on pouvait raconter la naissance des mondes et des civilisations. Seul, il était parti, suivant à la trace les rumeurs comme un chien suivrait une piste à l'odeur. Une planète quelconque, celle où il posait les pieds, parfois loin de la guerre, parfois proche selon les saisons, car la paix n'existait pas dans la galaxie.
Une cantina, le propriétaire possédait soit disant des ouvrages précieux, il était donc logique de penser que l'inconnu irait voir, non?
Gal'aad entra dans le bâtiment, le silence se fit. Quelques regards se posèrent sur sa prothèse au bras, celle que l'on commençait à connaître désormais. L'autre Maître des Rens, celui capable d'apporter sang et carnage, sur le simple ordre d'un maître exigeant, celui au delà de toutes rédemption, pouvait-on chuchoter.
Il y en avait même peut-être pour le désigner comme sith, sans comprendre que le côté obscur de la Force possédait bien des nuances pour se résumer en un groupe, un seul.
Une imprudence, venir ici seul? Peut-être. Des ennemis, Gal'aad en possédait beaucoup, il appartenait au Premier Ordre, cela suffisait. Son seul rêve s'appelait Paix, Equilibre pourtant, mais nulle paix ne pouvait se préparer sans guerres et conflits.
Avec un geste souple, il enleva le casque lui recouvrant le visage, ses yeux bleus et froids n'eurent pas à chercher longtemps pour se poser sur l'homme face à lui.
Alikan.
Il ne le connaissait pas, mais sentait en son être la Force. Un sensible, autre chose? Il posa le casque sur le bois d'une table, s'assit face à son aîné.
”Je vous cherchais.”
Une simple phrase sans émotion, de menace il n'y avait pas encore. Et Gal'aad ne cillait pas.
”Il y a beaucoup de rumeurs à votre sujet, êtes vous réellement historien?”
Une planète comme une autre, où l'on craignait de vivre tout autant que de mourir, où l'on possédait assez de rêves pour s'envoler ou au contraire, assez de rêves pour ne jamais partir.
Les services secrets de l'Ordre se renseignaient sur bien des choses, sur bien des hommes aussi. Et les femmes, ne jamais oublier les femmes, celles capables de mener par trop de combats....
Et à quoi pensait-elle, la Générale, perdue dans la solitude de sa propre existence désormais? Osbcurité des salles de conseil, des salles de réunion, obscurité des futurs et avenirs possibles, de son propre camps, de trop de choses, bien trop. L'obscurité, il la voyait aussi Gal'aad, en lui, en dehors de lui, partout. Il avait peur du noir comme un enfant, appartenait au côté obscur pourtant. Parfois il posait des questions, parfois on ne lui répondait pas. Il n'était qu'un pion, une souffrance de chair et de sang pour les espérances d'un Ordre nouveau.
Il fallait bien que quelqu'un souffre pour construire tout cela, non?
Sacrifices...
On -les services de Renseignements, toujours-avait noté les déplacements d'un homme depuis quelques temps, les rumeurs qu'il laissait sur son passage aussi. Parfois on le décrivait comme un compteur, parfois comme un historien, ou bien un fou tout simplement. Quelqu'un capable d'écrire des mots sur l'eau que l'onde venait effacer sans que l'on en retienne rien, et donc chaque parole était du vent.
Pourquoi avait-il remarqué ce papier, ce rapport plutôt que d'autre alors que Gal'aad cherchait simplement une mission pour se vider la tête?
Ne pense pas
Il voulait rencontrer cet homme, il voulait lui parler. Historien, conteur, qu'importe? Car Gal'aad était curieux de savoir comment l'on pouvait raconter la naissance des mondes et des civilisations. Seul, il était parti, suivant à la trace les rumeurs comme un chien suivrait une piste à l'odeur. Une planète quelconque, celle où il posait les pieds, parfois loin de la guerre, parfois proche selon les saisons, car la paix n'existait pas dans la galaxie.
Une cantina, le propriétaire possédait soit disant des ouvrages précieux, il était donc logique de penser que l'inconnu irait voir, non?
