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Faire une virée à deux [Nael, FB]

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Départ : Onderon.
Destination : NE de la Bordure extérieure.
Durée du trajet : 4 jours.
Date : Année 33 ABY, mois 4, semaine 3.


× Jour 1 ×

Tu enclenches une dizaine de boutons à la suite sur le tableau de bord et vérifies une dernière fois que le système est bien mis sous tension. Ton droïde, Bilkin, est occupé à faire des réparations mineures de dernières minutes à l'arrière. Tu quittes le cockpit pour aller vérifier une dernière fois que tout est en place pour le départ.

En effet, le voyage que vous vous apprêtez à faire ne va pas être de tout repos : vous allez devoir emprunter une route où traînent souvent des pirates et autres hors-la-lois tout aussi peu scrupuleux. C'est plus court que le trajet "officiel" où vous risqueriez de tomber sur trop de contrôles. Par conséquent, rien ne doit être laissé au hasard. Il y a suffisamment de vivres à bord pour tenir plusieurs mois. Le vaisseau est en état de marche optimal. L'armement et la protection sont largement fonctionnels. Une cargaison de façade trône dans les soutes au cas où et un faux ordre de mission patiente au chaud dans la poche intérieure de ta veste.

Tu retournes vers le cockpit une fois ta tâche accomplie ; Bilkin s'est déjà installé à sa place habituelle, devant le siège du copilote, où il t'aidera à piloter. Ton client ne devrait pas tarder à arriver alors tu t'installes dans ton siège, une jambe relevée sur l'autre genou. D'ici, tu as vue sur la porte d'entrée gigantesque du hangar de stationnement et sur quiconque y entre. Ton vaisseau est stationné à l'écart des autres, près de la sortie des transports. Ainsi, tu repéreras rapidement le client quand il s'avancera vers vous.

Tout en grignotant un bout de viande séchée, tu revois mentalement l'ordre de mission réel : récupérer l'un des membres du Premier Ordre, le conduire jusqu'à la planète convenue sain et sauf puis repartir aussitôt. Tu en profiteras pour effectuer la livraison des marchandises qui te servent de couverture.

Des bips résonnent soudain et te sortent de tes pensées. La traduction te parvient immédiatement grâce à l'oreillette reliée au système de ton R8. Tu lèves les yeux au ciel. « Oui, j'ai vérifié l'espace passagers. » Bilkin s'exprime à nouveau et toi tu te renfrognes. « Je me fous de savoir s'il aura suffisamment de coussins. » De nouveaux bips. « Nope, je m'en fous toujours. » Bilkin se manifeste de plus en plus fort. « Oh, fous-moi la paix avec tes couvertures, haar'chak ! » Des bips plus rapides et, étrangement, bien plus graves, résonnent dans l'air. Tu l'ignores et vas pour enclencher un interrupteur.
Ton doigt a à peine frôlé la commande que tu te prends un coup de jus. « PUTAIN DE… ! » Tu retires vivement ta main et la ramènes contre toi, le courant pulsant douloureusement dans tes articulations. Bilk' émet un unique bip satisfait. Tu lui jettes un regard noir et vous vous affrontez visuellement pendant quelques instants avant que tu ne le menaces à voix basse : « Tu me le paieras, tas de ferraille. » Ta phrase à peine finie, tu te lèves aussi dignement que possible pour aller vérifier si oui ou non, le passager aura assez de couvertures et de coussins pour le trajet.
Putain de droïde aussi borné que toi.

