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[sujet commun civils] Fête des saisons

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SUJET COMMUN CIVILS

SELTOS, CAPITALE, FÊTE DES SAISONS

Mes cheveux étaient teints en roux, mes robes d'ordinaires prêt du corps et faites de riches et de belles étoffes étaient remplacées par un pantalon de toile sombre et une chemise. J'avais attaché mes cheveux en un chignon et entouré mon coups d'un épais foulard, dissimulant le bas de mon visage. L'objectif étant de me mêler à la foule. D'être banale, invisible. Je n'étais pas le cygne noir ici sur seltos. Je n'étais pas Skye. J'étais une inconnue. Une civile. Bien sûr, ce déplacement n'était pas anodin. Le cygne noir n'est jamais loin, et je ne fais jamais rien sans idée derrière. Ce n'était pas que la nourriture locale de Seltos qui m'avait attiré ici. La résistance se cachait ici. Le lieu et l'évènement étaient donc parfaits pour grappiller des informations. L'alcool et le retrouvailles font parler les gens. Il suffit de savoir écouter. Se mêler à la foule. Je resserrai mon foulard autour de ma bouche, et m'enfonçait davantage dans les rues de la capitale. Mes vêtements et ma coiffure on ne peut plus simples me permettaient de passer inaperçu. Le cygne noir aux courbes affriolantes était resté dans mon quartier général. Skye Leotah était resté sur ma tatooine natale. Ici j'étais juste une voyageuse.

Organisation. Prévision. Tels étaient les garants de ma sécurité. C'est pourquoi tout était réfléchi. De ma tenue à mon nom. Je devais anticiper chaque question. Qui es-tu ? Que fais-tu ? Le mensonge était garant de ma sécurité, de celle de mes informateurs. Un groupe de femmes se tenait devant moi. L'occasion parfaite d'obtenir des informations - ou de repérer de nouvelles clientes, qui sait. Je rejoignis le groupe de femmes. Le scenario se dessinant en mon esprit. Je savais comment les aborder. « Bonjour mesdemoiselles. Connaissez-vous les spécialités d'ici ? Je ne connais pas du tout Seltos. » Quelques mots à peine. Paraitre un peu ingénue pour ne pas attirer la méfiance. Tout était parfait ... Et merde. Fauve. Elle travaillait comme moi comme courtière d'information. Et me reconnaitrait surement. Il ne fallait pas qu'elle gâche ma couverture. Je me maudis intérieurement. J'aurais du le prévoir. Nous travaillons ensemble et cela se passait très bien. A nous deux nous dominions le marché. Aussi peut-être n'allait-elle pas me trahir. Je n'en avais aucune idée. Mais je ne lui faisais pas confiance. Pas à elle moins qu'à un autre. Je ne fais confiance à personne. Trop dangereux. Aussi anticipais-je. « Je m'appelle Jeyne. » Mensonge. Mensonge. Nécéssaire.



BesidetheCrocodile pour May the Force
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Finalement, un assez bel attroupement s'est formé autour de l'étal du marchand qui semble ravi de toute cette attention, bien que nous soyons plus en train de discuter que de soupeser ses fruits. Je croque dans un aliment inconnu, ne sachant pas trop comment l'aborder. Le goût est tellement amer que j'ai envie de cracher ce que j'ai dans la bouche et seule ma politesse m'en empêche. Au lieu de salir la rue, je tire une tête affreuse dans l'espoir de faire partir le goût plus vite. Heureusement que je n'ai pas à insister pour que la jeune femme prenne la moitié des fruits parce que soudainement ils ne m'ont plus l'air si appétissants...

"Je... erk c'est horrible comme goût... je tire la langue comme si la sortir de ma bouche pouvait enlever l'amertume. Je viens d'arriver... un ami... je baisse le volume de ma voix, un ami m'a dit qu'il pourrait se passer des choses intéressantes ici."

Pleine de naïveté, je lui balance mon information sans chercher à savoir si ça allait me mener dans les geôles du Premier Ordre ou dans un cercueil. Je manque de lâcher mon sac de surprise quand une autre personne nous interrompt, par chance elle n'a pas l'air de s'intéresser plus que ça à mes confiances. Pour autant, mon ami pouvait aussi bien parler d'une fête que d'un vrai truc important.

