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You're only human after all (Fawn Lagh)

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Marre de cette planète, marre de ce temps étouffant, et marre de ces tarés. Voilà ce que se disait Nael en se forçant à mettre un pied devant l'autre le plus vite possible. Il boitait méchamment, mais s'efforçait tout de même de courir, inquiet d'être rattrapé par la bande de contrebandiers qui en avait après lui. C'était les risques du métier : parfois on posait trop de questions, et ça finissait par en échauffer quelques-uns. Sauf que là, ils étaient carrément hors d'eux. L'espion impérial avait sous-estimé leur capacité débile à se sentir agressés par la moindre approche. Lorsqu’il avait compris qu’il ferait mieux de se faire oublier et qu’il avait entreprit de faire demi-tour, il n'avait pas eu le temps de parcourir plus de quelques mètres avec son speeder qu'un autre avait percuté le sien. Le pauvre espion n'avait pas mis longtemps avant de comprendre que l'incident n'avait rien d'un accident, et que s'il ne décampait pas vite fait bien fait, on allait lui faire sa fête. Alors malgré la douleur, il s'était relevé, et il avait entamé le sprint de sa vie pour se faire la malle.

Malheureusement pour lui, sa tête avait heurté une surface plus dure que son crâne, et sa vision devenait sérieusement floue - le soleil de plomb n'aidant pas. Pour ne rien arranger, il sentait le liquide chaud quitter la plaie de son bras petit à petit. Il avait espéré la blessure pas trop profonde en encaissant le coup, mais la situation n'arrangeait clairement pas son cas. Il tournait donc au hasard dans les rues, tentant de semer ses assaillants au plus vite au milieu des échoppes. Malheureusement, les débiles étaient aussi des coriaces, et plus les secondes passaient, plus Nael était forcé de ralentir l'allure. Bientôt, il allait devoir s'arrêter pour soulager ses poumons brûlants, et ça n'était pas le meilleur moment pour faire une pause.

Finalement, le destin ne lui laissa pas le choix. Après avoir tourné une dernière fois dans une petite ruelle pour espérer s'y cacher, Nael se rendit compte qu'il venait de se précipiter dans un cul de sac. « Merde ! » Il avait à peine entreprit de faire demi-tour qu'il aperçut les contrebandiers un peu plus loin. C'était clairement le moment de disparaître, avant que ces fou-furieux ne se décident à ratisser la ville entière. C’est donc sans vraiment prendre le temps de réfléchir que Nael s’était précipité sur la première porte à sa portée, avant que l’un des contrebandiers n’ait le malheur de jeter un regard dans sa direction. Tant pis s’il venait de s’incruster chez quelqu’un, il préférait demander asile et y laisser quelques crédits plutôt que d’y laisser la vie en restant dehors.

En refermant la porte derrière lui, il laissa son dos tomber contre celle-ci pour reprendre son souffle un instant et attendre que le vertige qui lui faisait méchamment tourner la tête passe. Malheureusement pour lui, il eut à peine le temps de retrouver un semblant de contenance que quelqu’un arriva dans la pièce. Pendant une fraction de seconde, l’espion hésita à porter la main à son blaster, et puis il se rendit compte que la personne qui venait de surgir n’était qu’une jeune fille qui n’avait rien de vraiment menaçant. Bien sûr, Nael n’était pas du genre à se fier aux apparences et restait méfiant, pourtant, son état ne lui permettait pas de se faire remarquer en semant des cadavres derrière lui. « S’il vous plaît, j’ai besoin d’aide. » Il espéra que la fille n’allait pas lui répondre dans une langue louche et rare qu’il ne maîtriserait pas bien, et surtout qu’elle ne prendrait pas peur malgré son état et son intrusion. « Je peux vous payer. » Il lui sembla nécessaire de rajouter cette courte phrase, dans le cas où il lui prendrait l’envie d’ouvrir la porte pour le balancer aux autres abrutis qui s’affairaient dehors. C’était simple : si elle s’approchait trop près de la poignée, il n’aurait pas d’autre choix que de la faire taire avant. Alors les yeux rivés sur elle, il attendit une réponse, nerveux mais plein d’espoir, et surtout épuisé.
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« Non, vous restez allongé. »

