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A travers la poussière du temps [Feat Myri Allura]
A travers la poussière du temps [Feat Myri Allura] Lun 3 Oct - 9:03
Kahl Zak'rai
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A travers la poussière du temps
Feat @Myri Allura
S’il existait une possibilité, si infime soit elle, qu’il trouve les réponses à ses innombrables questions, c’était bien ici. Depuis sa fuite, depuis son arrivée sur cette station, Kahl n’avait eu de cesse de se morfondre dans une torpeur qu’il ne reconnaissait pas. Ses fonds s’amoindrissaient à vue d'œil, ses recherches étaient au point mort et ses pensées ne pouvaient se soustraire aux visions qu’il avait reçues tantôt. Les antiques cités qui brisaient les cieux pourpres de leurs flèches noires, s’échappant de la jungle environnante par leur stature gargantuesque. La foudre qui s’en échappait comme tant de preuves d’une blessure purulente, s’écrasant au sol dans un fracas de tous les diable. C’est là-bas que les murmures prenaient leur source et la relique qu’il détenait en était la boussole. D’un regard furtif aux alentours, il sortit le paquet de cuir, finement enroulé autour d’un cylindre de métal. Celui-ci portait les marques de l’usure, de l’affront et de la vengeance. On y reconnaissait l’ombre d’un manche d’un côté et l’orée d’un projecteur de l’autre. Son contact était froid, tant physiquement que psychiquement. Car cette arme, fût-elle née dans une époque lointaine, était une des sources des murmures. Elle le transcendait et appelait à travers lui. Quant à savoir ce qu’elle demandait, il n’en était pas certain. La documentation à ce sujet était soit perdue, soit détériorée, souvent volontairement. Une aura de silence et de crainte l’entourait, si bien qu’aucune des personnes savantes à qui il put poser la question n’osa lui donner réponse. Tout ce qu’il sut, il le déduit en observant l’image holographique de feu le général de l’empire galactique, dans ses heures les plus sombres. L’homme à l’armure noire qui menait ses troupes avec véhémence et rage, tout en brandissant un cylindre similaire, un sabre laser. A partir de ce point, les recherches en avaient été facilitées, découvrant l’usage que l’on faisait de ces armes. On les avait vu dans divers champs de bataille, tantôt au début du calendrier, tantôt dans la guerre du premier ordre. Kahl apprit sans grande surprise qu’elles étaient liées aux sensitifs, fussent-ils Jedi ou Sith. Quant à cette dernière notion, il n’en saisissait pas encore entièrement l’essence. Il savait que les Jedi furent les porteurs de la paix et de la république des décennies auparavant et supposait que les Sith en étaient l’extrême inverse. Mais la différence de motivation intrinsèque le dépassait encore totalement. C’était le but de sa visite ici, au musée de l’histoire républicaine de la Station 616, qu’il devait trouver réponse.
Le bâtiment, perdu au milieu d’une grande place avec une zone de jeu pour enfant et un semblant de ce qui pourrait s’apparenter à un parc dans une station spatiale, se présentait avec ses quatres énormes colonnades comme seul point d’intérêt. Il portait au sommet de son imposante structure le symbole circulaire de ce qu’était la république d’antan et en avait même hérité du nom. Kahl s’était armé de son holopad et avait franchi les lourdes portes pour se plonger à l’intérieur d’une autre époque, révolue de bien longtemps. Une époque de paix, d’abondance et d’entraide galactique. Le musée, divisé en plusieurs secteurs, racontait l’histoire des traités et faits majeurs qui avaient animé le cœur républicain. L’on se plongeait tour à tour sur les élections successives des chanceliers, des annexions galactiques, puis petit à petit, vers l’attaque de Naboo par le clan bancaire, casus belli qui déclencha la guerre noire. Cette histoire, il la connaissait par cœur, pour l’avoir lu et relu et à chaque fois, cette litanie parfaitement orchestrée sonnait faux. Il manquait un élément majeur qu’il n’arrivait pas à saisir. Faisant fi de ces pensées, il visita très rapidement cette partie pour s’attarder au sujet de sa visite, la partie du Conseil des Jedi et sa représentation circulaire. Sur les bords des sièges de différentes tailles au tissu rouge, entourant en son centre une zone marquée par le symbole de la république, où l’on y avait ajouté l’arme de ses espérances, un Sabre Laser. Sans se soucier des visiteurs qui auraient pu le juger du regard, il s’accroupit au niveau de sa représentation et passa sa main dessus.