Comme elle n'a pas l'air de vouloir me jeter en prison ou m'éventrer, je lui offre un sourire et lui annonce ne pas connaître la planète.

"Mais tenez, on peut partager ces fruits, ils ont l'air délicieux !"

Comment ça, je mens ? Absolument pas !

"Je m'appelle Fawn, enchantée !"

Je refile l'immonde fruit jaune entamé à mon droïde, histoire de m'en débarrasser. Et le revoilà qui me le tend, après un examen rapide, ayant éliminé une grande partie de ce qui semble être une peau. Je crois que je me suis ridiculisée...
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    Fête des saisons • Citoyens

    Le regard ailleurs, la pensée vagabonde. L'esprit de Meï voyageait entre les mondes sans qu'elle ne s'en rende compte. La jeune femme s'était adosser à une imposant pilier qui servait à soutenir la façade d'un bâtiment encore plus grand. Or elle ne faisait pas cas, trop absorbée par le fait de regarder sans voir. Ses prunelles sombres s'étaient perdu vaguement dans le flou pour ne plus lui offrir la netteté de la vision. Surprise de se rendre compte qu'elle n'était plus parmi les vivants, la brune redressa brusquement la tête pour revenir à la réalité. Elle avait sur l'instant le sentiment d'avoir dormi d'un sommeil sans songe. La sensation était assez étrange. Néanmoins, elle pris le temps de porter son attention sur une étale de fruits et légumes où plusieurs femmes s'étaient attroupées. Etant la première chose qui lui était donné d'observer, Meï, bras croisés et épaule appuyer sur le pilier, scrutait la scène qui se déroulait devant elle. Des conversations en apparence anodines. Faire connaissance, échanger quelques mots et même des denrée, voilà qui était une bien curieuse situation. Comme si tout avait été écris à l'avance. Fallait-il rentrer à son tour dans la danse ? La jeune femme était hésitante, ne sachant pas ce qu'il convenait de faire. Peut-être rester là à observer sans sourciller. Peut-être... Peut-être qu'il arriverait quelque chose d'intéressant... Ou peut-être rien, juste une scène de la vie quotidienne.

    Mais, la rumeur d'une voix attira l'attention de la fille de joie. Une voix calme et grave qui la sortie de son observation présente. Meï tourna la tête en direction de cette voix qui devait tout juste venir de s'élever parce qu'elle ne se souvenait pas l'avoir entendu précédemment. C'était un homme, assit sur un banc de pierre là où avait été construit une p'tite esplanade dans un lieu un peu reculé de la rue. La brune n'y avait pas vraiment fait attention en déambulant ça et là, mais à présence elle ne voyait que ça.

    - La galaxie dans laquelle nous vivons n'est que guerres perpétuelles, sans commencement et sans fin, disait-il comme pour faire un constat. Connaîtrons nous seulement la paix ? Celle où tous les peuples pourront vivre ensemble sans que quiconque ne tente de nous assujettir de quelque façon que ce soit ? Les systèmes politiques se sont tous enchaînés les uns aux autres et tous ont fini par tomber à cause du poids des erreurs de ceux qui ont voulu nous gouverner.

    Meï se mit alors à prêter une oreille attentive au propos de l'homme qui commençait déjà à rassembler une petite dizaine de personnes autour de lui, elles aussi bien à l'écoute. Sans doute voulaient-ils, comme la fille de joie, connaître le fin mot de ce discours ?
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Avant d'avoir eu le temps de profiter du fruit fraîchement pelé une voix nous coupe toutes la parole. Si je ne parviens pas à saisir les premiers mots dans le brouhaha, celui-ci est rapidement réduit à néant par la voix douce, sirupeuse, envoûtante. Je devine dans un éclair de génie qu'il s'agit du pourquoi je suis ici. L’événement, le truc, le bouleversement qu'on m'avait promis. La majorité de la foule s'est tournée vers l'origine du son comme moi. Il s'agit d'un homme, assis sur ce qui aurait pu lui servir de scène. Il ne dépasse pas de la foule, pourtant elle s'est muée en auditoire calme.