Je repousse le vieil homme contre sa couchette avec douceur et fermeté. Je vois dans son regard qu’il n’obéira pas et dès que je serais partie, il cavalera. Sa jambe cassée et enfermée dans un bandage fait d’un mélange visqueux. Je regarde cet homme, il me rappelle mon père, déterminé à reprendre le travail dès que possible. Payer ce bandage de bacta est un grand trou dans les finances de cette famille modeste pourtant ils m’ont même embauchée pour prendre soin de lui. Comme d’habitude dans ce genre de situation j’ai l’estomac qui se tord à l’idée de prendre les crédits de ces gens. Je m’extirpe à ce genre de pensées stupides pour demander à tout le monde de laisser l’homme se reposer. Une fois seule, mon patient endormi tant bien que mal, je m’adosse à un mur en soupirant. Un bruit soudain me tire de mon demi-sommeil. Je m’élance pour crier sur les nouveaux arrivants, et dire que j’avais interdit de réveiller mon patient !

A peine arrivée dans la pièce à vivre, j’entrevois un homme vautré contre la porte, soufflant comme un bœuf et sale. Je m’exclame avec indignation : « J’avais dit de ne pas… oh ! » J’aperçois enfin le sang qui macule sa chevelure.

« Mais vous êtes blessé ! »

Oui, merci Fawn, grâce à ton extraordinaire déduction, le monde est sauf. J’hésite à me gifler devant le pauvre gars, mais mon instinct prend le dessus. Bon, j’avoue, surtout quand il parle de salaire. Je suis un monstre, oh la la. Monstre ou pas, je m’élance vers la cuisine pour tirer de l’eau sur un linge propre. Je connais ce genre de types, il n’est pas bien malin de s’en approcher avant d’avoir montré qu’on ne leur veut pas de mal. De toute façon, il a un blaster et moi pas.

« Allongez-vous sur euh… mince, il n’y a pas de place… sur le tapis. »

Oh, je sais, je sais, ce n’est pas le meilleur endroit mais au moins, je ne le vire pas. Je m’approche à petits pas de lui, il n’a pas perdu tant de sang que ça je crois mais assez pour le rendre vaseux. Je ne peux rien faire d’autre que constater qu’il a, littéralement, un pet au casque. Je m’approche du type pour nettoyer la plaie et vérifier quand même pas acquis de conscience qu’il n’a rien de cassé. Je commence doucement : « Tenez, un peu d’eau, buvez ». Il est essoufflé, il a dû fuir sous le soleil assommant de la planète en pissant le sang. Boire va l’hydrater et lui apporter un peu de calme histoire de respirer mieux.

« Moi c’est Fawn Lagh. Et vous ? Je pense fortement qu'il va me fournir un faux nom mais c'est le temps de lui faire la conversation  afin de poser le linge humide sur sa plaie. Je ne peux rien faire de plus que nettoyer la plaie, vous avez dû vous cogner fort, mais pas encore assez pour faire un traumatisme. »

Le côté droit de son crâne est plein de sang, mais plus la plaie devient propre, plus je ne vois qu’une grosse égratignure. Je parie le fond de mon porte-monnaie qu’il aura un vilain hématome et puis ce ne sera qu’un mauvais souvenir. Si la perte de sang est si impressionnante c’est que le crâne est une région très irriguée en sang, rien de grave en somme. Il a l’air inquiet pour sa plaie mais pas uniquement à cause d’elle. Je suis curieuse de savoir mais je me tais. Il y a des choses à ne pas demander. Je lui laisse les tissus mouillés le temps d’aller chercher une poche de glace.