Gal'aad entra dans le bâtiment, le silence se fit. Quelques regards se posèrent sur sa prothèse au bras, celle que l'on commençait à connaître désormais. L'autre Maître des Rens, celui capable d'apporter sang et carnage, sur le simple ordre d'un maître exigeant, celui au delà de toutes rédemption, pouvait-on chuchoter.
Il y en avait même peut-être pour le désigner comme sith, sans comprendre que le côté obscur de la Force possédait bien des nuances pour se résumer en un groupe, un seul.
Une imprudence, venir ici seul? Peut-être. Des ennemis, Gal'aad en possédait beaucoup, il appartenait au Premier Ordre, cela suffisait. Son seul rêve s'appelait Paix, Equilibre pourtant, mais nulle paix ne pouvait se préparer sans guerres et conflits.
Avec un geste souple, il enleva le casque lui recouvrant le visage, ses yeux bleus et froids n'eurent pas à chercher longtemps pour se poser sur l'homme face à lui.
Alikan.
Il ne le connaissait pas, mais sentait en son être la Force. Un sensible, autre chose? Il posa le casque sur le bois d'une table, s'assit face à son aîné.
”Je vous cherchais.”
Une simple phrase sans émotion, de menace il n'y avait pas encore. Et Gal'aad ne cillait pas.
”Il y a beaucoup de rumeurs à votre sujet, êtes vous réellement historien?”
BesidetheCrocodile pour May the Force
Re: History - Alikan Lun 27 Fév - 21:03
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C'était donc la dernière journée de l'Historien sur cette planète. Ayant recueilli suffisamment de récits et d'anecdotes, il était temps pour lui de mettre les voiles ailleurs. C'est comme cela qu'il procédait. A chaque planète, la même méthode. S'y installer quelques jours, vadrouiller en ville, parler aux habitants, puis partir.
Son droïde utilitaire le suivait dans ses périples comme son ombre, enregistrant chaque mots, dessins, ou quoi que ce soit d'autre qui pourrait servir à étudier le passé.
Marchant jusqu'à son vaisseau, Alikan regardait désormais les notes qu'il avait pu prendre. Car même si son droïde enregistrait tout, le vieillard était du genre à vouloir garder une trace écrite juste au cas où son fidèle ami le droïde venait à tomber en panne. Rangeant maintenant tout son petit matériel dans son vaisseau, Alikan prévoyait son départ sous peu. Cependant, il lui restait un peu de temps avant son départ, tournant sa tête de droite à gauche à la recherche d'un endroit ou se reposer avant le départ, son regard venait se porter sur la Cantina.
Sourire aux lèvres, c'était donc la sa prochaine destination. Laissant son ami droïde à son chasseur stellaire, le vieux Tymaon se dirigeait maintenant vers la bâtisse en question. Poussant lourdement les portes, l'historien esquissa un sourire aux personnes déjà présentes dans la Cantina. Un petit détour au bar pour prendre sa consommation, puis, il décida d'aller s’installer à une table en fond. Sa main droite porta à ses lèvres le léger breuvage, prenant une gorgée de celui-ci. Reposant d'une main assurée la pinte sur la petite table de bois. Se reculant dans son siège pour prendre ses aises, Alikan décida de prendre un peu de temps pour se reposer.
Une chose fit alors sortir Alikan de son sommeil. D'un seul coup, la cantina venait de se taire. Plus aucun bruit, comme si tout le monde était mort en une fraction de seconde. Ouvrant doucement les yeux, son regard venait se porter sur cet homme avec une prothèse au bras. Se repositionnant correctement dans son siège, l'historien se doutait quelque peu, que l'homme n'était pas la par hasard. Et en effet, il ne fallu pas bien longtemps pour que celui-ci pose son casque sur la table ou siégeait le vieillard. Une première phrase venait à sortir de sa bouche. Il cherchait donc Alikan ? Ce dernier ajouta par la suite qu'il y avait quelques rumeurs à son sujet, ce qui eut pour effet de faire esquisser un petit sourire à l'historien.
