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Dead Space - Thrace

Gal'aad Serke
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Dead Space

Thrace &  Gal'aad
Il gardait la main posée sur le droïde, heureux à sa manière de toucher quelque chose qu'il comprenait. Le robot prit assez confiance pour émettre quelques trilles d'une voix flûtée, assez pour que Gal'aad eut de la peine pour lui : que resterait-il de cette machine bientôt? Les rakgoules ne s'intéresseraient pas à lui évidemment: il n'était pas fait de chair, il n'était pas fait de sang, mais bientôt peut-être les hommes se détourneront de lui aussi jusqu'à ce qu'il soit la dernière chose capable de rêver sur cette planète. Rêver, les droïdes le pouvaient...
L'homme laissa aller son regard et ses pensées. Une famille, un homme également, un homme ayant fait le choix de rester. Un brusque pincement au coeur le saisit, il le ravala aussitôt: les dates ne concordaient pas, cela ne pouvait être Luke Skywalker. Yavin existait encore, les jedis...

Son regard fuya un peu plus par la fenêtre, la neige au dehors. La neige que l'enfant avait découvert pour la toute première fois, il s'amusait à y laisser des traces, à s'y allonger et battre des bras pour que l'empreinte de sa silhouette devienne méconnaissable. Des jeux que Gal'aad n'avait jamais eu, mais lui se souvenait du sable et du vent. La force, la Force l'aidait à retrouver le souvenir de l'enfant. Plus rien n'existait, le droïde qui se frottait à ses jambes de manière affectueuse, la voix de Thrace, lointaire, cela disparaissait de son monde à lui. Un homme pour porter l'enfant, le serrer contre lui, des gestes que le chevalier ne comprenait pas, et l'homme pleurait. L'homme....
Une femme aussi, une femme capable de haïr tout autant que d'aimer, et avait-elle le choix ? Non. Cette histoire, cela concernait les créatures ? Il ne savait pas.
Un long frisson secoua son corps entier alors que le monde réel l'avalait à nouveau. Dans ses yeux, l'éclat étrange de celui capable de voir, et la Force chaude, brûlante, pour lui terrasser le corps et les veines. La Force avec lui, car sinon pourquoi lui montrerait-elle tout cela ?

 « La famille n'est pas repartie. La mère et l'enfant, oui, l'inconnu a forcé le père à rester, à prendre sa place, pour s'approprier la sienne en échange. Un secret assez fort devait exister pour permettre ce chantage.... »

Pourquoi le père avait-il pleuré en serrant son enfant une dernière fois ? Il y avait des femmes sur cette planète, il aurait pu en faire d'autres, tout n'était jamais que passager.
Une tragédie avait existé, les rakgoules étaient-elles le fruit d'une vengeance ? Le regard du Chasseur sur Thrace, le regard du père sur son enfant, et l'homme l'ayant élevé, lui, élevé sans jamais le regarder. Père, un mot étrange, un mot à oublier. Père, celui tué par le fils, une épreuve comme une autre. Le fils...

« Les noms... »

Aussitôt, il parcouru par dessus l'épaule de la chiss, le registre ouvert. Oui, le nom lui était familier, comme chaque chose rencontré au moins une fois dans sa vie du fait de la teneur de sa mémoire. L'enfant avait grandit pour devenir cadet au sein du Premier Ordre, puis pilote. L'inconnu les avait donc emmené vivre dans une des quelques planètes qu'ils possédaient en colonie il y a trente ans. L'inconnu, son nom ne lui disait rien.
Des questions s'ajoutaient encore et encore, sans la moindre solution.

 « L'enfant est un des nôtres... Si la radio ici est en état de marche, nous pouvons contacter un de ses supérieurs pour lui parler. »

Nous, voulant dire Thrace évidemment...