« Tenez, prenez ça plutôt. Je vais nettoyer le linge et… vous pouvez rester ici une heure ou deux. Après je dois quitter cet endroit. C’est la maison de mon patient qui dort. Restez silencieux. »

Je lui explique tout ça en lavant le sang sur le linge. Un coup d’œil vers lui et je vois qu’il n’a plus l’air de saigner. Je remplis une carafe d’eau et lui sers un verre. Je lui donnerais quelques conseils de guérison quand il aura récupéré un peu.
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Si au départ la fille n'avait pas l'air contente de trouver un intrus dans son salon, son expression de visage changea du tout au tout en s’apercevant que le dit intrus n'était pas au top de sa forme. Contrairement à toute personne normale qui se serait méfier d'une telle apparition brutale, la jeune fille s'inquiéta carrément de l'état de Nael, lui-même surpris par une telle réaction. Visiblement, l’appât du gain avait fonctionné encore plus efficacement que prévu, et ce n'est pas lui qui allait s'en plaindre. Il faut dire qu'en jetant un bref coup d’œil autour de lui, Nael pouvait aisément deviner que ceux qui vivaient ici ne roulaient pas sur l'or.

Alors en espérant qu'il n'attirerait pas d'ennuis à cette âme charitable, il s'exécuta sans demander son reste lorsqu'elle l'invita à prendre place sur le tapis. En posant ses fesses au sol, un lourd soupire lui échappa. Enfin ! Enfin un peu de calme, et c'est son corps tout entier qui remercia ce moment salvateur. D'autant plus que loin de tracer pour foncer sur sa porte et hurler au loup, la fille s'affaira pour s'occuper de lui. Visiblement, l'espion avait eu de la chance dans son malheur. Peu de gens sur cette maudite planète auraient pu lui accorder pareille gentillesse, même contre quelques crédits. "Merci." Sa voix était encore faible, mais plus nette. De toute évidence, ce refuge lui ferait le plus grand bien. D'ailleurs, il ne lui fallut que quelques secondes pour avaler cul sec le verre d'eau que sa sauveuse lui avait généreusement tendu avant de lui révéler son nom. Fawn Lagh. Lagh... Lagh ? Nael hésita un instant. Pourquoi est-ce que ce nom lui disait atrocement quelque chose ? Son mal de crâne ne l'aidant pas à réfléchir, il se contenta de donner son pseudo du moment à Fawn. "Voren Jorel". Il laissa ensuite docilement Fawn appliquer un linge humide sur sa blessure en hochant la tête pendant qu'elle faisait son diagnostique. C'était plutôt rassurant à entendre, et il la remercia d'un bref sourire. Cela dit, même si la fille s'improvisait médecin, Nael sentait déjà ses forces lui revenir doucement. Elle avait probablement raison. "Oui, quelqu'un a percuté mon speeder." Il lui expliqua brièvement sans détailler le pourquoi du comment, mais elle n'avait de toute façon pas besoin d'en savoir plus.

Quand elle se détourna de lui un instant, le regard anxieux de Nael se posa brièvement sur la porte. Il n'osait pas se lever pour aller jeter un coup d’œil à la fenêtre, mais la perspective que ses assaillants puissent l'attendre juste derrière le rendait nerveux. Pourtant, il resta sagement assis à sa place, silencieux comme un mort. Il ne valait mieux pas effrayer davantage Fawn en lui apprenant qu'en plus de mettre du sang sur le tapis, il traînait avec lui un groupe de boulets ambulants prêts à répandre toute sa cervelle dans la pièce entière. De toute évidence, elle n'aurait plus qu'une envie : de le mettre à la porte illico. C'est Fawn elle-même qui le rappela à lui en lui tendant une poche de glace qu'il appliqua sur sa tête en murmurant un nouveau merci. Il avait peut-être l'air bête comme ça, mais le contact froid soulagea presque aussitôt son mal de crâne qui lui faisait encore bourdonner les oreilles. Il en était à se dire qu'il ne pouvait pas espérer meilleur traitement quand Fawn lui apprit soudainement indirectement qu'elle était médecin, et que cet endroit n'était pas sa maison. "Ah !" L'exclamation avait échappé à Nael, surpris par l'information. Il s'empressa de baisser le ton, sous les conseils de sa bienfaitrice. "Pardon."