« Dis moi, si tu me cherches, c'est que tu sais qui je suis. En revanche, je ne sais pas qui tu es. A qui ai-je l'honneur ? » Il marqua alors un petit temps de pause. « Des rumeurs ? Les quelles ? Pour ta question, je peux être ce que tu souhaites, un conteur, une vielle personne, ou un historien. Je te laisse le choix. »
Ses yeux se plongèrent alors dans ceux de son interlocuteur, attendant une réponse.
Son droïde utilitaire le suivait dans ses périples comme son ombre, enregistrant chaque mots, dessins, ou quoi que ce soit d'autre qui pourrait servir à étudier le passé.
Marchant jusqu'à son vaisseau, Alikan regardait désormais les notes qu'il avait pu prendre. Car même si son droïde enregistrait tout, le vieillard était du genre à vouloir garder une trace écrite juste au cas où son fidèle ami le droïde venait à tomber en panne. Rangeant maintenant tout son petit matériel dans son vaisseau, Alikan prévoyait son départ sous peu. Cependant, il lui restait un peu de temps avant son départ, tournant sa tête de droite à gauche à la recherche d'un endroit ou se reposer avant le départ, son regard venait se porter sur la Cantina.
Sourire aux lèvres, c'était donc la sa prochaine destination. Laissant son ami droïde à son chasseur stellaire, le vieux Tymaon se dirigeait maintenant vers la bâtisse en question. Poussant lourdement les portes, l'historien esquissa un sourire aux personnes déjà présentes dans la Cantina. Un petit détour au bar pour prendre sa consommation, puis, il décida d'aller s’installer à une table en fond. Sa main droite porta à ses lèvres le léger breuvage, prenant une gorgée de celui-ci. Reposant d'une main assurée la pinte sur la petite table de bois. Se reculant dans son siège pour prendre ses aises, Alikan décida de prendre un peu de temps pour se reposer.
Une chose fit alors sortir Alikan de son sommeil. D'un seul coup, la cantina venait de se taire. Plus aucun bruit, comme si tout le monde était mort en une fraction de seconde. Ouvrant doucement les yeux, son regard venait se porter sur cet homme avec une prothèse au bras. Se repositionnant correctement dans son siège, l'historien se doutait quelque peu, que l'homme n'était pas la par hasard. Et en effet, il ne fallu pas bien longtemps pour que celui-ci pose son casque sur la table ou siégeait le vieillard. Une première phrase venait à sortir de sa bouche. Il cherchait donc Alikan ? Ce dernier ajouta par la suite qu'il y avait quelques rumeurs à son sujet, ce qui eut pour effet de faire esquisser un petit sourire à l'historien.
« Dis moi, si tu me cherches, c'est que tu sais qui je suis. En revanche, je ne sais pas qui tu es. A qui ai-je l'honneur ? » Il marqua alors un petit temps de pause. « Des rumeurs ? Les quelles ? Pour ta question, je peux être ce que tu souhaites, un conteur, une vielle personne, ou un historien. Je te laisse le choix. »
Ses yeux se plongèrent alors dans ceux de son interlocuteur, attendant une réponse.
Re: History - Alikan Mar 28 Fév - 21:39
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Gal'aad - Alikan
Tout autant que ses mots, Gal'aad étudiait les réactions de l'homme face à lui. Là où tous les autres clients se taisaient ou cherchaient à quitter l'endroit, lui restait calme, presque amusé. Pas de peur, cela voulait dire beaucoup : soit que la mort lui apparaissait comme une option pas plus détestable qu'une autre, soit qu'il savait se battre peut-être ou s'enfuir. Pas de peur non, aucune, il ne portait pas un masque pour la cacher comme beaucoup, il ne se souciait pas de se montrer insolent en guise de bravade, il acceptait juste les événements avec flegme. Cela voulait-il dire que ce vieillard était un danger? Peut-être, aussi Gal'aad rangea-t-il cette pensée dans un coin de son esprit. Il acquiesça aux mots de l'autre, acceptant de répondre comme un joueur accepterait d'avancer un pion face au jeu de son adversaire.