Une fois que c'est fait, tu sors directement du vaisseau et te campes à côté de la rampe, une pipe mando en forme de tube et en acier tiède à la bouche. Tu embrases l’extrémité grâce à une pierre inflammable et tires une longue bouffée de tabac. Tu observes la fumée que tu recraches et qui t'enveloppe aussi sûrement qu'une de ces putains de couverture et tu tentes de te détendre avant que l'inconnu ne débarque.
Ce qui ne devrait pas tarder, vu la ponctualité dont a toujours fait preuve le Premier Ordre.
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L'ordre de mission était tombé peu de temps avant le départ. Visiblement, les supérieurs étaient pressés pour cette fois là. Mais qu'importe, ce n'est pas la première fois que je pars dans l'urgence. Ça ne m'empêche pas d'ailleurs de prendre le temps qu'il faut pour lire consciencieusement le dossier de mon celui qui me servira de couverture. Kahliem Lagos. Je répète ce nom plusieurs fois en parcourant ma lecture avec un léger sourire. Petit à petit, ça me revient. Je me rappelle avoir enquêté sur ce Mandalorien quelques années plus tôt. Milo Lagh, voilà son vrai prénom. Je n'ai probablement pas besoin de relire tout ça, c'est un bon fournisseur qui a fait ses preuves auprès du Premier Ordre. Pourtant, je préfère en savoir un maximum sur celui qui va me conduire à destination. Le voyage sera assez long et possiblement dangereux, et je préfère avoir toutes les cartes en main en cas de pépin. Alors j'épluche son dossier avec attention.

Le lendemain, avec toutes les infos en tête, je mémorise une dernière fois le visage de mon transporteur et je troque mon uniforme du Premier Ordre contre quelque chose de plus passe-partout. Ce serait con de griller ma couverture avant même de monter à bord ! Alors en m'assurant d'avoir la somme due pour le contrebandier, je jette mon sac par-dessus mon épaule, m'assure que mon arme est bien accrochée à moi, et je quitte mon repère d'une nuit. Il va bientôt être l'heure du rendez-vous. Quand je franchis la porte du hangar de stationnement, je balaye rapidement l'endroit d'un regard, et le cargo léger qui trône un peu en retrait attire rapidement mon attention. Je n'ai plus qu'à m'approcher un peu pour reconnaître mon homme, en train de fumer avec une pipe mando dans la main. Aucun doute, c'est bien lui.

Je m'approche sans plus d'hésitation, et en arrivant à sa hauteur, je le questionne rapidement pour m'assurer de ne pas faire d'erreur. "Je cherche Kahliem Lagos." Après une brève confirmation qu'il s'agit bien de lui, je le salue rapidement, et je lui tend un papier pour confirmer la mission. "Je suis Nael." J'attends qu'il jette un coup d’œil au document, et c'est quand il relève les yeux sur moi que je reprends pour ne pas perdre de temps. "J'ai le paiement." Depuis toujours, c'est comme ça que le contrebandier procède avec le Premier Ordre, et tous les échanges ont toujours été fructueux. Alors je le laisse me croire sur parole, et j'attends qu'il m'invite à monter à bord avec de lui remettre les crédits en main propre. Il ne serait pas malin d'attirer l'attention des voisins de hangar en exhibant nos richesses.
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Quelques minutes plus tard, comme prévu, un homme à l'allure jeune mais sans aucun doute mature se dirige vers toi, vers ton vaisseau. Tu te redresses alors qu'il progresse dans le hangar et continues de fumer ta pipe en le fixant. Son port est droit, il respire l'assurance et ses pas sont décidés. Il jette des coups d'oeil alentour mais l'autre moitié du temps, c'est vers toi qu'il regarde. Ton impression est confirmée quand il s'arrête devant et entre directement dans le vif du sujet, sans fioriture. Tu approuves.

Tu hoches la tête quand il dit chercher Kahliem Lagos. Tu abaisses ta pipe et lui accordes toute ton attention. Il te tend immédiatement un papier. Tu le saisis et prends le temps de lire ce qui y est écrit. Ton ordre de mission y consignét du point de vue de l'agent du Premier Ordre. Parfait, aucun quiproquo ici. Tu relèves la tête tout en constatant dans un coin de ton esprit qu'il a patiemment attendu que tu finisses pour reprendre. Il te confirme ensuite avoir le paiement. Tu le jauges un instant du regard, immobile, avant de déclarer, le visage toujours aussi peu expressif : « Ori'jate, suis-moi. » Sans attendre, tu lui rends son papier et fais demi-tour.
Tu remontes la rampe d'un pas vif, Nael à ta suite. Une fois qu'il a passé l'entrée, tu verouilles la porte et elle se ferme dans un bruit de décrompression. « Attends-moi là. » Sans autre forme d'explication, tu retournes vers le cockpit. « Bilk', enclenche le décollage, on est sur le départ. » Ton R8 bip joyeusement et tu t'empresses de retourner vers ton client.

