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I wake at four in the morning where all the doubt is swarming and it covers me in fear ✖ Diarmuid

Moira Sayall
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Moira & Diarmuid

Les jours se suivent et se ressemblent presque. Fait plutôt rare lorsque l’on vit dans une base de la Résistance, si on le lui avait dit, Moira n’y aura pas vraiment cru que cela arriverait. Pourtant une certaine routine s’est installée, maintenant qu’elle ne peut plus partir en mission que ce soit dans son X-Wing ou sur le terrain. L’angoisse de ne pas revenir avant chaque départ a disparu (remplacé par une autre mais qu’importe) et le rythme parfois infernal des assauts n’est plus un poids pour au moins quelques mois. Pourtant ce qu’elle n’a pas aimé ça, au début, de voir ses camarades partir pendant qu’elle doit rester sur le sol et loin de ses amis de l’Escadron Rogue. Les journées n’en sont pas moins longues, juste différentes et Moira en est venue à apprécier cette sorte de routine, de pouvoir arrêter de courir deux minutes pour se poser, souffler. C’est étrange, aussi, d’inclure Diarmuid dans ce quotidien. Il y a quelques années, c’est bien la dernière personne à qui elle aurait pu penser tant leurs caractères diffèrent l’un de l’autre et tant ils sont opposés. Comme quoi, rien n’est écrit, la vie peut toujours prendre une tournure des plus inattendues.


La journée a trainé en longueur, la fatigue l'a ralentie tout du long mais elle dort mal. Déjà avant même de se coucher, Moira ne se sentait pas bien sans réussir à savoir ce qui n’allait pas. Mais quelque chose clochait, elle pouvait le sentir et la sensation de malêtre s’était renforcé au moment de se couche. Combien de temps est-elle restée là, allongée sur le dos, les yeux grand ouverts à fixer le plafond sans pouvoir réussir à vider son maudit esprit encombré. C’est toujours une fois dans le noir et le calme que les angoissent l’assaillent, que tout ce à quoi elle évitait de songer durant le jour l’agresse sans pitié. La brune déteste ça, cette incapacité d’avoir un sommeil apaisé, de ne pas être capable de lâcher prise quelques heures pour se reposer. D’autant qu’elle se sent épuisée, tout ce qu’elle veut c’est pouvoir avoir une nuit complète sans avoir à se réveiller trois fois dans la nuit à cause de foutus cauchemars. On peut bien rêver. Alors durant quelques heures, elle se contente d’écouter les bruits qui l’entourent, les pas qui résonnent dans le couloir, les respirations profondes de Diarmuid et Aloy. La pilote se focalise uniquement sur ça, se laisse bercer par ces sons rassurants jusqu’à ce que ses paupières finissent enfin par s’alourdir de sommeil. Doucement, elle roule dans le lit pour venir se blottir contre le corps chaud de Diarmuid puis s’endort.

Elle s’agite dans son sommeil, son esprit la bombarde d’images plus violentes les unes que les autres. Elle se sent piégée dans son cauchemar, incapable de se sortir de son calvaire alors qu’une douleur sourde fait écho dans tout son corps. Tout s’enchaine, la pilote ne parvient pas à défaire le vrai du faux, où s’arrête le cauchemar et où commence la réalité. C’est juste un gros bordel incapable de défaire, à s’en arracher.
Une vive douleur, similaire à un coup de poignard la ramène brusquement vers le monde réel. Moira se redresse à moitié dans le lit, le souffle court et une main crispée sur son ventre rebondit. Durant quelques secondes encore, elle ne sait pas si c’était juste un effet de son imagination… Jusqu’à ce que la douleur reprenne, aussi vive et fulgurante que la première. La brunette se plie en deux, alors que l’une de ses mains tremblantes vient se poser contre l’intérieur de sa cuisse où elle rencontre un liquide chaud, poisseux. Elle n’a pas besoin de regarder pour savoir que c’est du sang, elle reconnait la sensation si particulière contre sa paume. Les battements de son coeur accélèrent brutalement, la panique monte en flèche et c’est avec très peu de douceur que la jeune femme secoue son compagnon endormi.

« Diarmuid, réveille-toi. Le bébé… Quelque cho… »

Sa phrase reste en suspend alors qu’une troisième crampe lui coupe le souffle. Qu’est-ce qu’il se passe ? Une fausse-couche. C’est ce qui s’impose dans l’esprit de Moira. Elle sent déjà les larmes qui lui montent aux yeux, elle n’a pas même fait attention que c’est de sa main souillée de sang qu’elle est venue secouer Diarmuid. Ça lui passe bien au-dessus.

