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La cruauté des Hommes - Gal'aad
La cruauté des Hommes - Gal'aad Dim 26 Fév - 16:40
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La cruauté des hommes
Seul, libre, l’être humain est toujours vaincu. Il doit en être ainsi, puisque le destin de tout être humain est de mourir, ce qui est le plus grand de tous les échecs. Mais s’il peut se soumettre complètement et entièrement, s’il peut échapper à son identité, il est alors tout puissant et immortel. Δ GAL'AAD&GATTACA |
Elle releva la tête. La baissa. Ce n’était que quatre Yakas équipés et armés qui, courbés à l’entrée de son bureau, prenaient une place considérable. Bloc de muscles et de masse. Capacités crâniennes insuffisantes, mais persuasion présente lorsque plus de deux mètres de force avaient leur attention braquée sur une seule personne. Ils touchaient presque le plafond. On aurait dit des piliers. Dans leur philosophie bien à eux, celui qui semblait être le responsable décrivit ce qui se passerait en cas d’attaque – et elle n’écouta pas. Ils n’étaient que de la décoration, un élément logique à l’image de la frêle sénatrice Arkanienne. A l’image de tous les sénateurs, de la République. Fragiles et incapables de se défendre. Prompt à laisser une guerre débuter, à l’observer, et à perdre. Prompt à se faire exploser. Si cela ne tenait qu’à elle, le représentant du Premier Ordre serait venu pour y trouver sa propre mort. Au lieu de cela, il n’allait trouver que la froideur d’Arkania et celle de sa Sénatrice. - .. Quant au Dominion, il préfère ne pas se montrer, ne pas s’en mêler. Vous êtes le visage et la voix de notre planète, eux restent dans votre ombre.Seule face à un émissaire qui avait probablement approuvé le massacre de Yavin IV. Seule face à celui qui aurait pu se réjouir de sa propre mort. Si le sang n’engendre que le sang, Gattaca aurait pris sur elle et, pour le bien commun, engendré du sang contre la vie de l’homme. Rien qu’à y penser, le sien bouillait. Mais l’entrevue était confidentielle, et la République ne devait pas le savoir. Elle n’était pas Sénatrice, mais Tal’rin, membre de tribu et seul visage que les arkaniens acceptaient de proposer à un Ordre qui pouvait être susceptible de les intéresser. C’était parfait. Gattaca pourrait s’assurer qu’à aucun moment, sa planète s’alliera avec le mauvais Ordre. - .. Yakas qui n’hésiteront pas à abattre le Chevalier si celui-ci venait à attenter à votre vie. Toutefois, il est fort improbable que l’Ordre veuille faire de notre si grande civilisation un ennemi –Chevalier de Ren. Un tueur, un barbare. Un clone. L’histoire qui se répétait venait se faire rappeler à elle, sous son propre nez, à son propre insu. Nous n’avons pu négocier ce terme, disait son conseiller, il tient à sa protection, bafouillait-il sous le regard implacable de la sénatrice. Difficile de cacher une rage qui lui bouffait les joues. Facile de faire passer ça pour une rancœur depuis Hosnian Prime et son explosion. Gattaca se leva de son bureau, fit un pas, puis deux. Posa ses yeux embrumés sur le paysage dévasté par une tempête de neige qui faisait rage au dehors, écho de sa propre haine. Dans le reflet de la vitre, elle voyait les quatre soldats qui, au final, n’étaient pas décoratif. Un conseiller qui lui l’était. Ses excuses saccadées se perdaient dans le sifflement du vent arkanien. La patience de Gattaca aussi. Alors il vint. Quitte à justifier des Yakas, à lui faire perdre patience et à voir son cadavre malheureusement sans vie. Oui, quitte à ce que ça dégénère. La réunion avec l’émissaire était secrète, cet incident pourra tout aussi bien l’être. Le pousser dans ses retranchements. Voir de quoi pouvaient bien être fait cette nouvelle génération de clones qui pensaient d’un sabre donnait une puissance que leur lâcheté n’avait jamais su leur donner. La Sith le sentait venir, boule de frustration en un seul homme, alors elle fit taire la Force qui pouvait bien émaner d’elle. Au maximum. Rencontrer un sensitif autre que ceux connaissant son affiliation et son rôle était une première fois et son sang-froid devra être total pour ne pas perdre contrôle d’elle-même. Alors il vint. Au milieu des quatre Yakas qui prenaient un coin du bureau, mains croisées, visage de cire, elle n’était qu’à quelques mètres de l’homme lorsqu’il franchit les portes. - Bienvenue sur Arkania Chevalier.Un bras cybernétique. Peut-être n’était-ce pas la première fois qu’il venait ici. - Quel est votre nom et votre but ici ? Recevoir l’émissaire de ceux ayant attenté au Sénat est suffisamment éprouvant pour ne pas en plus devoir subir l’un de ses bras armés.. Où son bras armé, en l’occurrence. |
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Re: La cruauté des Hommes - Gal'aad Mar 28 Fév - 17:38
Gal'aad Serke
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And I'll fall on my knees
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I saw the Devil
Ga & Ga
Protéger un homme, une femme, quelqu'un jugé d'assez important par le Premier Ordre sur un plan quelconque pour qu'il ou elle puisse se payer les services du chevalier, était-ce nouveau ? Non, des missions de ce genre Gal'aad en avait déjà eu, cela permettait de mieux manipuler également, faire croire aux autres qu'ils possédaient un intérêt quelconque, le droit de rester en vie, le devoir de rester en vie. De telles choses, Snoke savait le faire, et des gens s'agenouillaient devant lui, prêtaient serments et survivaient, il n'y avait rien d'autre à dire ou décider. Rien.