"Qu’est ce que tu es réellement … Qu’est ce que tu caches … "
Les questions se bousculaient dans sa tête comme autant de poignards plantés dans sa raison, dont il devenait urgent pour sa stabilité de les retirer.
Re: A travers la poussière du temps [Feat Myri Allura] Mar 4 Oct - 20:54
Myri Allura
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A travers la poussière du temps
feat @Kahl Zak'rai
Cela fait déjà quelques jours que j’arpente, non sans curiosité et étonnement, les parcelles de cette étrange station. Apparue aussi soudainement qu’elle n’en est tout aussi vite devenue une plaque tournante du paysage galactique, la station 616 attire actuellement tous les regards. Une nouvelle communauté ? Une nouvelle idéologie ? La question qui m’intrigue pourtant, c’est son origine. Comment cette nommée communauté de l’Eveil est-elle sortie de nulle part ? Et pourquoi maintenant ? La galaxie se relevant à peine du chaos provoqué par le dément empereur Sith et ses sbires du premier Ordre. Le timing est particulièrement judicieux si l’on a pour but de bousculer l’ordre établi. Parmi mes frères et sœurs Jedi aussi, cette arrivée est vue d’un œil inquiet. Cette communauté ne semble en effet pas cacher ses accoutumances avec la Force. Rey rebâtissant à peine une nouvelle école sous de nouveaux principes, une guerre ouverte serait un désastre.
Mais en sachant cela, est-ce une bonne idée de déambuler dans cette station ? La raison pencherait évidemment vers le non. Seulement il est aussi établi qu’en règle générale, la grande Jedi de renommée intergalactique Allura n’en fait de toute manière qu’à sa tête ! Je ne suis de toute façon pas sur 616 de manière officielle. Personne n’est au courant chez mes proches de mon petit saut en hyperspace et de ma petite semaine tous frais payés dans l’un des hôtels de luxe de la station. Oui, bla bla bla un Jedi doit vivre de façon austère et pieuse. Mais je ne voulais pas éveiller les soupçons, alors paraître comme une vraie touriste reste une couverture efficace ! Et entre-nous, personne ne connait réellement ma renommée, je me suis un peu emballée sur le grandiloquent. Et si le but premier de ma visite reste la curiosité, je ne vais pas m’en cacher. Le reste se résume par quelques soirées casinos, le sabacc m’étant assez rentable financièrement, les boîtes, cantinas et le shopping. Haaaaa des foutraques de vacances ! Je n’en ai pas eu depuis genre… Euh… Il y a bien longtemps dans une galaxie lointaine !
J’entends encore mon foutu droïde, Wade, me demander si c’est une idée pertinente d’ainsi visiter ce qui pourrait être potentiellement l’antre du mal grandissant dans l’ombre d’une galaxie fragilisée ? Peut-être, mais je sais me défendre en cas de soucis et lui, il est maintenant consigné dans ma chambre. Pas besoin d’exaspérant petit tas de boulon dans mes pattes. Je joue certes la touriste avec une crédibilité étonnante mais je n’en oublie pas mon premier objectif, en apprendre plus sur cette antique cité spatiale. Car tout ce qui est antique, c’est mon domaine! Surtout si cette communauté jusqu’alors inconnue est d’une quelconque façon liée à la Force. Comment un tel mystère est-il possible ? Pour trouver une piste de réponse, de manière légale j’entends, la meilleure solution est de s’intéresser à sa culture. Temples, bibliothèques, musée,… La liste des points d’intérêt est exhaustive mais un lieu en particulier a attiré mon attention. Noooon, pas Strip-sabacc-garden… Peut-être en partant, par curiosité professionnelle. Evidemment.