Pile : Les contrebandiers ont appris que Nael s'était réfugié dans cette maison.
Face : Les contrebandiers n'ont pas réussi à retrouver la piste de Nael et lâchent l'affaire.


Alors qu'il reprenait doucement ses esprits, le nom de Fawn raisonna à nouveau dans sa tête. Les choses devenaient plus claires pour lui, et soudainement, comme un électrochoc, il fit le lien. Fawn Lagh. Comme Milo Lagh, celui qui venait de le déposer sur la planète un peu plus tôt ? Nael fronça les sourcils. Il ne se rappelait pourtant pas du dossier faisant mention d'une quelconque sœur. Alors pour s'en assurer, il décida de faire la conversation le plus innocemment du monde. "Vous êtes du coin ?" La seule façon de reconnaître un mandalorien, c'était bien de l'interroger sur ses origines. Et comme pour justifier sa question, Nael s'empressa d'ajouter : "Parce que les autres habitants ont l'air beaucoup moins commodes."
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Le type est poli, je l’observe à la volée. Il semble aller vers la trentaine mais quelque chose dans son air le vieilli. Je ne l’écoute qu’à moitié quand il me dit son nom et raconte son histoire. Je regarde la tâche de sang. Il y a deux petites goutes sur le tapis jaunis par le temps. Je décide de le tourner vers la table avant mon départ. Ni vu, ni connu.

Sa soudaine question me prend de court. Si elle fait la suite logique de la discussion j’ai tout de même l’impression qu’on touche à une corde sensible. Non, je ne suis pas d’ici, non, je n’ai pas de maison et oui… je suis seule. Je secoue la tête pour lui signifier que je ne suis pas sur ma planète natale mais décide de ne pas lui livrer la totale vérité : « Non, je viens d’un poil plus loin. Les gens d’ici ressemblent à ceux chez moi, ils sont un peu bruts de décoffrage, un peu rustres mais c’est le climat aride qui veut ça… » Je me sens un peu nostalgique en pensant à Abafar et à mes parents qui, comme le vieil homme que je soigne, se battaient pour récolter la moindre plante. Malheureusement ce n’est pas le moment de se fondre dans la nostalgie. De toute façon, je serais bien incapable de situer ma véritable planète natale, excepté Sprizen ou j’ai été adoptée par ma famille d’Abafar.

Je me souviens soudainement de son accident. Le choc a dû être violent pour lui toucher la tête…

« Nous partirons quand le soleil commencera à se coucher, en attendant buvez. Si vous avez de quoi manger c’est encore mieux… désolée je n’ai rien. Je pourrais jeter un œil à votre vaisseau si vous le souhaitez mais je n’ai pas énormément de matériel. »

Je finis mon dernier mot dans la chambre, la tête dépassant dans la pièce à vivre. Son véhicule doit probablement ressembler à un tas de ferraille et je suis loin d’être magicienne. Pendant que je réfléchi à tout cela, j’enfourne mon blaster sur le dessus de mon sac de voyage, histoire de quand même pouvoir me défendre. J’ajuste rapidement le pansement du malade qui ronfle avec béatitude. En échange de son tapis et de l’eau, je lui dépose la moitié du salaire qu’il m’a versé. Le reste j’en ai besoin pour me nourrir. Et éventuellement pour payer une navette jusqu’à une autre planète. J’imagine déjà une planète plus verte, j’en ai ma claque des déserts ! Je rêve d’avoir mon infirmerie sur Parus Vida à côté des jardins qui sont, paraît-il, magnifiques. N’importe qu’elle autre planète verdoyante ferait l’affaire, ceci-dit.