Alors que le vaisseau commence à s'animer de toute part, tu rejoins Nael et lui expliques, sans t'arrêter : « Le coin passagers est par là. » Tu entends ses pas qui te suivent. Tu ne t'arrêtes et ne te retournes qu'une fois devant la porte qui mène à la salle « détente ». Tu appuies sur l'interrupteur qui l'ouvre et lui dis en le fixant : « Tes quartiers pendant le voyage. Il y a une cabine sur la droite, tu peux t'y installer sans souci. » Tu tends ensuite la main pour récupérer ton dû. Tu reprends la parole en même temps : « Une fois dans l'espace, je repasserai pour qu'on voit les détails de la mission. » Tu t'arrêtes avant de te rappeler ce que dicte la politesse : « OK ? » Ce mot sonne étrange dans ta bouche, comme en décalage avec le reste de la conversation. Il faut dire que les gens et toi, ça fait 48 000.
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Il ne faut pas longtemps au contrebandier pour parcourir le papier. J'en profite pourtant pour détailler davantage le personnage en un coup d’œil. Son visage est fermé. Figé dans le professionnalisme, il relit l'ordre de mission sans laisser transparaître la moindre émotion. A première vue, il ne laisse pas transparaître beaucoup d'informations, mais je ne suis pas nerveux. J'en sais suffisamment sur le personnage avec le dossier monté par le Premier Ordre pour embarquer avec un minimum de confiance. Le papier semble lui convenir, je me dépêche de le replier, et nous embarquons aussitôt. Tant mieux, cela signifie que le vaisseau est prêt, et il n'y a pas de temps à perdre. Je le suis docilement à l'intérieur, et comme il m'ordonne de ne pas bouger, je m'exécute comme un bon petit soldat. Je ne suis de toute façon pas là pour me faire un ami, et plus vite nous serons partis, plus vite nous serrons arrivés. Une parfaite coopération est donc profitable pour tous les camps.

D'ailleurs, le dit Kahliem ne me fait pas attendre longtemps. Il revient bien vite à moi, et me montre l'endroit où je passerai le voyage. Je comprends que je n'ai pas affaire à un grand bavard, mais ça me va très bien comme ça. Je hoche la tête quand il me désigne ma cabine, équipée de coussins et de ouvertures, je ne devrais manquer de rien. Je n'ai plus qu'à me laisser porter, et ça me va très bien comme ça. Comme il tend la main sans dire un mot, je devine l'intention et m'exécute pour lui remettre son salaire. "Comme convenu." J'économise mes mots, en copiant sa façon de faire, et je lui remet la somme. C'est comme ça que Lagos fonctionne : le Premier Ordre paye en avance, mais ses services sont irréprochables. Ça me va tant que j'arrive entier et à bonne destination, et puis ça ne vient pas de ma poche de toute façon.

Une fois le paiement fait, le contrebandier promet de repasser pour rediscuter de la mission. Je ne vois pas trop ce qu'il y a à discuter, mis à part son plan de vol peut-être. Alors je hausse les épaules, et par politesse, j’acquiesce. "Ça me va." La froideur qu'il m'impose me pousse à ne pas ajouter davantage. Je ne suis de toute façon pas à bord pour briser la glace. Déjà le vaisseau se met à trembler, et je devine que le droïde n'attend plus que son pilote pour décoller tout à fait, alors je ne le retient pas. "J'attends là." Et pour mettre mon affirmation en action, je jette mon sac dans un coin en laissant Milo me tourner le dos. J'aurais tout le loisir de le retrouver pendant le voyage, alors pour le moment, je le laisse vaquer à ses occupations, et je me laisse tomber entre les coussins. Finalement, c'est beaucoup plus confortable que ce à quoi je m'attendais. Alors plutôt satisfait, je soupire un instant en fermant les yeux, bercé par le ronflement des réacteurs. Et puis comme l'appareil va décoller, je prend finalement place pour ne pas me manger le mur quand le vaisseau va se mettre à bouger. On en aura probablement pas pour longtemps puisque le vaisseau était tout prêt de la porte de sortie. La mission peut vraiment commencer.
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Tu récupères les crédits sans un mot et te contentes de hocher la tête quand il te confirme qu'il attend ton passage. Une fois qu'il a jeté son sac dans un coin, tu lui tournes le dos, rassuré sur le fait que ce n'est pas un client bavard. C'est l'une de tes pires craintes quand il s'agit de transporter des gens : l'aspect sociable. Tu détestes ça et tu ne comptes plus le nombre de fois où tu as dû 1) faire comprendre que, se la fermer, c'était bien aussi 2) subir les blablatages incessants de clients incapables de comprendre une rebuffade 3) dire carrément « ta gueule » parce que tu étais sur le point d'étriper quelqu'un.
Quelqu'un de concis et silencieux, c'est pas mal aussi.