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Je m’étais tournée vers Gal’aad, attendant un commentaire, quelque chose, mais je ne croisais que son regard absent. Il semblait absorbé par la contemplation de la fenêtre et, perdu dans ses pensées. Je patientais tout en poursuivant la lecture des notes à traduire. Concentrée, je fus pourtant tirée de ma lecture en réalisant un détail et relevais le regard vers le Chevalier. Ses yeux brillaient légèrement, un détail que j’avais occulté, sur le coup. Et pour cause, c’était quelque chose de naturel pour moi : l’absence de lueur était une chose qui avait généralement tendance à me troubler, aussi avais-je trouvé ça si normal que je n’y avais pas prêté attention. Car même si je pensais souvent à Gal’aad comme un des miens, de par sa manière de pensée souvent bien plus proche de celle des chiss que de ses semblables, il n’en était pas moins humain. Le phénomène était donc inhabituel et il ne fallait pas être un génie pour comprendre que ce qu’il voyait allait loin, beaucoup plus loin que la neige tombant lentement derrière la fenêtre. Son regard était celui qu’avait quelqu’un qui voyait au travers du temps et de l’espace.
Même sa voix, quand il prit la parole, semblait un peu lointaine, mais il vint confirmer mon sentiment : il les avait vus, eux, cette famille donc je n’avais que le signalement et une esquisse de carte de route. Ils avaient un secret mais ça n’en était plus un pour Gal’aad, ni pour moi d’ailleurs. Ils avaient fait un échange entre le père et l’inconnu, l’inconnu était partit, le père était resté, séparé de sa famille.
Je fis réapparaitre les noms sur mon holopad qu’il lisait, derrière moi. Je ne les connaissais pas mais il affirma que l’enfant était entré dans l’armée, la nôtre. Comme la galaxie était petite, parfois.
- Ça devrait passer, les interférences sont moindres ici. Il n’y a que de la neige.
Une phrase peut-être oppressante pour quelqu’un d’autre mais, venant de moi, c’était un propos qui se voulait rassurant. Je m’installais au poste de radio et connectais mon dispositif de communication, pour bénéficier de la puissance de l’antenne du spatioport, bien plus efficace que mon petit comlink.
Il ne me fallut que très peu de temps pour exposer à l’officier des communications du Precursor ce que je voulais. Ce dernier, habitué aux requêtes inhabituelles propres à mon commandement, directement hérité des habitudes de Thrawn, ne posa pas plus de question et transféra ma demande auprès du vaisseau ou l’enfant qui n’en était plus un servait, désormais. L’officier de communication de ce vaisseau, par contre, sembla plus réticent et rigide sur les procédures et vérifia pas moins de trois fois mes identifications avant de daigner me mettre en contact avec le jeune officier.
- Lieutenant Ranrei Bussrac, Capitaine. En quoi puis-je vous aider ?
Grésillante à cause de la distance, sa voix résonna dans le haut-parleur. Il semblait un peu surpris d’être ainsi contacté depuis l’autre bout de la galaxie par une capitaine qu’il n’avait jamais côtoyé, mais restait calme, poli et un rien curieux.
- Capitaine Thrace. J’aurais quelques questions. Dans votre enfance, vous étiez réfugié, n’est-ce pas ? Et vous avez fait une escale de quelques mois à peine sur une planète de la bordure extérieure, enneigée ?
Cette fois, c’est dans son silence que j'entendis la stupéfaction, puis l’hésitation.
- Oui… Comment vous… peu importe, oui, c’est exact. J’étais très jeune, je ne me rappelle pas de tout avec précision.
- Y avait-il des créatures agressives, des rakgoules ?
- Des Rakgoules ? Non, pas du tout. Enfin, pas là.
- Là ? Il y en avait ailleurs ?
- Oui, je m’en rappelle très bien de ça, c’est à cause d’eux que nous avions dû fuir. Ces trucs avaient infestés la ville où je vivais. Je sentais une tension dans sa voix, je remuais des souvenirs qui éveillaient la peur chez lui. Une peur sans doute refoulée depuis toutes ces années. Je n’en ai plus jamais revu depuis, et honnêtement, ça ne me manque pas.