Sérieusement, le musée de l’histoire républicaine. Etrange. Comment un musée pareil peut-il même exister ? Cela me parait même inquiétant d’apprendre que là où l’on ne sait rien de cette communauté, eux au contraire nous connaissent et nous observent depuis des décennies voire même peut-être au-delà. Deuxième source d’étonnement, leurs archives sont particulièrement complètes mais également épargnées par la purge de l’Empire et de leur propagande. Je sais que lors de l’accession de Palpatine au rang d’empereur, une grande partie des savoirs Jedis furent détruits ou perdus. La propagande a également changé bien des événements si bien qu’en quelques décennies, même l’existence de la Force était remise en doute par les plus jeunes générations. Nous étions pour ainsi dire réduits au rang de mythes et légendes. Redécouvrir l’histoire de la république ainsi, une telle source de savoir… C’est énorme et maintenant à la portée de tous. Etonnant.
Cela fait maintenant près d’une heure ou deux que je déambule dans les couloirs et salles du musée. Quand soudain, le nom de la prochaine salle me fit frémir. « Salle du conseil Jedi » carrément ! Mon père me l’a déjà décrite dans ses histoires, elles-mêmes tirées des enseignements de Luke Skywalker qui les a tenus sûrement d’autres avant lui. Une salle circulaire avec des sièges pour chaque Maître trônant au conseil. Les plus sages et valeureux guerriers de l’Ordre. Le plus illustre d’entre eux portait le nom de Yoda. Petite, je l’imaginais d’après les descriptions de mon père. Une petite créature verte visqueuse avec de grandes oreilles, un parlé déroutant et ayant l’air d’avoir vécu genre des millénaires ! Okay j’étais petite, en vrai, il devait sûrement être du genre balèze pour tenir tout un ordre sur les épaules ! J’espère en voir un holo tiens.
Une fois à l’intérieur, je souris un peu bêtement, imaginant toute la sagesse du postérieur de mon père trôner sur l’un de ces sièges. Moi ? Personne n’aurait la bêtise de m’y convier. Mais déception, pas de holo des anciens Maîtres. Par contre au centre de la pièce, un peu d’intérêt semble particulièrement attirer l’attention de l’un des visiteurs. Un jeune homme, ténébreux et de loin, semblant déjà être torturé par des conflits intérieurs. Non, je n’utilise pas la Force pour le deviner, je suis nulle à ça, mais là c’est pratiquement écrit sur son front. M’approcher ? Non, je ne devrais pas me mêler de ce qui ne me regarde pas. Deux secondes plus tard, je suis déjà debout derrière lui, tout accroupis devant ce qui semble être la représentation parfaite d’un sabre laser.
« Tu penses que c’est un vrai ? » Un murmure, sortant même sans m’en apercevoir de mes lèvres. Parler avant de réfléchir à toujours était un défaut, comme ma curiosité. C’est parfait pour surprendre et installer un malaise si cet homme ne voulait pas être dérangé. D’un autre côté, si cette arme n’est pas une réplique… Est-il à sa place dans un musée d’une communauté obscure ? Myri… Ne pense même pas à ça…
Un sourire remplaça mon murmure.
Mais en sachant cela, est-ce une bonne idée de déambuler dans cette station ? La raison pencherait évidemment vers le non. Seulement il est aussi établi qu’en règle générale, la grande Jedi de renommée intergalactique Allura n’en fait de toute manière qu’à sa tête ! Je ne suis de toute façon pas sur 616 de manière officielle. Personne n’est au courant chez mes proches de mon petit saut en hyperspace et de ma petite semaine tous frais payés dans l’un des hôtels de luxe de la station. Oui, bla bla bla un Jedi doit vivre de façon austère et pieuse. Mais je ne voulais pas éveiller les soupçons, alors paraître comme une vraie touriste reste une couverture efficace ! Et entre-nous, personne ne connait réellement ma renommée, je me suis un peu emballée sur le grandiloquent. Et si le but premier de ma visite reste la curiosité, je ne vais pas m’en cacher. Le reste se résume par quelques soirées casinos, le sabacc m’étant assez rentable financièrement, les boîtes, cantinas et le shopping. Haaaaa des foutraques de vacances ! Je n’en ai pas eu depuis genre… Euh… Il y a bien longtemps dans une galaxie lointaine !