"La galaxie dans laquelle nous vivons n'est que guerres perpétuelles, sans commencement et sans fin."

Jusque-là, je trouve que ça fait plus parole sacrée de sectaire, comme ces zinzins de la Force qui nous enjoignent à prier avec ferveur. Et filer nos crédits.

"Connaîtrons nous seulement la paix ? Celle où tous les peuples pourront vivre ensemble sans que quiconque ne tente de nous assujettir de quelque façon que ce soit ? Les systèmes politiques se sont tous enchaînés les uns aux autres et tous ont fini par tomber à cause du poids des erreurs de ceux qui ont voulu nous gouverner."

Soudain, je crois que j'ai l'illumination. Chouette, une rébellion, il ne manquait plus que ça entre "fugitive" et "exécution sommaire", une médaille de rebelle. Néanmoins, j'admets que son constat est vrai, sauf que n'importe qui aurait pu le faire sans avoir besoin d'interrompre les gens qui font des emplettes.

"Et avant d'échouer, avant de tomber dans l'oubli ou l'Histoire, ils en profitent pour faire peser le poids des guerres sur nous autres. Ils promettaient de nous protéger et nous garantir une vie meilleure, mais les voilà qui quémandent impôts et offrandes pour leurs batailles loin dans les étoiles, loin de nous."

J'espère que quelqu'un aura plus de courage que moi pour lui demander ce qu'il attend, ce qu'il compte faire. Malheureusement, c'est plus un "quelque chose" qui vient interrompre la ferveur du discours.

"Magnifique ! S'ensuivent des applaudissement métalliques, il est évident que ce discours vient de réduire le Premier Ordre au néant et la Résistance à la paix !"

Hop, ce que vous voyez-là c'est Fawn qui s'enterre vive, rougissante de honte avec son droïde politicien.
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Alors que sa patronne se mêle à la foule, Kyla continue d'alpaguer le client avec sa verve habituelle. Les crédits s'amassent et ses yeux brillent à chaque fois qu'un client lui donne son dû.
Et puis une voix se fait plus forte, plus imposante. Non loin de là un orateur a pris la parole, un peu comme les gars qui se mettent à gueuler "LA FIN EST PROCHE" dès qu'une bagarre éclate dans une cantina. Sauf que celui-ci semble tenir un discours cohérent. Pas commun, ça.
"La galaxie dans laquelle nous vivons n'est que guerres perpétuelles, sans commencement et sans fin."
Ah, bon. Pour l'instant ça pousse pas loin son discours. N'importe quel ivrogne peu arriver à cette conclusion, ça casse pas trois pattes à un ewok.
"Connaîtrons nous seulement la paix ? Celle où tous les peuples pourront vivre ensemble sans que quiconque ne tente de nous assujettir de quelque façon que ce soit ? Les systèmes politiques se sont tous enchaînés les uns aux autres et tous ont fini par tomber à cause du poids des erreurs de ceux qui ont voulu nous gouverner. Et avant d'échouer, avant de tomber dans l'oubli ou l'Histoire, ils en profitent pour faire peser le poids des guerres sur nous autres. Ils promettaient de nous protéger et nous garantir une vie meilleure, mais les voilà qui quémandent impôts et offrandes pour leurs batailles loin dans les étoiles, loin de nous."
Oh bah merde. Il est pas con le gars, et une grande partie de la foule présente au festival semble l'écouter. Elle prend distraitement l'argent d'un gars et lui fourre un cornet de frites dans les mains, trop absorbée pour remarquer qu'elle ne lui a pas rendu sa monnaie.
Est-ce que ce ne serait pas les tambours de la rébellion qui retentissent doucement au loin ? La tension dans la foule est palpable, jusqu'à ce qu'un droïde se mette à applaudir et prononce une phrase que Kyla ne peut pas entendre. Sa propriétaire semble bien l'avoir entendu, elle, et vire au rouge si vif que Kyla à l'impression de contempler une loupiote rouge écarlate qui brille dans la nuit.
Le bourdonnement des messes basses entre les gens se fait de plus en plus intense. Certains sont en colère, d'autres enthousiastes, mais aucun ne prend la parole.
"Mais concrètement, vous proposez quoi ?" Des dizaines des visages se retourne vers la source de la voix tonitruante qui vient de beugler sa question. Kyla rougit à son tour, sa spatule à la main. Bon, rester calme, avant tout. Faites que Fauve ne décide pas de virer Kyla, pitié.
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Le brouhaha, la torpeur, les discussions, les visages familiers... Autant de choses qui auraient peu faire que cette journée ressemble à toutes les autres. Les les événements prirent une autre tournure à laquelle Fauve assistant sans dire un mot. Qu'était-il entrain de se passer ? Le calme venait de saisir cette portion de la foule alors que le reste de la fête battait son plein ailleurs, la rumeur joyeux qu'ailleurs la vie continuait sans soucis. Une voix de droïde et puis... Celle de Kyla. Aussitôt la Cheffe tourna le regard vers son employée. Et puis, son attention se reporta sur l'homme qui avait pris la parole au point d'en faire taire la foule.