- Et votre père est resté sur place, c’est bien ça ?
- Oui… J’ignore ce qui s’est passé là-bas, lui et son chef se disputaient beaucoup, je m’en rappelle. C’est lui qui a pu obtenir notre transport pour repartir, à ma mère et moi. Ils étaient biologistes, je crois qu’il voulait étudier cette planète, enfin je ne sais pas… Encore une fois, j’étais gamin, on ne m’a pas donné les détails et j’ai vite été recruté par le Premier Ordre par la suite, d'ailleurs c’était le Docteur Bokin qui a convaincu ma mère de m’y envoyer. Je suis désolé de ne pas avoir grand-chose à vous dire… Hum… Capitaine… puis-je poser une question ?
- Allez-y.
- Vous n’êtes pas sur cette planète, si ?
- Si. Il y a quelque chose que je devrais savoir ?
- Et vous dites qu’il y a des rakgoules ? Avec tout mon respect Capitaine, soyez prudente. Il y avait quelque chose… Je ne l’ai vu que de loin, mais c’était gigantesque. J’aime me dire que ce n’était qu’un cauchemar d’enfant mais je sais que c’était vrai ! Là où vous êtes, les rakgoules ne sont pas la seule menace.
Il n’ajouta rien, je laissais passer quelques instants de silence en digérant ce qu’il m’avait appris, tout en lui laissant une opportunité de retrouver d'éventuels souvenirs supplémentaire, qui ne vinrent pas.
- Merci de m’avoir accordé du temps et votre témoignage. Lieutenant Bussrac… Dis-je avec lenteur. Est-il possible que votre père ait été infecté par le virus Rakgoule, avant votre départ ?
Nouveau silence hésitant.
- Je ne sais pas… C’était quelqu’un de fort, qui ne montrait jamais rien s’il était fatigué, ou blessé. Mais… Ça pourrait expliquer pourquoi il n’est pas repartir avec nous... Je… Si vous en apprenez plus… Est-il possible que je sois mis au courant ?
- J’y veillerais. Merci encore.
Je coupais la communication et restais en silence devant le moniteur. Puis j’exprimais ce qui semblait être une évidence, désormais.
- Ils ont ramenés l’infection avec eux.
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La planète souhaitait garder ses secrets, entre la neige, la glace et le néant. Peu importait qu'elle se mourait de l'intérieur, à moins que l'idée d'une force plus sombre, plus primale ne signifia une autre forme de régénération....
Immobile, Gal'aad écouta l'échange. Chaque mot, chaque syllabe du soldat portait le parfum de la vérité : il n'avait dit que ce qu'il pouvait, acceptant de rouvrir d'anciennes blessures également. Au dehors, le vent soufflait avec plus de violence encore, il y avait quelque chose d'infiniment triste dans ce sifflement glacé, quelque chose capable de serrer le cœur du chevalier. Tout lui semblait sombre et décousu, comme au sortir d'un mauvais sommeil. Il laissa passer quelques longues secondes, et l'expression à son visage était celle de la douleur, le faisant ressembler plus qu'étrangement à un autre homme si proche par l'âge dont il partageait le sang sans en savoir rien. Par le masque de triste souffrance que l'un comme l'autre ils savaient porter, jamais Gal'aad n'avait encore autant ressemblé à Kylo Ren. Parce que peu à peu il comprenait : comprenait que les racines de ce problème sauraient se trouver dans l'Empire peut-être, un peu plus de trente ans auparavant...
L'Empire, il en était marqué à sa manière, en portait le poids dans ses veines tout en ignorant tout de son propre destin, de ceux de sa famille, lui à qui l'on cachait tout, lui à qui l'on cachait trop.
Une mèche de cheveux vint lui cacher le regard, des yeux bleus, trop bleus là encore une fois...
Avec une fébrilité presque enfantine, de la même manière qu'il avait abordé le droïde il y a quelques minutes, Gal'aad pianota sur le matériel informatique. Maître des chevaliers, il possédait un accès élevé au sein de certaines informations de l'Ordre. Qui plus est, certains gradés tels que Hux, avait très tôt attendu de lui qu'il se souvienne des codes et mots de passe à la place de Kylo Ren, trop prompt à oublier dans le tourbillon de ses colères. Gal'aad avait assez tôt servi de post-it vivant pour le bon fonctionnement de l'Ordre...