Tu reviens finalement dans le cockpit et tout est prêt. Bilkin t'attend, silencieux, comme souvent lorsque vous êtes en mission. Ce droïde est aussi professionnel que toi. Tu t'installes donc dans ton siège et passes rapidement tes bras dans les attaches du siège. Tu enclenches une rangée d'interrupteurs, appuies sur le bouton permettant d'activer le moteur à 100% et vous voilà décollant du sol du spatioport. Tu agrippes les poignées de commande et le vaisseau suit tes mouvements. Il s'extirpe du hangar et s'élève vers le ciel. Tu appuies sur le levier de contrôle et vous filez d'un coup vers l'espace.

× Jour 3 ×

Le voyage se passe sans encombres jusque-là. Vous êtes en hyperdrive depuis le début et aucun obstacle ne s'est présenté sur l'ordinateur de navigation. Tu pries pour que votre chance continue jusqu’au bout. Vous êtes entrés il y a quelques heures sur un zone réputée pour ses attaques de pirates et tu souhaiterais ne pas avoir à combattre d'ici là. Tu sais que Nael doit arriver à temps, ça a été explicitement précisé dans l'ordre de mission. Et tu comptes bien le respecter.
Surtout que ce n'est pas un mauvais bougre. Si tu pouvais ne transporter que des gens comme lui, tu serais aux anges. Il a compris comment tu fonctionnais et il t'adresse la parole seulement si c'est nécessaire. Tu commences même à apprécier l'homme ou presque. C'est assez rare, ces derniers temps, que tu en viennes à considérer quelqu'un assez positivement. Du coup, pour prouver ta bonne volonté, tu lui as plusieurs fois offert un de tes repas, histoire qu'il n'utilise pas ses stocks et en ait plus pour sa mission à venir. Bon, ça ne t'a pas fait parler plus mais ça t'a permis de ne pas être fermé à l'idée de prononcer deux ou trois phrases qui n'étaient pas strictement nécessaires. Pour toi, c'est assez exceptionnel, en mission.

Tu es sorti de tes pensées par un bip pas très rassurant. Tu fronces les sourcils tout en te penchant vers l'ordinateur de navigation qui laisse apparaître un point rouge sur la carte et un avertissement de collision imminente. Tu jures en mando'a avant d'appuyer sur le bouton du comlink du vaisseau  et de prévenir Nael : « ACCROCHE-TOI ! » Parce que, sans tarder, la sécurité automatique coupe l'hyperdrive et vous fait revenir dans l'espace réel. Le choc n'est pas grand mais être debout à ce moment-là peut clairement faire des dégâts.

Tu ne vas pas vérifier ce qu'il en est de ton client, pourtant. Non, tu es occupé à vérifier ce qui a bien pu vous faire quitter l'hyperespace comme ça. Tu regardes sur les écrans, les senseurs ne semblent pas détecter de corps spatiaux… « Bilk', de ton côté ? » Il bip rapidement parce que, d'un coup, un point apparaît sur vos écrans et plusieurs bips peut rassurants résonnent dans le cockpit en même temps que des voyants s'allument. « Wayii ! » Sans attendre, tu pousses le levier de contrôle et vous adoptez un rythme de navigation bien plus rapide. L'adrénaline vibre dans tes veines et tu te redresses sur ton siège. « Ok, Bilk', va falloir ruser. » Ton R8 acquiesce avant de se concentrer sur ce qu'il a à faire.