” Je ne sais de vous que les rumeurs, pas même un nom aussi en vous donnant le mien je me trouverai ainsi en situation de faiblesse”
Craignait-il une telle situation? Non, Gal'aad énonçait un fait simplement. Il avait pris le temps de s'asseoir, une main sur le casque, une main presque tendre à vrai dire, comme celle d'un maître sur son chien fidèle. Un homme rompu à la solitude, préférant donner de l'affection aux objets plutôt qu'à ses comparses.
”Néanmoins, pour que cette conversation continue il faut bien en passer par là. Sans doutes me connaissez-vous également par des rumeurs, je suis Gal'aad Serke, maître des Chevaliers de Ren”
Pour les quelques curieux ayant voulu rester et écouter malgré tout, il y eut des cris étouffés, un homme ne qui ne pu crier une insulte se contenta de la gémir, une vieille femme se contenta de fermer les yeux.
”Qu'est-ce qui sépare donc l'historien du conteur? Après tout l'historien ne fait que narrer le conte de fées du vainqueur et oublie parfois souvent l'objectivité. Je ne sais ce que vous êtes exactement, et vous avez tort sur un point car ce n'est pas à moi d'en décider, mais je suis curieux des histoires que vous pouvez ou non enseigner”
Il pencha la tête, le regarda un peu plus, et les yeux bleus avaient la franchise de ceux d'un enfant, la brutalité aussi, quant à l'intelligence violente qui brûlait derrière, pour le moment elle semblait apaisée.
”Après tout vous êtes vieux, ce n'est pas donné à tout le monde dans une galaxie toujours en guerre. Alors, vieillard, allez-vous me dire que jamais on ne fera plus grands héros que les jedis, rebelles et résistants, allez vous me raconter le conte de fées des martyrs? J'attends...”
Existait-il une bonne réponse à cela pour satisfaire l'esprit du chevalier? Non. Il ne venait pas pour entendre les bienfaits du Premier Ordre, Gal'aad en savait les horreurs, mais il savait le but derrière également quand ni rébellion, ni résistance n'avait pu fournir une forme de gouvernement viable. Des rêves, simplement des rêves, et de pauvres fous prêts à mourir pour cela.
” Je ne sais de vous que les rumeurs, pas même un nom aussi en vous donnant le mien je me trouverai ainsi en situation de faiblesse”
Craignait-il une telle situation? Non, Gal'aad énonçait un fait simplement. Il avait pris le temps de s'asseoir, une main sur le casque, une main presque tendre à vrai dire, comme celle d'un maître sur son chien fidèle. Un homme rompu à la solitude, préférant donner de l'affection aux objets plutôt qu'à ses comparses.
”Néanmoins, pour que cette conversation continue il faut bien en passer par là. Sans doutes me connaissez-vous également par des rumeurs, je suis Gal'aad Serke, maître des Chevaliers de Ren”
Pour les quelques curieux ayant voulu rester et écouter malgré tout, il y eut des cris étouffés, un homme ne qui ne pu crier une insulte se contenta de la gémir, une vieille femme se contenta de fermer les yeux.
”Qu'est-ce qui sépare donc l'historien du conteur? Après tout l'historien ne fait que narrer le conte de fées du vainqueur et oublie parfois souvent l'objectivité. Je ne sais ce que vous êtes exactement, et vous avez tort sur un point car ce n'est pas à moi d'en décider, mais je suis curieux des histoires que vous pouvez ou non enseigner”
Il pencha la tête, le regarda un peu plus, et les yeux bleus avaient la franchise de ceux d'un enfant, la brutalité aussi, quant à l'intelligence violente qui brûlait derrière, pour le moment elle semblait apaisée.
”Après tout vous êtes vieux, ce n'est pas donné à tout le monde dans une galaxie toujours en guerre. Alors, vieillard, allez-vous me dire que jamais on ne fera plus grands héros que les jedis, rebelles et résistants, allez vous me raconter le conte de fées des martyrs? J'attends...”
