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The best liars always tell the truth - Wes Vassian

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Wes Vassian

Ft. Dylan O'Brien

27 ANS

Rhinnal

Chevalier de Ren / Espion

Hétérosexuelle

AMOUREUX

Jedi Sentinelle

Original

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The best liars always tell the truth - Wes Vassian  ZgzZLVi
Caractère & Histoire
Anecdotes diverses
Inventaire & Compétences
Présentation du joueur


Informations

Caractère :

Une âme écorchée. Un être scindé. Un corps partagé. Une pensée dissociée. Son reflet dans le miroir n’est plus le sien… le regard de cet autre individu est en tout point différent. Il ne dort quasiment plus. Le noir l’effraie. Le moindre bruit le stress, pire encore, il ne supporte plus d’entendre une porte se fermer derrière lui. Quatre murs suffisent à le perdre. Panique,... il en fait des crises. Sa respiration s’accélère, et pourtant ses poumons hurlent pour réclamer de l’air… Le monde semble tournoyer, la terre n’est qu’une vague sableuse lui procurant d’intense nausée… Il ne voit plus clair, comme s’il regardait par une vitre trempée par la pluie. Puis son cerveau alerte,... aucun son ne sort de sa bouche. A quatre pattes, il cherche de l’aide… en rampant il essaye d’atteindre une main secourable… Trop tard, il tombe. Traumatisé.

Un corps meurtri, la moitié d’une âme… Un esprit sans souvenirs. Où sont-ils ? Juste ici… il le sait… Mais pourquoi sont-ils si… illisibles ? Qui a donc rayé ses photos du passé ? Pourquoi ce film qui défile devant lui est incompréhensible ? Il ne le sait pas. On lui a volé une partie de lui-même. La seule chose dont il se souvient avec clarté,... c’est cette pièce… froide. Cette poussière, cette odeur de renfermé. Ces grincements métalliques. Le sol qui semble osciller… Cette sueur suintant sur son front. Ce coin dans lequel il se réfugiait, bloquant sa tête entre ses genoux. Ce fracas de chaînes, de poulies. Ce balancement incessant. L’odeur de l'huile chaude… Ces voix, ces mots inaudibles. La douleur. La peur. L’envie de pleurer,... l’absence de larmes. Il souhaiterait ce souvenir d’autre chose et pourtant, ces images reviennent sans cesse, chaque fois qu’il tente de fermer les yeux,... le tenant ainsi éveillé. Torturé.

Où est donc l’enfant joyeux et distrait d’autrefois ? Qui a changé le petit renard espiègle qu’il était ? Lui qui s’amusait d’un rien. Lui qui faisait rire le plus sérieux des philosophes. Lui qui faisait sourire la plus triste des mères. Il incarnait la bonne humeur. La joie de vivre exultait des pores de sa peau. Il la transmettait comme une maladie virale. Son enthousiasme était un virus. Ils se souviennent de cet enfant préparant minutieusement sa prochaine bêtise tel un un cuisinier préparant un repas digne d’un roi. Une pincée de moquerie, une bonne dose de rire et surtout… la pièce maîtresse du déjeuner : le ridicule. Il n’avait peur de rien et surtout pas du regard des autres. Le ridicule était son plus fidèle compagnon. Ils se cherchaient mutuellement, comme deux frères. En grandissant, il n’a pas changé. Ah ! Si. Il a mûri… à sa manière au grand désarroi de ses professeurs. Il cachait ses talents, car oui, il en avait. Fin investigateur, il marchait dans les traces de son père. Sa ruse était à toute épreuve. Un esprit vif… gâché par un acoquinement avec le ridicule. Paradoxalement, il est pessimiste… enfin pas exactement. Il voit le bon côté des choses, mais ne fait que parler du mauvais. Cynique. Sarcastique, parfois même caustique, il ne manque jamais une occasion de pointer du doigt ce qui le dérange. Avec tout ça, il pouvait être sérieux, utile, d’une aide inestimable,... il fallait juste savoir le motiver. Ses plus proches amis savaient pourtant que derrière ce visage authentique se dissimulait une once de peur, de crainte et de doute. Il se rabaissait physiquement, psychologiquement, mais n’en parle, préférant être courageux malgré tout ! Il se considérait comme étant plus faible que les autres. Baliverne. Il se sentait différent ! Assurément, mais pas pour les bonnes raisons. Néanmoins peu importe. Il laissait de côté ses soucis. Pour ses amis, sa famille, ses proches, il aurait fait n’importe quoi, même se battre. Car oui il n’aimait pas les armes. Il apprenait, mais espérait ne jamais avoir à s’en servir. Jamais il n’a tué. Mais pour un ami, il aurait été capable de risquer sa vie et de se battre. Blafard, blessé, à l’agonie, jamais ils ne les auraient laissés tomber.

Alors ? Qui est cet individu dans que l’on voit dans cette glace ? Il lui ressemble. Les mêmes yeux, mais un regard différent. Les mêmes lèvres, mais un sourire différent. La même voix, mais des mots différents. Il rit jaune. Un cynisme à toute épreuve. Une ruse terrifiante. Un esprit vif, aiguisé. Pessimiste à souhait… mais alors qu’est-ce qui cloche, ils sont si similaires ? Son regard est malsain.... trompeur. Ses mots blessent, sèment la zizanie, peuvent être violent. Il est confiant, parfois trop. Et il s’amuse du malheur d’autrui. Il semble jouer et surtout, il n’hésite plus à franchir les barrières qu’il s’était imposées. Une arme est une arme, elle sert à blesser. Il ne peut être lui. L’enfant n’est pas devenu malveillant. Alors qui est-il ? Que veux-t-il ? D’où vient-il ?

Histoire :


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My body is a cage, but my mind hide the key

An 7 - Institut Médical de Rhinnal

Les infirmières discutaient tranquillement accoudée au comptoir de l'accueil lorsque le calme du hall fut interrompu par l'ouverture soudaine des deux grandes portes battantes. Un lit médical, accompagné de plusieurs individus en blouse blanche, traversa la pièce. Dessus, une femme semblait souffrante, les yeux fermés,... elle était inconsciente. Derrière le convoi, un homme, portant un long manteau ébène, accourait. Essoufflé, il s'arrêta devant les jeunes aides soignantes avant de prononcer difficilement : « Savez-vous par où ils ont emmené ma femme ? ». Les deux jeunes femmes se regardèrent quelques secondes avant que l'une d'elles indique la direction empruntée par le brancard. L'homme, d'âge mûr, reprit alors sa course. Ce n'est qu'à cet instant qu'ils virent cet étrange objet métallique pendouillant à sa ceinture.

L'accouchement n'était pas prévu pour aujourd'hui, mais pour dans plusieurs semaines encore. Seulement, l'état de santé de M. Vassian s'était dégradé à une vitesse fulgurante, tellement que la mise au monde ne pouvait attendre plus longtemps au risque que la maladie n'affecte le nouveau-né. Les infirmiers et infirmières affluaient autours du lit, ne cessant de noter les relevés des machines, tandis que le droïde effectuait l'opération. Les voies naturelles ne pouvant être utilisées, ils allaient devoir ouvrir le ventre. Le père,, observait la scène depuis le baie vitrée, il était serein,... mais une légère inquiétude pouvait se lire dans ses yeux, celle de perdre sa femme, mais aussi son enfant. Ils n'avaient pas encore pu choisir son nom, et il ne se voyait pas éduquer cet enfant sans sa mère... non pas qu'il ne s'en sente capable, mais il souhaitait le meilleur pour lui... une vie de famille. Son statut n'allait certainement pas être une chose compatible avec la vie familiale, mais il comptait faire de son mieux, raison de plus pour que sa mère reste parmi eux.

L'intervention dura une heure, soixante longues minutes qui parurent une éternité pour l'homme qui vit, dans les bras d'une jeune infirmière, son fils. Ses joues s'étirèrent, laissant se dessiner un sourire rassuré. Son enfant est né et il ressentit le potentiel de ce-dernier,... il était comme lui.. Soudain, de vives lumières rouges se mirent à clignoter sur les appareils reliés à sa femme. La sage-femme sortit rapidement par l'une des portes annexes vers une autre salle, hors de la vue de l'homme... Les médecins et le droide se penchaient de nouveau alors sur la patiente. Il sentit comme un frisson parcourir son corps. L'un d'eux s'approcha de la baie vitrée. Son regard croisa celui de Aros... il appuya sur un bouton et la vitre devint opaque... impossible de voir au travers. L'homme ferma alors les yeux… et murmura : « Que la Force soit avec toi, Tania »

Le temps défilait,... une heure, deux heures, trois heures... Les yeux de l’homme ne quittaient pas une seconde l'indicateur "Emergency" en rouge au-dessus de la porte. Il remarqua alors immédiatement lorsque cette-dernière s'éteignit. Il se leva brutalement pour avancer vers l'entrée. La porte s'ouvrit et un type portant blouse et masque sorti. Il avait l'air exténué. Les mains de l'homme se joignirent, attendant un mot, juste un... Le médecin ôta son masque et s'essuya le front avant de faire un hochement de tête qui,... en l'espace d'un instant fit s'envoler ses inquiétudes. La vitre redevint translucide. Sa femme était encore là allongée. Sa poitrine se soulevait doucement,... elle respirait. Il saisit les mains du médecin, le remerciant encore et encore d'avoir sauvé son épouse.