J’entends encore mon foutu droïde, Wade, me demander si c’est une idée pertinente d’ainsi visiter ce qui pourrait être potentiellement l’antre du mal grandissant dans l’ombre d’une galaxie fragilisée ? Peut-être, mais je sais me défendre en cas de soucis et lui, il est maintenant consigné dans ma chambre. Pas besoin d’exaspérant petit tas de boulon dans mes pattes. Je joue certes la touriste avec une crédibilité étonnante mais je n’en oublie pas mon premier objectif, en apprendre plus sur cette antique cité spatiale. Car tout ce qui est antique, c’est mon domaine! Surtout si cette communauté jusqu’alors inconnue est d’une quelconque façon liée à la Force. Comment un tel mystère est-il possible ? Pour trouver une piste de réponse, de manière légale j’entends, la meilleure solution est de s’intéresser à sa culture. Temples, bibliothèques, musée,… La liste des points d’intérêt est exhaustive mais un lieu en particulier a attiré mon attention. Noooon, pas Strip-sabacc-garden… Peut-être en partant, par curiosité professionnelle. Evidemment.
Sérieusement, le musée de l’histoire républicaine. Etrange. Comment un musée pareil peut-il même exister ? Cela me parait même inquiétant d’apprendre que là où l’on ne sait rien de cette communauté, eux au contraire nous connaissent et nous observent depuis des décennies voire même peut-être au-delà. Deuxième source d’étonnement, leurs archives sont particulièrement complètes mais également épargnées par la purge de l’Empire et de leur propagande. Je sais que lors de l’accession de Palpatine au rang d’empereur, une grande partie des savoirs Jedis furent détruits ou perdus. La propagande a également changé bien des événements si bien qu’en quelques décennies, même l’existence de la Force était remise en doute par les plus jeunes générations. Nous étions pour ainsi dire réduits au rang de mythes et légendes. Redécouvrir l’histoire de la république ainsi, une telle source de savoir… C’est énorme et maintenant à la portée de tous. Etonnant.
Cela fait maintenant près d’une heure ou deux que je déambule dans les couloirs et salles du musée. Quand soudain, le nom de la prochaine salle me fit frémir. « Salle du conseil Jedi » carrément ! Mon père me l’a déjà décrite dans ses histoires, elles-mêmes tirées des enseignements de Luke Skywalker qui les a tenus sûrement d’autres avant lui. Une salle circulaire avec des sièges pour chaque Maître trônant au conseil. Les plus sages et valeureux guerriers de l’Ordre. Le plus illustre d’entre eux portait le nom de Yoda. Petite, je l’imaginais d’après les descriptions de mon père. Une petite créature verte visqueuse avec de grandes oreilles, un parlé déroutant et ayant l’air d’avoir vécu genre des millénaires ! Okay j’étais petite, en vrai, il devait sûrement être du genre balèze pour tenir tout un ordre sur les épaules ! J’espère en voir un holo tiens.
Une fois à l’intérieur, je souris un peu bêtement, imaginant toute la sagesse du postérieur de mon père trôner sur l’un de ces sièges. Moi ? Personne n’aurait la bêtise de m’y convier. Mais déception, pas de holo des anciens Maîtres. Par contre au centre de la pièce, un peu d’intérêt semble particulièrement attirer l’attention de l’un des visiteurs. Un jeune homme, ténébreux et de loin, semblant déjà être torturé par des conflits intérieurs. Non, je n’utilise pas la Force pour le deviner, je suis nulle à ça, mais là c’est pratiquement écrit sur son front. M’approcher ? Non, je ne devrais pas me mêler de ce qui ne me regarde pas. Deux secondes plus tard, je suis déjà debout derrière lui, tout accroupis devant ce qui semble être la représentation parfaite d’un sabre laser.
« Tu penses que c’est un vrai ? » Un murmure, sortant même sans m’en apercevoir de mes lèvres. Parler avant de réfléchir à toujours était un défaut, comme ma curiosité. C’est parfait pour surprendre et installer un malaise si cet homme ne voulait pas être dérangé. D’un autre côté, si cette arme n’est pas une réplique… Est-il à sa place dans un musée d’une communauté obscure ? Myri… Ne pense même pas à ça…
Un sourire remplaça mon murmure.