Alors pour aujourd'hui, le Chevalier devenait l'ombre d'un homme politique du Premier Ordre, le suivant dans chacun de ses pas, observant tous les périls possibles, le sauvant au besoin. Sauver, il savait faire cela.
Il portait son casque, Gal'aad, le visage masqué mais les yeux vifs pourtant. Les Chevaliers de Ren, on savait peu de choses d'eux, ils apparaissaient dans de vieilles histoires parfois, même des contes où explicitement on ne les nommait pas. Ils avaient la Force -ou bien l'intelligence assez aiguë pour combattre comme un surhomme pour quelques uns-, ils avaient un héritage de mystère aussi, parfois leurs gestes empruntaient aux jedis, parfois aux siths, à d'autres guerriers aussi également. L'important était la bataille, l'important était le combat et tous savaient se battre. Ils avaient appris par les coups et le sang, ils avaient appris sans maîtres car ainsi se distinguait leur ordre. Pas de place pour l'hésitation ou le doute, soit apte à te battre si tu veux porter notre nom, si tu ne le peux, la mort te tend les bras.... Tel était le degré d'exigence, oui, assez pour qu'ils puissent devenir la milice de Snoke et répandre mort et désolation derrière eux comme la plus antique des chasses sauvages.
Et pourtant, pourtant on les oubliait. Ils n'étaient pas fait pour la lumière, ils n'étaient pas faits pour être compris au fond, simplement se battre dans les quêtes qu'ils décidaient de mener. Se battre, frères parmi les chevaliers...
D'un mot, d'une pensée peut-être, Gal'aad pouvait fait se lever ses frères et sœurs d'armes pour un combat dont lui seul déciderait.
Il pouvait décider, oui, car Snoke avait depuis trop longtemps mené ses pensées pour qu'elles puissent prendre un cours que le Leader Suprême n'apprécierait pas. Gal'aad en perdait-il de la valeur pour autant ? Certains le pensaient, mais quiconque le voyait en pleine bataille comprenait quel danger il était pourtant : plus orage, plus ouragan qu'être humain, et où dans sa personnalité sombre se situait alors la barrière de son inhumanité ?
Ainsi, c'était armé du poids de tout un héritage que le masque et l'uniforme noir lui conféraient, qu'il suivait les ordres. Gal'aad, non pas un clone comme on pouvait le penser car aucun des Ren ne l'était, et les troopers ne répondaient plus à ce programme spécifique depuis l'académie lancée par le vieux Général Hux, père de l'actuel au poste. Il mimait pourtant, il mimait la vie et les autres pour évoluer parmi eux sans se soucier de sa propre sociopathie. Un détail.
A la suite de l'homme politique, il entra dans le bureau. Trois pas de distance, assez pour ne pas être une présence écrasante, assez pour intervenir également en cas de besoin. A sa grande surprise, ce fut à lui que Gattaca s'adressa en premier, une manière de bien faire comprendre que sa présence était une gêne.
« Madame, je doute que toute transaction politique ou diplomatique ai pu bien se conclure à partir du moment où un camps jugeait les insultes comme une forme de salutation convenable. Vous avez vos gardes, monsieur ici a le sien. Je n'insulterai pas votre esprit en expliquant plus... »
L'homme dont il avait la charge lui jeta un regard curieux, pas méprisant pour autant et cela était à noter.
Quant à Gal'aad il ne releva pas plus la remarque lancée sur son bras, il savait son handicap, avait appris à ne plus perdre de temps à ce sujet. Le manque de civilité instauré par Gattaca saurait être souvenu en temps voulu.
Il laissa parler la politique, l'homme et la femme, pendant que lui n'écoutait que les menaces. De quoi ils discutèrent, s'ils trouvèrent un accord, il ne saurait dire car son attention entière était occupée par la Force. Son rôle, voilà tout... mais aucun danger pour l'homme dont il avait la garde ne pouvait être lu d'une prescience à l'autre. Enfin, la réunion se termina. Il laissa passer l'homme en premier pour pouvoir être dans son dos et couvrir tout risque de trahison, et s'apprêta lui même à franchir la porte.
BesidetheCrocodile pour May the Force