Le lendemain, elle reprit connaissance, encore faible. Aros à ses côtés, lui tenait la main. Ils attendaient leur enfant. Lui ne l'avait qu'aperçut la veille... et elle, ne l'avait pas encore vu. Lorsque l'infirmière pénétra dans la pièce, le bambin dans les bras et emmitouflé dans une couverture soyeuse, le visage de Tania s'illumina. Une larme coula le long de sa joue lorsqu'elle prit son enfant dans ses bras. Le père ne put retenir une larme de joie non plus. Il déposa doucement, sans appuyer, sa main sur la tête de l'enfant qui ouvrit ses petits yeux en lâchant un petit cri... un cri aigu, pur et innocent. « Wes,... je voudrais l'appeler Wes » prononça la jeune femme en regardant son mari, qui vint embrasser le front de son fils pour ensuite embrasser celui de son épouse... « Bien sûr,... tant que je vous ai tous les deux. »

An 14 - Coruscant


« Maman ! Maman ! Il est où Papa ? » s’interroge l’enfant une fois de plus, pendant que sa mère, Tania, tente de lui faire retenir sa leçon. Il posait souvent cette question, se demandant quand est-ce qu’il allait rentrer à la maison. En trois ans, il ne l’avait vu qu’une dizaine de fois… sa mère avait beau lui expliquer que son père suivait une voie différente des autres hommes. Mais ce ne fut pas toujours la cas. Autrefois, Aros appartenait à une caste bien particulière. Un ordre admiré et respecté de tous : l’Ordre Jedi. Malheureusement, il avait dû fuir, comme beaucoup de ses pairs suite à la promulgation d’une mise à mort à leur encontre, par le Chancelier Suprême. Il se réfugia loin de tout, avec son Maître pour continuer sa formation. Les années ont passé. Son précepteur décéda à cause de l’âge… Ce n’est qu’au cours de la Guerre Civile Galactique qu’il rencontra celle qui plus tard deviendra sa femme. Ils vécurent longtemps à l’écart de la guerre, lui entretenant uniquement le minimum pour ne pas perdre l’enseignement de son défunt Maître. La chute de l’Empire résonna comme un renouveau. En l’an 6, un homme vint le trouver, un héros de la guerre : Luke Skywalker. Il était à la recherche de sensible, d’ancien Jedi, dans l’espoir d’un jour reformer un Ordre. Bien entendu, Aros accepta,... la même année il apprit que sa femme attendait un enfant. Elle comprit le besoin de son mari de faire perdurer la caste de laquelle il était issu et le laissa partir. Lui, fit la promesse de revenir, régulièrement. Malgré la naissance de son fils, il n’était pas plus présent. « Ils ont besoin de moi » disait-il. Elle le comprenait et fit de son mieux pour éduquer son fils tout en sachant que lui aussi un jour quittera le foyer pour rejoindre son père sur Yavin IV. Depuis le premier jour, Aros l’en avait informé. Dès le premier cri de l’enfant, il avait senti la Force en lui, seulement, son apprentissage ne pourrait commencer que tardivement… l’Ordre était loin d’être prêt à accueillir de jeunes sensibles. L’an 11 marqua le début de cet Ordre Nouveau. Aros enseignait à de jeunes adultes dans le but d’en faire des Maîtres aguerris, justement pour enseigner plus tard à des enfants comme le fit autrefois l’Ordre.

Wes n’ignorait pas la condition de son Père. Il savait ce qu’était un Jedi, du moins… il commençait à le comprendre. Il n’avait que 7 ans à l’époque et plus qu’un héros en bure, il désirait un Père avec lequel jouer… Malheureusement, l’an 14 fut placé sous le signe du deuil. Tania était malade depuis pas mal d’années. L’accouchement de son fils avait déjà failli la tuer…

Collé à la vitre de la chambre, Wes attendait, observant avec attention les infirmières tourner autour de sa mère. Son père n'était pas loin, il discutait avec l'un des médecins dans le SAS faisant la jonction entre le couloir et la pièce. Il ne comprenait pas vraiment ce qu'il se passait. Il regardait,... se posant tout un tas de questions, notamment sur l'utilité de tous les tuyaux reliés à sa mère. Même, s'il ne savait pas exactement à quoi ils servaient, il se doutait bien que cela n'annonçait rien de bon. La médecine, les traitements, étaient un peu son quotidien. Il entendait constamment les employés de l'entreprise discuter entre eux sur divers sujets dans la journée. Le soir, il bombardait son père de questions, justement sur tout ce qu'il avait entendu. Il était curieux. Il avait compris que sa mère n'allait pas bien, mais il ne pensait pas... qu'il ne la verrait plus. Son père le lui annonça avec précaution, voulant bien se faire comprendre. Elle pouvait être maintenue en vie plus longtemps, mais elle ne le souhaitait pas... Les yeux de l'enfant brillèrent de larmes. Sa respiration s'accélérait. La mort ? Il ne la connaissait pas bien,... mais dans ses histoires de héros, lorsque le méchant meurt, il ne le revoyait plus... il fit très vite le rapprochement, se détachant de son père. Il courut vers la porte, appuyant sur le bouton et pénétra dans la pièce aseptisée. Les infirmiers tentèrent de le retenir, mais il passait entre leur jambe, se faufilant jusqu'au chevet de sa mère. Il grimpa sur le lit, se blottissant contre elle en larme, il tremblait... « Maman,... Papa a dit que t'allait mourir,... ça veut dire que tu ne reviendras pas hein, c'est ça ? C'faux hein ? T'vas rester avec moi et papa... hein... maman. » Il sentit la main de sa mère se poser sur ta tête, passant ses doigts dans ses cheveux bruns. Elle voyait son fils pour la dernière fois,... elle le touchait pour la dernière fois. L'enfant releva la tête pour observer son visage... elle pleurait,... mais elle souriait. Angélique. Wes comprit alors... Il s'écroula contre elle, en larme, l'enlaçant aussi fort qu'il le pouvait, profitant de cet ultime instant. Aros vint à son tour, s'asseyant à côté de son fils, et prenant dans bras toute sa petite famille. Le personnel médical quitta la pièce, la vitre devint opaque, pour les laisser, un dernier moment,... entre eux.

Le deuil ne fut pas facile à faire… et pour être franc, jamais il ne le fera vraiment. Le père ne laissa pas l’enfant s’enfermer dans sa bulle de solitude, au contraire même. Il fit ce qu’il aurait du faire depuis toujours : être là pour lui. Pendant une année, il laisse de côté l’enseignement des Jedi pour partager des moments inoubliables avec son fils. Il le vit grandir, changer, devenir le petit embryon de ce qu’il est aujourd’hui. Au terme de cette année-ci, il prit une décision non sans conséquence pour l’enfant. Il ne pouvait abandonner l’Ordre plus longtemps, donc de sa propre initiative, il emmena Wes avec lui sur Yavin IV, et cela même s’il n’allait pas recevoir l’entraînement… du moins pas encore.

Là-bas, il découvrit un monde différent. Et à sa grande surprise, il n’était pas le seul à être présent et ne pas suivre l’apprentissage. Il n’y avait pas cette “pollution” négative des grandes villes. La hâte, le stress, l’angoisse, le crime… rien. La bonne entente, le respect, parfois de la rivalité, mais jamais quelque chose de véritablement dangereux pour la sérénité de l’endroit. C’est d’ailleurs à cette époque qu’il fit la connaissance de l’individu qui, quelques années plus tard, deviendra son mentor. S’il n’oublia pas le souvenir de sa mère, il parvint, malgré son jeune âge, à mettre de côté son chagrin, bien qu’il ressurgisse régulièrement. Déjà, il commençait à égayer les journées de nombre de personnes. Il gambadait, jouant avec d’autres enfant. Le petit renard commençait à pointer le bout de son nez avec ses petites farces enfantines. Son intégration se passait pour le mieux… et il regardait avec admiration l’entraînement des véritables Jedi.


An 25 - Yavin IV


Perché au sommet de l’un des temples de la planète et armé de ses jumelles, il observait un entraînement entre une jeune Padawan et son maître. Plus que le combat, ses yeux admiraient les courbes de la jeune femme. Soudainement, il se retourne, sentant quelqu’un s’approcher. Il cache ses jumelles dans sa veste, s'assoit en tailleur et commence à méditer. Il entend un toussotement. Le jeune homme ouvre alors un oeil pour regarder l’homme se tenant devant lui : son maître. Ce dernier, le regard de ce-dernier oscillait entre la sévérité et la déception. « Quand vas-tu te concentrer Wes ? » Le padawan, comprenant qu’il n’avait pas réussi à berner son mentor se laissa basculer en arrière saisissant ses jumelles et reluquant, tête à l’envers la même jeune femme que précédemment. « J’vous assure que j’étais incroyablement concentré Maître ! 81-58.5-87 ! » dit-il banalement. Dubitatif quant à la réaction nonchalante de son apprenti, l’homme s’avance, cherchant l’objet de l’attention de l’adolescent : « Mais qu’est-ce que tu racontes encore ? ». Wes se redresse donnant ses jumelles à son professeur qui s’empresse de regarder dans la direction qu’il désigne. « Bah c’est simple ! 81cm c’est son tour de poitrine, 58 c’est son tour de taille et 87 son tour de hanche ! J’vous avez bien dit que j’étais concentré ! Balèze hein ? » Le Jedi souffle longuement, se retournant brusquement en assénant une tape sur le crâne de son élève. Il fourra la paire de jumelle dans la poche de sa toge. « Si seulement tu pouvais te concentrer d’la même façon pour la méditation ou le combat au sabre… Irrécupérable » . Constatant qu’il ne récupérerait pas l’outil lui permettant de continuer sa petite séance d’observation, il se lève et suit son Maître en bas sur le terrain d’entraînement. Ce-dernier se place à son opposé, dégainant son sabre laser. Wes fit de même, se mettant en garde. L’ancien prend les devants et impose le rythme des échanges. Ils travaillent l’anticipation et la défense. Le jeu du jeune homme n’est pas mauvais du tout, au contraire même, ses techniques sont parfaitement exécutée, mais encore trop entachées par sa distraction. Il se laisse distraire bien trop facilement si bien qu’il finit par se prendre un coup de latte dans l’estomac. « C’est lâche ça Maître ! » exulte l’ado entre deux souffles. Le mentor revient à la charge. Ils croisent le sabre. « La seule chose de lâche que je vois, c’est toi qui préfère regarder cette fille de loin plutôt que d’aller lui adresser la parole » L’élève semble réfléchir un instant tout en maintenant sa garde intacte. Il parvient même à faire reculer un peu son précepteur. « Vous vous y connaissez en femme maintenant Maître ? » Son tuteur le regarde inquiet lui demandant humblement de ne pas remettre le sujet sur la table… « C’est bien c’que je pensais,... vous devriez essayer les relations… il baisse d’un ton pour murmurer : le sexe quoi ». Surpris, son enseignant recule de quelques pas, rompant sa garde. Il ne dit pas un mot, alors son protégé reprend : « Me dîtes pas qu’vous savez pas c’que sait ?! SI ?! Vous êtes sérieux Maître ! » s’écria-t-il un peu trop fort. Il brandit son sabre, prenant une position quelque peu ridicule. « Vous voyez pas ?! C’pas compliqué, regardez ! Mouvement gauche bas, rotation 62°sur la droite et après c’est simple ! Engagement, dégagement, engagement, dégagement et ainsi d’suite ! L’plus important ! Tout est dans le jeu de hanche ! » explique-t-il en mimant l’acte sabre en l’air. Autour d’eux, deux-trois apprentis s’étaient agglutinés pour observer la scène ridicule. Ils riaient devant la démonstration de Wes, ce qui ne fut pas le cas de son Mentor qui s’offusqua en aboyant son nom et lui demandant de le suivre jusqu’au temple.