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Re: A travers la poussière du temps [Feat Myri Allura] Mer 5 Oct - 17:16
Kahl Zak'rai
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L’arme millénaire, immobile, au centre de ce conseil Jedi fantaisiste, soutenu par un unique pilier central de verre, mimait la lévitation que ces anciens utilisateurs utilisaient tant. Ou tout du moins, ce dont on les y associait le plus souvent. Et si Kahl, dans son pragmatisme extrême, n’avait pas été lui-même affublé de tels dons, il n’aurait pu croire à cela. Pourtant, les quelques ouvrages encore existants étaient très clairs sur le sujet. Mais s’imaginer un ordre entier, au cœur de la vie politique, au cœur galactique même, c’était peut-être cela la plus grande fantaisie. Ce qui fut ce temple Jedi était aujourd’hui un centre diplomatique, ancien bureau politique de l’empereur. Aucune trace tangible ne pouvait attester de sa présence, alors comment la justifier aujourd’hui, dans un musée ? Tout cela avait probablement un lien avec les guerria récentes dans le Nord, opposant quelques extrémistes, tant impériaux que républicains. Une guerre à huis clos dont les traces officiels vantaient la victoire de la liberté. Mais contre quoi ? Est-ce que ces “Chevalier de la paix” étaient impliqués ? Et contre quel mal agissaient-ils ?
Ce dernier point le laissait pantois, car en considérant ces guerriers comme des surhommes, dotés de ces pouvoirs extra-ordinaires, qu’est ce qui pouvaient bien les mettre à genoux ? Au fond de son torse, il sentait les pulsations horrifiques d’une réponse bien trop malsaine pour être seulement pensée. Pourtant, Kahl était convaincu que cela avait un lien avec les murmures et il y était attiré. D’abord par le savoir et les connaissances, ensuite par … autre chose, dont il n’arrivait pas à mettre de mots. Une intuition peut-être, qui sait ? Perdu dans ses pensées et à genoux devant cet objet, son esprit se perdait en théorie et contemplation onirique.
La question méritant d’être posée, Kahl ne s’en rendit pas compte tout de suite qu’il avait parlé à haute voix. En revanche, il était certain d’une chose, sa conscience n’avait pas ces tonalités si aiguë. Il se figea et se retourna, circonspect. Elle se tenait là, avec ses cheveux de feu et son regard rieur, à mi-chemin entre adolescente et jeune femme. Sa conscience personnifiée qui le toisait de toute sa hauteur. Kahl se redressa d’un bon pour lui faire face, changeant d’attitude avec toutes les manières dont il était pourvu.
Il s’inclina respectueusement, la tête vers le bas, avant que son esprit ne lui jette une nouvelle vague de souvenirs immédiats. De toute évidence, elle l’avait déjà tutoyé, brisant alors une règle de bienséance bien souvent conservée. Ce fut peut-être ce point précis qui le déstabilisa le plus, même s’il se garda de le montrer à son interlocutrice. Au contraire, il étira un grand sourire et d’un geste de la main, l’invita à s’approcher pour constater d’elle-même.
Comprendre par : “Ne traitant pas directement du sujet Jedi”. Car en effet, de ces derniers, il n’en existait presque plus de trace. En revanche, si les purgateurs impériaux avaient méticuleusement effacé les allusions à cet ordre, ils avaient omis les sources diverses qui les mentionnaient par métaphores artistiques.
Pourtant, lui, il savait. Non pas grâce aux livres d’histoire, mais à cause de cette énergie qui le traversait depuis sa naissance. Qui lui permettait d’entendre des choses dans les sombres recoins, de voir des mondes impies et figés dans une obscurité éternelle. Et surtout de manipuler par l’esprit, tant la matière que les pensées.