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Moira & Diarmuid

Il s'endormait toujours avant Moira, à présent que leurs nuits étaient communes. Parfois, Diarmuid pleurait encore, cela n'était juste pas comme avant. C'était ses yeux, juste ses yeux, plus clairs, plus bleus, comme un lac qui tremblait soudain. Pas de tempêtes, pas d'ouragan, pas de larmes également, juste les yeux tristes de cette mélancolie qui faisait corps avec son existence, qu'il fallait accepter de la même manière qu'il acceptait Moira à ses côtés.
Parce que cela était ainsi, qu'il fallait vivre encore. Qu'il y avait des mains pour apaiser ses fièvres, qu'elles appartenaient à la jeune femme.
Leurs disputes continuaient d'exister, ils s'apprivoisaient pourtant, apprenaient à ne jamais dépasser de limites et quand cela arrivait, l'un ou l'autre ouvrait les bras pour que vienne le pardon.
Il venait toujours.
Les emplois du temps du général restaient rudes, bien qu'enceinte Moira ne lui demanda pas de changer, ni pour elle, ni pour le bébé. Peut-être appréciait-elle ses absences comme des moments de calme dans sa vie à elle, elle petite et chétive malgré le ventre qui enflait, et lui, grand, imposant, une grosse voix aussi, une voix qu'il élevait dans les cris qu'on lui connaissait. Que les lieux se vident de cela alors qu'il était avec les autres gradés, obéissait à une mission ou supervisait des entraînements. Qu'elle en prenne enfin possession, elle...
Certains soirs, Diarmuid ne rentrait pas trop tard. Il sortait alors la balisette, mais plutôt qu'en jouer, prenait le temps d'apprendre à Aloy à le faire elle-même.  Pour qu'elle s'applique, il lui promettait une médaille si elle réussissait....
Ils avaient joué un peu ce soir là, et Diarmuid savait que Moira avait malgré tout vu les cernes sous ses yeux. Parce que cela faisait parti de leur arrangement, elle n'avait rien dit...
Quand les lumières furent éteintes, Diarmuid n'eut qu'à fermer les yeux pour que le sommeil vienne.  Il rêvait toujours de Shirakz, son esprit en avait besoin, de même que son coeur. A chaque réveil, la voix de Moira le guidait à la réalité. Parfois, le général se sentait vivre deux vies distinctes, il se demandait s'il était alors la même personne dans ses rêves que le jour venu. A cela, Diarmuid ne possédait pas de réponse....
Quand Shirakz lui parlait -cela arrivait peu, les rêves étaient ainsi-, les mots qu'elles prononçaient étaient de lui seul, l'homme le savait. La femme n'était qu'un fantôme, un fantasme, seule Moira existait encore.
Dans son rêve ce soir là, Shirakz souriait, et il y avait un peu de Moira dans ce sourire. Elle ne lui apparaissait pas en monstre vengeur, il avait craint cela au début, que sa propre couardise à lui ne donne corps à ses remords mais si le fil était raide, Diarmuid n'avait jamais chu de celui-ci.
Elle souriait, prononça quelques mots, une simple phrase. Une phrase que Diarmuid avait déjà du lui-même lui dire cent fois, alors qu'il la retenait au lit avec elle, une phrase que ni l'un ni l'autre n'avait pourtant pu prononcer au jour de leur dernière mission. Une phrase qui reprenait de l'importance aujourd'hui, alors que ses sens de soldats amenaient peu à peu l'odeur du sang à son corps endormi, bien qu'il ne se réveillât pas encore.

Il y a encore le temps, mon amour...

Le temps de vivre, mais pour qui, pour eux? Brusquement ses réflexes reprirent le dessus, Diarmuid ne comprenait encore la situation, seule la panique dans la voix de Moira l'avait guidé jusqu'au réveil. La phase de Shirakz ne venait pas d'une quelconque prémonition, son inconscient avait simplement voulu tempéré chacun des signaux angoissants que son corps recevait de la réalité : Moira, sa douleur, le sang, la nuit totale, profonde...

Le soldat se redressa de leur couche, la main de Moira laisse quelque chose de poisseux sur son épaule: du sang bien sûr. L ne posa pas de question, enjamba simplement le lit pour être debout, et se saisit de la jeune femme, la tenant fermement dans ses bras. Dans la pénombre, Aloy bougeait un peu, Diarmuid la devina tendre une main vers les lampes.

”N'allume pas, Aloy, il y a encore le temps”La phrase de son rêve, sortie comme par un étrange mécanisme. Il ne voulait pas que la gamine voit le sang sur les draps.”Reste ici...”

A Deckardt, il donna l'ordre de rapidement changer les draps pour ne pas que la gamine ait à en subir le spectacle. Diarmuid se trouvait déjà dans le couloir à présent, marchant d'un pas raide jusqu'à l'infirmerie.
Il y avait encore certains soldats debout. Portant la jeune femme, la protégeant de ses bras, Diarmuid en bouscula quelques uns, il n'avait pas le temps des excuses.

L'un d'entre eux comprit la situation, se mit à courir. Grâce à lui, on les attendait à l'infirmerie. Le général déposa Moira sur un lit, alors que droïdes et médecins s'affairaient.

”C'est juste un peu de sang, ça peut arriver....”

Il avait cette voix grave et apaisante, celle-là même que Diarmuid pouvait utiliser avec des recrues terrorisées.
Quand il ne leur hurlait pas dessus.

”Regarde-moi et tiens ma main, tu vas garder ce bébé.”

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Il s’est redressé à ses côtés tandis que Moira est tétanisée sur le lit, à demi pliée en deux à cause des crampes qui lui déchirent le ventre. Elle aurait envie que tout cela soit juste un mauvais rêve, qu’elle va se réveiller en sursaut dans le lit pour se rendre compte que rien dans cette situation n’est réel. Elle se serait levée le temps d’aller s’asperger le visage avec de l’eau fraîche, sûrement aurait-elle bu avant de passer le restant de sa nuit à faire autre chose que dormir. Sauf qu’elle pourra bien se pincer, cligner des yeux très fort, la douleur ainsi que le sang ne disparaitront pas. Des larmes dégoulinent sur ses joues, causées par sa souffrance physique, sa peur, son angoisse. BB-12 qui s’était mis en veille s’est brusquement réveillé pour rouler près de sa maitresse, bippant doucement avec inquiétude alors que Diarmuid s’est déjà levé. Entre ses dents serrées, la petite brune parvient à murmurer à son robot.