Déjà trois ans qu’il avait commencé son apprentissage et seulement un an qu’il avait été confié à son Maître pour la majeure partie de ce-dernier. Il avait tout de même réussi à passer du rang d’Aspirant à celui d’apprenti en deux ans. Il devait cela à ses talents de bretteur. Il faut bien avouer que ce-dernier est assez atypique pour un prétendant au titre de Jedi. Il se laisse facilement distraire… au début son Mentor pensait à un trouble de l’attention,... mais avec le temps il a bien compris, que les arts Jedi n’étaient pas ses seuls centres d’intérêts, au contraire même. Heureusement, il n’était pas mauvais, ce qui laissait encore de l’espoir à son Maître pour faire quelque chose de lui. Les quelques missions qu’ils effectuérent constituaient principalement en la recherche d’artefact ou du secours à la population… dans de rare cas, il pouvait s’agir d’enquête… et étonnamment, c’est dans ces situations que Wes montrait le plus de brio. Sa capacité d’analyse, de déduction et cette manie de ne rien laisser au hasard faisait de lui un enquêteur incroyable.

Le temps continua de s’écouler. Le jeune homme commençait à marcher dans les pas de son père. Tout comme lui, il était un dueliste de talents. Néanmoins, là où Wes pèche véritablement, c'est dans sa capacité à canaliser la Force. L’utiliser était une chose, mais la contrôler en était une autre. Bien souvent, l’effet d’une projection était amplifié, causant bien plus de dégâts qu’il ne l’aurait voulu… Il s’agissait là de son principal problème.

An 29 - Yavin IV

« Wes emmène les gosses aux navettes ! Vous d’vez dégager d’ici ! » hurla son mentor en croisant le fer avec un homme portant un masque métallique souillé par le sang. Qui était-il ? Ou plus qui sont-ils ?! Des hurlements. Chaque pas que le jeune homme fait sonnait la fin d’une vie. Il les ressentait toute. Il tournait la tête cherchant du regard l’endroit où une vie venait d’être ôtée. Des sabres rouges, des sabres bleus, verts, jaunes… ils pourfendaient l’obscurité et la pluie. Le jeune homme obéit. Il détalle, faisant le tour des temples pour chercher des enfants qui se seraient cachés. Il priait pour ne pas tomber face à l’un de ses assaillants. C’est dans une salle, au sommet de l’un des temples extérieur qu’il trouve une dizaine de gamins apeurés. Ils tremblaient. Trempé, essoufflé, il fit de son mieux pour les rassurer et les convaincre de le suivre jusqu’aux navettes qui devaient quitter la planète. Seulement en-bas, l’un d’eux attendaient. Il pénétrait dans le temple. Il sentait cette colère,... cette envie sanguinaire. Ils venaient uniquement pour tuer. Wes empoigna son sabre espérant ne pas avoir à l’utiliser. Le monstre entamait sa montée, il était rapide. Le Padawan n’avait pas le choix, et bien qu’il savait ne pas faire le poids, il ne pouvait laisser ses enfants mourir sans rien faire. Il leur ordonna de courir vers un passage particulier, en leur adressant un sourire, et leur promettant qu’ils allaient vaincre. Il essayait lui-même de s’en persuader… Seulement, lorsqu’il fit face à cette… chose… un homme ? une femme ? Il se cachait derrière un masque. Le jeune Jedi se mit en garde, se préparant à l’assaut qui ne tarda pas. Les coups de l’adversaire étaient puissants, bien trop pour lui. Chaque fois il reculait de quelques mètres… jusqu’à ce qu’il se retrouve dos à un mur, sans échappatoire. Le sabre de son assaillant pourfendit son épaule. La douleur était vive, il ne put se retenir de crier… Heureusement, son mentor fit rapidement irruption prenant la relève. Wes observait impuissant. Même son Maître avait bien du mal contre ce type, mais il parvenait à le repousser jusque dans le grand escalier. Le jeune homme, dans un élan de lucidité, usa de la Force pour faire s'effondrer les restes d’une statue pour bloquer le passage et leur permettre de fuir.

« Les enfants ! Les enfants ! Les enf… » Wes s’arrêta net, se tenant l’épaule. Devant lui, des corps méconnaissables, des visages écrasés, lacérés, brûlés baignant dans le sang… Il tomba à genoux. Son Professeur lui somma de se relever et de courir. Sourd. « Je leur avais promis qu’ils s’en sortiraient,... qu’on s’en sortirait… j’leur avais donné de l’espoir… » bégaya-t-il… Le Jedi empoigna son élève par le bras non-blessé, le souleva et le traîna jusque dehors, dans l’une des navettes de secours.

Ils mirent des jours à semer les poursuivants… encore quelques jours de plus pour pouvoir mettre des mots sur ce tragique événements,... encore plus pour ne serait-ce que parler de ce sentiment de honte d’avoir abandonné l’Ordre dans une telle situation… et encore davantage pour Wes ne prononce ne serait-ce qu’un mot…

La même année, tout les deux rejoignirent les rangs de la Résistance, le mouvement de la Soeur de Skywalker. Si les débuts furent difficiles pour Wes encore sous le choc, il retrouva rapidement ses habitudes au bout d’une petite année d'accommodation. Il n'oubliera certainement pas ce qu’il avait vu ce jour-là, mais il devait vivre avec ce sentiment d’impuissance.

An 31 - Atzerri


Ce devait être une mission simple, sans encombre. Rencontré des fournisseurs d’armes pour la Résistance… pas un piège du Premier Ordre… c’est ce que pensait Wes… il n’avait pas arrêté de dire qu’il trouvait cette mission étrange… pourquoi des fournisseurs qui ne voulaient pas traiter avec eux avaient décidé de le faire maintenant. Lui et son maître, ainsi que quelques résistants avaient embarqué pour Atzerri plus tôt dans la journée… Seulement voilà,... le lieu de rendez-vous s’avéra être un goulot d'étranglement. Une sombre ruelle dans laquelle attendait bien trop d’hommes du Premier Ordre. « On décampe » ordonna le professeur. Wes ne chercha pas à réfléchir et suivit les ordres de son Maître. Sans qu’ils ne s’en rendent compte, la grande place donnant sur la fameuse ruelle avait été abandonnée et des bataillons entiers de troopers attendaient leur arrivée. « J’savais bien qu’on aurait pas du v’nir Maître » articula le Padawan… « Pas de sabre,... ils ne doivent pas savoir qui nous sommes »  Le jeune homme ôta alors sa main de la poignée de son arme qu’il s’aprêtait à dégainer sans penser aux conséquences. « On fait quoi alors ? On continue d’courir en priant pour qu’ils soient aussi bon pour viser que pour faire la paix ? » Son mentor lui adressa un hochement de tête en guise de seule réponse, ceux à quoi le garçon ne répondit que par un « J’le savais… vous avez pas d’idées… » Le groupe se mit alors à détaler sous les tirs de blaster.

Malheureusement l’un des membres du petit groupe se fit toucher à la jambe. Spontanément, et sans vraiment réfléchir, Wes se jeta sur lui pour l’aider. Ils étaient des cibles faciles. Il aida le pauvre homme à se relever et l’aida pour marcher. « ATTENTION ! » Au cri de son Maître, l’élève se retourna et vit le tir de blaster fondre sur lui. Bien trop rapide et près pour l’éviter, il eut pour réflexe d'utiliser son bras pour bloquer le tir. Le faisceau brûla ses vêtements, sa peau. Une douleur intense envahie alors son bras. Il se retint d'hurler. « WES ! Rentre là-dedans ! » Son mentor lui indiqua un bâtiment dans lequel il s’engouffrérent tous… Ils gravirent les escaliers et se cachèrent dans une pièce, bloquant les accès. Wes observait son bras endolori « On doit s'occuper ça » expliqua le Jedi. « Vous rigolez là ? » Son précepteur attrapa son poignet et lui fit ouvrir la main. Au creux de celle-ci, rien… sinon une simple rougeur… « J'ai l'air de rire » Il n’eut le temps de finir son explication que les soldats pénètraient dans le bâtiment à la recherche des fugitifs. « On verra ça plus tard Maître, on a vraiment pas l'temps là ... vous devez partir… on pourra pas tous s’en sortir quelqu’un doit faire diversion… je veux le faire… » Son Maître n’était pas du même avis, il refusait d’abandonner son élève ici et encore moins le voir servir d’appât. Seulement, le jeune homme insista, précisant que si d’autre Jedi avaient survécu, un Maître serait bien plus utile qu’un simple Padawan incapable de faire canaliser correctement la Force. Des arguments bidons, irrecevable seulement le professeur. Seulement, face à l’insistance de ce-dernier et l’état des résistants, il se résigna… « Effacez-moi la mémoire. Ils ne doivent pas savoir pour la Résistance… je connais des noms, des lieux… il ne faut pas que cela tombe entre leur main.» articula l’apprenti sous le regard horrifié de son partenaire. « Tu es dingue ?! » Wes apposa sa main sur l’épaule de son maître, le fixant dans les yeux. Dans les siens brûlait une détermination incroyable, mais aussi une résignation certaine. Son professeur comprit alors… il ne voulait pas que des événements comme Yavin IV se reproduisent… « Je sais que vous pouvez le faire… n’effacez pas tout,... juste mes années dans la Résistance… » . Ils s’asseyérent l’un devant l’autre. Le jeune homme ferma les yeux tandis que son Maître posa sa main sur sa tête. Le processus était minutieux, et parfois long,... chose à laquelle il n’avait pas particulièrement pensé,... puisque brusquement, une secousse fit trembler le bâtiment qui aussitôt vit sa moitié s’effondrer… Le groupe se protégea des débris. « Wes ?! Tu vas bien ?! » s’inquiétait son mentor. Il n’y eut aucune réponse. Lorsqu’il rouvrit les yeux, il constata avec horreur que la partie de la pièce dans laquelle se trouvait son élève s’était effondrée…

The best liars always tell the truth - Wes Vassian  1483999739-tumblr-n0xf04nzdv1qzmkxio2-250The best liars always tell the truth - Wes Vassian  1483999738-tumblr-n0xf04nzdv1qzmkxio3-250

