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Let's taste the devil's tears together [Kvos]

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Année 33, 10ème mois, fin de la 2ème semaine.
Secteur Svivreni, Svivren.


Bilkin, ton R8, monte la garde dans le vaisseau, prêt à électrocuter quiconque tenterait de s'introduire à bord sans ton consentement. Pendant ce temps, tu te diriges vers la cantina locale dans l'espoir de pouvoir manger un repas un peu plus sophistiqué que les rations déshydratées que tu te tapes ces derniers temps.
A peine as-tu passé la porte que le brouhaha ambiant t'assaille. Tu grimaces. Tu espérais arriver avant, à une heure creuse, mais une petite course poursuite t'a retardé. Qu'à cela ne tienne. Tu as beau détester les foules – du plus profond de ton être, soyons honnêtes –, tu as juste hâte de dévorer ton repas chaud et moins élastique que les portions déshydratées. Tu prends donc sur toi et, avec un sang-froid presque exemplaire, tu t’engouffres dans l'amas de gens qui rigolent, boivent, mangent et racontent beaucoup de conneries – sans exagération – pour rejoindre l'autre côté, le coin cantina-cantina.

Tu passeras sous silence ta traversée parce que… Gens. Contacts. Ew.
Ta seule consolation est que tu gardes ton casque sur ta tête, par souci de discrétion – enfin, autant que faire se peut quand on porte une armure mando –, et ça te confère un semblant de contrôle qui suffit à ce que tu ne fasses pas demi-tour sur le champ.
Tu attrapes une assiette creuse, une cuillère et du pain puis vas faire la queue pour récupérer une portion du plat du jour : côtes de bantha et bouillie de céréales. Malgré l'aspect peu ragoûtant, tu sais que le repas sera bon ; tu passes ici à chaque fois que tu es dans ce coin de la galaxie et tu as rarement été déçu.

Une fois ta nourriture récupérée après un clin d’œil du cantinier qui t'a tellement laissé de marbre qu'il a sonné le repli dans les cuisines, tu te blindes pour retraverser l'océan de têtes et pries pour ne pas renverser ton plat. Tu serais tenté de le mettre au-dessus de ta tête mais il suffirait qu'un débile trouve marrant de tout renverser et ça te foutrait les nerfs en pelote. Tu préfères encore tenter ta chance en le calant contre ton torse, le bout de pain coincé entre tes dents.

Alors que tu évites au mieux les gens, grognes après certains et pousses d'autres de la hanche, tu continues de prier pour qu'aucun incident ne survienne. Les gens sont tendus en général mais, ces temps-ci, c'est pire, tu le sens. Tu préfères donc faire profil bas, surtout avec ta tête mise à prix dans certains coins de la galaxie. Tu as déjà manqué de te faire tabasser par deux fois pour rien dans les deux dernières semaines, merci bien. Qu'on laisse ton mauvais caractère tranquille et qu'on aille chercher des emmerdes ailleurs. Là où tu n'y es pas.

Pour ça et parce que tu es perdu dans tes pensées, tu n'es pas vraiment étonné lorsque l'incident craint survient : un coude te fait renverser une partie de ton assiette à même le sol et sur les pieds d'un pauvre bougre qui n'a rien demandé. « Haar'chak ! » Tu fixes un instant la délicieuse nourriture étalée par terre et sur des bottes kakis, sidéré par tant de gâchis. Tu redresses ensuite d'un coup la tête et tapes dans l'épaule – épaule somme toute épaisse – du connard qui t'a rendu de mauvais poil. Tu as beau faire profil bas, tu ne vas pas te laisser marcher sur les pieds. « Tu peux pas faire gaffe à ce que tu fais, ducon ? »

Et Ducon t'a entendu. Le truc qui se retourne a les traits déformés par l'agacement et tu vois de suite dans son regard qu'il t'as déjà classé dans la case des moins-que-rien. Il te répond quelque chose que tu ne comprends pas. Tu ne te démontes pas pour autant, bien au contraire. Tu lèves le menton pour bien lui indiquer tout le mépris que tu ressens à son égard et fixes le colosse dans les yeux. « Ma bouffe, rembourse-la moi. » Tu tires un peu sur la corde mais c'est tellement drôle de voir apparaître un tic nerveux au niveau de la jointure de sa mâchoire. Tu souris dans ton casque, satisfait de ton petit effet – puis, bordel, ton repas, quoi, c'est scandaleux.