 « Si le désastre a été assez grand pour que des gens soient obligés de tout quitter, y compris leur planète, alors nous avons dû en récupérer des traces via les archives de l'Empire. Il y a trente ans et quelques, on finalisait la construction de la première Etoile de la Mort... les rapports indiquent le grand moff Tarkin comme superviseur et seul maître du projet, cependant le code de classement des dossiers indique qu'il y a eu remaniement. Sans compter les propres souvenirs de ton grand-père... » 

La connexion étant moins pire que ce que l'état de la planète et de ses habitants laissait présager, Gal'aad eu tôt fait de faire apparaître un rapport vidéo d'une ombre de l'Empire qu'il avait souvent étudié par le passé.

 « Le Directeur Krennic était un scientifique avant d'être un soldat... raison pour laquelle il a été plus que détaillé dans ses compte-rendus bien que ceux-ci aient été classés sans suite par le Grand Moff afin de bloquer toute opportunité de carrière....Il dirigeait la DeathStar bien plus que ce vieillard. Les derniers tests de l'arme parlent de Jedha, mais les cristaux Kyber ne sont pas facile à utiliser, Kylo a déjà du t'en parler. Voici la liste des planètes utilisées pour de stests de moins grandes envergures... et sur l'autre écran... »

De nouveau quelques commandes furent effectuées, un texte écrit s'afficha, lançant quelque slueurs bleutées sur le visage du jeune homme.

 « Un compte-rendu du chroniqueur Kynes, célèbre pour ses travaux sur la vie des planètes et des galaxies. Il y donne les planètes ayant été victimes de grandes catastrophes, ce par années. Nous avons l'année qui nous intéresse, la liste est longue, mais en recoupant avec le rapport de Krennic pour enlever les tests secrets de l'Empire, il ne nous en retse plus que... »

Un bip, un temps de chargement.

«Plus que trois, l'année ayant joué en notre faveur... l'enfant de mes visions ne connaissait pas la neige, pas vraiment. La seconde planète est désertique, voilà d'où venait nos réfugiés.... »