« Reste avec Aloy. »

Le droïde blanc et violet acquiesce même si il n’apprécie pas des masses de ne pas suivre sa propriétaire. Les bras du général entourent Moira, la soulèvent rapidement et elle ferme ses paupières. Elle ne préfère plus rien dire, de peur de laisser échapper une plainte de douleur qui pourrait effrayer sa fille, à demi réveillée par l’agitation. Heureusement, Diarmuid est là pour prendre le relai, s’occuper de ce que la jeune femme ne peut pas se charger. Elle vient appuyer sa tête contre le torse du brun, ses bras sont croisés contre son ventre dans l’espoir que cela pourrait miraculeusement apaiser la douleur. La traversée du couloir lui semble durer une éternité mais lorsque Diar la dépose enfin sur le lit dans l’infirmerie, l’odeur du sang lui saute brusquement à la gorge. Ce n’était pas le cas plus tôt, il faut qu’ils se retrouvent là, dans cette salle aseptisée pour qu’elle sente la nausée la prendre. La voix de son compagnon lui parvient et Moira ouvre finalement ses paupières pour la première fois depuis qu’ils ont quitté la chambre. La lumière artificielle lui agresse les yeux avant que son regard ne se retrouve glué au sang rouge vif sur ses jambes. Son visage passe du blanc au livide, son corps est pris de tremblement et elle semble incapable de se focaliser sur autre chose que l’hémoglobine, pas même les voix autour d’elle parviennent à l’en arracher. Il faudra finalement la pression de la main du général sur la sienne pour que Moira tourne la tête vers lui afin de le regarder avec des grands yeux effrayés. Ses lèvres bougent sauf que les oreilles de la brunette bourdonnent et c’est comme si il lui parlait de loin, si loin.

Un des médecins commencent à dire qu’il serait peut-être mieux que Diarmuid attende dehors. Le sang de Moira ne fait qu’un tour :

« NON. » Dit-elle brusquement avec force.

Non. Hors de question qu’elle se retrouve seule face à ça. L’étreinte de sa main se resserre un peu plus sur celle du général. Elle a peur, tellement peur et ça se lit sur son visage, ça transpire. La dernière fois que la pilote a ressenti une frayeur pareille, c’est lorsqu’Aloy était malade, qu’elle ne savait pas si sa fille s’en sortirait vivante. C’est exactement pareil, avec la même culpabilité, la même impuissance. Le médecin hoche de la tête, ne souhaitant pas causer plus de détresse et aggraver l’état de stress de Moira qui est assez élevé comme ça. Le droïde médical attrape délicatement son bras libre afin de poser une perfusion intraveineuse dans le but d’injecter de quoi apaiser les crampes et la douleur. La brune ne bronche pas, sa tête est venue s’appuyer contre l’épaule de Diarmuid et ses paupières sont closes. Il ne faut plus qu’elle voit ce rouge ou elle sent qu’elle va s’évanouir. La brune tente de caler sa respiration rapide sur celle plus lente du général, de s’apaiser alors même que la terreur continue de l’habiter. Heureusement il est là, calme, si il est inquiet, il ne le laisse pas transparaître et c’est rassurant pour Moira.

Mais vous savez quel est le pire moment ? C’est lorsque que le droïde médical dépose la sonde échographie contre son ventre. Sa main est crispée sur celle de Diarmuid, elle a trop peur de ce qu’elle va entendre… Ou de ce qu’elle n’entendra pas, au contraire. Les premières secondes la mettent à l’agonie mais enfin, enfin ! Les battements de coeur retentissent et tout son corps se détend sous le soulagement. Elle ne l’a pas perdu, il est toujours là.

« Le bébé est en parfaite santé. Les saignements ainsi que les crampes sont dues à petit décollement placentaire lui même causé par de l’hypertension. »

Moira se mord les lèvres. Ah bah oui, il fallait forcément que ce soit de sa faute. Finalement, la culpabilité reste là où elle est.

« Votre tension est beaucoup trop élevée, et c’est un risque autant pour le bébé que pour vous. Vous passerez la nuit ici ainsi que la journée de demain sous observation. Ensuite, j’aimerais que vous évitiez toute source de stress et que vous en fassiez le moins possible pour les prochaines semaines à venir. On surveillera cette hypertension de très près. »

La petite brune hoche rapidement de la tête. En faire le moins possible… Et elle qui pensait qu’elle ne faisait déjà pas grand-chose, c’est un comble. Elle qui déteste ne rien faire va devoir prendre son mal en patience. Le médecin pose une main compatissante sur l’épaule de Moira qui le remercie d’un petit sourire. C’est là que le droïde médical finit par se manifester :

« Souhaiteriez-vous connaître le sexe de l’enfant ? »

Ah ! Voilà quelque chose d’intéressant. Vivement, Moira tourne la tête en direction de Diarmuid, extrêmement intéressée par la réponse à cette question.

« J’ai veux bien dire que ça m’est égal d’attendre mais… En vrai j’ai très envie de le savoir. Puis ça éviterait d’avoir à chercher plusieurs prénoms. »

Juste un petit argument, peut-être que lui préfère attendre et ne rien savoir. Pas Moira. Elle trouvait ça extrêmement frustrant de l’ignorer durant sa première grossesse alors maintenant qu’on lui propose si aimablement d’apaiser sa curiosité…