Existait-il une bonne réponse à cela pour satisfaire l'esprit du chevalier? Non. Il ne venait pas pour entendre les bienfaits du Premier Ordre, Gal'aad en savait les horreurs, mais il savait le but derrière également quand ni rébellion, ni résistance n'avait pu fournir une forme de gouvernement viable. Des rêves, simplement des rêves, et de pauvres fous prêts à mourir pour cela.
BesidetheCrocodile pour May the Force
Re: History - Alikan Mar 7 Mar - 18:51
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Le vieillard écoutait désormais les dires de son compagnon de table. Regardant fixement à travers ses yeux, Alikan tentait tant bien que mal de cerner le personnage à qui il s'adressait. Alors certes il le connaissait déjà, mais c'était toujours mieux de rencontrer les personnes, de ne pas se figer que sur des dires à son sujet. Au moins, à partir de maintenant, il pouvait avoir un avis sur son interlocuteur. « J'apprécie grandement votre honnêteté. Vous vous dévoilez à moi et cela, est pour moi un point non négligeable. J'aime me faire une idée de la personne que j'ai en face de moi. Ne pas avoir que des informations relatées par de pauvres personnes. »Portant son verre à ses lèvres, Alikan reprenait une gorgée du doux breuvage. Un des dires du Maître des chevaliers fit alors plisser les yeux du Jedi. L'historien ne narrait que des comptes de fées. Original comme vision des choses. Un rictus se dessina sur les lèvres de l'historien.
Son regard se posa désormais sur la main de l'homme. Il tenait son casque d'une main droite, rigide, ferme. On pouvait donc facilement comprendre que ce Monsieur la était quelqu'un de très droit. Peut être même était-il une personne dure, fermée.
A présent, c'était à lui de se présenter. « Quand à moi, je suis Alikan Tymaon. Je suis un Historien comme vous l'avez entendu. Je parcours les terres diverses et variées afin de collecter un maximum d'informations sur les vestiges du passé. »
Il termina alors la dernière goutte de sa choppe.
« Ce qui sépare l'historien du conteur comme vous dites, c'est le fait que l'historien lui, est objectif et relate les faits dans l'exactitude et n'énonce pas des faits inscrits par comme vous les nommez, les vainqueurs. Je suis la pour maintenir une vérité. Que ce soit d'un camp, ou de l'autre. Je maintient donc la part de vérité, prenant soin de toujours rester objectif. »
Voyant que la salle dans la quelle ils se trouvaient commençait à se crisper, du fait de l'atmosphère tendue, Alikan tourna alors la tête vers la gérante de la Cantina, lui portant un sourire comme pour lui confirmer qu'il n'y avait aucun danger le Jedi retourna ensuite à sa conversation.
« Je ne parles pas de martyrs ou de héros. Dans ma vie, j'ai toujours dis que personne n'était tout blanc ou tout noir. Et c'est la que j'interviens. Je cherche à connaître les motivations et les modes de fonctionnement des deux camps. Il ne peut pas y avoir de bien ou de mal. »
Posant ses mains sur la table devant lui, le vieillard se leva doucement, portant sa vielle carcasse au comptoir. De la, il repris alors deux choppes.
Il arriva alors derrière le Maître chevalier et posa une choppe à ses cotés. Après avoir déposé la pinte, le Maître Jedi se replaça à sa place, en face de Gal'aad.
« Buvez, ça vous fera du bien, et ça m'éviteras de passer pour un vieil ivrogne solitaire. »
Il rigola alors doucement. « Et vous, des choses à me dire ? Un sujet vous intéresse t-il particulièrement ? Qu'est ce qui vous ferais plaisir ? »
Son regard se posa désormais sur la main de l'homme. Il tenait son casque d'une main droite, rigide, ferme. On pouvait donc facilement comprendre que ce Monsieur la était quelqu'un de très droit. Peut être même était-il une personne dure, fermée.