De nouveau, Kahl s’était perdu dans les représentations spatiales au plafond, prenant une pause dramatique tandis qu’il avait présenté ses trop maigres connaissances. Il revint enfin sur son interlocutrice et chercha à croiser son regard, pour appuyer ses prochaines paroles, sourire toujours en coin et sourcils relevé :
Ce dernier point le laissait pantois, car en considérant ces guerriers comme des surhommes, dotés de ces pouvoirs extra-ordinaires, qu’est ce qui pouvaient bien les mettre à genoux ? Au fond de son torse, il sentait les pulsations horrifiques d’une réponse bien trop malsaine pour être seulement pensée. Pourtant, Kahl était convaincu que cela avait un lien avec les murmures et il y était attiré. D’abord par le savoir et les connaissances, ensuite par … autre chose, dont il n’arrivait pas à mettre de mots. Une intuition peut-être, qui sait ? Perdu dans ses pensées et à genoux devant cet objet, son esprit se perdait en théorie et contemplation onirique.
"Assurément que non, la taille est trop courte et l’on aperçoit les rainures caractéristiques d’une modélisation unique. Il manque en plus le variateur de taille. J’en ai vu de similaires dans la boutique à l’entrée."
La question méritant d’être posée, Kahl ne s’en rendit pas compte tout de suite qu’il avait parlé à haute voix. En revanche, il était certain d’une chose, sa conscience n’avait pas ces tonalités si aiguë. Il se figea et se retourna, circonspect. Elle se tenait là, avec ses cheveux de feu et son regard rieur, à mi-chemin entre adolescente et jeune femme. Sa conscience personnifiée qui le toisait de toute sa hauteur. Kahl se redressa d’un bon pour lui faire face, changeant d’attitude avec toutes les manières dont il était pourvu.
"Veuillez m’excuser Mademoiselle, je m’étais égaré dans mes songes. J’ose espérer ne pas avoir été trop familier. "
Il s’inclina respectueusement, la tête vers le bas, avant que son esprit ne lui jette une nouvelle vague de souvenirs immédiats. De toute évidence, elle l’avait déjà tutoyé, brisant alors une règle de bienséance bien souvent conservée. Ce fut peut-être ce point précis qui le déstabilisa le plus, même s’il se garda de le montrer à son interlocutrice. Au contraire, il étira un grand sourire et d’un geste de la main, l’invita à s’approcher pour constater d’elle-même.
"Vous … tu … t’intéresses à l’histoire post-impérial ? De toute évidence, je crains que tout ne soit faux ici et je doute même de la représentation que l’on a voulu faire de cet endroit. Même si cette salle de Conseil, j’en ai déjà lu des mentions dans des livres transverses… "
Comprendre par : “Ne traitant pas directement du sujet Jedi”. Car en effet, de ces derniers, il n’en existait presque plus de trace. En revanche, si les purgateurs impériaux avaient méticuleusement effacé les allusions à cet ordre, ils avaient omis les sources diverses qui les mentionnaient par métaphores artistiques.
"Les Jedi et leur ordre est un des secrets les mieux gardés de notre époque. Guerriers mystiques avec des pouvoirs surnaturels, soldats au front de la Grande Guerre Noire, peu de gens connaissent leur existence. Et pourtant … "
Pourtant, lui, il savait. Non pas grâce aux livres d’histoire, mais à cause de cette énergie qui le traversait depuis sa naissance. Qui lui permettait d’entendre des choses dans les sombres recoins, de voir des mondes impies et figés dans une obscurité éternelle. Et surtout de manipuler par l’esprit, tant la matière que les pensées. De nouveau, Kahl s’était perdu dans les représentations spatiales au plafond, prenant une pause dramatique tandis qu’il avait présenté ses trop maigres connaissances. Il revint enfin sur son interlocutrice et chercha à croiser son regard, pour appuyer ses prochaines paroles, sourire toujours en coin et sourcils relevé :
"Je m’appelle Kahl. Passionné d’histoire et des énigmes de notre passé. "
Re: A travers la poussière du temps [Feat Myri Allura] Mar 11 Oct - 21:28
Myri Allura
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A travers la poussière du temps
feat @Kahl Zak'rai
Un faux, mais assez convainquant tout de même. J’ai du un instant me pencher à mon tour, plisser les yeux et me concentrer sur les détails de mon interlocuteur. C’est vrai, la réplique est fidèle mais industrielle. Il en existe des copies dans la boutique souvenir du musée ? Note à moi-même, en acheter une petite douzaine pour charrier les padawans en formation à l’école de Rey… Non, la maturité d’esprit n’est pas non plus l’une de mes qualités principales. D’un autre côté, je suis soulagée de ne pas constater de son authenticité. Les cristaux Kyber qui forment le cœur du sabre sont des reliques rares et inestimables. Pour m’être coltinée avec un fantôme pour obtenir le mien, je suis bien placée pour le savoir. Une question reste pourtant en suspens, comment cette communauté a-t-elle mis la main sur un modèle aussi fidèle de cette arme, elle n’est point courante outre les utilisateurs de la Force. Ce mystère en lui-même mérite que je m’y attarde.