Il faisait froid, et l’endroit sentait la poussière et le renfermé. Un grincement métallique extirpa de sa torpeur. Le sol était gelé. Il se réveilla dans le noir complet. Il cherchait des repères, le moindre indice pouvant l’aider à identifier ce lieu.. rien. Le sol oscilla. Déséquilibré, il tomba sur ses genoux. Son front suintait de sueur malgré la fraîcheur environnante. Il recula un peu, à quatre pattes lorsque ses pieds heurtèrent une paroie de fer qu’il décida de longer jusqu’à un coin. Il s’assit, ramenant ses genoux contre lui et espérant que ses yeux s’accomoderaient rapidement à l’obscurité. Il grelotait. Un frisson le parcouru… une étrange sensation. Il se sentait épié, là quelque part.
Soudainement, le sol s’ébranla. Un cliqueti répétitif. Le sol se mit à monter, comme un élévateur dans une mine. Un fracas de chaînes, de poulies résonna contre les murs. L'ascenseur ténébreux se balançait, comme s’il ne tenait qu’à un câble… Le jeune homme fut pris de nausée, l’odeur de l’huile chaude n’arrangeait rien. Il aurait voulu pleurer, mais la poussière avait asséché ses yeux.
Il ne pouvait que patienter… il avait la vague impression que la montée ne cessait de s’accélérer. Soudain, une voix filante prononça son prénom… il en chercha l’origine, en vain. Que faisait-il ici ? Où était-il ? Des questions sans réponses, même en fouillant dans ses souvenirs… D’ailleurs, quelque chose n’allait pas. Il se souvint. Le piège ?! Le bâtiment qui s’écroule ?! Son bras, ses jambes, fracturés sous les décombres,... et là,... il n’avait rien ? Comment était-ce possible ? Pourquoi ne se souvient-il de rien à partir de ce moment-ci ?! Son cerveau semblait fonctionner, prendre la mesure de la situation. Tout se bousculaient dans sa tête : des images floues, lacérés, indescriptibles,.. des voix inaudibles usant de mots incompréhensibles. Et pourtant il n’aurait su dire comment il s’était retrouvé dans cet ascenseur…
La cabine continua de monter, en se balançant pendant un long moment, si bien qu’il crut quelques secondes qu’elle finirait sa course en bas. Le fracas incessant des chaînes lui apparut comme normal avec le temps… temps qui passait lentement. Chaque seconde lui semblait une éternité, mais en se fiant à son instinct, il calcula qu’il montait depuis une heure environ. Puis, il y avait cette voix… elle ne cessait de prononcer son nom… il l’avait déjà entendu quelques part. Plus il montait, plus cette dernière était forte. Elle était sa seule compagnie familière.
Brutalement l’élévateur ralentit dans un dernier chuintement avant d’émettre un déclic sourd pour finalement s’immobiliser. Tout devint silencieux. Trois minutes s’écoulèrent. Puis quatre. Il tapait du pied, assis dans le noir. De ses mains, il cherchait une issue… rien d’autre que du métal froid. « Il n’y a pas d’issue ». Cette voix ? La même que toute à l’heure. Il se tournait, se retournait, mais elle semblait venir de partout. Elle résonnait avec des accents de lamentation funèbre. « Tu devrais le savoir pourtant… puisque tu t’es toi-même enfermé ici ». Quoi ?! Impossible ! Il s’en souviendrait forcément, puis pourquoi aurait-il fait une chose pareille ?! Cela n’avait aucun sens. « Qu’est-ce que ça veut dire ?! Qui êtes-vous ?! » s’écria le jeune Padawan essoufflé et inquiet. Un rire rebondissait sur les paroies de l’ascenseur. « Qui je suis ?... ce n’est pas la bonne question voyons… plutôt qui sommes-nous ? » Nous ?! A qui appartenait cette voix ? Combien étaient-ils ? C’était donc ça cette impression d’être observé depuis le début ?! « Combien êtes-vous ? Qu’est-ce que vous me voulez bon sang ? ». Le jeune homme s’impatientait, il serrait ses poings, continuant de chercher du regard la possible origine de cette voix. « Juste toi… et moi… ahahahah… »
Son esclaffade fut interrompue par un nouveau déclic, bien plus lourd. Soudainement, le corps du jeune homme fut attiré vers le sol. La cabine montait de nouveau,... à une vitesse folle. De petites lumières commençaient à apparaître sur les murs,... éclairant légèrement le long tunnel dans lequel il se trouvait. Ce n’était pas un ascenseur, mais une cage. Le sommet de la cabine était grillagé et sur les murs étaient accroché des tableaux représentant des individus. Leur visage était flou… les silhouettes lui étaient familière. L’élévateur accélère. La lumière blafarde vira au rouge. Le coeur du jeune homme battait comme jamais auparavant. Un mur. La cage allait s’écraser contre ce-dernier. « AIDEZ-MOI » hurla-t-il de toutes ses forces à plusieurs reprises. « Je peux t’aider moi ! Il te suffit de me faire confiance ! ». Suspicieux, mais horrifié à l’idée de finir sa vie ainsi, il céda. « Comment pourriez-vous m’aider ? ». La voix s’amplifia soudainement. « Il te suffit d’entre-ouvrir la porte derrière toi.»  Wes se retourna brusquement. Derrière lui, un côté de la cage avait disparu, laissant à la place un mur de pierre… et une porte en bois. Qu’est-ce que cela signifiait ? Où était passé les tableaux ? Cette porte n’était pas là tout à l’heure, non ?! Il en était certain, il y avait quelque chose d’étrange, de louche derrière tout ça. « Qu'est-ce qu'il y a derrière ? » La voix lui somma de l’ouvrir sans poser de question. Il refusa fermement. « OUVRE CETTE PORTE WES ! OUVRE LA ! ». hurla alors la voix... avant que le bruit des chaînes reprennent le dessus. La peur s’empara de lui. Il aurait aimé retrouver ses amis,... son maître,... le monde extérieur… mais il ne pouvait faire confiance à cette voix… si familière et pourtant remplie de noirceur. Alors, il abandonna tout espoir… il éloigna sa main de la poignée… cette dernière se tourna d’elle-même. Surpris, il recula… la porte s’ouvrit alors très légèrement. Qu’est-ce que cela signifiait ?! Inquiet, il continuait, mais à mesure qu’il reculait, la porte s’ouvrait de plus en plus jusqu’à ce qu’elle le soit totalement. Des ombres s’agitaient derrière… soudainement, elles envahirent la cabine, coupant toutes les lumières… « Perdre tout espoir était synonyme de liberté » souffla satisfaite la voix.

Au même moment, les droïdes s’agglutinaient autour de la table d’opération sur laquelle gisait un jeune homme brun. D’immenses appareils et écrans couvraient les murs affichant des images de l’activité cérébrale du patient. Une immense baie vitrée recouvrait l’un des murs, derrière laquelle se tenait quelques individus en blouse blanche. Un bip… un second, un troisième,... les ordinateurs s’affolaient. Les écrans commençaient à grésiller,... les lumières s’éteignaient pour se rallumer. L’un des robots s’approcha alors de la table, une longue aiguille dans la main. Il pointa celle-ci en direction de l’oreille du patient… Il s’apprêtait à l’engager dans cette dernière, lorsque brutalement… le corps inanimé du jeune homme s’anima. Il se dressa, poussant un cri… qui au début paru inaudible. les murs se mirent à trembler, les écrans éclataient, les droïdes chutaient, la tête de celui tenant l’aiguille éclata… Le son, enfin audible était tonitruant et s’écrasa contre la baie vitrée qui se fissurait jusqu’à éclater et projeter les scientifiques contre le mur opposé. L’alarme retentit alors. Le jeune homme se leva, les pieds ensanglanté par les bris de verres. Il avançait, traversant la pièce dans laquelle se trouvait les hommes de laboratoire. Il s’approchait d’eux, s’agenouillant pour leur faire face,... il saisit un morceau de verre… et un par un, il vint entailler leur chaire, pourfendre leur yeux, extirper leur cœur de leur cage thoracique… en souriant.

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Ainsi naquit ce Wes. Bien plus violent et sanglant que son alter-égo. Il devait sa naissance au Premier Ordre et plus particulièrement au Suprem Leader Snoke qui administrait le programme de recherche sur la manipulation de l’esprit dont il était issu. Le but de cette manœuvre était de voir à quel point l’esprit d’un Jedi pouvait être altéré… et à la grande surprise des scientifiques, ils n’eurent guère besoin d’artifice pour soumettre cette nouvelle personnalité. Non, d’elle même elle avoua être entièrement redevable à Snoke sans qui elle n’aurait jamais existé.

Le talent des scientifiques travaillant sur le projet permit de parvenir à un contrôle d’une rare finesse sur le processus de dédoublement. Ils étaient capable d’appeler l’une ou l’autre des personnalités, seulement en usant de mots spécifiques, transformant alors un jeune homme plein de vie, en un renard assoiffé de sang et de chaos… une arme, un outil. Il n’était ni plus que cela, un objet. Il en avait conscience. Il n’existait que dans un seul but, court-circuiter la Résistance et les Jedi…

Il intégra les Ren de façon quelque peu détournée… son talent pour la comédie et la tromperie furent les seules armes qu’il utilisa, dans le but de pousser l’un de ses membres dans un piège, sur Tatooine, plus précisément. Il pensait que supprimer l’un d’eux suffirait à lui ouvrir la porte,... mais pas vraiment. Si Snoke lui attribua le statut de Chevalier… mais il n’en fut pas pour autant libre de ses mouvements comme les autres… à cause de son statut d’expérimentation. Une véritable humiliation pour le Renard, qui n’était finalement pas libre de ses mouvements… Il devait croupir dans une cage vitrée lorsqu’il ne s’entraînait pas avec les autres. Ses seules autorisations de sorties ne pouvaient être donné que par son supérieur direct.

Néanmoins, le temps de faire ses preuves approchaient à grand pas. Snoke lui-même lui proposa de le reconnaître comme un véritable Chevalier de Ren et pour cela, il devrait accomplir une unique mission : infiltrer les Jedi, la Résistance… les localiser, semer la zizanie en leur sein. Un plan se dessina rapidement et habilement dans l’esprit du jeune Renard…

Spoiler:

Depuis 34 : Wes a infiltré la Résistance afin de participer à la mission de récupération de la Carte, de la subtiliser et d'indiquer la position du groupe au Premier Ordre afin que Kylo Ren puisse intervenir.

Anecdotes

Centrées sur votre Personnage :


1. Anecdote sur votre personnage, ses habitudes de vie.
Ses habitudes de vie ? Elles se résument à partir en mission, infiltrer un groupe, obtenir des info's, faire ce qui doit être fait, revenir dans sa cellule, et se faire torturer afin d'être certain qu'il n'a rien laissé fuiter. Ah et oui, aussi... apprendre l'emploi du temps d'une gradée par cœur, la suivre, l'épier,... mais pas sous les ordres de ses supérieurs. Oui, une certaine Commandante, dont il vante les mérites, et pour laquelle il éprouve bien plus que d'l'admiration. D'ailleurs, à son grand bonheur, ils se sont rapprochés récemment.