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Boum, le bruit d'un vaisseau qui explose, le bruit d'une bombe aussi. Boum, comme le dernier bruit entendu par Shirakz, Diarmuid pensait qu'il n'y avait que des choses de guerre et de mort pour aller avec ce son là. Boum, une onomatopée d'enfant. Boum boum.... boum boum.... C'était rapide et si lent à la fois, c'était une berceuse et des premiers mots peut-être. Alors les yeux bleus du général continuèrent à se voiler de toutes les larmes qu'il ne versait pas encore. Songeur, il porta sa main libre à sa propre bouche, se mordillant le doigt dans les vestiges d'un geste de stress qu'il possédait, adolescent. Et ses yeux étaient tristes, tristes et heureux à la fois, un équilibre parfait dans le chagrin, dans autre chose. Un équilibre au milieu de la nuit, dans l'odeur de sang, dans la peur, dans la panique.
Boum boum....
C'était le coeur de leur bébé qu'il entendait, ce n'était plus la guerre. Ce n'était ENFIN plus la guerre, même si celle-ci reviendrait, même si celle-ci revenait toujours. La petite chose dans le ventre de Moira était vivante, peu importe le sang. Pour la première fois depuis longtemps, oui, peu importe le sang.
Diarmuid cessa de se mordiller le doigt, porta plutôt la main à son visage, s'essuya les yeux.
Il y avait du monde à la porte de l'infirmerie, des regards, ceux des soldats croisés un peu plus tôt, inquiets eux aussi. Il tourna la tête vers eux, voulu sourire, comprit qu'eux aussi avaient entendu le petit bruit d'un coeur battant, que ce n'était pas la peine.
Certaines choses étaient au delà des mots.
Certaines BELLES choses étaient au delà des mots.
Vint alors la question, c'était déjà presque comme tenir l'enfant dans ses bras. Presque.... Moira tourna la tête vers lui, déjà, la jeune femme reprenait des couleurs. Elle avait besoin de sommeil, elle avait besoin d'un peu plus de nourriture aussi peut-être, de silence -il n'y avait jamais de silence parmi la Résistance- mais surtout, tout comme lui, elle avait besoin de savoir.

”On se disputera quand même pour le prénom, je pense....”

La main de Moira dans la sienne, il n'avait pas besoin de la serrer, c'était inutile. Parce qu'il la tenait, que rien ne les attaquerait pour le moment. Qu'il y avait un sursis, un répit. Ca y est, le général pleurait....

”Oui, on veut savoir tous les deux.”

Des larmes dont il n'avait pas honte, inutile. Bien assez de sentiments valaient le coup pour s'encombrer de honte, finalement.
Le droïde bougea un peu l'appareil sur le ventre de Moira, jamais Diarmuid ne s'était senti aussi calme. Il se pencha un peu, embrassa la tempe de la jeune femme. Ses mains ne tremblaient plus, il souriait.
Et quand le robot l'annonça finalement, s'en fut trop. Sans brusquer Moira, l'homme se releva, tourna le dos à la jeune femme, à l'écran, à la scène, pour s'avancer vers la fenêtre et la nuit. Il avait besoin de cela un peu, il avait besoin de cela énormément: bouger, sentir chacun de ses propres nerfs, avoir conscience du sang dans ses veines, du sang qu'il avait donné pour la petite chose -non, ce n'était plus une chose maintenant- qui serait là, dans quelques mois.
Et eux, seraient-ils toujours ici dans quelques mois?
A nouveau l'homme pleurait. Il regrettait de ne pas être sith, empereur, roi ou jedi, de ne pas avoir la Force pour offrir au bébé un monde entier sans peur, sans rien. Mais il n'était qu'un petit général, un simple soldat, ses pouvoirs étaient moindres pour ne pas dire dérisoires.
Ce qu'il donnerait à cette enfant serait un nom, et après?
Sur son visage, les larmes ne s'arrêtaient pas.

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Moira n’est pas la seule à avoir les yeux embués. Ce n’est pas la première fois qu’elle voit les yeux clairs de Diarmuid noyés par les larmes mais elle ne se souvient pas avoir vu cet autre éclat dans ses prunelles. Le coeur de la brunette loupe un battement, son corps est comme engourdi par une vieille sensation qu’elle n’avait plus ressentie depuis tellement longtemps.
Elle a toujours voulu un garçon. Bien avant de devenir mère, elle s’était facilement imaginée élever juste des garçons sans la moindre fille à l’horizon. Moira ne sait pas trop pourquoi, sûrement parce que malgré les quatre soeurs auprès desquelles elle a grandit, c’est de ses frères dont elle a toujours été la plus proche. Elle ne partageait pas les mêmes intérêts que ses soeurs, n’avait pas envie de se pencher sur cette vie que leur mère vantait à ses filles, ça ne l’intéressait juste pas. En aucun cas elle ne regrette que son aînée soit une fille mais elle a bien le droit d’avoir un quelconque espoir que le second soit finalement le fils tant voulu.

« Le bébé est une fille. Félicitations. »

Un léger rire s’échappe d’entre les lèvres de Moira tandis que la main de Diarmuid s’échappe de la sienne sans qu’elle ne s’en rende vraiment compte. Une fille. Une deuxième fille. La brune ne peut s’empêcher de sourire, pas la moindre once de déception, juste un sentiment de pur bonheur. Elle imagine déjà l’immense sourire qui viendra éclairer le visage d’Aloy lorsque cette dernière apprendra qu’elle va avoir cette petite soeur qu’elle réclamait. La pilote ne peut s’empêcher de penser à sa propre mère qui lui manque terriblement. Quand pourra-t-elle la revoir ? Combien de mois va-t-il s’écouler avant qu’elle ne puisse retourner sur Yavin, serrer entre ses bras ceux qu’elle aime tant ? Elle savait, en prenant cet engagement auprès de la Résistance qu’elle devrait mettre de côté sa famille pour le protéger. Mais c’est dur, Moira aurait aimé que sa mère soit là, elle aurait aimé lui raconter cette peur qui l’a tétanisée alors qu’elle pensait perdre le bébé. Sauf qu’elle est trop loin, Abygaïl, beaucoup trop loin et c’est pour le mieux.  

Le droïde tire la couverture sur Moira, qui revient à elle, puis s’éclipse à son tour pour les laisser finalement seuls. C’est alors que la jeune femme remarque l’absence de Diarmuid à ses côtés, elle le cherche du regard pour le trouver là, un peu plus loin et dos à elle. La pilote s’assied sur le bord du lit, en descend précautionneusement. Ses jambes tremblent légèrement, sûrement à cause du trop plein d’émotions, mais elle s’approche tout de même du général qui fait toujours face à la fenêtre, silencieux. La pilote se penche un peu pour constater les larmes qui continuent de couler le long des joues de du brun.