« NAEEEL ! PIRATES ! TU SAIS TE SERVIR DES ARMES DES VAISSEAUX, PAS VRAI ? » Tu l'espères parce qu'au vu des trois vaisseaux qui s'approchent, tu vas avoir besoin de rester dans le cockpit et éviter au maximum de tirs en pilotant en mode extrême ; Bilkin ne sera pas suffisant sur ce coup. Déjà, tu tournes abruptement sur la gauche pour éviter un premier de justesse. Ça promet.
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La réputation de Kahliem semble vraie. Il n’est pas très bavard et se contente d’être efficace. Un homme pragmatique, qui ne s’intéresse pas à davantage qu’à l’argent. Pour un espion comme moi, c’est l’idéal. Se fondre dans le décor, éviter d’être à la lumière et en dire le minimum, c’était la meilleure façon d’éviter les ennuis. Les quelques jours qui passent me suffisent donc à me détendre et à trouver mes aises dans ce vaisseau. La plupart du temps, je reste dans mes quartiers. Je profite du voyage pour me reposer. Je revois les aspects les plus compliqués de ma mission à venir. Je révise les noms, je mémorise les visages, et je répète les mensonges que je devrais raconter avec la plus grande honnêteté possible. Quand je me sens vraiment prêt et que l’ennui me prend, j’envoie un message ou deux à mes amis dispersés dans la galaxie par leurs missions respectives. Travailler pour le premier ordre n’est pas toujours facile, mais nous ne vivons pas une chouette époque. Et puis quand je deviens trop morose, que je me mets à songer à Tatooine ou pire, à la résistance et à ce que mon frère peut y fabriquer, je me lève dans un soupir et je vais jeter un œil dans le vaisseau. Je commence à le connaître, d’ailleurs. Au début, je me perdais de moins en moins. Désormais, je marche sans hésiter dans les couloirs. Et puis il y a aussi ce petit droïde, Bilkin, avec qui j’ai pu discuter rapidement un jour où il était venu réparer je ne sais quoi dans ma chambre. Il avait l’air plutôt drôle, et je m’étonne depuis de le voir aux côtés d’un contrebandier aussi froid que Kahliem.

Détrompez-vous pourtant, il est loin d’être méchant. Plusieurs fois c’est lui qui est venu me trouver pour me proposer d’échanger un repas. Je lui jette un regard curieux quand il ne me remarque pas. Je l’observe, j’essaye d’en apprendre davantage sur lui. Je m’amuse de temps en temps à imaginer sa réaction si je l’appelais par son vrai nom. Est-ce qu’il se doute que j’ai pu mener une telle enquête sur lui ? Le doute m’arrache un sourire léger, et avant qu’il ne s’en rende compte, je regarde déjà ailleurs d’un air pensif. Quand je me sens l’humeur bavarde, je lui parle des mondes que l’on a pu visiter en commun, je l’interroge sur ce qu’il pense de telle ou telle espèce, et puis on échange quelques anecdotes, sans oublier la confidentialité de nos métiers respectifs. C’est un voyage agréable, en somme.

Qu’il se termine comme il a commencé, c’était trop demander. Je somnole à moitié, les yeux posés sur mon dossier mais le regard vague lorsque la voix du contrebandier raisonne dans tout le vaisseau. L’ordre est simple mais si soudain que j’ai à peine le temps de m’accrocher au premier truc venu et le vaisseau se stoppe brutalement. J’ai failli rouler à l’autre bout de la pièce, et cette précipitation en dehors de l’hyperespace ne me dit rien qui vaille. J’attends un instant, mais aucune indication de la part du pilote ne vient. Qu’à cela ne tienne, je vais aller voir moi-même. Je prends soin de cacher mes affaires dans un coin avant tout, mais c’est déjà trop de temps de pris. A nouveau, Kahliem hurle dans son comlink, et son appel ne me dit vraiment rien qui vaille. Le vaisseau se remet à trembler, et je pose une main sur mon blaster pour m’assurer de sa présence avant de m’engager en courant dans le couloir. Des pirates bordel ! On aurait vraiment pu se passer de ça !