2. Un événement marquant dans sa vie.
L'événement le plus marquant de sa vie ? Sûrement son échec sur Yavin IV lorsqu'il tenta de sauver des enfants. L'assaut fut fulgurant, il les a crus en sécurité... au final il n'a retrouvé que des cadavres, ceux de gosses, l'avenir de la galaxie. Depuis lors, il se refuse à croire aux promesses et n'en tient plus aucune qu'il ne peut être certain de tenir.

3. Quelques petits secrets, des trucs comme ça.
Wes ? Des secrets ? Bien sûr... mais en principe il ne le reste pas longtemps. Il sait tenir un secret, mais pas lorsque ça le concerne lui. Oh ça non.

4. Accro à l'Holonet et à ses rumeurs ?
Il n'est que très rarement connecté à l'Holonet et ne croit pas l'moins du monde aux rumeurs qui circulent que ce soit sur cette plateforme ou en général. Ne pas y croire... un bien grand mot, disons qu'il n'y prête pas trop attention, car lui-même les utilise lors de certaine mission.

5. Votre personnage a-t-il du changer d'orientation professionnelle ? (passer du civil au militaire...). Qu'en pense-t-il ?
A l'origine un Padawan, Wes est aujourd'hui un Chevalier de Ren, à la botte du Premier Ordre... enfin,... à la botte, c't'un bien grand mot.

6. Votre personnage est-il sensible à la Force ? Comment a-t-il accueilli cette nouvelle ? Quels sont ses projets face à cette révélation ?
Wes était un sensible, il aurait pu devenir un Jedi s'il n'avait pas été capturé par le Premier Ordre, torturé et manipulé afin de devenir le Chevalier de Ren qu'il est aujourd'hui. Avoir la Force ou ne pas l'avoir, il s'en contrefiche puisque dans tout les cas il fera tout pour atteindre ses objectifs.

Centrées sur la TimeLine du Forum :


1. Comment se sent-il face au conflit ?
L'avenir ? Il le voit sans Snoke. Le conflit entre la Résistance et le Premier Ordre lui importe peu, tout ce qu'il souhaite c'est se venger de celui qui l'a asservi...

2. Comment votre personnage a-t-il rejoint les rangs du Premier Ordre/de la Résistance/des Hors-la-Loi/du mouvement citoyen ?
Il n'a pas choisi de rejoindre le Premier Ordre. Capturé par ce-dernier au cours d'une mission de la Résistance, il fut torturé au point d'en oublier son allégeance à l'Ordre Jedi, développant une personnalité bien plus... sombre.

3. Quelle est l'opinion de votre personnage sur l'Ordre Sith, ou sur la rumeur de son retour suite aux événements (Intrigue I et Intrigue 2)
Les Sith ont toujours voulu prendre le contrôle de la Galaxie...
un dessein banal et similaire à celui du Premier Ordre. Heureusement, certain parviennent à se démarquer en voulant simplement causer désordre et chaos dans la galaxie, des individus avec qui il apprécierait converser... un jour.


4. Quels sont les projets et/ou les objectifs de votre personnage pour la suite ? (rejoindre un groupe, participer aux batailles, rechercher la Carte menant à Luke Skywalker, etc).
Montrer à Snoke qu'il n'est pas un simple outil. Que ce sombre personnage n'est pas un tout-puissant et que les empires s'effondrent le plus souvent de l'intérieur.


Inventaire

ARMES POSSÉDÉES :
◊ Un sabre-laser vert : il s'agit de celui qu'il possédait en tant que Padawan. Un bracelet en tissu ayant appartenu à sa mère est attaché à sa poignée. Visuel ici 120 crédits
◊ Un petit sabre laser rouge :  s'apparentant davantage à une dague légèrement plus longue que la moyenne (cf celui de Yoda). Idéale pour les missions d'assassinats. Il la dissimule quelque part sur son armure. 120 crédits
◊ Une armure légère : Obtenue peu de temps après son intégration au sein des Chevalier de Ren, elle lui permet de se protéger, et de dissimuler son visage sans pour autant l'empêcher de se mouvoir convenablement. Cette dernière est blanche et ressemble davantage à un grand manteau qu'à une armure. Son masque s'apparente à un masque à gaz. Il ne la porte que lorsqu'il sait que le combat ne pourra être évité. Visuel ici 200 crédits

VAISSEAUX POSSÉDÉS :

AUTRES POSSESSIONS :


Compétences

20 points au total

Capacités Physiques :
FORCE : ▬▬▬▬▬
CONSTITUTION : ▬▬▬▬
DEXTÉRITÉ/ESQUIVE : ▬▬▬▬
DISCRÉTION : ▬▬▬▬
VIGILANCE : ▬▬▬▬▬

Compétences de Combat :
CORPS A CORPS : ▬▬▬▬
ARMES BLANCHES : ▬▬▬▬▬
ARMES A DISTANCE : ▬▬▬▬▬

Compétences Sociales :
CHARISME/REPRÉSENTATION SOCIALE : ▬▬▬▬▬
INGÉNIOSITÉ : ▬▬▬▬▬
MANIPULATION : ▬▬▬▬▬

Connaissances/Talents :
PILOTAGE : ▬▬▬▬▬
INGÉNIERIE : ▬▬▬▬▬
MÉDECINE : ▬▬▬▬▬
INFORMATIQUE : ▬▬▬▬▬
PROFESSION CIVILE : ▬▬▬▬▬

Capacités de la Force :
PERCEPTION : ▬▬▬▬▬
PROJECTION : ▬▬▬▬▬
SABRE LASER : ▬▬▬▬▬
POUVOIR SPÉCIFIQUE : ▬▬▬▬▬



Qui est derrière l'écran ?



pseudo : Darell
prénom : Nicolas
fréquence de connexion : 7j/7
comment as-tu découvert may the force ? : En me promenant dans la rue, j'suis tombé sur flyer
souhaites-tu être parrainé ? : OUI, PAR LA COMMANDANTE

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I'm not special, i want to live as I want

 
An 7 - Institut Médical de Rhinnal


Les infirmières discutaient tranquillement accoudée au comptoir de l'accueil lorsque le calme du hall fut interrompu par l'ouverture soudaine des deux grandes portes battantes. Un lit médical, accompagné de plusieurs individus en blouse blanche, traversa la pièce. Dessus, une femme semblait souffrante, les yeux fermés,... elle était inconsciente. Derrière le convoi, un homme, portant un long manteau ébène, accourait. Essoufflé, il s'arrêta devant les jeunes aides soignantes avant de prononcer difficilement : « Savez-vous par où ils ont emmené ma femme ? ». Les deux jeunes femmes se regardèrent quelques secondes avant que l'une d'elles indique la direction empruntée par le brancard. L'homme, d'âge mûr, reprit alors sa course. Ce n'est qu'à cet instant qu'ils virent cet étrange objet métallique pendouillant à sa ceinture.

L'accouchement n'était pas prévu pour aujourd'hui, mais pour dans plusieurs semaines encore. Seulement, l'état de santé de M. Vassian s'était dégradé à une vitesse fulgurante, tellement que la mise au monde ne pouvait attendre plus longtemps au risque que la maladie n'affecte le nouveau-né. Les infirmiers et infirmières affluaient autours du lit, ne cessant de noter les relevés des machines, tandis que le droïde effectuait l'opération. Les voies naturelles ne pouvant être utilisées, ils allaient devoir ouvrir le ventre. Le père,, observait la scène depuis le baie vitrée, il était serein,... mais une légère inquiétude pouvait se lire dans ses yeux, celle de perdre sa femme, mais aussi son enfant. Ils n'avaient pas encore pu choisir son nom, et il ne se voyait pas éduquer cet enfant sans sa mère... non pas qu'il ne s'en sente capable, mais il souhaitait le meilleur pour lui... une vie de famille. Son statut n'allait certainement pas être une chose compatible avec la vie familiale, mais il comptait faire de son mieux, raison de plus pour que sa mère reste parmi eux.

L'intervention dura une heure, soixante longues minutes qui parurent une éternité pour l'homme qui vit, dans les bras d'une jeune infirmière, son fils. Ses joues s'étirèrent, laissant se dessiner un sourire rassuré. Son enfant est né et il ressentit le potentiel de ce-dernier,... il était comme lui.. Soudain, de vives lumières rouges se mirent à clignoter sur les appareils reliés à sa femme. La sage-femme sortit rapidement par l'une des portes annexes vers une autre salle, hors de la vue de l'homme... Les médecins et le droide se penchaient de nouveau alors sur la patiente. Il sentit comme un frisson parcourir son corps. L'un d'eux s'approcha de la baie vitrée. Son regard croisa celui de Aros... il appuya sur un bouton et la vitre devint opaque... impossible de voir au travers. L'homme ferma alors les yeux… et murmura : « Que la Force soit avec toi, Tania »

Le temps défilait,... une heure, deux heures, trois heures... Les yeux de l’homme ne quittaient pas une seconde l'indicateur "Emergency" en rouge au-dessus de la porte. Il remarqua alors immédiatement lorsque cette-dernière s'éteignit. Il se leva brutalement pour avancer vers l'entrée. La porte s'ouvrit et un type portant blouse et masque sorti. Il avait l'air exténué. Les mains de l'homme se joignirent, attendant un mot, juste un... Le médecin ôta son masque et s'essuya le front avant de faire un hochement de tête qui,... en l'espace d'un instant fit s'envoler ses inquiétudes. La vitre redevint translucide. Sa femme était encore là allongée. Sa poitrine se soulevait doucement,... elle respirait. Il saisit les mains du médecin, le remerciant encore et encore d'avoir sauvé son épouse.