« Eh.. »

Dans des gestes lents, ses doigts essuient tendrement les joues humides, caressent délicatement la barbe qui lui mange le visage avant que la jeune femme ne se hisse sur la pointe de ses pieds pour venir déposer un doux baiser contre les lèvres du général. Elle se détache à peine de lui, esquisse un petit sourire tout en gardant ses yeux sombres dans ceux si clairs de Diarmuid. A quoi pense-t-il ? Ressent-il cette même angoisse à l’idée d’élever un enfant dans cette galaxie ravagée ? Quelle enfance auront ses deux filles, au sein de la Résistance ? Tout ce que voulait Moira, c’était d’épargner ses enfants

« J’espère que notre fille aura tes yeux. » Murmure Moira, sa main contre son ventre gonflé.

« Notre fille » ; c’est tellement réel, d’un coup. Ce n’est plus juste une toute petite chose dans le creux de son ventre mais leur fille, celle que dans quelques mois ils pourront tenir entre leurs bras, qu’ils verront grandir… Peut-être. Non. Moira n’a pas envie de penser à cette terrible éventualité, celle qui lui donne la nausée et la terrifie. Ne pas être là pour ses enfants ou pire encore, les perdre. Elle sait d’avance qu’elle en mourrait, si on lui arrachait ses filles. La pilote repousse ces pensées négatives dans le fin fond de son esprit, elle ne peut pas vivre avec cette peur ou en tout cas il ne faut pas la laisser prendre trop de place. Il vaut mieux donner de la place au reste, à ces points positifs et se focaliser dessus plutôt que le négatif.

« Mon pauvre Diarmuid, tu vas te retrouver entouré de filles. »

Ça la fait rire un peu et ça lui fait penser à son père ainsi que ses quatre soeurs. Lorsque le patriarche se retrouve au milieu de ses cinq filles et sa femme, ce dernier fait toujours profil bas. Moira vient entourer le corps du brun de ses bras, pose sa tête contre son torse et ferme ses paupières pendant quelques secondes. L’endroit est tellement calme, silencieux et c’est extrêmement reposant. La tranquillité n’est pas une chose courante sur une base de la Résistance, le silence encore moins. L’endroit est toujours bruyant à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit; c’est une fourmilière dans laquelle ses habitants ne cessent jamais de courir. C’en est fatiguant, par moment. Et là, pour la première fois depuis longtemps, la pilote goûte à cette sérénité si rare, si précieuse.

« Merci. elle chuchote, les yeux toujours fermés. Je ne te l’ai jamais dit mais merci de nous avoir laissé entrer dans ta vie; Aloy, moi… Le bébé. Cela fait longtemps que je n’avais pas été… Heureuse. »

Moira, elle n’a jamais vraiment été à l’aise pour exprimer ses sentiments. Si elle sait se montrer affectueuse, elle ne saura pas pour autant mettre des mots sur ça.

« Finalement, BB-12 a bien fait de me couper l’eau chaude et verrouiller mon armoire.. »

Qui aurait cru que la revanche du petit droïde mènerait à tout ça. Certainement pas Moira. La vie est faite de toutes petites choses, peut changer en un claquement de doigts pour le pire comme pour le meilleur.

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Moira & Diarmuid

Qu'avaient-ils, ses yeux, pour espérer que leur fille les ait un jour, qu'est-ce que Moira y voyait pour y trouver une raison d'héritage? Le regard de Diarmuid était larmes, tendresses et fantômes, il y avait de la dureté, il y avait des secrets et des silences, il y avait aussi les poussières d'amour pour ses souvenirs et pour son présent, Moira, le bébé à venir, Aloy, chacune des recrues qu'il se faisait un devoir de former -car il se rappelait de chaque prénom-, les amis précieux aussi...
Il y avait une femme contre son corps, une femme dont le ventre portait un enfant : le leur. Une petite fille, une petite princesse, une guerrière aussi. Diarmuid était déjà là, à verser des larmes pour elle...

”....pourquoi merci?”

Parce que Moira se trompait, parce qu'il était temps de le dire enfin.

”Tu t'es battue seule pour entrer, avec tous les monstres et les démons à combattre. Et seule tu es restée, toujours, pour que seul je ne le sois plus....”

Ce n'était pas un coeur ou un sentiment qu'il fallait apprivoiser pour aimer, c'était une douleur. Celle de Diarmuid se rebellait encore parfois, de même que celle de Moira, mais ils n'étaient qu'humains, ne pouvaient en faire plus, ne pouvaient en faire trop. Alors simplement, venait la réconciliation...
Quelles seraient les premières choses que le général pourrait dire à sa fille?

Ma chérie, tu es née dans une galaxie où de sombres lunes créées de la main des hommes existent, elles peuvent détruire des planètes et des systèmes entiers, tu sais? Il y a des hommes, il portent des uniformes blancs ou des uniformes noirs, ce qu'ils veulent, ce n'est pas bien. Ta maman leur fait la guerre, ton papa aussi. Avant je la faisais par rage et par colère, au nom de pleins de sentiments méchants, et maintenant je la fais pour l'amour de toi, ma princesse...

”Tu crois qu'il le sais, Gavin?”

Les grandes mains du général se perdaient dans les boucles de la brune, jouant avec quelques mèches de cheveux aussi délicatement que s'il s'était agit d'une eau soyeuse à laquelle il rêvait de boire et de plonger. Du coin de l'esprit, Diarmuid songea à tous les rêves encore à faire pour chacune des nuits les séparant du bébé. Cela était bien, de rêver...