A présent, c'était à lui de se présenter. « Quand à moi, je suis Alikan Tymaon. Je suis un Historien comme vous l'avez entendu. Je parcours les terres diverses et variées afin de collecter un maximum d'informations sur les vestiges du passé. »
Il termina alors la dernière goutte de sa choppe.
« Ce qui sépare l'historien du conteur comme vous dites, c'est le fait que l'historien lui, est objectif et relate les faits dans l'exactitude et n'énonce pas des faits inscrits par comme vous les nommez, les vainqueurs. Je suis la pour maintenir une vérité. Que ce soit d'un camp, ou de l'autre. Je maintient donc la part de vérité, prenant soin de toujours rester objectif. »
Voyant que la salle dans la quelle ils se trouvaient commençait à se crisper, du fait de l'atmosphère tendue, Alikan tourna alors la tête vers la gérante de la Cantina, lui portant un sourire comme pour lui confirmer qu'il n'y avait aucun danger le Jedi retourna ensuite à sa conversation.
« Je ne parles pas de martyrs ou de héros. Dans ma vie, j'ai toujours dis que personne n'était tout blanc ou tout noir. Et c'est la que j'interviens. Je cherche à connaître les motivations et les modes de fonctionnement des deux camps. Il ne peut pas y avoir de bien ou de mal. »
Posant ses mains sur la table devant lui, le vieillard se leva doucement, portant sa vielle carcasse au comptoir. De la, il repris alors deux choppes.
Il arriva alors derrière le Maître chevalier et posa une choppe à ses cotés. Après avoir déposé la pinte, le Maître Jedi se replaça à sa place, en face de Gal'aad.
« Buvez, ça vous fera du bien, et ça m'éviteras de passer pour un vieil ivrogne solitaire. »
Il rigola alors doucement. « Et vous, des choses à me dire ? Un sujet vous intéresse t-il particulièrement ? Qu'est ce qui vous ferais plaisir ? »
Re: History - Alikan Dim 12 Mar - 15:58
Gal'aad Serke
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Gal'aad - Alikan
“Un historien n'est jamais objectif, ou alors vous êtes idiot”
Froid, glacial, Gal'aad se présentait comme un homme dédaignant la démagogie de bas étage et la philosophie de comptoir. Il avait traité son interlocuteur avec respect et entendait bien que celui-ci fasse de même sans chercher à ce qu'il avait des fables de bons sentiments.
”L'histoire est écrite pas les vainqueurs, voilà un fait objectif. Les vaincus n'en ont ni le temps, ni la liberté. Il est donc aisé d'imposer une volonté, de dire qui est méchant, qui ne l'est pas, en oblitérant bien des choses plus troubles et à même de jeter le doute. Un historien peut vérifier ses sources mais ne jamais être sûr de ce qu'elles racontent. Enfin un historien..un bon, et historien”
Une intelligence vive et brutale irradiait de ce coeur sauvage. Bien sûr nombreux étaient ceux prenant Gal'aad pour un simple idiot... il était différent après tout, il ne ressentait pas comme eux, il n'obéissait pas comme eux. Bouc émissaire parfait, on pouvait aller jusqu'à le soupçonner d'actions qu'il ne commetrait jamais, car sa sincérité allait à l'ordre, allait à Snoke, au delà de toutes les passions humaines. Il doutait parfois bien sûr, mais il se reprenait, encore plus sombre, encore plus douloureux, sans jamais la moindre récompense. Des blessures, trop de blessures, comme un animal il les léchait du fond de sa solitude jusqu'au prochain combat dans lequel se jeter.
Ainsi était sa vie.
”Vous m'avez déçu, vieillard.”
Il savait lui-même l'histoire et la philosophie de nombres de galaxie, passionné par tout cela, mais ne voyait pas comment en discuter avec quelqu'un vivant dans un manichéisme aussi hypocrite que faux. Une douleur passa alors dans les yeux clairs, la douleur d'une personne ne pouvant parler, ne pouvant être écoutée. L'histoire n'était pas une science, l'histoire était une prostituée... Boudeur, il repoussa la pinte, il n'avait pas envie de boire, et dans ses yeux brûlait un feu dangereux.