Je pose mon sac sur la table à côté de Voren, en me rendant compte que Voren Jorel est un nom amusant. Et probablement faux. Mais ce n’est pas un souci, chacun décide de ce qu’il veut être. Je lui dis tout de même « et vous, d’où vous venez pour être aussi habitué à une conduite parfaite ? », surtout dans l’optique de ne pas laisser un silence trop inconfortable s’installer. Je fais référence à son accident, étant donné que les locaux ne sont pas des plus sympas, mais pas au point de cartonner volontairement le vaisseau d’un étranger innocent. A moins qu’il ne soit pas si innocent, certes.

« N’hésitez pas à dormir si vous le voulez… »

Je lui désigne un jeu de chaises inconfortables au possible, j’en occupe une actuellement. Sinon il ne reste que la table et le tapis. Il serait fort gênant, d’ailleurs, qu’il s’allonge sur la table.




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"Mh mh." En écoutant attentivement la réponse de Fawn, Nael hocha la tête d'un air pensif. La question du rapprochement entre elle et Milo n'avait pas grand intérêt sur le moment, mais pour quelqu'un d'avide d'informations comme Nael, une telle concordance des noms était troublante et méritait réflexion. D'un autre côté, il serait sans doute impoli de poser directement la question. Et puis il ne pouvait de toute façon qu'acquiescer face à l'explication de sa sauveuse : il venait lui-même d'une planète aride où le soleil rendait souvent les gens agressifs et méfiants. C'est qu'il fallait y survivre, au milieu du désert.

Finalement, la jeune médecin clos la discussion en donnant ses instructions. Nael prit bien note de ses instructions, et lui répondit par un sourire avant qu'elle ne s'éclipse dans la pièce d'à côté. Il lui était déjà reconnaissant de lui avoir offert un refuge un instant, il ne voulait pas abuser de ses services pour réparer un speeder qui était de toute façon en bien mauvais état, et beaucoup trop proche du repaire de ses assaillants. Il n'avait aucun intérêt à retourner traîner là-bas, et déclina donc poliment la proposition de Fawn qui s'y connaissait visiblement aussi en mécanique. "Oh il ne reste plus grand chose vous savez, ce n'est pas la peine je vais bientôt repartir d'ici de toute façon." Et effectivement, le plus tôt serait le mieux d'ailleurs. En laissant reposer son dos contre un pied de la table derrière lui, Nael s'accorda alors un léger instant de repos. Il ferma les yeux et profita du silence pour planifier mentalement la suite des évènements. Il lui fallait regagner au plus vite le spacio-port de la ville pour trouver une navette et se tirer d'ici pour rapporter ses informations au Premier Ordre.

Ce n'est que lorsque Fawn retourna près de lui que Nael se redressa. Il n'était pas prudent de se laisser trop aller, si jamais les brutes qui s'étaient lancés à sa poursuite trainaient encore dans les parages. Il s'efforça donc de rester éveillé, les yeux rivés sur la porte comme si elle aurait pu s'ouvrir à tout moment, pendant que Fawn venait briser le silence de l'endroit en préparant son sac. Le silence ne dura pas pourtant. Rapidement, la petite curieuse trouva le moyen de retourner la question à Nael. Pourtant, sans une hésitation, celui-ci se contenta de mentir comme il savait si bien le faire. "De Coruscant." Il lui était facile de jouer le touriste naïf et perdu sur cette planète sauvage, et il espéra que sa réponse courte découragerait la fille de poser davantage de questions.