Le vaisseau bouge brutalement et j’en déduis que Kalhiem est en pleine manœuvre d’évitement. Dans le feu de l’action cependant, je perds l’équilibre et j’ai à peine le temps de mettre mon épaule en avant pour encaisser le choc contre le mur. Je grogne, pestant contre cette apparition brutale (dans tous les sens du terme) et je me jette aussi vite que possible dans le siège du canon mobile du vaisseau. « J’y suis ! » je préviens dans le comlink, et je m’attèle aussitôt à viser le premier des vaisseaux. Ils ont malheureusement de bons boucliers, mais je touche plus sévèrement le deuxième. « J’en ai eu un ! » je gueule comme un gamin, parce que je n’ai pas l’habitude de me retrouver à cette drôle de place. Si ce n’était pas notre vie qui était en danger, je m’amuserai presque. Mais soudain le vaisseau tremble à nouveau. Je préfère me dire que c’est sous l’effet d’une manœuvre serrée, mais nous encaissons aussi des coups, alors, pour savoir si je dois faire mes adieux à la galaxie ici et maintenant, j’interroge tout de même le contrebandier qui était censé être le meilleur de la galaxie. « Comment ça va, le vaisseau ? »
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#3 'Capacité Normale' :
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Bilkin a déjà filé vers la tourelle de blasters du fond et tu espères que Nael va vite rejoindre celle d'en haut. Vous n'êtes pas seuls. Ou plutôt vous êtes seuls contre pas mal de vaisseaux et tu ne donnes pas cher de votre peau s'ils sont vraiment trop puissants. Tu actives le bouclier à particules, vous protégeant ainsi des missiles, autres projectiles et impacts physiques. Il est opérationnel en peu de temps et cela vous épargnera déjà quelques dommages. Tu hésites un instant avant de décider de ne pas enclencher le bouclier à rayons. Pas de suite. Il consomme tellement d'énergie qu'il mettra à mal tout ton système de protection s'il s'épuise et vous seriez aussi nus que des verres polsamik, sans défense. Vous ne tiendriez pas le coup face à autant de vaisseaux. Non, il vous faut en détruire plusieurs avant et seulement cela sera-t-il envisageable, pour jouer le tout pour le tout. D'autant plus que vous n'avez aucune idée d'où vous vous trouvez. Tu n'as pas encore pu activer la géolocalisation, vu l'urgence de la situation. Vous êtes au milieu de nulle part et il ne faut pas vous lancer dans la bataille les yeux fermés.

La voix de Nael résonne dans le comlink et t'indique qu'il y est. Tu aurais préféré ne pas avoir à le réquisitionner mais les pirates ont mis le paquet aujourd'hui. Ils sont sept à vos trousses et la seule chose qui les empêche de vous bombarder d'un même homme est le fait qu'ils s’occasionneraient sûrement dés dégâts au passage. Tu te concentres donc sur ton pilotage et tu évites du mieux que tu peux les tirs en tournant, virant. Tu t'en sors bien. Nael aussi a priori. « Bien joué. »

Tu cabres le vaisseau, fais une demi-boucle pour le retourner avant de le redresser, le positionnant ainsi face aux ennemis les plus proches, sur un plan supérieur. Tu actives plusieurs fois les canons avant et, ainsi, ton R8 et Nael peuvent lâcher leur rafale. Ton action fait dévier deux vaisseaux de leur course qui entrent en collision avant de s'écarter l'un de l'autre. L'important est qu'ils ont subi des dégâts. Tu piques ensuite soudainement mais, malheureusement, l'un des tirs blaster atteint un endroit à l'arrière du vaisseau. L'engin tremble mais tu serres les dents en faisant reprendre une course correcte à ton cargo. Les clignotants rouges ne sont pas suffisamment nombreux dans la zone touchée pour demander ton attention immédiate. Nael choisit d'ailleurs ce moment-là pour te demander si le vaisseau tient le choc. Tu actives ton comlink : « Oui. Il faut absolument qu'on se débarrasse de quelques uns pour pouvoir les semer et tailler la route. »