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Pensive, j’observais les traits de Gal’aad, lui aussi perdu dans ses réflexions. Il avait cette façon de recopier parfois les expressions des autres, les attitudes et je lui trouvais bien souvent des allures bien plus chiss qu’humaine, mais en cet instant, c’était à Kylo qu’il me faisait le plus penser. Bien sur, n’étant pas de la même espèce, je trouvais facilement qu’un humain pouvait ressembler à un autre, mais là, c’était plus flagrant que jamais. Je laissais de côté ces considérations pour méditer sur ses conclusions. Trente ans, oui, c’était avant la naissance du Premier Ordre, quand l’Empire représentait encore l’autorité suprême de la galaxie. Et l’Empire n’aurait pas manqué de consigner de tels événements. Silencieuse, je me glissais derrière Gal’aad qui accédait aux données, contemplant avec une avidité certaines ces dossiers auquel, malgré mon grade de Capitaine, je n’avais pas accès. Ce n’était qu’un obstacle mineur, quand j’avais besoin d’une information bien spécifique qui ne m’était pas accessible, il me suffisait de demander à Thrawn, mais toujours dans le cadre d’une recherche bien précise, je ne pouvais pas flâner dans ces rapports à ma convenance. L’insatiable curieuse en moi avait bien du mal à rester de marbre devant toute cette étendue de connaissances.
- En vérité, il n’y a que peu de choses, en ce qui le concerne. Il montait son armée dans les Régions Inconnues à l’époque, il n’était pas beaucoup impliqué à la construction. Tarkin ne laissait pas beaucoup de monde s’approcher de ses plates-bandes, de toutes façon. Tout ce que je sais c’est que Thrawn avait prévu une contre-attaque en cas de destruction, que l'Empereur n’a pas validé. Précisais-je
Je le savais parce qu’il l’avait évoqué, quand je veillais aux protocoles d’évacuation de Starkiller. Thrawn ne parlait pas beaucoup du passé, sauf quand il y avait quelque chose à en apprendre. L’enseignement tiré des précédentes Étoiles semblait pourtant bien claire, alors plutôt que d’observer passivement, j’avais choisi d’anticiper sur le dénouement évident et Thrawn m’avait clairement soutenue dans cette démarche.
Mais si ce type d’armes étaient toujours voués à une fin brutale et explosive, la démarche pour arriver à leur conception relevait du pur génie. Le génie à son origine n’était pas Tarkin, non, c’était un autre dont le nom était méconnu, je ne devais mes informations, une fois de plus, qu’à mon grand-père. Forcément, m’étant intéressée très tôt à la mécanique, même si j’avais pris la route du pilotage et non de l’ingénierie, je n’avais pas abandonné tout intérêt dans cet autre domaine. C’était pourquoi les travaux de Krennic ne m’étaient pas inconnus, même si je n’avais jamais pu y avoir accès dans l’intégralité. En ce qui concernait ses travaux sur l’Étoile de la Mort, je n’en connaissais que la surface des concepts les plus élémentaires, c’est pourquoi mes yeux luisirent d’un éclat particulier quand Gal’aad évoqua les cristaux de Kyber.
- Et comment, je rêve d’étudier un de ces cristaux. Dis-je en étudiant l’écran avec un enthousiasme évident, même pour des yeux humains. Tu as vraiment accès aux rapports complets du Directeur Krennic ? Je n’ai jamais pu mettre la main dessus.
Je me devais de réprimer mon avidité, ce n’était pas le moment, les recoupements que Gal’aad faisaient menaient tout doucement aux conclusions : il faisait une fois de plus preuve d’une justesse admirable dans ses réflexions. Trois planètes restaient encore en lice à l’époque qui nous intéressait, et la dernière affirmation de Gal’aad, qui avait pu comprendre ce qu’avait ressenti cet enfant, vint apporter la dernière pierre.
- Je connais ce monde. Je n’y ai jamais mis les pieds mais je sais qu’il ne reste plus qu’une base scientifique au sol, sa particularité est qu’elle n’est tenue que par des robots, aucune présence organique. Elle est classée haut dans le niveau d’interdiction, quarantaine étendue jusqu’au personnel scientifique impérial. Ces instructions ont été transmises au Premier Ordre et, aux dernières nouvelles, respectés.
C’était un monde donné en exemple en école d’officier pour illustrer les niveaux d’interdiction, un exemple qui m’avait marqué, car je m’étais demandée à l’époque comment une planète avait pu devenir si hostile. Aujourd’hui, je le vivais, et savait qu’en rentrant, il serait très probable que j’ai à classer ce monde-ci dans cette même catégorie. C’était la condamner à mort, la décision était rude, mais l’infection ne devait pas se propager.
- Nous devrions partir, plus rien ne pourra sauver ces gens. Déclarais-je avec froideur.
Je cherchais l’appui dans le regard de mon ami, quand des sirènes hurlèrent au dehors. En l’espace de quelques instant, la ville endormie s’était animée dans la plus grande panique. Des cris fusaient et je tendis l’oreille. Hron...qoié… ça me dit quelque chose… Hr'on'qoie ? Le ver ? Non ça ne doit pas être cette racine, ça n’a aucun sens…
Je suspendis ma dernière phrase, balayant les alentours du regard, sentant sous mes pieds le sol se mettre à trembler. Dehors, les gens couraient vers la sortie du village. Je sortis du bâtiment en m’assurant d’être suivie par Gal’aad. Sous nos pieds, le sol se lézardait et je faillis trébucher à plusieurs reprises. Un séisme, cela ne pouvait être que ça. La ville était peut-être construite au-dessus d’une crevasse, que le temps et les pressions telluriques avaient fini par fragiliser. En courant, je lançais ma holo-caméra en l’air, juste à temps pour la voir prendre son envol et scanner le sol alentours. Le regard rivé à mon écran, je m’arrêtais soudain en découvrant les premières images.
- C’est impossible…
Ce n’était pas une crevasse. Et je comprenais à présent pourquoi Bussrac m’avait mise en garde.
- Gal’aad ! Ne restons pas là, cette ville est perdue elle-aussi ! Criais-je au Chevalier pour couvrir le grondement du sol qui s’effondrait, poussé par cette masse mouvante qui se frayant un chemin, droit vers la surface, et vers nous.
Gal'aad Serke
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Lentement, comme un enfant, il acquiesça, le regard un peu vague. Et le jeune homme n'en dit pas plus cependant, sur les rapports qu'il possédait, sur le fantôme de l'officier simplement fait de données informatiques avec l'hologramme, rien. Ses secrets, ses secrets à lui, et de cela il ne parlait pas, jamais.
A sa ceinture, il lui sembla presque entendre le sabre chanter. Un cristal, le pouvoir d'une simple pierre peut-être, et parfois le cristal souffrait lui aussi, comme le coeur, comme l'homme.
Il pensa au sabre de Kylo Ren, il l'avait soulevé un jour une fois, osant jusqu'à l'allumer. Comme son maître, le sabre avait mal, et Gal'aad se souvenait encore s'être retourné pour trouver la sombre silhouette de son aîné à l'observer, pensif. Sans un mot, s'attendant à une punition, il lui avait rendu le sabre.
La punition ne vint jamais, aujourd'hui encore Gal'aad ne pouvait dire si par ce simple geste il n'avait pas trahi le Maître Chevalier. Il n'en avait parlé à personne bien sûr, ne pouvant évoquer cet événement sans raconter les souffrances et les douleurs d'un homme qui n'était pas lui, d'un homme dont on ne voulait rien savoir, dont on reniait tout parfois. Souvent, trop souvent....