Le lendemain, elle reprit connaissance, encore faible. Aros à ses côtés, lui tenait la main. Ils attendaient leur enfant. Lui ne l'avait qu'aperçut la veille... et elle, ne l'avait pas encore vu. Lorsque l'infirmière pénétra dans la pièce, le bambin dans les bras et emmitouflé dans une couverture soyeuse, le visage de Tania s'illumina. Une larme coula le long de sa joue lorsqu'elle prit son enfant dans ses bras. Le père ne put retenir une larme de joie non plus. Il déposa doucement, sans appuyer, sa main sur la tête de l'enfant qui ouvrit ses petits yeux en lâchant un petit cri... un cri aigu, pur et innocent. « Wes,... je voudrais l'appeler Wes » prononça la jeune femme en regardant son mari, qui vint embrasser le front de son fils pour ensuite embrasser celui de son épouse... « Bien sûr,... tant que je vous ai tous les deux. »

An 14 - Coruscant


« Maman ! Maman ! Il est où Papa ? » s’interroge l’enfant une fois de plus, pendant que sa mère, Tania, tente de lui faire retenir sa leçon. Il posait souvent cette question, se demandant quand est-ce qu’il allait rentrer à la maison. En trois ans, il ne l’avait vu qu’une dizaine de fois… sa mère avait beau lui expliquer que son père suivait une voie différente des autres hommes. Mais ce ne fut pas toujours la cas. Autrefois, Aros appartenait à une caste bien particulière. Un ordre admiré et respecté de tous : l’Ordre Jedi. Malheureusement, il avait dû fuir, comme beaucoup de ses pairs suite à la promulgation d’une mise à mort à leur encontre, par le Chancelier Suprême. Il se réfugia loin de tout, avec son Maître pour continuer sa formation. Les années ont passé. Son précepteur décéda à cause de l’âge… Ce n’est qu’au cours de la Guerre Civile Galactique qu’il rencontra celle qui plus tard deviendra sa femme. Ils vécurent longtemps à l’écart de la guerre, lui entretenant uniquement le minimum pour ne pas perdre l’enseignement de son défunt Maître. La chute de l’Empire résonna comme un renouveau. En l’an 6, un homme vint le trouver, un héros de la guerre : Luke Skywalker. Il était à la recherche de sensible, d’ancien Jedi, dans l’espoir d’un jour reformer un Ordre. Bien entendu, Aros accepta,... la même année il apprit que sa femme attendait un enfant. Elle comprit le besoin de son mari de faire perdurer la caste de laquelle il était issu et le laissa partir. Lui, fit la promesse de revenir, régulièrement. Malgré la naissance de son fils, il n’était pas plus présent. « Ils ont besoin de moi » disait-il. Elle le comprenait et fit de son mieux pour éduquer son fils tout en sachant que lui aussi un jour quittera le foyer pour rejoindre son père sur Yavin IV. Depuis le premier jour, Aros l’en avait informé. Dès le premier cri de l’enfant, il avait senti la Force en lui, seulement, son apprentissage ne pourrait commencer que tardivement… l’Ordre était loin d’être prêt à accueillir de jeunes sensibles. L’an 11 marqua le début de cet Ordre Nouveau. Aros enseignait à de jeunes adultes dans le but d’en faire des Maîtres aguerris, justement pour enseigner plus tard à des enfants comme le fit autrefois l’Ordre.

Wes n’ignorait pas la condition de son Père. Il savait ce qu’était un Jedi, du moins… il commençait à le comprendre. Il n’avait que 7 ans à l’époque et plus qu’un héros en bure, il désirait un Père avec lequel jouer… Malheureusement, l’an 14 fut placé sous le signe du deuil. Tania était malade depuis pas mal d’années. L’accouchement de son fils avait déjà failli la tuer…

Collé à la vitre de la chambre, Wes attendait, observant avec attention les infirmières tourner autour de sa mère. Son père n'était pas loin, il discutait avec l'un des médecins dans le SAS faisant la jonction entre le couloir et la pièce. Il ne comprenait pas vraiment ce qu'il se passait. Il regardait,... se posant tout un tas de questions, notamment sur l'utilité de tous les tuyaux reliés à sa mère. Même, s'il ne savait pas exactement à quoi ils servaient, il se doutait bien que cela n'annonçait rien de bon. La médecine, les traitements, étaient un peu son quotidien. Il entendait constamment les employés de l'entreprise discuter entre eux sur divers sujets dans la journée. Le soir, il bombardait son père de questions, justement sur tout ce qu'il avait entendu. Il était curieux. Il avait compris que sa mère n'allait pas bien, mais il ne pensait pas... qu'il ne la verrait plus. Son père le lui annonça avec précaution, voulant bien se faire comprendre. Elle pouvait être maintenue en vie plus longtemps, mais elle ne le souhaitait pas... Les yeux de l'enfant brillèrent de larmes. Sa respiration s'accélérait. La mort ? Il ne la connaissait pas bien,... mais dans ses histoires de héros, lorsque le méchant meurt, il ne le revoyait plus... il fit très vite le rapprochement, se détachant de son père. Il courut vers la porte, appuyant sur le bouton et pénétra dans la pièce aseptisée. Les infirmiers tentèrent de le retenir, mais il passait entre leur jambe, se faufilant jusqu'au chevet de sa mère. Il grimpa sur le lit, se blottissant contre elle en larme, il tremblait... « Maman,... Papa a dit que t'allait mourir,... ça veut dire que tu ne reviendras pas hein, c'est ça ? C'faux hein ? T'vas rester avec moi et papa... hein... maman. » Il sentit la main de sa mère se poser sur ta tête, passant ses doigts dans ses cheveux bruns. Elle voyait son fils pour la dernière fois,... elle le touchait pour la dernière fois. L'enfant releva la tête pour observer son visage... elle pleurait,... mais elle souriait. Angélique. Wes comprit alors... Il s'écroula contre elle, en larme, l'enlaçant aussi fort qu'il le pouvait, profitant de cet ultime instant. Aros vint à son tour, s'asseyant à côté de son fils, et prenant dans bras toute sa petite famille. Le personnel médical quitta la pièce, la vitre devint opaque, pour les laisser, un dernier moment,... entre eux.

Le deuil ne fut pas facile à faire… et pour être franc, jamais il ne le fera vraiment. Le père ne laissa pas l’enfant s’enfermer dans sa bulle de solitude, au contraire même. Il fit ce qu’il aurait du faire depuis toujours : être là pour lui. Pendant une année, il laisse de côté l’enseignement des Jedi pour partager des moments inoubliables avec son fils. Il le vit grandir, changer, devenir le petit embryon de ce qu’il est aujourd’hui. Au terme de cette année-ci, il prit une décision non sans conséquence pour l’enfant. Il ne pouvait abandonner l’Ordre plus longtemps, donc de sa propre initiative, il emmena Wes avec lui sur Yavin IV, et cela même s’il n’allait pas recevoir l’entraînement… du moins pas encore.

Là-bas, il découvrit un monde différent. Et à sa grande surprise, il n’était pas le seul à être présent et ne pas suivre l’apprentissage. Il n’y avait pas cette “pollution” négative des grandes villes. La hâte, le stress, l’angoisse, le crime… rien. La bonne entente, le respect, parfois de la rivalité, mais jamais quelque chose de véritablement dangereux pour la sérénité de l’endroit. C’est d’ailleurs à cette époque qu’il fit la connaissance de l’individu qui, quelques années plus tard, deviendra son mentor. S’il n’oublia pas le souvenir de sa mère, il parvint, malgré son jeune âge, à mettre de côté son chagrin, bien qu’il ressurgisse régulièrement. Déjà, il commençait à égayer les journées de nombre de personnes. Il gambadait, jouant avec d’autres enfant. Le petit renard commençait à pointer le bout de son nez avec ses petites farces enfantines. Son intégration se passait pour le mieux… et il regardait avec admiration l’entraînement des véritables Jedi.


An 25 - Yavin IV


Perché au sommet de l’un des temples de la planète et armé de ses jumelles, il observait un entraînement entre une jeune Padawan et son maître. Plus que le combat, ses yeux admiraient les courbes de la jeune femme. Soudainement, il se retourne, sentant quelqu’un s’approcher. Il cache ses jumelles dans sa veste, s'assoit en tailleur et commence à méditer. Il entend un toussotement. Le jeune homme ouvre alors un oeil pour regarder l’homme se tenant devant lui : son maître. Ce dernier, le regard de ce-dernier oscillait entre la sévérité et la déception. « Quand vas-tu te concentrer Wes ? » Le padawan, comprenant qu’il n’avait pas réussi à berner son mentor se laissa basculer en arrière saisissant ses jumelles et reluquant, tête à l’envers la même jeune femme que précédemment. « J’vous assure que j’étais incroyablement concentré Maître ! 81-58.5-87 ! » dit-il banalement. Dubitatif quant à la réaction nonchalante de son apprenti, l’homme s’avance, cherchant l’objet de l’attention de l’adolescent : « Mais qu’est-ce que tu racontes encore ? ». Wes se redresse donnant ses jumelles à son professeur qui s’empresse de regarder dans la direction qu’il désigne. « Bah c’est simple ! 81cm c’est son tour de poitrine, 58 c’est son tour de taille et 87 son tour de hanche ! J’vous avez bien dit que j’étais concentré ! Balèze hein ? » Le Jedi souffle longuement, se retournant brusquement en assénant une tape sur le crâne de son élève. Il fourra la paire de jumelle dans la poche de sa toge. « Si seulement tu pouvais te concentrer d’la même façon pour la méditation ou le combat au sabre… Irrécupérable » . Constatant qu’il ne récupérerait pas l’outil lui permettant de continuer sa petite séance d’observation, il se lève et suit son Maître en bas sur le terrain d’entraînement. Ce-dernier se place à son opposé, dégainant son sabre laser. Wes fit de même, se mettant en garde. L’ancien prend les devants et impose le rythme des échanges. Ils travaillent l’anticipation et la défense. Le jeu du jeune homme n’est pas mauvais du tout, au contraire même, ses techniques sont parfaitement exécutée, mais encore trop entachées par sa distraction. Il se laisse distraire bien trop facilement si bien qu’il finit par se prendre un coup de latte dans l’estomac. « C’est lâche ça Maître ! » exulte l’ado entre deux souffles. Le mentor revient à la charge. Ils croisent le sabre. « La seule chose de lâche que je vois, c’est toi qui préfère regarder cette fille de loin plutôt que d’aller lui adresser la parole » L’élève semble réfléchir un instant tout en maintenant sa garde intacte. Il parvient même à faire reculer un peu son précepteur. « Vous vous y connaissez en femme maintenant Maître ? » Son tuteur le regarde inquiet lui demandant humblement de ne pas remettre le sujet sur la table… « C’est bien c’que je pensais,... vous devriez essayer les relations… il baisse d’un ton pour murmurer : le sexe quoi ». Surpris, son enseignant recule de quelques pas, rompant sa garde. Il ne dit pas un mot, alors son protégé reprend : « Me dîtes pas qu’vous savez pas c’que sait ?! SI ?! Vous êtes sérieux Maître ! » s’écria-t-il un peu trop fort. Il brandit son sabre, prenant une position quelque peu ridicule. « Vous voyez pas ?! C’pas compliqué, regardez ! Mouvement gauche bas, rotation 62°sur la droite et après c’est simple ! Engagement, dégagement, engagement, dégagement et ainsi d’suite ! L’plus important ! Tout est dans le jeu de hanche ! » explique-t-il en mimant l’acte sabre en l’air. Autour d’eux, deux-trois apprentis s’étaient agglutinés pour observer la scène ridicule. Ils riaient devant la démonstration de Wes, ce qui ne fut pas le cas de son Mentor qui s’offusqua en aboyant son nom et lui demandant de le suivre jusqu’au temple.