”Que je prends soin de sa fille....qu'elle va bien, qu'elle saura bientôt jouer de la guitare. Que toi aussi tu vas bien, que je ne le remplace pas mais que je suis là...”

Chacun d'eux portait son propre fantôme après tout, Diarmuid ne l'oubliait pas. Pourtant quelque chose du futur se construisait, avec plus de puissance que ne se construisent les empires....
Il pouvait penser à après, et il comprenait qu'il ne voulait pas faire d'Aloy un soldat. Quelqu'un capable de se battre, une guerrière de coups et de mots, et cela devait être pareil pour le bébé à venir. L'instinct paternel, sûrement...

”En fait, si Shirakz et lui veulent s'occuper en se roulant un patin ou deux, ça me dérange pas. Ils s'ennuient peut-être, dans la Force, et on va mettre du temps avant de les rejoindre... On va faire un effort, hein? Pas être jaloux.”

Et puis venait la vraie question, pour une petite princesse aux mille étoiles qui naîtrait bientôt. On pouvait s'écraser sous le poids d'un prénom, et Diarmuid, musicien, poète et père bientôt, savait qu'il ne pourrait appeler sa fille du nom de toutes les étoiles, les reines, les princesses et les générales qu'il connaissait.
Il lui faudrait un nom à elle, bien à elle pour que s'écrive sa propre chanson.

”Dea.... c'est un joli prénom, non?”

Capable de rimer avec d'autres, plus grand – car comment appeler leur fille Leia sans l'écraser d'une couronne trop lourde?- mais capable d'exister seul tout autant. Dea et Aloy, Aloy et Dea, les deux soeurs seraient égales dans le nombre de syllabes, qu'importe alors que les pères soient différents?
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Il a tout de même raison, Diarmuid, quand il dit qu’elle s’est battue seule. Trouver sa place ne s’est pas fait en un jour, ça a été un parcours véritablement semé d’embuches et on ne peut pas dire que le Général l’ai énormément aidée. Pas du tout, quand on y pense. Moira ne s’est jamais demandé pourquoi. Pourquoi se lancer dans ça ? Pourquoi s’acharner quand d’autres auraient bien vite baissé les bras face au mur que peut parfois être Diarmuid ? Elle l’a juste fait, parfois avec quelques hésitations, réticences et un peu la tête baissée. La brune s’est plutôt questionnée sur sa capacité d’être à la hauteur de cette tâche qui semblait si compliquée. Apprivoiser Diarmuid, parvenir à apaiser ne serait-ce qu’un peu ses démons qui le suivent en permanence… Non, cela n’a pas été facile. Il y a eu de longs moments de solitude, des ces moments où l’on remet tout en question et où on hésite sur le futur proche (ils n’ont pas vraiment le loisir de penser à trop loin dans le temps). Mais Moira ne serait pas Moira si elle avait abandonné; elle a toujours été trop têtue, à suivre un peu trop souvent les impulsions de son coeur plutôt que sa raison. Sa mère le lui a souvent reproché.

« Ça en valait la peine; tu en vaux la peine. »

Cette stabilité qui s’est installée au cours des semaines, ce quotidien, ils en ont tous besoin. Leur vie en dehors de la cabine qu’ils partagent, est chaotique, angoissante et impitoyable. Elle préfère laisser tout ça en dehors, ne plus y penser une fois la porte franchie, oublier leur Galaxie en guerre. Moira fait ça pour elle-même mais aussi pour Aloy. Elle ne veut pas qu’elle grandisse trop vite, qu’elle en oublie d’être une enfant dans ce monde implacable. Pas besoin de mentir mais pas besoin non plus de l’accabler du poids de la guerre si tôt. Se déconnecter de la réalité pendant plusieurs heures afin de respirer et de ne pas laisser l’anxiété les bouffer. Elle commence à se rendre compte que tous ces choix qu’elle a fait ces derniers mois, sont probablement les meilleurs en dix ans.

Gavin… Moira ne sait jamais ce qu’elle doit ressentir lorsqu’elle entend le prénom de son défunt mari. De la tristesse ? De la nostalgie ? De la culpabilité ? Un mélange des trois ? La plupart du temps elle évite d’y penser même si avoir leur fille sous les yeux ne rend pas la chose aisée. Est-ce qu’il sait ? Il y a quelques années, Moira espérait vraiment qu’il ne pouvait rien voir du monde des vivants, de peur de le décevoir. Ses choix l’auraient déçu, rendu probablement triste. Elle a eu beau se trouver les meilleurs arguments du monde, se convaincre elle-même que ses décisions étaient ce qu’il y avait de mieux à faire, jamais elle n’aurait pu supporter la déception dans le regard de Gavin. Elle avait déjà eu du mal dans celui de sa propre mère.

Et aujourd’hui, alors que tout est si différent d’il y a sept ans ?

« Je ne sais pas trop… J’espère. Et si c’est le cas, je suis sûre qu’il est heureux que tu sois là pour nous deux et que sa fille ne grandisse pas sans une présence paternelle. Il est probablement fier de la « grande » fille qu’elle est devenue. »

Elle sent de nouveau les larmes qui lui montent aux yeux mais au lieu de les refouler, Moira les laisse couler le long de ses joues. Moira aussi, elle en est fière, de son Aloy même si parfois cela lui fait peur de voir qu’elle lui ressemble un peu trop. Un peu trop impulsive avec de grandes idées plein la tête. C’est ça qui a conduit la brune dans les rangs de la Résistance; et elle craint qu’en grandissant ici, ses filles suivent le même chemin que leurs parents. Ce n’est pas ce qu’elle veut pour elles mais toutes deux choisiront la voie qu’elles veulent.
Moira rit à la remarque de Diarmuid, hoche de la tête. Il y a quelques années, elle aurait espéré rejoindre Gavin plus vite que prévu. Non pas qu’elle avait envie de mourir mais elle n’avait pas non plus réellement l’envie de vivre; elle était entre deux-eaux. Plus maintenant, elle veut pouvoir vivre le plus longtemps possible, se prendre à rêver de ce futur qui se dessine et dans lequel il y a autre chose que cette guerre sans fin.