Tu repères un vaisseau qui dévie de sa course originale à droite,  bien plus malléable au vu de la manière dont il te rejoint sans trop de souci. Tu jures en Mando'a quand, déjà, il vous tire dessus et endommage un autre endroit du vaisseau. Tu te dégages sur la gauche avant de cabrer pour passer au-dessus de lui, permettant ainsi à Bilkin de le viser. Sans tarder, ton droïde t'annonce d'ailleurs par l'oreillette qu'il a réussi à neutraliser leur tourelle blaster. Tu le félicites avant de faire un tonneau barriqué pour forcer le vaisseau qui est apparu derrière vous à vous dépasser. Vous êtes secoués un instant mais dès que tu le verrouilles sur ton écran, tu lances un missile à ses fesses. Tu pries intérieurement tout en dégageant ton cargo de là et laisses échapper une exclamation victorieuse quand le vaisseau disparaît des écrans. Tu actives ton comlink pour Bilkin et Nael, sur un ton plus calme : « Un de moins. »

Tu continues à éviter tout ce que tu peux, à zigzaguer parfois entre les appareils ennemis et, au final, tu en touches un autre grâce aux canons avant. Cela en fait un de neutralisé définitivement, deux d'endommagés suffisamment pour vous foutre la paix. Plus que quatre ou du moins un maximum histoire que tu puisses activer le bouclier à rayons, calculer une trajectoire et enclencher l'hyperdrive. Tu piques pour tenter de semer l'un d'entre eux mais il semble décider à vous coller aux basques. Bilkin et Nael l'ont forcément dans leur ligne de mire.

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Le membre 'Milo Lagh' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


#1 'Capacité Normale' :
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#2 'Capacité Normale' :
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#3 'Capacité Normale' :
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D'après Lagos, le vaisseau tient bon, mais il ne peut pas se tirer de l'embuscade sans descendre davantage d'assaillants. Je grince des dents, parce que cet imprévu n'est clairement pas bienvenue. Un équipage plus nombreux n'aurait pas été de refus dans cette situation, mais j'ai confiance en la réputation du mercenaire. On va s'en sortir. C'est en tout cas ce que je décide de me répéter mentalement, quand un nouveau vaisseau apparaît droit dans mon viseur.

Dé tir à distance : grande réussite

C'est un tir facile, en un instant, le tir atteint sa cible et le vaisseau explose sans laisser la moindre chance à ses occupants. J'espère néanmoins que le petit jeu ne va pas durer, parce que déjà j'aperçois un nouvel ennemi. Celui-ci il m'échappe au moment où Kahliem vire brutalement de bord.

Dé tir à disance : échec

Je n'ai clairement pas l'habitude d'être malmené de la sorte par le pilote, et la manœuvre me fait grincer des dents. Sur le moment, j'aurais presque préféré voyager dans mon propre chasseur, même si la mission n'aurait probablement pas aboutit de cette manière. Et puis comme je grogne dans mon coin, j'ai cet instant nostalgique qui ne dure qu'un instant. Je me rappelle que la dernière fois où j'ai autant pesté contre un pilote, c'était Oz qui était aux commandes. Ce frère perdu qui adorait tenir les commandes me faisait toujours hurler quand j'osais monter avec lui. A l'époque, on avait rêvé d'un avenir radieux ensemble.

Dé tir à distance : échec critique

Ma vision est brutalement interrompue par un nouvel assaillant qui fonce droit sur le vaisseau. J'ai à peine le temps de cligner des yeux, que le tir fonce dans ma direction. Je ne réalise ce qui se passe que lorsque le vaisseau tremble à nouveau et que la tourelle que je pilote cède brutalement. Par chance, la paroi qui me protège du vide intersidéral résiste, mais les commandes sont HS. "Ils ont eu la tourelle, je ne peux plus rien faire." Je déclare dans le comlink, un peu déçu, mais surtout inquiet de savoir si l'on va pouvoir s'en tirer ou pas. "Est-ce que quelqu'un a une bonne nouvelle ?" Je finis par questionner les deux autres, parce que si notre voyage doit se terminer maintenant, je me dois de prévenir le premier ordre que la mission sera un échec couru d'avance, et que je vais peut-être même avoir besoin d'aide en urgence. L'idée me fait grogner à nouveau, parce que Kahliem Lagos n'est pas censé échouer, mais je me dois d'envisager toutes les possibilités, qu'il y ait une bonne réputation ou pas. Je décide donc d'accorder une dernière chance au mercenaire avant de me décider tout à fait à contacter mes supérieurs en urgence. Tout n'est pas encore perdu, espérons.
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