Déjà trois ans qu’il avait commencé son apprentissage et seulement un an qu’il avait été confié à son Maître pour la majeure partie de ce-dernier. Il avait tout de même réussi à passer du rang d’Aspirant à celui d’apprenti en deux ans. Il devait cela à ses talents de bretteur. Il faut bien avouer que ce-dernier est assez atypique pour un prétendant au titre de Jedi. Il se laisse facilement distraire… au début son Mentor pensait à un trouble de l’attention,... mais avec le temps il a bien compris, que les arts Jedi n’étaient pas ses seuls centres d’intérêts, au contraire même. Heureusement, il n’était pas mauvais, ce qui laissait encore de l’espoir à son Maître pour faire quelque chose de lui. Les quelques missions qu’ils effectuérent constituaient principalement en la recherche d’artefact ou du secours à la population… dans de rare cas, il pouvait s’agir d’enquête… et étonnamment, c’est dans ces situations que Wes montrait le plus de brio. Sa capacité d’analyse, de déduction et cette manie de ne rien laisser au hasard faisait de lui un enquêteur incroyable.

Le temps continua de s’écouler. Le jeune homme commençait à marcher dans les pas de son père. Tout comme lui, il était un dueliste de talents. Néanmoins, là où Wes pèche véritablement, c'est dans sa capacité à canaliser la Force. L’utiliser était une chose, mais la contrôler en était une autre. Bien souvent, l’effet d’une projection était amplifié, causant bien plus de dégâts qu’il ne l’aurait voulu… Il s’agissait là de son principal problème.

An 29 - Yavin IV

« Wes emmène les gosses aux navettes ! Vous d’vez dégager d’ici ! » hurla son mentor en croisant le fer avec un homme portant un masque métallique souillé par le sang. Qui était-il ? Ou plus qui sont-ils ?! Des hurlements. Chaque pas que le jeune homme fait sonnait la fin d’une vie. Il les ressentait toute. Il tournait la tête cherchant du regard l’endroit où une vie venait d’être ôtée. Des sabres rouges, des sabres bleus, verts, jaunes… ils pourfendaient l’obscurité et la pluie. Le jeune homme obéit. Il détalle, faisant le tour des temples pour chercher des enfants qui se seraient cachés. Il priait pour ne pas tomber face à l’un de ses assaillants. C’est dans une salle, au sommet de l’un des temples extérieur qu’il trouve une dizaine de gamins apeurés. Ils tremblaient. Trempé, essoufflé, il fit de son mieux pour les rassurer et les convaincre de le suivre jusqu’aux navettes qui devaient quitter la planète. Seulement en-bas, l’un d’eux attendaient. Il pénétrait dans le temple. Il sentait cette colère,... cette envie sanguinaire. Ils venaient uniquement pour tuer. Wes empoigna son sabre espérant ne pas avoir à l’utiliser. Le monstre entamait sa montée, il était rapide. Le Padawan n’avait pas le choix, et bien qu’il savait ne pas faire le poids, il ne pouvait laisser ses enfants mourir sans rien faire. Il leur ordonna de courir vers un passage particulier, en leur adressant un sourire, et leur promettant qu’ils allaient vaincre. Il essayait lui-même de s’en persuader… Seulement, lorsqu’il fit face à cette… chose… un homme ? une femme ? Il se cachait derrière un masque. Le jeune Jedi se mit en garde, se préparant à l’assaut qui ne tarda pas. Les coups de l’adversaire étaient puissants, bien trop pour lui. Chaque fois il reculait de quelques mètres… jusqu’à ce qu’il se retrouve dos à un mur, sans échappatoire. Le sabre de son assaillant pourfendit son épaule. La douleur était vive, il ne put se retenir de crier… Heureusement, son mentor fit rapidement irruption prenant la relève. Wes observait impuissant. Même son Maître avait bien du mal contre ce type, mais il parvenait à le repousser jusque dans le grand escalier. Le jeune homme, dans un élan de lucidité, usa de la Force pour faire s'effondrer les restes d’une statue pour bloquer le passage et leur permettre de fuir.

« Les enfants ! Les enfants ! Les enf… » Wes s’arrêta net, se tenant l’épaule. Devant lui, des corps méconnaissables, des visages écrasés, lacérés, brûlés baignant dans le sang… Il tomba à genoux. Son Professeur lui somma de se relever et de courir. Sourd. « Je leur avais promis qu’ils s’en sortiraient,... qu’on s’en sortirait… j’leur avais donné de l’espoir… » bégaya-t-il… Le Jedi empoigna son élève par le bras non-blessé, le souleva et le traîna jusque dehors, dans l’une des navettes de secours.

Ils mirent des jours à semer les poursuivants… encore quelques jours de plus pour pouvoir mettre des mots sur ce tragique événements,... encore plus pour ne serait-ce que parler de ce sentiment de honte d’avoir abandonné l’Ordre dans une telle situation… et encore davantage pour Wes ne prononce ne serait-ce qu’un mot…

La même année, tout les deux rejoignirent les rangs de la Résistance, le mouvement de la Soeur de Skywalker. Si les débuts furent difficiles pour Wes encore sous le choc, il retrouva rapidement ses habitudes au bout d’une petite année d'accommodation. Il n'oubliera certainement pas ce qu’il avait vu ce jour-là, mais il devait vivre avec ce sentiment d’impuissance.

An 31 - Atzerri


Ce devait être une mission simple, sans encombre. Rencontré des fournisseurs d’armes pour la Résistance… pas un piège du Premier Ordre… c’est ce que pensait Wes… il n’avait pas arrêté de dire qu’il trouvait cette mission étrange… pourquoi des fournisseurs qui ne voulaient pas traiter avec eux avaient décidé de le faire maintenant. Lui et son maître, ainsi que quelques résistants avaient embarqué pour Atzerri plus tôt dans la journée… Seulement voilà,... le lieu de rendez-vous s’avéra être un goulot d'étranglement. Une sombre ruelle dans laquelle attendait bien trop d’hommes du Premier Ordre. « On décampe » ordonna le professeur. Wes ne chercha pas à réfléchir et suivit les ordres de son Maître. Sans qu’ils ne s’en rendent compte, la grande place donnant sur la fameuse ruelle avait été abandonnée et des bataillons entiers de troopers attendaient leur arrivée. « J’savais bien qu’on aurait pas du v’nir Maître » articula le Padawan… « Pas de sabre,... ils ne doivent pas savoir qui nous sommes »  Le jeune homme ôta alors sa main de la poignée de son arme qu’il s’aprêtait à dégainer sans penser aux conséquences. « On fait quoi alors ? On continue d’courir en priant pour qu’ils soient aussi bon pour viser que pour faire la paix ? » Son mentor lui adressa un hochement de tête en guise de seule réponse, ceux à quoi le garçon ne répondit que par un « J’le savais… vous avez pas d’idées… » Le groupe se mit alors à détaler sous les tirs de blaster.

Malheureusement l’un des membres du petit groupe se fit toucher à la jambe. Spontanément, et sans vraiment réfléchir, Wes se jeta sur lui pour l’aider. Ils étaient des cibles faciles. Il aida le pauvre homme à se relever et l’aida pour marcher. « ATTENTION ! » Au cri de son Maître, l’élève se retourna et vit le tir de blaster fondre sur lui. Bien trop rapide et près pour l’éviter, il eut pour réflexe d'utiliser son bras pour bloquer le tir. Le faisceau brûla ses vêtements, sa peau. Une douleur intense envahie alors son bras. Il se retint d'hurler. « WES ! Rentre là-dedans ! » Son mentor lui indiqua un bâtiment dans lequel il s’engouffrérent tous… Ils gravirent les escaliers et se cachèrent dans une pièce, bloquant les accès. Wes observait son bras endolori « On doit s'occuper ça » expliqua le Jedi. « Vous rigolez là ? » Son précepteur attrapa son poignet et lui fit ouvrir la main. Au creux de celle-ci, rien… sinon une simple rougeur… « J'ai l'air de rire » Il n’eut le temps de finir son explication que les soldats pénètraient dans le bâtiment à la recherche des fugitifs. « On verra ça plus tard Maître, on a vraiment pas l'temps là ... vous devez partir… on pourra pas tous s’en sortir quelqu’un doit faire diversion… je veux le faire… » Son Maître n’était pas du même avis, il refusait d’abandonner son élève ici et encore moins le voir servir d’appât. Seulement, le jeune homme insista, précisant que si d’autre Jedi avaient survécu, un Maître serait bien plus utile qu’un simple Padawan incapable de faire canaliser correctement la Force. Des arguments bidons, irrecevable seulement le professeur. Seulement, face à l’insistance de ce-dernier et l’état des résistants, il se résigna… « Effacez-moi la mémoire. Ils ne doivent pas savoir pour la Résistance… je connais des noms, des lieux… il ne faut pas que cela tombe entre leur main.» articula l’apprenti sous le regard horrifié de son partenaire. « Tu es dingue ?! » Wes apposa sa main sur l’épaule de son maître, le fixant dans les yeux. Dans les siens brûlait une détermination incroyable, mais aussi une résignation certaine. Son professeur comprit alors… il ne voulait pas que des événements comme Yavin IV se reproduisent… « Je sais que vous pouvez le faire… n’effacez pas tout,... juste mes années dans la Résistance… » . Ils s’asseyérent l’un devant l’autre. Le jeune homme ferma les yeux tandis que son Maître posa sa main sur sa tête. Le processus était minutieux, et parfois long,... chose à laquelle il n’avait pas particulièrement pensé,... puisque brusquement, une secousse fit trembler le bâtiment qui aussitôt vit sa moitié s’effondrer… Le groupe se protégea des débris. « Wes ?! Tu vas bien ?! » s’inquiétait son mentor. Il n’y eut aucune réponse. Lorsqu’il rouvrit les yeux, il constata avec horreur que la partie de la pièce dans laquelle se trouvait son élève s’était effondrée…
   

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My body is a cage, but my mind hide the key

 