Un sourire tendre vient étirer les lèvres de Moira en entendant le prénom que le brun propose pour leur fille. Dea… Un prénom court mais à la consonance si douce, agréable à entendre et simple. La brune n’a aucun mal à imaginer la petite fille porter ce nom. Il ne lui inspire que douceur, tendresse et il y a autre chose, quelque chose qu’il ignore probablement. Doucement, elle rit avant de redresser la tête pour pouvoir regarder le Général dans les yeux.

« Tu ne le sais sûrement pas mais… Dans le dialecte de mes parents… Dea est l’équivalent de Leia. C’est parfait; juste parfait. »

Maintenant, la pilote n’a qu’une seule hâte : pouvoir tenir le bébé entre ses bras. Voir la petite personne qu’elle va devenir; sera-t-elle comme sa soeur et sa mère ? Ou héritera-t-elle plus de son père ? Aura-t-elle la même habite qu’Aloy et Moira à froncer son nez lorsqu’elle est extrêmement concentrée ? Aura-t-elle le même air sérieux que Diarmuid ? Tant de questions, de possibilités et il faudra attendre. Les doigts de la brune caressent avec tendresse la joue de Diarmuid avant qu’elle se ne pose sa main contre son ventre gonflé. Bientôt, l’enfant se manifestera, fera part de sa présence à coups de pieds et de mains.

« Dans ma famille… Nous portons généralement le nom de notre mère mais… Je voudrais que Dea porte le tien. »

Cela ne lui est pas passé par la tête, à la naissance de son aînée, de lui donner le nom de Gavin. Elle a juste suivi cette vieille tradition qui s’impose depuis de si nombreuses générations mais qu’elle ne souhaite pas continuer avec sa cadette. Moira n’a de toute façon jamais rien fait comme les autres membres de sa famille, alors pourquoi s’attacher à coutume quand Dea ne verra pas le jour sur Yavin IV. Peut-être n’y mettra-t-elle jamais les pieds à moins que la guerre ne finisse par cesser. A nouveau, la tête de la pilote s’appuie contre le torse de Diarmuid pour s’y reposer. Elle commence à ressentir l’engourdissement de la fatigue qui vient de lui tomber dessus brusquement. Pourtant Moira n’a pas envie de dormir, pas envie de mettre fin à cette bulle dans laquelle ils se trouvent : ces moments ne sont que trop rares.

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Gavin, Aloy a essayé de l'interroger dessus une fois, butant contre ses propres mots d'enfant, réclamant des réponses sans comprendre quelles questions étaient les bonnes. C'était un début de soirée sans Moira, il n'y avait que Diar et la petite fille, même les robots n'étaient pas là : eux présents, la gamine aurait peut-être eu peur qu'ils ne rapportent cela à sa mère?
Et Diarmuid s'était alors retrouvé à se rappeler d'un vieil ami -non pas qu'il l'ait jamais oublié, le Général n'oubliait personne cela était son fardeau- pour expliquer à une petite fille que son papa l'aimait.
Qu'elle ne devait pas avoir peur de mal faire ou de ne pas lui ressembler, le sang restait le sang, rien ne l'enlevait. Peut-être que Diarmuid pensait à son propre père en disant cela, à l'uniforme d'Empire dont il l'avait presque toujours vu vêtu quand son fils unique portait aujourd'hui celui de la Résistance. Ils n'en restaient pas moins père et fils, cela ne se discutait pas...
Et l'homme avait parlé de cela, une main à l'arrière du crâne de la gamine, lui caressant doucement les cheveux. Il lui avait raconté les petits tics qu'il voyait en elle, que Gavin avait eu également, les expressions du visage aussi, et que cela était bien, qu'elle était la somme de tout cela, ce qu'était sa mère, ce qu'avait été son père, et que si elle était ainsi c'est pour qu'avec leur héritage à tous deux elle puisse un jour faire ses propres choix.
Un peu plus malicieusement, Diarmuid avait ajouté qu'elle lui prendrait aussi de ses tics à lui, que cela commençait avec la balisette. Cela avait fait rire la petite fille, assez du moins pour qu'elle s'en retourne à d'autres jeux.
Quand Moira était rentrée, Diarmuid n'avait pas parlé de cela, pas plus que les jours suivants. Cela était leur secret, à Aloy et à lui...
Aujourd'hui, la brune disait qu'elle savait que Gavin, ce qu'il avait été un jour, était fier de leur fille : Aloy représentait l'héritage de Gavin au monde et à la galaxie et Moira était en paix avec cela.
Une vérité, une simple vérité, sinon jamais la jeune femme n'aurait été capable de vaincre les démons d'autrui, ceux de Diarmuid.
Laisser un héritage, le faire grandir, le faire croitre, Moira avait compris et, avec sa rage et sa ferveur, avait amené alors Diarmuid à comprendre celui de Shirakz: l'amour pur, l'amour simple. La jeune femme avait appris au soldat à être aimé et par conséquent, à aimer en retour.
Lorsqu'il agissait ainsi avec les recrues, donnant son affection entre plaisanteries et simple brutalité, il transmettait un peu de son héritage à elle, mais en s'abandonnant finalement à Moira, à Aloy qui n'était pas sa fille, à Dea et le sang qu'elle aurait de lui, alors il donnait à son monde les valeurs pour lesquelles Shirakz avait donné sa vie.