Le grand machin parle à nouveau à ce moment-là mais tu n'y comprends toujours rien. Tu soupires alors que tu constates que la colère monte de plus en plus chez lui. Tu marmonnes dans ta barbe un « Blablabla… » audible seulement par les personnes autour de toi. Il semble pourtant t'entendre et gueule quelque chose que tu ne comprends, roulement de tambours, toujours pas.
Tu as seulement le temps de te baisser avant que son poing ne parte sans prévenir dans ta direction. Tu te redresses et lui jettes ton assiette et son contenu au visage. Il lance un deuxième coup à la suite, absolument pas dérangé par le jet de bouffe. Huh. Ta surprise fait que tu anticipes un peu moins bien que la première fois. Tu fais au mieux, donc. Tu écartes le haut de ton corps et bascules suffisamment en arrière pour éviter le coup mais tu perds l'équilibre. Tu recules en tentant de le retrouver mais, heureusement, un mec lambda est là pour te retenir. Tu serais presque tenté de le remercier, tiens. Le truc c'est que l'autre gros tas de muscle se dit que charger vers toi, à ce moment précis, c'est la meilleure idée du siècle.

Maintenant serait le moment idéal pour une petite cabriole artistique sur le côté, histoire de sauver sa vie, youhou.
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Prince déchu, tu t’ennuies aujourd’hui. Tu sais pas quoi faire, perdu sur cette planète qui ne te correspond pas. Déraciné, tu n’es pas d’ici. Parfois, tu songes encore à ta planète natale, ta belle Kiffu, abandonnée aux mains de cet homme que tu ne connais pas. Voilà environ cinq années que tu n’y as plus mis les pieds, mais tu n’y retourneras pas. Ton honneur bafoué t’empêche de revenir, sûr que de toute façon, tu n’es plus le bienvenu. Ta propre planète, celle que tu aurais dû gouverner. Alors tu erres, tu te caches, vagabond que tu es devenu. Aujourd’hui c’est Svivren, demain tu ne sais pas. Tu as besoin toujours de te déplacer dans le secret, depuis qu’un chasseur de primes a bien failli avoir ta peau. Tu ne sais pas qui peut bien t’en vouloir, à part ces gens qui t’ont arraché au pouvoir. Toi, et ton clan. Mais les chasseurs de primes, tu t’en fiches bien, tu es plus fort que ça. Tu aurais dû être un chef de guerre, un roi, te battre tu sais. Tu lui as réglé son compte, au chasseur de primes, mais tu n’as pas envie qu’un autre te tombe dessus. La peur ? Non. Sûr de toi, tu sais que tu as encore la force d’en démolir quelques uns. Ce qui te ferait bien chier, c’est qu’en tombant sur toi, ce soit ta famille qu’on trouve. Ça te fait trembler ça, qu’on s’en prenne à tes proches, à ceux qui ont quitté Kiffu pour te soutenir toi. Tu veux pas être responsable de ça, alors tu les évites, et tu évites de te faire remarquer. La seule que tu vois encore, c’est ta soeur, simplement parce que tu n’as pas le courage de lui dire adieu. Vous avez besoin l’un de l’autre, et elle t’a clairement fait comprendre qu’elle prendrait comme une insulte le fait que tu essaies de la protéger. Elle sait se défendre, tu le lui as appris. Tu n’es pas rassuré pour autant, mais tu fais avec. Tu sais qu’au moins, tu as toujours une attache quelque part dans la galaxie.

Il n’empêche que Fjeri, aujourd'hui, elle n’est pas là. Loin de toi, elle n’a pas voulu de la vie d’errance que tu as adoptée. Elle s’est fixée, elle travaille dans une cantina un peu semblable à celle dans laquelle tu as posé ton cul. T’as la flemme de faire quoique ce soit, t’as avalé ton repas et ça t’a occupé à peine un quart d’heure. Il y a des jours comme ça, où tout ce que tu voudrais c’est t’occuper l’esprit pour pas penser à tout ce qu’on t’a forcé à laisser derrière toi. T’as appris à réparer un peu n’importe quoi, tu vas de spatioport en spatioport, de vaisseau en vaisseau, et tu te fais payer pas mal. Mais tout ce que tu veux c’est qu’on te foute la paix, qu’on pose pas de questions. Tu voyages pas en navette, tu préfères les contrebandiers pas trop regardant. Et les cantinas, c’est bien là qu’on peut trouver les meilleurs. Alors t’attends, t’attends encore puisque t’as que ça à foutre. Aucune action, t’es trop blasé pour ça aujourd'hui. Peut-être que tu ne partiras que demain. Peut-être. De toute façon t’aimes bien regarder les gens. T’aimes bien les gens en général, alors ça te dérange pas de rester là, posé dans ton coin à les regarder vivre pendant que t’en fous pas une. Les endroits comme ça, où tout le monde se rencontrer, se serre, toutes les voix se mélangent, ça te plaît, ça te distrait. Ça t'occupe.