- La question n'est pas qu'est-ce que je propose, mais qu'est-ce que vous voulez vous, répondit-il dans la plus grande plénitude. Vous tous qui êtes là, n'avez vous pas envie qu'on vous rende la parole ? Qu'on vous écoutes et qu'on agisse concrètement pour votre famille ? Pour votre avenir ?

Des murmures parcouraient la foule. Si certains commençaient à peine à comprendre ce qui était entrain de se passer, la native de Corellia avait une étincelle qui brillait dans le fond de ses prunelles. Cet homme ne proposait pas une révolution ou une rébellion. Il n'était pas de la trempe de la république, des rebelles ou du premier ordre. Il invitait à réfléchir, à faire le point sur la situation dans laquelle se trouvait présentement la galaxie.

- Ne laissons plus les autres choisir pour nous, rajouta l'homme avec douceur.

Fauve fit une légère moue plus à elle même que pour réagir directement à ce que venait de dire l'inconnu. Il y avait une part de vérité dans ce qu'il était entrain de dire. Depuis combien de temps n'avait-on plus donné la parole aux citoyens ? Bras croisés, la rousse était partie dans une intense réflexion pour se rappeler de la dernière fois où elle avait reçu quoi que ce soit pour participer à la moindre miette de la politique galactique. C'était le néants absolu. Rien. Aucun souvenir dans son enfance et aucun souvenir récent. Quel tristesse.
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Un gars avait pris la parole face à eux et son discours avait le mérite de faire lever le regard. Donner la parole au peuple n’était pas une mauvaise idée, sauf que la réponse n’était pas évidente. Après tout vouloir avoir le droit à l’expression était légitime. Encore fallait-il savoir ce que l’on voulait. Si on avait demandé à Rhiswel sans doute serait-elle restée sans rien dire….Du mieux sans doute mais c’était quoi le mieux ? Elle ne faisait pas de politique. Elle ne savait pas gouverner une galaxie. Elle venait d’un endroit qu’elle ne recommanderait pas tellement.

« Et qu’est-on veut au juste ? »

Les regards s’étaient tournés vers elle.

« Je veux dire…. »

Elle essaya de sourire pour s’excuser, avant de se reprendre rapidement.

« Qui de nous sait ce qu’il faut pour une galaxie. Nous sommes tellement différents….. »

Elle bafouillait à ne pas savoir quoi dire et elle jeta un coup d’œil à Fawn pour chercher de l’aide.

«  Justement ! N’est-ce pas cela le souci. Ils sont les mêmes, ils veulent gouverner des mondes aux antipodes, sans se soucier de chacun. Ils veulent gouverner en mettant l’ordre disent-ils ! Ont-ils seulement pris le temps de regarder qui nous sommes ? »

L’homme leur fit un geste de la main alors.

«  Peut-être voulez en entendre plus et pour cela je vous propose de me suivre ! »

La foule semblait hésitante et puis un homme se décida enfin à bouger.

« Moi j’en ai marre, je vous suis ! »

Lentement les gens se décidèrent, et Rhis les regarda curieuse de savoir ce qui pourrait bien se dire. Elle se tourna ensuite vers Fawn.