Tout comme mon interlocuteur, lui aussi semble être familier à ce genre de reliques. Les détails fournis ne sont pas à la portée du premier néophyte venu. Le dévisageant un peu au moment où il se redresse devant moi, je reste souriante même si mon regard le jauge. Si il est familier avec cette arme, il m’est inconnu, je ne prétends point connaître tout mon Ordre mais nombreux sont les visages qui me sont proches, surtout de mon âge, au sein des Ecoles de Luke et Rey. Cela ne veut sans doute rien dire, mais la méfiance est de mise. Il s’excuse de mon interruption, signe de son éducation et de ses bonnes manières. Un vouvoiement ensuite, puis le tutoiement. Ma faute ! A force de traîner dans les cantinas de spatioports malfamés, j’en oublie parfois l’étiquette de mes interlocuteurs. Et ce jeune homme est poli, cultivé et lucide. Si je devais parier, j’opterais pour un fils de politicien ou d’une famille noble ou fortunée voire le cerveau maléfique derrière cette station spatiale ! La dernière option n’est juste que le fantasme de mes complots intergalactiques dont je suis l’héroïne principale. J’opterais donc pour mes autres déductions.
« Je constate juste que leurs interprétations de l’histoire de la république est semblable mais en même temps si éloignée des manuels scolaires que l’on apprend sur les bancs des universités. Ce sont des détails, parfois insignifiants, mais ensemble, ils réécrivent une histoire totalement différente. Tout est faux selon le point de vue que l’on prend. Pour ma part, j’aime à penser qu’une part de vérité existe dans toute histoire racontée. Et ce musée en regorge d’inédites. Cela m’inspire. »
Me détournant de la représentation du sabre, dont aucune lame n’illuminera la pièce de son aura, me voici maintenant à déambuler autour des sièges du faux conseil. Imaginant mon père, Hayden, Gabriel et les autres y siégeant comme des vieux sages. Ma place ? Peut-être quand je serais vieille et aigrie, ce n’est pas en projet avant de nombreuses décennies. J’erre un peu dans mes pensées, mais mon étrange inconnu reprend ses réflexions en me parlant de moi. Enfin, pas d’égocentrisme mal placé, je voulais dire de mon Ordre. J’ai encore du mal à me faire à l’idée que je suis une vraie Jedi dorénavant. Un petit sourire en coin se cache derrière mon visage. Si il savait que l’un des secrets les mieux gardés de notre époque, dixit ses paroles, se trouve en chair et en os, devant lui en ce moment même.
« Et pourtant ils sont au cœur de nombreux mythes et légendes aussi bien passée que contemporaines. Mon père, professeur d’histoire, m’a raconté quelques-unes d’entre-elles. L’un de ces sièges, enfin dans la vraie salle sur Coruscant, à l’époque de la République, était là où siégeait un prétendu Yoda. Une petite créature verte pourtant considérée comme l’un des plus sages et émérites guerriers de cet Ordre. Il aurait presque vécu plus de mille ans selon ses dires ! Personnellement, j’ai du mal à le croire. »
Il tenait cette histoire de son ancien maître, mais rien n’a jamais confirmé la véracité des ces infos. Rien ne semble le prouver non plus dans cette salle mais rien que le fait de la voir, inspire mon imagination. Revenant du plafond spatial à la réalité de ma présence, l’inconnu se présente. Kahl, passionné d’histoire et d’énigmes ? Il est donc bien plus intéressant qu’un politicien ou un bourgeois imbus de lui-même. C’est donc le maître du mal derrière la communauté de l’Eveil ! J’insère un rire démoniaque dans mon esprit avant de me présenter à mon tour en lui tendant la main.