Là, à quelques tables de toi seulement, c’est l’action de la journée qui se déroule. Tu bouges pas trop au début, tu regardes. On t’a appris à ne surtout pas te mêler de ce qui te regarde pas, alors tu appliques. Il y a un type en armure, qu’a même pas pris la peine d’enlever son casque, et un autre gros bonhomme qui lui gueule dessus. Tu comprends pas, mais tu entends bien que ça a pas l’air de mots d’amour. T’es vachement concentré sur leur échange, tellement que quand ça dégénère tu comprends pas comment tu te retrouves debout. Ici, les gens sont un peu fous. Ils n’attendent que ça, une occasion de se battre, et derrière toi, ils se sont levés pour aller prendre parti dans le scandale que le mandalorien est en train de taper à l’autre costaud. Alors malgré toi, tu te retrouves emmené, parce que les deux polis n’auraient quand même pas pris la peine de vous contourner, toi et ta table. Mais finalement, tu relèves pas. Tu l’as dit toi-même, t’aimes ce genre d’ambiances. Alors tu laisses faire, en grognant un peu quand on te marche sur le pied, et puis finalement tu tends l’oreille pour essayer de comprendre ce qui se passe.

Malheureusement pour toi, t’as pas le temps de comprendre que tu te prends un casque dans le pif. Le mandalorien te tombe à moitié dessus, t’as à peine le temps de l’attraper avant que vous ne tombiez tous les deux. Au bon endroit au bon moment, hein ? Ça dépend pour qui, parce que toi, t’as rien demandé, et apparemment votre nouvel adversaire commun se prend pour une bête sauvage. Le mec dans tes bras a l'air de savoir bouger, alors tu te dis que peut-être, vous pourriez vous en sortir. Tu tentes le tout pour le tout en fait, quand le gros sac se met à vous charger littéralement, tu pousses ton nouveau pote sur le côté et toi, t'essaies de dégager de l'autre. Tant pis pour ceux qui sont derrière, après tout c'est eux qui ont voulu venir voir ce qui se tramait de plus près.

Il te reste encore quelques réflexes, ou peut-être est-ce la chance, mais tu as le temps de te glisser sur le côté pour voir votre adversaire plonger droit sur la petite foule qui se tenait derrière toi. C'est beau comme il défonce tout le monde avant de pouvoir s'arrêter, et toi tu ris, fier que t'es. T'en rajoutes même en approchant du mandalorien dans sa belle armure, tu lui tends une main avec un sourire. "Me remercie pas..." T'es obligé d'en faire des caisses, parce que tu trouves ça drôle d'être venu en aide à un type qui garde jusqu'à son casque pour bouffer. Tu pourrais lui répéter 100 fois que tu croyais que les mandaloriens étaient de bons guerriers, peut-être que tu te ferais exploser la tronche même. Mais en fait, t'as pas le temps de tout ça,  parce que ce que t'avais pas vu, c'est que le costaud a des copains. Et ses copains, ils n'ont pas l'air de trop d'apprécier.
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Tu n'as même pas le temps de réagir que, déjà, le mec derrière toi te pousse sur le côté. Bons réflexes. Les gens s'écartent en même temps et comprennent que ça commence à devenir sérieux. Ils créent un espace tout autour de toi, sûrement inconsciemment, mais ça te permet de n'entrer en collision avec personne. Tu roules donc et termines en position assise. Tu secoues la tête et c'est là que tu entends un rire. Tu tournes la tête et comprends que l'homme qui s'approche de toi doit être ton « sauveur ». Me remercie pas. Il te tend sa main en même temps et tu es tellement tenté de la claquer pour l'envoyer se faire foutre. Il émane de cet homme une aura de prétention qui te donne immédiatement envie de lui cogner la tête avec ton casque. Sa belle gueule, par contre, elle te donne envie de le plaquer contre un mur et de… voilà. C'est là que tu réalises qu'il s'agit d'un kiffar. Tu n'as cependant pas le temps de t'attarder sur son tatouage facial car du mouvement derrière lui te fait détourner le regard.