« Ca te dit d’y aller avec moi ? »

Toute seule sans doute elle n’allait rien faire mais avec une amie fraichement trouvée….
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Après l'intervention de mon droïde, je décide de me cacher du mieux que je peux, c'est à dire derrière la personne la plus proche de moi. Les gens échangent des messes-basses et il faut un certain temps pour que la place et les ruelles adjacentes se taisent afin d'écouter une voix puissante, dans un étalage et pas si loin de ma position, puisque c'est la personne qui a vendu le cornet que Rhis et moi avons partagé. Elle demande ce que l'orateur propose et finit par entrer en compétition contre moi sur qui rougit le mieux.

Le type apaise les questions qui fusent après celle de Kyla, contrairement à ce que j'aurais pu penser, il est ravi que son discours se change en dialogue, peut-être même l'avait-il souhaité. Il annonce ne pas avoir d'avis, ou plutôt, il n'a pas de réponse miracle, au fond, il admet ne pas savoir comment faire de miracles, mais il préfère que tous décident du destin de la Galaxie, de leur destin, plutôt que des politiciens qui, de toute façon, ne seront pas impactés par les désastres. Agir pour sa famille, ses amis, je connais bien. Il y a quelque part dans la Galaxie une femme que j'aime et qui lutte chaque jour pour sauver les orphelins de la Nouvelle République, sans aide de celle-ci, sans rien. Et ma tante n'est pas la seule, si tous ceux qui vivent au jour le jour, loin des machinations politiques, devaient lever la main, eh bien ce serait une forêt de doigts !

Cette fois, c'est ma voisine qui prit la parole, tour à tour, tout le monde finissait par exprimer le moindre de mes soucis, la moindre objection que j'avais, et je finis par me laisser transporter par ce cocon révolutionnaire.

"Peut-être voulez en entendre plus et pour cela je vous propose de me suivre !"

Les gens se décident un à un à suivre le type, qui s'engage déjà dans la ruelle la plus éloignée de notre attroupement. Bien sûr, quelques voix sceptiques s’élèvent, et bientôt il leur est proposé de se taire et ne pas suivre le mouvement. Mais moi... moi je crois que j'en ai envie. Je me tourne vers ma nouvelle amie qui me demande si je veux venir avec elle. J’exulte. Je n'osais pas y aller seule, mais à deux ? Je me tourne vers les autres, celles qui ont aussi pris la parole où nous ont parlé : "Alors ? Vous y allez aussi ?"

En suivant la foule, nous arrivons dans des ruelles de plus en plus discrètes, à un moment, je crains au piège mais je ne peux plus tellement faire demi-tour. Finalement, il nous mène simplement à un entrepôt sous-terrain. De toute façon, si c'est un piège, je mourrais en bonne compagnie.

Le discours en entier pour les retardataires:
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Fête des saisons.
Civils.


Je déambulais entre les stands, traînant mon amie à droite à gauche. « J’espère que tu t’amuses, Andra. Je ne voudrais pas que tout ça t’ennuie. » Mais elle semblait ravie, donc moi c’est tout ce qui m’importait aujourd’hui. Passer un moment tous les deux, insouciants, à faire la fête, manger, boire et danser. Surtout danser, c’est ce que j’attendais le plus. J’achetai de quoi manger sur un stand au hasard. Des frites, ça avait l’air très appétissant et puis la cheffe avait l’air plutôt sympathique, donc je n’ai pas hésité une seconde. J’offre ma tournée donc à mon amie Andra, comme promis et nous continuons de déambuler dans la foule lorsqu’une voix peu commune se fait entendre. La voix d’un homme qui semble appeler à la paix. Je suis intrigué par son discours et je ne suis pas le seul à en voir toute la masse s’attrouper autour de lui. Comme quoi de simples mots peuvent intéresser une foule. Si seulement je pouvais avoir autant de succès que lui, ce ne serait pas la même vie tiens !

