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In a world so cold and empty - Xora

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rp se passant avant l'intrigue

 
 In a world so cold and empty
xora & ruslan

« Quel radin. » Je marmonne entre mes dents en jetant les quelques pièces dans ma poche, tout ce que j’ai pu tirer de mes vols du jour. Je sais bien que ce n’étaient pas des trésors à la valeur inestimable, mais j’aurais aimé que ma poche soit un peu plus lourde à l’issu de notre échange. Ce n’est pas avec ça que je pourrais tenir bien longtemps. M’enfin, j’imagine que je l’ai cherché, cette vie. Je ne fais rien pour me sortir de cette routine que j’aime beaucoup trop. Je suis incapable de travailler légalement de toute façon, je ne connais rien d’autre que cette existence d’enfant agité qui ne tient pas en place. Ce que je fais, je le fais depuis que j’ai l’âge de marcher ou presque, depuis que j’ai compris que notre univers est tout, sauf juste et que l’égalité n’est qu’un doux concept que les citoyens des cités les plus avancées pensent commencer à atteindre. La vérité est évidemment toute autre, mais il ne faudrait pas froisser nos chers sénateurs. Après tout, je peux bien leur laisser que certains font vraiment de leur mieux, quand ils ne sont pas occupés à s’en mettre plein les poches.
Allez. Il est temps de se remettre au travail.
La journée est longue, bien trop longue. Je commence à en avoir sérieusement marre de faire tous ces efforts pour tomber sur des noisettes, risquer de me faire prendre à chaque instants pour me contenter de quelques vieilles pièces oubliées au fond d’un manteau. Il y a longtemps que je ne suis pas tombé sur quelque chose que je peux vraiment revendre contre un repas chaud, comme par exemple avec le comlink du petit naïf que j’ai détroussé l’autre jour. Son appareil gît toujours dans mon sac cela dit, je n’arrive pas à m’en détacher pour le moment et je ne suis pas sûr de pouvoir en tirer grand-chose de toute façon, ces trucs-là pullulent partout sur le marché noir. Il faudrait peut-être que je commence à m’attaquer à de plus gros poissons, avant peut-être de quitter la planète. Devenir un voleur de plus grande envergure et m’en aller loin d’ici, avant que la situation diplomatique ne devienne invivable, ce qui ne tardera pas. Mais avec le Premier Ordre et ses conneries sur Hosnan Prime, je ne suis pas sûr qu’aucune planète de n’importe quel système ne soit sûre. Certes leur gros joujou qui leur sert d’arme n’est plus en activité, mais qu’est-ce qui les empêche d’en construire un autre, ou d’attaquer directement une planète. Détruire des millions de vies d’un seul claquement de doigts ne leur a pas posé de problèmes. Ça me rend malade rien que d’y penser, de me dire qu’il y a dans cette galaxie un mec qui a dû lancer cet ordre, celui d’anéantir un système, et que ça lui a sûrement semblé être la chose la plus naturelle au monde.
Je me fraye un chemin jusqu’au marché noir, suivant un embranchement de petites ruelles, de couloirs et de souterrains que je connais comme ma poche. C’est peut-être même ici que je me sens le plus dans mon élément, au milieu de gens que j’ai appris à connaître, et qui ne sont pas tous pourris jusqu’à la moelle. Oh certains le sont, aucun doute là-dessus, mais il y en a d’autres qui me ressemblent plus, chez qui on peut déceler une petite touche d’humanité – ou n’importe quelle espèce d’alienité – si l’on gratte un peu la peau du criminel. La plupart veut juste survivre et s’y prend de la façon qui lui semble la plus simple ou la plus naturelle, d’autres encore se droguent à l’adrénaline et à d’autres substances un peu moins naturelles, ce sont parmi eux que je me sens bien. Pas parmi ceux dont la tête est placardée à chaque coin de rue et qui n’hésiterait pas à vous démembrer juste parce qu’ils sont de mauvaise humeur.  Bref.
Le marché noir s’étend, juste devant moi, bien éclairé pour un endroit illégal et sous-terrain. Il faut dire que pour les affaires, c’est mieux de voir ce que l’on achète ou vend. Moins pratique pour dissimuler les cadavres si l’on souhaite faire disparaître quelqu’un, par contre. Mais il y a des tas de couloirs sombres et humides qui conviendraient parfaitement à quelques pas d’ici.
Je me dirige vers mon revendeur habituel, puis me fige. Immédiatement, je fais semblant de m’intéresser aux pièces détachées de vaisseaux qui s’accumulent à côté de moi, espérant que la personne à la peau verte à quelques pas de moi n’ait pas remarqué ma présence.
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In a World so Cold and Empty
Un soupir d'exaspération résonna au sein du SledgeHammer. L'humeur du Capitaine se dégradait de jour en jour et l'équipage en était venu à avoir les mêmes frayeurs que ceux qui croisaient en général la route de la pirate Xiss. Xora adorait son métier, enfin si on pouvait appeler cela un métier; non elle voyait cela beaucoup plus comme une vocation. Et elle aimait par dessus tout tenir une personne à sa merci. Cependant, elle n'en restait pas moins un être vivant. Et là... Après des mois à parcourir la Galaxie, elle se sentait tel un animal en cage. De plus, cela faisait des jours qu'elle n'avait pas eu de quoi se divertir (en gros que l'occasion d'aborder sauvagement un autre vaisseau ne s'était pas présentée). Assise non nonchalamment sur son fauteuil en cuir, elle donna un coup de pieds dans la rambarde en métal et roula des yeux. D'un coup, elle se leva et alla se planter devant ses hommes. Elle haussa un sourcil et les regarda tour à tour pour finir par leur annoncer qu'il était grand temps qu'ils se dégourdissent les jambes et respire un autre air que celui de ce cette "épave".
Et justement, la providence pointa le bout de son nez. Naboo n'était pas bien loin. De très mauvaise humeur, elle aboya quelques ordres et tout le monde se mis à exécution sans demander son reste. Lorsque la planète se refléta dans ses yeux, un petit sourire mauvais étira ses lèvres, le premier depuis un long moment. Elle laissa le SledgeHammer dans un endroit approprié, en toute discrétion et y laisser quelques hommes à son bord, qu'il ne reste pas sans surveillance. Elle choisit ceux à qui elle pouvait faire le plus confiance, bien que Xora n'avait pas vraiment confiance en eux... Seulement, elle savait qu'ils avaient bien trop peur d'elle pour tenter quoi que ce soit. Guindée dans sa combinaison de cuir rouge sombre, son précieux sabre laser accroché à sa ceinture (et une main reposant sur sa garde), elle commença à se frayer un chemin parmi les civils, lentement et surement. Au fil des années, elle avait appris à ne pas attirer l'attention. Elle s'enfonçait toujours plus au coeur de la citée. Elle connaissait cet endroit par coeur, elle y était venue maintes fois. Elle aurait pu laisser trainer une main sur le mur et fermer les yeux, quand bien même, la Falleen savait où elle allait arriver. Et soudain, le spectacle prit forme sous ses yeux. Xora inspira un grand coup, à plein poumons et ses yeux étincelèrent alors d'un éclat proche du plaisir: le marché noir.