Contrairement à ce que tu avais décidé, tu attrapes sa main tendue. Sauf qu'au lieu de t'en aider pour te relever, tu tires l'inconnu vers toi, assez brusquement, suffisamment pour le faire basculer en avant. Tu le fais tomber sur toi en lui fauchant les jambes pour contrôler sa chute et, dès que tu sens son torse presser contre toi, tu inverses vos positions. Tu te retires d'au-dessus de lui immédiatement, tournes sur toi-même en appui sur une jambe et, avec l'autre, fauches cette fois-ci les jambes de l'homme qui était sur le point d'assommer le kiffar. Il tombe en arrière et tu ne perds pas de temps : tu te jettes sur lui et lui assènes un coup de poing dans le visage.

Du mouvement sur ta gauche te fait relever la tête : deux autres gugus arrivent, le gros machin non loin derrière eux. Tout en te redressant, tu t'adresses à l'inconnu sur un ton calme mais fort : « Si tu veux fuir pour sauver ta peau, Kiffar, c'est maintenant. » Sans plus d'attention pour lui, tu tentes une percée parmi la foule pour atteindre le comptoir de la cantina, où tu auras plus de visibilité sur qui vous poursuit et sur comment rejoindre le plus vite la sortie.

Lancer de dé :

L'un des hommes t'atteint avant que tu ne réussisses et te donne un coup dans l'épaule. Cela te déstabilise un instant où l'autre pourrait en profiter pour prendre le dessus. Sauf que tu as la présence d'esprit de lui lancer un coup de coude dans le nez, un peu par chance car la douleur dans ton bras vibre un peu trop. Cela te permet malgré tout de te défaire de son emprise et d'entrer enfin dans la foule, qui se pousse plus ou moins à ton approche.
Certains sont toujours en train de discuter tranquillement. Un homme hurle quand tu le bouscules et que sa boisson vole dans les airs. Tu lèves les yeux au ciel mais te recentres quand tu arrives enfin près du comptoir. Tu grimaces quand tu dois t'aider de tes deux bras mais tu bandes tes muscles : tu auras bien le temps de chouiner plus tard.

Le personnel derrière le comptoir te hurle des choses auquel tu ne fais pas attention. Toi tu te contentes d'avancer en faisant tomber au sol les trois quarts des verres posés là. Tu tournes la tête pour voir où en est le Kiffar, malgré ton bon sens qui te crie de ne pas t'en préoccuper, et ralentis quand tu réalises que, dans son dos, un homme s'approche à son insu. Tu sais que tu ne devrais pas mais tu t'arrêtes presque pour hurler : « KIFFAR, DERRIERE TOI ! » D'un coup, quelqu'un tire sur ta jambe et tu dégringoles du comptoir sans aucune grâce et complètement déstabilisé.

Har'chaak, ça t'apprendra à vouloir aider !
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Le Mandalorien ne prend pas tout de suite ta main, et tu aurais pu t’en douter. Tu te fous ouvertement de la gueule de cet inconnu, il ne faut pas s’attendre à ce qu’il l’accueille à bras ouverts. Tu n’en perds pas ton sourire pour autant, tu as appris à aimer les gens au premier abord, et à voir ensuite. Si tout cela peut sembler naïf, tu es loin de l’être. Ta confiance, tu ne la donnes pas, mais tu ne vois pas en quoi ça t’empêcherait d’être sympathique avec les inconnus. Celui-là en plus, il te fait sourire avec son casque qu’il ne quitte pas. Tu ne connais pas les significations des couleurs de son armure, mais tu la trouves jolie. Peut-être que tu lui aurais fait la remarque, mais quand il attrape ta main tu bascules. Ce qu’on peut dire, c’est que tu ne t’attendais carrément pas à devoir soulever un poids pareil. Tu ne résistes même pas quand le mandalorien t’attires vers lui, surpris par la soudaineté de la chose. Tu sens bien qu’il balaie tes appuis, mais c’est déjà trop tard. Tu t’effondres sur lui de tout ton poids, mais il l’a bien cherché.