Finalement, le silence s'installa à nouveau un court instant avant que Fawn ne propose à son invité surprise de se reposer davantage. Pour toute réponse, Nael se redressa sur ses pieds en étirant ses muscles endoloris par l'accident et la course. "C'est gentil, je me sens déjà un peu mieux." La médecin n'avait certes pas fait grand chose, mais l'abri avait suffit à Nael pour récupérer des forces. Il passerait par l'infirmerie en rentrant à la base et tout irait bien. Il passa volontairement près de la fenêtre pour jeter un coup d’œil dehors en faisant mine de faire quelques pas dans la pièce, et trouva finalement sa place sur une chaise, en face de Fawn.

En l'observant rapidement à nouveau, il ne put s'empêcher de se demander si Milo avait changé de nom pour laisser sa famille en arrière en plus des chasseurs de prime ou si il y avait une chance pour qu'il soit passé voir sa possible sœur, et qu'il soit par conséquent encore en ville. "J'y pense, est-ce que vous savez si Milo est encore là ? C'est lui qui m'a amené ici et il faudrait que je trouve une navette pour repartir." Il y avait peu de chance pour que le contrebandier soit encore en ville, mais Nael voulait surtout tester son interlocutrice, en guettant la moindre de ses réactions en entendant le prénom de son possible frère.

[tkt c'est très bien comme ça ton rp, va pas te perdre dans les codages You're only human after all (Fawn Lagh) 3040614871]
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J’écoute avec attention sa réponse, j’imagine sans mal comme le choc a dû être violent et me mord les lèvres avec dépit. Avec un droïde médical, j’aurais pu m’assurer qu’aucun dommage n’ait été fait dans son crâne, là où ma simple vue d’humaine s’arrête. Soucieuse, je le regarde s’allonger avec un poil de contentement. Il n’a pas vomi, il n’agit pas bizarrement et ses propos sont cohérents.

Je crois qu’il ira bien, mais à la manière d’un père ou d’une mère, j’ai envie de m’installer à côté de lui et lui caresser les cheveux en lui disant que tout ira bien et que les méchants seront punis. J’ai envie de le rassurer pour me rassurer moi, parce que quand il sera parti, l’inquiétude restera chez moi. Comme si ne pas savoir s’il était parfaitement tiré d’affaire constituait un échec pour moi, du moins pour le médecin qui est en moi. Le médecin que je suis.

J’aimerais lui dire de dormir au lieu de fixer cette porte stupidement, mais ce n’est pas vraiment mon patient alors je crois ne pas avoir le droit de lui donner d’ordres. Au lieu de cela, je l’occupe. Où je m’occupe l’esprit, je ne sais plus. J’ai toujours rêvé d’aller sur Coruscente. J’hésite à lui demander de me décrire comment on y vit, ce qu’on y voit et ce qu’on y fait, mais sa réponse évasive m’en dissuade. Je m’affaire à donner le change en faisant croire que j’ai autre chose à faire que d’attendre l’heure pour changer le dernier pansement de mon vrai patient.

Il finit par refuser de dormir comme je lui ai proposé et fait un tour de la pièce. J’en profite pour jeter un œil critique à ses mouvements. Quelques hésitations et autres signes, mais l’essentiel est là : il marche droit et bien. Le jeune homme vient s’affaler à mes côtés, du moins face à moi. Je lui souris vaguement, un peu incertaine de ce que je dois faire ou dire. Je n’aime pas vraiment parler à des étrangers hors du cadre professionnel. Il me semble que les gens qui n’ont pas un but commun n’ont rien à se dire d’utile, et je n’aime pas vraiment ce qui est inutile, car par définition, c’est toujours mal venu. Et je crois que cet homme me fait un peu peur, aussi.

Il finit par stopper mes réflexions avec une question qui met du temps à faire sens dans ma tête. Je retourne le nom dans ma tête et surtout dans les méandres de mon incroyable mémoire des noms et visages. Oh, ce Milo-là, je ne le connais pas et il me semble tout à fait incongru de me demander cela quand bien même je viens de lui dire que je ne suis pas d’ici. Comment pourrais-je connaitre un Milo en particulier dans cette vaste galaxie ?