Je dégustais mes frites tout en avançant vers l’homme. Je reconnaissais alors dans la foule deux trois visages. Mais j’étais focalisé sur les mots de l’homme. Il savait parler justement et faire réagir. Petit à petit, certains posaient des questions, remettant en cause un tel discours. C’est vrai que parler c’est bien, mais agir c’est mieux. Des questions justes, des doutes, des reproches. Non… Je ne suis pas venu pour parler politique moi. Je voulais juste venir manger, boire et danser avec Ti’ilandra. Et v’là que l’autre il gâche toute ma journée avec des paroles un peu trop sérieuses. Je me tâte à faire demi-tour, franchement, de l’autre côté de la fête y a pas grand monde, mais y a toujours à manger. Et puis quoi, le vieux il veut nous attirer dans un guet-apens ? Je ne suis pas né de la dernière pluie moi. J’ai été dans l’Armée Républicaine et même s’ils ne sont pas parfaits, ils font de leur mieux. Je suis super sceptique. Le mec semble avoir trouvé une solution à tous les maux de la galaxie. Il fallait le dire s’il suffisait de faire un discours, j’ai raté ma vocation. Je me tourne vers Ti’ilandra, ne sachant que faire.

Puis, je reconnais une jeune femme. Fawn. Je l’avais plus ou moins sortie d’un pétrin sur Hosnian Prime. Qui aurait cru que ma « Nora » se retrouverait ici, dans la foule. Je la vois hésitante suite au discours de l’homme providentiel. Je me décide d’aller la retrouver mais je vois qu’elle s’embarque dans les ruelles que l’homme a empruntées, suivant la foule comme un agneau perdu. Je prends la main de mon amie pour qu’elle me suive. « Je vais te présenter une amie. » Arrivée au niveau de la jeune femme je l’interpelle. « Fawn ! Que fais-tu là ? Ne me dis pas que tu vas te laisser avoir par ce traquenard… La dernière fois que je t’ai vue dans une ruelle, tu sais comment ça s’est passé… Pas très bien quoi. Franchement, les gens, vous attendez quoi de lui ? » Je ne suis pas là pour briser les rêves, je crois que je suis juste jaloux d’avoir été devancé. Puis en vrai, j’ai pas compris tout ce qu’il a dit donc on va peut-être m’éclairer.
AVENGEDINCHAINS
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Il soufflait dans la galaxie comme un vent de changement... Discret, subtile, presque inexistant pour ceux qui ne prenaient pas le temps d'observer et ressentir les choses. Mais la plus part des gens présents dans cette rue avaient perçu ce flux, ce souffle venu de l'esprit de quelques personnes qui avaient compris qu'il était temps de penser différemment.

Fauve avait vu tout ça d'un œil parfaitement neutre, intriguée mais aussi fortement intéresser parce qu'elle entendait. Jusqu'à présent elle ne s'était jamais soucié de l'avenir de la galaxie et des peuples qui la composaient, se contentant de gérer son business et de passer entre les querelles, pourvu qu'elle ait toujours du travail. Mais les différentes prises de paroles des gens présents lui donnait à penser qu'à elle non plus on ne lui avait jamais demandé son avis pour ce qui était de la galaxie. Elle ne s'était jamais intéressé à la politique parce qu'il s'agissait toujours des même politicards qui ne servaient que leurs intérêts.

Le mouvement de foules qui s'en suivit laissa la native de Corellia un peu pantoise. Néanmoins, elle lança un regard à Kyla plus loin qui semblait hésiter à suivre. D'un signe de tête elle indiqua de rester où elle était, Fauve irait voir ce qu'il en était... Ainsi, comme beaucoup d'autres, ils se retrouvèrent dans un grand hangar où s'était rendu l'homme qui avait pris la parole un peu plus tôt. Mais au lieu d'y trouver quoi que ce soit... l'endroit était vide. Du moins vide d'objets qui auraient pu apporter des éléments de réponse. A la place, accrochée à la structure qui soutenait la toiture de l'endroit, une banderole décorative qui auraient dû se trouver dans les rues de la ville à l'occasion du festival. Dessus, une suite de chiffres. Beaucoup de monde resta là sans comprendre le sens de tout ça. Il s'agissait de coordonnées... Fauve comprenait qu'il s'agissait des coordonnées de Taanab pour s'y rendre régulièrement afin de ravitailler son restaurant. Le mystère restait entier.

- A ceux qui veulent me retrouver, à l'abri de l'influence néfaste de la politique actuelle, je vous retrouverais à la 119, dit l'homme sans que Fauve ne parvienne à voir où ils se trouvaient.
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