T’as pas le temps de comprendre ce qui se passe, juste de froncer les sourcils. Le mandalorien te pousse pour se dégager de ton corps et quand tu le vois se relever, tu saisis enfin le but de sa manœuvre. En mettant au sol l’homme qui arrivait dans ton dos, il a payé sa dette et tu lui adresses un signe de tête en guise de remerciement. Sauf que tes politesses, c’est bien mais ça ne vous sauvera pas. L’inconnu semble s’être attaqué à l’homme le plus populaire de la cantina, parce que partout où tu regardes, il y a d’autres hommes qui se lèvent pour intervenir, et quelque chose te dit que ce n’est pas en votre faveur. Le mandalorien le remarque aussi. D’une voix qui couvre le bordel ambiant, il t’affirme que c’est le moment de sauver ta peau. Quoi, il se tire ? Tu t’indignes l’espace d’un instant avant de te souvenir que vous n’êtes pas amis. C’est déjà bien qu’il se soit retourné pour te dire plus ou moins au revoir. Du moins de ce que tu as compris.

Pas plus affolé que ça par la situation, content même, comme un enfant qui peut enfin se défouler, tu regardes le mandalorien se frayer un chemin dans la foule. Tu le suis puisqu’il a ouvert un chemin, en espérant qu’il ira vers la sortie. Comme ça tu n’auras à pousser personne. Sans pouvoir t’en empêcher, tu te demandes ce qu’il faisait ici, d’où il vient. T’aimes bien savoir des trucs sur les gens, t’es un peu trop curieux. L'homme grimpe sur le comptoir et ça te fait sourire. Tu ne le feras pas toi, t’aimes pas trop te faire remarquer depuis qu’on a essayé de zigouiller toute ta famille qui t’était restée fidèle. À chaque pas que tu fais, tu penses à ta soeur et au danger dans laquelle tu la plongerais si jamais on trouvait ta trace. Tu n’es pas l’ennemi public numéro un, tu ne crois pas être recherché dans toute la galaxie par ceux qui ont volé ton trône, mais tu contourneras le comptoir comme quelqu’un de raisonnable. Simplement pour ne pas te faire encore plus remarquer. Du moins c’est ce que tu crois, jusqu’à ce que le mandalorien se retourne vers toi. Enfin tu crois que c’est vers toi, parce que tu n’as encore jamais capté son regard. Tu te demandes quelle tête il a sous son casque, tu te demandes même s’il est si moche que ça, à vouloir absolument le garder sur sa tête. Mais il crie et tu te retournes. Trop occupé à suivre ton nouvel ami bêtement, trop perdu dans tes pensées, t’as pas vu qu’un homme essayait de te rattraper, et qu’il est juste derrière toi maintenant.

Lancer de dé:

Tu entends bien l’inconnu qui te crie que derrière toi, quelqu’un veut probablement te faire bouffer le sol. Tu te retournes pour le voir arriver mais c’est déjà trop tard, à peine tu poses les yeux sur l’armoire à glace qui t’arrive dessus que le bonhomme te colle son poing en plein visage. Ta mâchoire craque salement en absorbant le choc et tu t’écroules sur le sol sans pouvoir riposter. Ça te fait rager de t’être fait jeter au sol de la sorte, ton instinct de guerrier libèrant une bonne dose d’adrénaline dans tes veines. Quand même pas KO pour si peu, tu t’apprêtes à te redresser quand tu fais la rencontre de quelque chose. Tu ne t’y attendais pas, mais tu te retrouves face à face avec le pistolet blaster de celui qui vient de te balancer par terre. C’est pas juste, déloyal, lâche. Tu es sûr maintenant que tu l’aurais défoncé si seulement il n’était pas arrivé dans ton dos. C’est pour ça qu’il a profité de l’occasion pour sortir son arme malgré l’interdiction dans la cantina, malgré les nombreuses personnes autour de vous, malgré le risque que tout cela ne dégénère beaucoup trop. Tu serres les dents, tu cherches une idée pour calmer le jeu. Pourtant quand l’homme prend la parole pour faire le malin en t’insultant allègrement, tu craches à ses pieds en lui répondant dans ta langue maternelle. Il ne te faudrait qu’une petite seconde de distraction pour pouvoir attraper les blasters à ta ceinture et faire tourner le combat en ta faveur, mais tu n’es pas sûr de la trouver avant que l’homme ne décide de te trouer la peau.
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Tu as seulement le temps de voir l'homme derrière le kiffar l'atteindre. Ta vision se retrouve d'un coup tournée vers le plafond, l'homme qui a attrapé ta jambe au-dessus de toi. Tu as besoin d'une seconde pour comprendre ce qu'il se passe. Sauf que, déjà, ton casque cogne le sol et ton crâne sa paroi. Tu clignes des yeux plusieurs fois pour retrouver tes esprits et l'homme en profite pour essayer d'enlever ton casque. Sûrement pour te sécher au sol ensuite.
S'il croit que tu vas te laisser faire comme ça, il se fourre le doigt dans l’œil.
D'ailleurs, en parlant de se fourrer un truc à cet endroit, tu l'attrapes par le col et rapproches sa tête de toi. Tu souris dans ton casque alors que tu saisis ton couteau et lui enfonces dans l’œil. L'homme se met à hurler en se dégageant de toi et tu le pousses du pied pour qu'il tombe sur le côté. Tu te relèves sans perdre de temps et essaies de repérer du regard la sortie.