« Je… navrée, je ne connais pas de Milo. Du moins, pas le vôtre. Je finis par lui demander, un poil curieuse. Pourquoi ? Je devrais ? »

Je fronce les sourcils sans le vouloir, je ne suis pas d’un naturel curieux, mais il me semble qu’il y a Jabba sous roche. Après tout, j’ai bien le droit de quémander des explications puisque j’ai sauvé ce jeune homme !
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Je ne la quitte pas du regard, et elle a vraiment l'air surprise en entendant ma question. Elle prend pourtant le temps de réfléchir, alors je reste attentif, amusé de voir que les traits de la jeune fille la trahissent autant. Néanmoins, elle finit par répondre négativement, et par me retourner l'ascenseur. Est-ce qu'elle devrait connaître Milo Lagh ? J'imagine que oui ! Je fronce même légèrement les sourcils face à sa question, et puis, après réflexion, je devine que Fawn - si elle est bien sa sœur - protège peut-être la véritable identité de son frère sous sa demande. J'ai été bête de commencer par-là, et je porte un instant ma main à mon front pour cacher ma frustration. L'accident ne pas pas aidé à réfléchir intelligemment, c'est vrai. Pourtant, je ne crois pas avoir quelque chose à craindre de cette fille qui m'a aidé sans vraiment hésiter.

"Peut-être que vous le connaissez sous son autre pseudonyme. Kahliem Lagos, le célèbre contrebandier ?" Certes, le fait de mentionner un contrebandier me rendait soudainement moins fréquentable, mais les intentions de la fille comme les miennes étaient clairement pacifiques entre nous depuis le début. La chose n'avait donc aucune raison de créer une quelconque discorde soudainement. Alors une nouvelle fois je plonge mon regard dans le sien pour détecter une réaction, sans oublier de répondre à sa question pour abattre une possible méfiance de sa part. "C'est un très bon ami à moi. Il m'a déposé sur cette planète, alors je me disais qu'il était peut-être encore dans le coin." Après réflexion cependant, je me rappelle que le dossier de Milo n'avait jamais fait mention d'une quelconque sœur, mais d'une mère disparue. Se pourrait-il donc que l'existence de Fawn ne soit pas connue du contrebandier, et vis-versa ? L’idée m’arrache un sourire. Même si l’histoire de la famille Lagh est tragique, le fait que je puisse faire un tel lien par pur hasard, après avoir frappé à une porte lambda dans la panique, reste plutôt amusant. Si je n’avais pas relu le dossier de Milo Lagh quelques jours avant, jamais je n’aurais pu retenir un tel nom. J’aurais pu croiser cette fille sans jamais faire le lien. Et puis si ces gros lourds violents de la cantina ne m’avaient pas cartonné un peu plus tôt dans la journée, je n’aurais jamais poussé cette porte pour rencontrer Fawn. Tous ces hasards enchaînés prêtent à sourire, comme si le destin – ou qui sait, la force peut-être – m’avait poussé sur ce chemin, jour après jour, pour réunir cette famille éclatée.

L’idée est belle, mais je ne suis pas sûr de moi. La fille a fait preuve d’une grande attention et presque de naïveté en me laissant entrer. Elle ne semble pas avoir grand-chose en commun avec le guerrier qui m’a amené jusqu’ici. Et puis la fille semble embêtée par cette histoire dont le sens lui échappe. Elle se demande pourquoi je l’interroge sur cet homme qu’elle ne connait pas, et je ne veux pas l’ennuyer. Je ne suis de toute façon pas d’humeur à me lancer dans une explication sans fin pour justifier mon enquête sur Milo sans révéler que je suis un espion du Premier Ordre, et je n’ai pas le temps de m’interroger davantage sur ce possible lien. J’ai une navette à trouver et une mission à finir. Alors je fini par hausser des épaules. "Pardonnez-moi, je pensais que son nom vous évoqueriez quelque chose, sans forcément le connaître personnellement."
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« Désolée… je fais mine de réfléchir… ça ne me dis rien. Ça devrait ? »

J’essaie de paraître aussi innocente que possible, un sourire chaleureux collé sur les lèvres. Lorsqu’il s’excuse je m’empresse de le rassurer, après tout c’était moi qui n’avais du oublier un nom. Ça ne m’était jamais arrivé mais sait-on jamais ?