”Vous ne maintenez pas une vérité, vous maintenez VOTRE vérité. C'est par votre regard que vous choisissez les textes et témoignages, c'est par votre regard et votre intellect que vous choisissez de les analyser et comment. Il n'y a pas d'objectivité là dedans, il n'y en aura jamais, la tristesse n'est pas dans ce fait, la tristesse est dans le fait que vous soyez incapable de le reconnaître.”
Bien sûr qu'il ne mâchait pas ses mots, gal'aad, car ainsi était son esprit. Il ne possédait pas les mêmes barrières que tout un chacun, pas le même cheminement de penser non plus. Il jugeait sans se soucier des conséquences, il classait et classifiait en démantelant les fausses affirmations, parfois cela voulait dire condamner, parfois non.
”Mais je vous en prie, buvez à la santé de votre fausse histoire. Pour d'autres personnes elle aura un intérêt un jour après tout, ce n'est pas parce qu'un travail est faux qu'il est inutile.”
Froid, glacial, Gal'aad se présentait comme un homme dédaignant la démagogie de bas étage et la philosophie de comptoir. Il avait traité son interlocuteur avec respect et entendait bien que celui-ci fasse de même sans chercher à ce qu'il avait des fables de bons sentiments.
”L'histoire est écrite pas les vainqueurs, voilà un fait objectif. Les vaincus n'en ont ni le temps, ni la liberté. Il est donc aisé d'imposer une volonté, de dire qui est méchant, qui ne l'est pas, en oblitérant bien des choses plus troubles et à même de jeter le doute. Un historien peut vérifier ses sources mais ne jamais être sûr de ce qu'elles racontent. Enfin un historien..un bon, et historien”
Une intelligence vive et brutale irradiait de ce coeur sauvage. Bien sûr nombreux étaient ceux prenant Gal'aad pour un simple idiot... il était différent après tout, il ne ressentait pas comme eux, il n'obéissait pas comme eux. Bouc émissaire parfait, on pouvait aller jusqu'à le soupçonner d'actions qu'il ne commetrait jamais, car sa sincérité allait à l'ordre, allait à Snoke, au delà de toutes les passions humaines. Il doutait parfois bien sûr, mais il se reprenait, encore plus sombre, encore plus douloureux, sans jamais la moindre récompense. Des blessures, trop de blessures, comme un animal il les léchait du fond de sa solitude jusqu'au prochain combat dans lequel se jeter.
Ainsi était sa vie.
”Vous m'avez déçu, vieillard.”
Il savait lui-même l'histoire et la philosophie de nombres de galaxie, passionné par tout cela, mais ne voyait pas comment en discuter avec quelqu'un vivant dans un manichéisme aussi hypocrite que faux. Une douleur passa alors dans les yeux clairs, la douleur d'une personne ne pouvant parler, ne pouvant être écoutée. L'histoire n'était pas une science, l'histoire était une prostituée... Boudeur, il repoussa la pinte, il n'avait pas envie de boire, et dans ses yeux brûlait un feu dangereux.
”Vous ne maintenez pas une vérité, vous maintenez VOTRE vérité. C'est par votre regard que vous choisissez les textes et témoignages, c'est par votre regard et votre intellect que vous choisissez de les analyser et comment. Il n'y a pas d'objectivité là dedans, il n'y en aura jamais, la tristesse n'est pas dans ce fait, la tristesse est dans le fait que vous soyez incapable de le reconnaître.”
Bien sûr qu'il ne mâchait pas ses mots, gal'aad, car ainsi était son esprit. Il ne possédait pas les mêmes barrières que tout un chacun, pas le même cheminement de penser non plus. Il jugeait sans se soucier des conséquences, il classait et classifiait en démantelant les fausses affirmations, parfois cela voulait dire condamner, parfois non.
”Mais je vous en prie, buvez à la santé de votre fausse histoire. Pour d'autres personnes elle aura un intérêt un jour après tout, ce n'est pas parce qu'un travail est faux qu'il est inutile.”
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