Un coup dans le ventre te détourne de ta tâche. Il te coupe le souffle quelques secondes et des étoiles apparaissent devant tes yeux ; tu es complètement vulnérable en cet instant. L'homme en profite d'ailleurs pour déloger ton casque et pour le jeter derrière lui sans soin. Ça a le don de t'énerver comme pas possible mais tu es trop occupé à retrouver ton souffle. Tu tousses en te redressant légèrement mais ton assaillant ne te laisse aucune répit. Il enchaîne avec un poing dans ton nez qui craque sous la force et tu grognes de douleur. Tu n'as pas la présence d'esprit de parer le coup qui suit, sonné que tu es. Les gens s'écartent par réflexe derrière toi alors qu'une barre en bois te percute à travers le torse. Souffle coupé, acte 2. Tu titubes vers l'arrière puis tu vas t'étaler de tout ton long sur un homme qui était de dos. Vu la force de ta chute, tu l'étales au sol en même temps et sans même l'avoir voulu ; il roule ensuite sur le côté. Ce que tu ne sais pas, par contre, c'est qu'il s'agit de l'homme qui tenait le kiffar en joue. En attendant, toi, tu es là, étalé au sol, le nez en sang

Quand tu rouvres les yeux, tu mets une bonne seconde à réaliser que le visage qui te domine en hauteur, c'est celui du kiffar. A l'envers. Tu mets une seconde de plus à réaliser que tu t'es affalé tête la première, sur le dos, devant lui. Tout ce que tu trouves à faire, c'est le fixer de tes grands yeux sonnés, de lui dire : « Hoy. », comme si la situation n'était pas complètement désespérée.
Les coups à la tête successifs ont dû tuer une bonne quantité de tes neurones.
Tu n'as pourtant pas le temps de faire quoique ce soit qu'un pied vient s'écraser sur le haut de ton torse. Pour la troisième fois, ton souffle est coupé. Sauf qu'il va falloir que tu te bouges le cul pour retrouver ta respiration cette fois. Tu lèves les yeux vers l'enfoiré qui te bloque et réalises qu'il s'agit du gros machin qui a renversé ton putain de plateau. La colère revient à la charge et tu retrousses presque la lèvre supérieure sous le dédain que tu ressens à son égard.

Lancer de dé :

Sans attendre, tu fais pivoter au maximum la partie inférieure de ton corps et réussis à passer ta jambe par-dessus celle qui te bloque, ta cheville contre son mollet. Tu n'as pas énormément de marge de manœuvre, mais c'est suffisant pour que tu enchaînes en ramenant de suite l'autre jambe. Cela te permet de croiser tes deux chevilles puis de serrer de toutes tes forces pour effectuer une poussée vers l'avant et faire vaciller le colosse. En même temps, tu étires tes bras vers l'arrière et attrapes la première chose qui passe : a priori, les jambes du kiffar. Tu ne tires pas beaucoup, juste ce qu'il te faut pour avoir un appui et envoyer tes pieds dans le colosse et le repousser un peu plus.
Tu lâches finalement ton compagnon de galère et te redresses suffisamment pour envoyer un tir de blaster dans l'homme qui allait se jeter sur toi ou sur le kiffar, tu ne sais pas. Tu ne regardes pas où il a été touché, tu sais juste qu'il s'effondre dans un gémissement de douleur non feint sur le colosse qui a du mal à se relever.