Mais sa joie fut de courte durée; en effet, il fallait toujours que les prix soient trop chers pour elle. Oui, bon, d'accord c'était le jeu ! Marchandage était le mot qui régnait au maître dans ce repère de personnes en tout genre, pour dire cela d'une façon aimable. Elle retourna quelques armes entre ses mains, grimaça, foudroya des vendeurs au passage, adressa même des paroles des plus amers et finalement, alors que sa main allait se poser sur une potentielle nouvelle paire de gants, elle suspendit son geste. Elle ne bougea pas la tête, se contentant d'un coup d'oeil furtif sur sa droite. Comme la providence était bien faite... Elle reconnut immédiatement celui qui était non loin: Ruslan. Un voleur qu'elle avait employé pour faire un sale boulot à sa place. Évidemment elle ne lui avait pas vraiment laissé le choix, employant le chantage (et une bourse bien remplie) pour obtenir ce qu'elle désirait. Elle rembarra son vendeur et d'un pas souple, elle se dégagea sur le côté, rabattit une capuche sur sa tête et sans la moindre difficulté, allait rejoindre sa connaissance. Elle vint se placer juste derrière, se pressant contre son dos sans aucune gène. Sa bouche effleura l'oreille du jeune homme alors qu'elle se permit d'enfin lui glisser d'une voix moqueuse:

-Tiens tiens, mais qui voilà donc... Mon préféré... Je vois que tu sévis toujours dans le coin...

Elle laissa sa phrase en suspend, alors que ses lèvres s'étiraient en un nouveau sourire, carnassier cette fois. Puis elle continua sur un ton plus malicieux qui, chez Xora, n'était pas forcément un signe de sympathie:

-A moins que tu sois là totalement pour autre chose..., non ?

AVENGEDINCHAINS

 

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