Je vérifie rapidement l’heure sur mon holopad. Il est temps de lever le camp, dehors il semble que le temps soit plus clément. J’entre dans la chambre plongée dans la pénombre. Le vieil homme n’a pas bougé, il semble dormir d’un sommeil lourd. Je dépose sur une table un verre d’eau et le secoue un peu. Il s’agite dans son sommeil, marmonne et se retourne dos à moi. J’hausse les sourcils, gênée. D’un côté je n’aime pas tellement réveiller ceux qui dorment du sommeil des justes, mais je ne peux pas non plus filer comme ça, le laissant endormi dans une maison qui n’est pas fermée à clef.

Il finit par se réveiller juste assez pour me dire de filer, que sa fille viendra fermer. S’il le dit, alors je ne vois pas pourquoi je resterais plus longtemps chez lui…

« Vous pensez que vous allez arriver à marcher, Voren Jorel ? »

Je sors de mon sac un voile et l’enroule autour de ma tête pour me protéger des restes de soleil. J’ai l’habitude du dessert, assez pour savoir que peu importe combien on se croit résistant, la chaleur nous démontre toujours le contraire. Je me tourne vers le jeune homme pour lui en proposer un.

« Il va falloir que nous partions, je peux vous accompagner à votre prochaine destination… sauf si cela inclus d’avoir des accidents ! »

De toute façon, je n’ai pas d’autre mission, alors autant ne pas se laisser porter au hasard par le vent cette fois et suivre un inconnu. Je ne suis pas particulièrement craintive et j’aime découvrir des lieux. J’ouvre la porte, l’air est encore sec et chaud, mais plus tout à fait brûlant. Le foulard habilement enfilé vient protéger mon nez du vent et du sable. J’espère pour ce pauvre gars que sa destination n’est pas trop loin, la chaleur est supportable mais bientôt viendra la nuit et son froid terrible. Et dans sa condition, je ne suis pas certaine qu’il ait la force d’affronter cela.

Sauf que voilà, je vous avais parlé de mon super don ? Non ? Oh… eh bien voilà… je sais, c’est fou mais n’allez pas vous moquer… j’attire les aimants à ennuis ! Eh oui ! C’est précisément ce que fait Nael, car après tout c’était lui qui s’était fait mystérieusement rentrer dedans. J’avais eu du mal à gober son histoire d’accident. Quand j’y repense il a dit « quelqu’un a percuté mon speeder » et non pas « c’était un accident »… J’ai envie d’hurler de frustration, mais visiblement les tirs de lasers m’en dissuadent. D’accord, râler après, survivre maintenant.

Je décide donc de m’enfuir, tant pis pour l’autre, qu’il se débrouille avec ses copains ! Arg… je ne peux pas le laisser comme ça… Je pousse le type devant moi et lui intime l’ordre de courir. En espérant sincèrement qu’il ne s’évanouisse pas là.

[Face : on réussit à trouver un abris,
Pile : Nael sert de bouclier humain à Fawn (oui j'en ai marre des échecs avec le dé)]


Sauf que voilà... on est coincés. C'est un cul de sac, oui oui, je vous l'avais dit ce type m'attire le mauvais oeil. On se trouve vite acculés contre le mur par quatre géants et je manque de fondre en larmes, m'agenouiller et supplier pour ma vie. Au lieu de ça, je prends mon maigre courage à deux mains et... lâche mon sac par terre pour y saisir n'importe quand le blaster qui y est accroché.
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