Tu finis par te relever, la tête tournant encore un peu, le nez en sang et ton souffle retournant peu à peu à la normale. « Assez plaisanté, faut se casser d'ici. » Tu te parles à toi-même autant qu'au kiffar. Puis tu actives ton oreillette : « Bilk', fais chauffer l'engin. » Tu fais un bilan mental rapide de la situation et, en contournant le comptoir, vous devriez pouvoir sortir de ce piège à rats. Il va falloir la jouer fine, mais tu y crois. Hors de question que tu moisisses ici.

Tu t'élances.
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Tes muscles sont tendus, tu serres les dents alors que le bonhomme debout en face de toi se fend d’un sourire. Il est content de t’avoir jeté à terre, peut-être qu’il ne s’attendait pas à y parvenir aussi facilement, mais après le coup qu’il t’a envoyé en pleine gueule, t’es un peu sonné. Ca te fait mal, d’ailleurs, quand ta mâchoire se crispe. Tu sens le goût ferreux de ton sang qui perle dans ta bouche et le type, t’as envie de le massacrer. D’habitude, tu n’es pas d’une nature haineuse, t’es même plutôt un gars sympa en général, mais te faire agresser comme ca alors que tu ne connais même pas la raison du conflit, ca te met en boule. Encore plus parce que t’as l’impression que ce gros lâche t’a déchaussé toutes les dents du côté droit. Peut-être que t’exagères un peu, mais putain ca fait mal ! Tes yeux noirs fixés sur ton ennemi de la journée, attentifs au moindre de ses mouvements, tu prends tout de même un instant pour passer ta main sur ton visage endolori. Et ca le fait rire, le con. Et cette fois, c’en est trop. La colère fait battre le sang dans tes tempes, tu joues le tout pour le tout, tu te redresses pour attraper tes blasters et… Et l’homme a disparu. Surpris, tu ne comprends pas tout de suite ce qui vient de se passer. Tu t’assois, tu prends le temps de te relever tranquillement pour ne pas tituber, et quand tu vois l’armure mandalorienne, tu saisis. Apparemment, l’inconnu que tu tentes d’aider depuis tout à l’heure a décidé de te rendre la pareille, et même s’il n’a pas l’air dans son meilleur état, il a au moins couché le vieux rat qui se croyait malin avec son blaster de merde. Son blaster, d’ailleurs, tu l’envoies plus loin d’un coup de pied rageur et tu te détournes de son propriétaire. C’est bien de s’énerver, mais vu la tournure que prend la situation, il serait préférable pour ton nouvel ami et toi de quitter les lieux.

Lui, il ne bouge pas trop. Tu te demandes s’il a pris un coup un peu trop fort, s’il est un peu trop gravement blessé. Alors puisque tu es debout et qu’il vient de te sauver la vie (peut-être) tu te penches au dessus de lui pour évaluer les dégâts du regard. Ok, tu n’es pas médecin, mais tu serais tout de même capable de te rendre compte d’une blessure grave. Tu crois. Sauf que tu oublies un peu ton idée première lorsque tu remarques enfin que le guerrier a perdu son casque adoré dans la bataille. Tu ne t’attendais pas à ce genre de visage. En fait, tu ne sais pas trop à quoi tu t’attendais, peut-être que tu imaginais que l’homme n’avait même pas de visage. C’est étrange de le voir maintenant, et ca te fait sourire légèrement. Ton sourire s’élargit quand ton compagnon de galère semble enfin retrouver ses esprits. Plus ou moins. Il te gratifie d’un simple mot et c’est déjà un signe de vie, au moins il ne hurle pas de douleur. Tu t’apprêtes à lui tendre à nouveau ta main pour l’aider à se relever, parce que tu te souviens que ce n’est pas le moment de débattre intérieurement sur la couleur de ses yeux, mais un pied vient interrompre ton geste. Sérieusement ? Tu lâches un souffle agacé. Ils sont combien, ces crevards ? Ta patience commence à être mise à rude épreuve, et si tu ne comptes peut-être pas réellement tirer, tu pointes tes deux pistolets sur l’homme qui te fait face à présent, le pied sur le mandalorien. C’est assez pour déconcentrer l’homme un instant, et ton nouvel ami en profite. Tu ne comprends pas tout, tu ne le vois bouger que du coin de l’œil, tu le sens juste qui s’agrippe à tes jambes. Mais quand l’homme s’effondre, tu sais au moins que la manœuvre a été efficace.