Il les laissa aller, Gavin, Shirakz, la blessure existait toujours, mais au delà de la tristesse, autre chose battait. Et puis sa gorge se serra alors que Moira évoquait le prénom, sa véritable signification. Il n'y avait plus assez de larmes pour cela, alors il décida d'en rire simplement. Sa fille serait donc princesse, aucune autre vérité n'existait dans son coeur de père.

”Elle aurait les mêmes initiales que moi mais...pourquoi pas? Un nom, ça peut être tant de choses....”

Par la fenêtre, la nuit s'étendait, et dans le ciel tant d'étoiles... Il en manquait, il en manquerait toujours, elles, toutes les personnes qui y avaient vécu jusqu'à ce qu'un dernier souffle ne vienne, une explosion.

”Ce sera comme être dans son ombre toujours pour pouvoir la protéger...”

Et puis les doutes encore: son nom à lui signifiait quelque chose dans la galaxie un peu, n'en deviendrait-il pas malédiction pour les épaules de sa fille?

”Même si nous ne pourrons jamais les protéger de tout ou même de nous....”

Ne restait qu'à leur laisser un choix, se battre pour cela...
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Protéger ses enfants… N’est-ce pas là l’une des plus lourdes tâches d’un père et d’une mère ? Et comment s’assurer de la sécurité des filles dans un tel contexte, en vivant au milieu d’un chaos ? Moira craint déjà ces décisions qu’il leur faudra prendre pour le bien des deux enfants, de celles qui vous brise le coeur et que redoute la pilote. La séparation ; elle en connait déjà le goût, se maudit de l’avoir fait tout en se demandant si elle en aura de nouveau la force. Peut-être. Pas sûr.
Silencieuse, la tête appuyée contre le torse de Diarmuid, Moira regarde le ciel sombre à l’extérieur. Le jour ne se lèvera pas avant encore plusieurs heures. Elle se demande si Aloy s’est rendormie, si la gamine n’est pas plutôt assise sur son lit à attendre que sa mère et son beau-père finissent par revenir. A-t-elle vu, compris, quoi que ce soit de la situation ? Ou bien a-t-elle pensé qu’il ne s’agissait que d’un rêve, endormie qu’elle était ? La brune sait qu’elle peut compter sur BB-12 pour distraire l’enfant, lui changer les idées, la tenir éloigner et la rendormir. Pourtant…

Une petite voix retentit dans la pièce:

« Maman… ? »

La pilote tourne la tête pour tomber sur sa fille aînée, à l’autre bout de la pièce. La petite fille triture le bas du large t-shirt lui servant de pyjama et appartenant à Diarmuid dans un geste angoissé. Ses boucles sont emmêlées, elle a encore la trace de l’oreiller sur sa joue ronde. Tiens, elle a même perdue une chaussette… La fillette est essoufflée, sa poitrine se soulève dans d’amples mouvements et son visage a pris une teinte rosée. Il est fort probable qu’elle est perdue la dite chaussette dans sa course effrénée. Les yeux clairs d’Aloy vont de sa mère à Diarmuid, elle se mordille les lèvres avant de faire un pas en avant puis de finalement s’empresser de rejoindre le couple pour se blottir contre sa mère. Pourtant elle garde le nez en l’air, fixant sa mère du regard qui caresse les cheveux de l’enfant dans un geste doux.

« Ça va ? Demande Aloy en chuchotant, comme si elle craignait de dire quelque chose de mal. Et le bébé ? »

On peut lire l’inquiétude dans les prunelles claires de la petite fille qui continue de se mordiller la lèvre inférieure. Moira esquisse un sourire tendre, se penche pour déposer un baiser sur le front de son aînée et hoche finalement de la tête. Ce qu’elle fait grande, tout d’un coup, sa toute petite fille ! Elle peine à se dire que bientôt elle aura sept ans, qu’elle n’est plus le minuscule bébé qu’elle craignait de prendre dans ses bras par peur. Par peur de lui faire mal, de la décevoir… De l’aimer trop au point que la séparation serait insurmontable. Ca l’avait été et ça le serait toujours, chaque éloignement lui donne l’impression qu’on lui arrache le coeur. Et c’est étrange de se dire qu’elle pourra aimer une autre petite personne autant qu’Aloy, sa propre mère a bien réussi à le faire pour ses huit enfants.

« Tout va bien, mon coeur. Elle caresse la joue de la gamine. Ta petite soeur va bien. »

Elle cligne des paupières avant que ses yeux ne s’écarquillent, que sa bouche forme un « o » muet et qu’enfin un immense sourire éclaire son visage. L’excitation est palpable, elle rit et pose son oreille contre le ventre de sa mère, très délicatement. La voilà maintenant extrêmement concentrée, comme si elle espérait entendre le bébé encore bien trop petit pour se manifester. Pourtant l’enfant reste là, dans le plus grand des silences, jusqu’à ce qu’elle relève la tête pour regarder les deux adultes.

« Elle a hâte, elle aussi, de jouer avec moi ! Ça va être chouette. »

Un nouveau rire, ses bras passent (plus ou moins) autour de Diarmuid contre lequel elle se blottit. De toute façon, elle l’a adopté en un seul regard, le grand Général. Du revers de la main, la pilote essuie les quelques larmes qui coulent le long de ses joues. Il y a si peu de moments de répits, de bonheur sans nuages qu’il faut s’accrocher à ces instants. Aussi courts soient-ils. Et même si le jour suivant sera difficile, sombre et emplit de douleur, il y aura toujours quelque chose ou quelqu’un pour éclairer le chemin. Il ne faut pas grand-chose, un bras autour d’une taille, le sourire ravi d’une enfant et les battements d’un coeur suffisent.

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