« Myri Allura, jeune historienne fraichement diplômée de l’université de Theed, sur Naboo. Je profite de vacances ici avant de réellement rentrer dans la vie active. »
Tout comme mon interlocuteur, lui aussi semble être familier à ce genre de reliques. Les détails fournis ne sont pas à la portée du premier néophyte venu. Le dévisageant un peu au moment où il se redresse devant moi, je reste souriante même si mon regard le jauge. Si il est familier avec cette arme, il m’est inconnu, je ne prétends point connaître tout mon Ordre mais nombreux sont les visages qui me sont proches, surtout de mon âge, au sein des Ecoles de Luke et Rey. Cela ne veut sans doute rien dire, mais la méfiance est de mise. Il s’excuse de mon interruption, signe de son éducation et de ses bonnes manières. Un vouvoiement ensuite, puis le tutoiement. Ma faute ! A force de traîner dans les cantinas de spatioports malfamés, j’en oublie parfois l’étiquette de mes interlocuteurs. Et ce jeune homme est poli, cultivé et lucide. Si je devais parier, j’opterais pour un fils de politicien ou d’une famille noble ou fortunée voire le cerveau maléfique derrière cette station spatiale ! La dernière option n’est juste que le fantasme de mes complots intergalactiques dont je suis l’héroïne principale. J’opterais donc pour mes autres déductions.
« Je constate juste que leurs interprétations de l’histoire de la république est semblable mais en même temps si éloignée des manuels scolaires que l’on apprend sur les bancs des universités. Ce sont des détails, parfois insignifiants, mais ensemble, ils réécrivent une histoire totalement différente. Tout est faux selon le point de vue que l’on prend. Pour ma part, j’aime à penser qu’une part de vérité existe dans toute histoire racontée. Et ce musée en regorge d’inédites. Cela m’inspire. »
Me détournant de la représentation du sabre, dont aucune lame n’illuminera la pièce de son aura, me voici maintenant à déambuler autour des sièges du faux conseil. Imaginant mon père, Hayden, Gabriel et les autres y siégeant comme des vieux sages. Ma place ? Peut-être quand je serais vieille et aigrie, ce n’est pas en projet avant de nombreuses décennies. J’erre un peu dans mes pensées, mais mon étrange inconnu reprend ses réflexions en me parlant de moi. Enfin, pas d’égocentrisme mal placé, je voulais dire de mon Ordre. J’ai encore du mal à me faire à l’idée que je suis une vraie Jedi dorénavant. Un petit sourire en coin se cache derrière mon visage. Si il savait que l’un des secrets les mieux gardés de notre époque, dixit ses paroles, se trouve en chair et en os, devant lui en ce moment même.
« Et pourtant ils sont au cœur de nombreux mythes et légendes aussi bien passée que contemporaines. Mon père, professeur d’histoire, m’a raconté quelques-unes d’entre-elles. L’un de ces sièges, enfin dans la vraie salle sur Coruscant, à l’époque de la République, était là où siégeait un prétendu Yoda. Une petite créature verte pourtant considérée comme l’un des plus sages et émérites guerriers de cet Ordre. Il aurait presque vécu plus de mille ans selon ses dires ! Personnellement, j’ai du mal à le croire. »
Il tenait cette histoire de son ancien maître, mais rien n’a jamais confirmé la véracité des ces infos. Rien ne semble le prouver non plus dans cette salle mais rien que le fait de la voir, inspire mon imagination. Revenant du plafond spatial à la réalité de ma présence, l’inconnu se présente. Kahl, passionné d’histoire et d’énigmes ? Il est donc bien plus intéressant qu’un politicien ou un bourgeois imbus de lui-même. C’est donc le maître du mal derrière la communauté de l’Eveil ! J’insère un rire démoniaque dans mon esprit avant de me présenter à mon tour en lui tendant la main.
« Myri Allura, jeune historienne fraichement diplômée de l’université de Theed, sur Naboo. Je profite de vacances ici avant de réellement rentrer dans la vie active. »
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Re: A travers la poussière du temps [Feat Myri Allura] Jeu 13 Oct - 18:05
Kahl Zak'rai
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