Autour de vous, il n’y a plus de menace directe. Tu ne vois plus personne vous pointer avec un blaster, plus personne qui ne semble vouloir se jeter sur vous. C’est le moment de partir et ton compagnon de galère semble penser la même chose. Tu l’entends appeler quelqu’un à travers une oreillette, tu crois saisir qu’il demande à quelqu’un de démarrer un vaisseau. Comme vous avec l’air tous les deux entiers, tu ne prends pas le temps de vérifier que tout va réellement bien et tu passes devant. Ton acolyte se dirige vers la sortie, tu entends des menaces qui ne te font ni chaud ni froid. Le patron de la cantina crie sur l’un des hommes et tu passes à côté sans te retourner, en prenant le temps de ranger tes blasters à leur place.

Tu avances au milieu de la masse de personnes qui commence à se défaire. L’incident semble passé, les gens se dispersent pour retourner à leurs occupations et tu traverses pour suivre ton nouvel ami – même s’il est toujours un parfait inconnu. Tu ne sais pas trop où tout ca va vous mener, mais de toute façon tu ne vas pas te rassoir à ta table pour finir ton verre et repartir comme si de rien n’était. Tu tiens quand même un minimum à la vie. C’est en marchant vers la sortie que ton regard se pose sur le casque mandalorien, balancé négligemment par terre. Tu rattrapés l’inconnu, tu récupères son casque au passage et tu as à peine le temps de l’interpeller que ta vue se trouble. Une seconde, tu crois que tu t’es trop agité après le bon coup que tu as pris dans la tronche, mais quand tu sens tes jambes fléchir tu comprends que ton état n’a rien à voir avec votre bagarre. Tes doigts se referment plus fermement sur le casque, tu te retiens vaguement à l’épaule du mandalorien pour ne pas être forcé de mettre un genou à terre. Si tu n’avances plus, tu aimerais au moins essayer de ne pas te vautrer. Ton regard se voile, tu fermes les yeux.

Ta première vision est violente. Elle t’envahit complètement, te déconnecte de la réalité. Tu reconnais l’armure mandalorienne que tu vois s’agiter, tu en déduis qu’il s’agit de ton acolyte de la journée. Il court si vite que son souffle lui manque, tu l’entends jurer, tu sens la rage qui l’étreint parce qu’elle te secoue également. La rage, le désespoir, la violence. Tu n’en connais pas la raison mais tu sens la douleur dans ta mâchoire alors que tu serres les dents. Tu ne sais pas non plus après qui il court, mais alors qu’il tire plusieurs fois sur l’homme qui fuit, ta vision se trouble.

Tu changes de décor, tu vois toujours ton compagnon, plus jeune cette fois. Il semble se battre avec un autre homme, mais cette fois tu ne ressens aucune colère. Tu comprends vite qu’il ne s’agit que d’un entraînement, difficile mais bienveillant. Tu ressens l’envie de bien faire, tu entends les conseils, les petites moqueries de temps en temps, les efforts aussi. Efforts qui paient quand tu es renvoyé dans la première scène et que le mandalorien cloue son adversaire au sol. Tu crois d’abord qu’il s’agit du même adversaire, mais c’est de vengeance qu’il est question. Tu vois la haine se déchaîner alors que celui que tu ne connais que depuis quelques minutes enfonce une lame dans le corps tombé au sol. Et cette colère ne s’apaise que très légèrement. Ton corps reçoit une secousse et tu perds le fil. Tu aperçois un droïde qui tripote le casque que tu tiens toujours dans ta main. Tu reconnais le visage du mandalorien, tu le vois afficher un léger sourire en réponse aux bips du droïde et finalement, tu ouvres les yeux.

En général, tu évites d’utiliser la psychométrie en public, et tu aurais aimé ne pas le faire maintenant, alors que des abrutis veulent ta mort dans une cantina. Tu aurais voulu ne pas voir les bribes de la vie de cet homme que tu ne connais que très peu, ne pas ressentir les sentiments intimes qui ont pu l’animer pendant ces épisodes de sa vie. La psychométrie, c’est un don qui se manifeste souvent dans ta famille, mais il est compliqué à maîtriser. Toi-même tu n’arrives pas à l’utiliser à chaque fois que tu le souhaites, et tu te fais parfois surprendre par lui. C'est pour cela que la plupart du temps, tu portes une paire de gants quand tu travailles. Ton esprit met un temps à redevenir totalement clair. Une fois calmé, tu passes une main tremblante sur ton visage avant de tendre le casque à son propriétaire.
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