Il faisait froid, et l’endroit sentait la poussière et le renfermé. Un grincement métallique extirpa de sa torpeur. Le sol était gelé. Il se réveilla dans le noir complet. Il cherchait des repères, le moindre indice pouvant l’aider à identifier ce lieu.. rien. Le sol oscilla. Déséquilibré, il tomba sur ses genoux. Son front suintait de sueur malgré la fraîcheur environnante. Il recula un peu, à quatre pattes lorsque ses pieds heurtèrent une paroie de fer qu’il décida de longer jusqu’à un coin. Il s’assit, ramenant ses genoux contre lui et espérant que ses yeux s’accomoderaient rapidement à l’obscurité. Il grelotait. Un frisson le parcouru… une étrange sensation. Il se sentait épié, là quelque part.
Soudainement, le sol s’ébranla. Un cliqueti répétitif. Le sol se mit à monter, comme un élévateur dans une mine. Un fracas de chaînes, de poulies résonna contre les murs. L'ascenseur ténébreux se balançait, comme s’il ne tenait qu’à un câble… Le jeune homme fut pris de nausée, l’odeur de l’huile chaude n’arrangeait rien. Il aurait voulu pleurer, mais la poussière avait asséché ses yeux.
Il ne pouvait que patienter… il avait la vague impression que la montée ne cessait de s’accélérer. Soudain, une voix filante prononça son prénom… il en chercha l’origine, en vain. Que faisait-il ici ? Où était-il ? Des questions sans réponses, même en fouillant dans ses souvenirs… D’ailleurs, quelque chose n’allait pas. Il se souvint. Le piège ?! Le bâtiment qui s’écroule ?! Son bras, ses jambes, fracturés sous les décombres,... et là,... il n’avait rien ? Comment était-ce possible ? Pourquoi ne se souvient-il de rien à partir de ce moment-ci ?! Son cerveau semblait fonctionner, prendre la mesure de la situation. Tout se bousculaient dans sa tête : des images floues, lacérés, indescriptibles,.. des voix inaudibles usant de mots incompréhensibles. Et pourtant il n’aurait su dire comment il s’était retrouvé dans cet ascenseur…
La cabine continua de monter, en se balançant pendant un long moment, si bien qu’il crut quelques secondes qu’elle finirait sa course en bas. Le fracas incessant des chaînes lui apparut comme normal avec le temps… temps qui passait lentement. Chaque seconde lui semblait une éternité, mais en se fiant à son instinct, il calcula qu’il montait depuis une heure environ. Puis, il y avait cette voix… elle ne cessait de prononcer son nom… il l’avait déjà entendu quelques part. Plus il montait, plus cette dernière était forte. Elle était sa seule compagnie familière.
Brutalement l’élévateur ralentit dans un dernier chuintement avant d’émettre un déclic sourd pour finalement s’immobiliser. Tout devint silencieux. Trois minutes s’écoulèrent. Puis quatre. Il tapait du pied, assis dans le noir. De ses mains, il cherchait une issue… rien d’autre que du métal froid. « Il n’y a pas d’issue ». Cette voix ? La même que toute à l’heure. Il se tournait, se retournait, mais elle semblait venir de partout. Elle résonnait avec des accents de lamentation funèbre. « Tu devrais le savoir pourtant… puisque tu t’es toi-même enfermé ici ». Quoi ?! Impossible ! Il s’en souviendrait forcément, puis pourquoi aurait-il fait une chose pareille ?! Cela n’avait aucun sens. « Qu’est-ce que ça veut dire ?! Qui êtes-vous ?! » s’écria le jeune Padawan essoufflé et inquiet. Un rire rebondissait sur les paroies de l’ascenseur. « Qui je suis ?... ce n’est pas la bonne question voyons… plutôt qui sommes-nous ? » Nous ?! A qui appartenait cette voix ? Combien étaient-ils ? C’était donc ça cette impression d’être observé depuis le début ?! « Combien êtes-vous ? Qu’est-ce que vous me voulez bon sang ? ». Le jeune homme s’impatientait, il serrait ses poings, continuant de chercher du regard la possible origine de cette voix. « Juste toi… et moi… ahahahah… »
Son esclaffade fut interrompue par un nouveau déclic, bien plus lourd. Soudainement, le corps du jeune homme fut attiré vers le sol. La cabine montait de nouveau,... à une vitesse folle. De petites lumières commençaient à apparaître sur les murs,... éclairant légèrement le long tunnel dans lequel il se trouvait. Ce n’était pas un ascenseur, mais une cage. Le sommet de la cabine était grillagé et sur les murs étaient accroché des tableaux représentant des individus. Leur visage était flou… les silhouettes lui étaient familière. L’élévateur accélère. La lumière blafarde vira au rouge. Le coeur du jeune homme battait comme jamais auparavant. Un mur. La cage allait s’écraser contre ce-dernier. « AIDEZ-MOI » hurla-t-il de toutes ses forces à plusieurs reprises. « Je peux t’aider moi ! Il te suffit de me faire confiance ! ». Suspicieux, mais horrifié à l’idée de finir sa vie ainsi, il céda. « Comment pourriez-vous m’aider ? ». La voix s’amplifia soudainement. « Il te suffit d’entre-ouvrir la porte derrière toi.»  Wes se retourna brusquement. Derrière lui, un côté de la cage avait disparu, laissant à la place un mur de pierre… et une porte en bois. Qu’est-ce que cela signifiait ? Où était passé les tableaux ? Cette porte n’était pas là tout à l’heure, non ?! Il en était certain, il y avait quelque chose d’étrange, de louche derrière tout ça. « Qu'est-ce qu'il y a derrière ? » La voix lui somma de l’ouvrir sans poser de question. Il refusa fermement. « OUVRE CETTE PORTE WES ! OUVRE LA ! ». hurla alors la voix... avant que le bruit des chaînes reprennent le dessus. La peur s’empara de lui. Il aurait aimé retrouver ses amis,... son maître,... le monde extérieur… mais il ne pouvait faire confiance à cette voix… si familière et pourtant remplie de noirceur. Alors, il abandonna tout espoir… il éloigna sa main de la poignée… cette dernière se tourna d’elle-même. Surpris, il recula… la porte s’ouvrit alors très légèrement. Qu’est-ce que cela signifiait ?! Inquiet, il continuait, mais à mesure qu’il reculait, la porte s’ouvrait de plus en plus jusqu’à ce qu’elle le soit totalement. Des ombres s’agitaient derrière… soudainement, elles envahirent la cabine, coupant toutes les lumières… « Perdre tout espoir était synonyme de liberté » souffla satisfaite la voix.

Au même moment, les droïdes s’agglutinaient autour de la table d’opération sur laquelle gisait un jeune homme brun. D’immenses appareils et écrans couvraient les murs affichant des images de l’activité cérébrale du patient. Une immense baie vitrée recouvrait l’un des murs, derrière laquelle se tenait quelques individus en blouse blanche. Un bip… un second, un troisième,... les ordinateurs s’affolaient. Les écrans commençaient à grésiller,... les lumières s’éteignaient pour se rallumer. L’un des robots s’approcha alors de la table, une longue aiguille dans la main. Il pointa celle-ci en direction de l’oreille du patient… Il s’apprêtait à l’engager dans cette dernière, lorsque brutalement… le corps inanimé du jeune homme s’anima. Il se dressa, poussant un cri… qui au début paru inaudible. les murs se mirent à trembler, les écrans éclataient, les droïdes chutaient, la tête de celui tenant l’aiguille éclata… Le son, enfin audible était tonitruant et s’écrasa contre la baie vitrée qui se fissurait jusqu’à éclater et projeter les scientifiques contre le mur opposé. L’alarme retentit alors. Le jeune homme se leva, les pieds ensanglanté par les bris de verres. Il avançait, traversant la pièce dans laquelle se trouvait les hommes de laboratoire. Il s’approchait d’eux, s’agenouillant pour leur faire face,... il saisit un morceau de verre… et un par un, il vint entailler leur chaire, pourfendre leur yeux, extirper leur cœur de leur cage thoracique… en souriant.

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Ainsi naquit ce Wes. Bien plus violent et sanglant que son alter-égo. Il devait sa naissance au Premier Ordre et plus particulièrement au Suprem Leader Snoke qui administrait le programme de recherche sur la manipulation de l’esprit dont il était issu. Le but de cette manœuvre était de voir à quel point l’esprit d’un Jedi pouvait être altéré… et à la grande surprise des scientifiques, ils n’eurent guère besoin d’artifice pour soumettre cette nouvelle personnalité. Non, d’elle même elle avoua être entièrement redevable à Snoke sans qui elle n’aurait jamais existé.

Le talent des scientifiques travaillant sur le projet permit de parvenir à un contrôle d’une rare finesse sur le processus de dédoublement. Ils étaient capable d’appeler l’une ou l’autre des personnalités, seulement en usant de mots spécifiques, transformant alors un jeune homme plein de vie, en un renard assoiffé de sang et de chaos… une arme, un outil. Il n’était ni plus que cela, un objet. Il en avait conscience. Il n’existait que dans un seul but, court-circuiter la Résistance et les Jedi…

Il intégra les Ren de façon quelque peu détournée… son talent pour la comédie et la tromperie furent les seules armes qu’il utilisa, dans le but de pousser l’un de ses membres dans un piège, sur Tatooine, plus précisément. Il pensait que supprimer l’un d’eux suffirait à lui ouvrir la porte,... mais pas vraiment. Si Snoke lui attribua le statut de Chevalier… mais il n’en fut pas pour autant libre de ses mouvements comme les autres… à cause de son statut d’expérimentation. Une véritable humiliation pour le Renard, qui n’était finalement pas libre de ses mouvements… Il devait croupir dans une cage vitrée lorsqu’il ne s’entraînait pas avec les autres. Ses seules autorisations de sorties ne pouvaient être donné que par son supérieur direct.

Néanmoins, le temps de faire ses preuves approchaient à grand pas. Snoke lui-même lui proposa de le reconnaître comme un véritable Chevalier de Ren et pour cela, il devrait accomplir une unique mission : infiltrer les Jedi, la Résistance… les localiser, semer la zizanie en leur sein. Un plan se dessina rapidement et habilement dans l’esprit du jeune Renard…

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Courage pour ta petite fiche !
Même si je dois dire que tu n'as pas choisi le bon côté, la Résistance c'est mieux The best liars always tell the truth - Wes Vassian  839558813
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Oh, you're the best friend that I ever had, I've been with you such a long time, you're my sunshine and I want you to know that my feelings are true : I really love you.

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Bonne chance pour ta fiche !
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Bienvenuuuue !!! :D
Très bon choix de vava !! :D
Il passe partout ce dylan !
J'espère que tu te plairas ici, ton personnage a l'air bien intéressant !
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Bienvenue à toi ! Je viens d'arriver, et je me sens déjà chez moi. Tu vas voir, ici on est bien bien bien bien bien.
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