La voix de Thrace tomba comme un couperet, le ramenant à la réalité. Il ne rajouta rien de plus, la planète se présentait déjà comme un cimetière désormais. Pourtant, quelque chose n'allait pas, il le sentait comme un désir, un frémissement. La Force. L'homme tourna la tête, cherchant l'horizon qu'on -qu'elle- voulait lui montrer. Il ne trouva que murs et fenêtres fermées, alors la nausée le prit sans qu'il ne puisse la combattre. Il appartenait à la Force, la servait avec ses propres outils, se pliait à ses caprices, à ses volontés. Incapable de comprendre la moindre chose à l'amour, gal'aad faisait de la Force sa Maîtresse pourtant. Il la possédait.
Il la possédait, et sur ce monde de mort et de néant, elle l'appelait, puissante comme un chemin d'or et de lumière, un chemin détruit que nul désormais ne saurait emprunter.
A l'air libre enfin, il étouffa. Tout autour d'eux, la terre se craquelait dans une violence incompréhensible, Thrace lança une caméra, cria quelque chose à son encontre, quelque chose que Gal'aad n'écouta pas.
Il désirait rester, il désirait rester ainsi qu'on le lui commandait. On, Elle, et cela n'était pas la mort alors, simplement une épreuve de plus pour d'autres plus terribles encore à venir. Le froid lui mordait le visage, un vent violent fouettait les alentours désormais, bourrasques et perdition. A ses yeux, des larmes gelèrent, il ne pleurait pas pourtant, et d'où cela venait-il : du froid ou du cœur ? Coeur de pierre.
Il avança, calme, la neige malmenée crissait sous ses pas, pourtant Gal'aad s'imagina dans le désert un instant, il voulu tourner la tête, regarder le ciel pour y voir briller deux soleils, mais rien n'existait à part l'obscurité.
L'obscurité, cela fut comme une noyade alors, une main glacée pour le mener à la mort. Il craignait tout des ténèbres, ne supportant pas d'y être enfermé. Et la peur était bien mauvais professeur cependant, capable de tuer l'esprit le plus fort, le plus conquérant.
Sa main, la seule qu'il lui restait d'une certaine façon, trembla. Il dégaina le sabre à nouveau, et quand le rouge du laser s'illumina, la chose en dessous d'eux devint plus folle encore jusqu'à surgir enfin.

Un ver, un ver énorme, gigantesque, éclatant la ville et le paysage en débris pathétiques alors que la tête informe se dressait vers le ciel. Chacune des dents de la bouche horrible semblait faire jusqu'à trois fois la taille du Chevalier, et peut-être cette chose possédait-elle un spectre génétique commun avec les Sarlacc ou même les Rathars, il ne savait pas. Tout ce qu'il savait, c'était que le ver avait faim, que le sabre le guidait.
Une mort attendait : la sienne ou celle du monstre libéré de quelque cage millénaire. Mais s'il tuait le ver, ne serait-ce pas condamner la planète avec la disparition du seul prédateur possible aux Rakgoules ?

 « Il devait savoir, pas pour les monstres, mais pour la créature. C'est pour lui véritablement qu'il nous a envoyé là »

Et le temps semblait comme figé, alors que Gal'aad évoquait les desseins de Thrawn. Cela expliquait aussi la présence du Chasseur de Primes rencontré plus tôt sur une mission pourtant anodine au premier abord. Un Chasseur que l'Amiral tentait de faire tuer souvent, encore une fois il y avait échoué. Ne restait à Gal'aad qu'à prouver sa Force ou bien à mourir.
Et vivre, vivre était tuer.
L'esprit de la créature était bestial, primitif. Il étendit la main, le sabre dans le prolongement du bras. Prendre le contrôle de son esprit pour quelques instants serait dangereux, Gal'aad pouvait courir le risque de perdre jusqu'à son âme d'une certaine manière, de s'oublier, la personnalité éclatée en de trop multiples particules pour espérer un jour revenir à lui.
Il ne regarda pas Thrace, ne regarda pas en arrière, non. Pas une seule fois, et la pensée ne l'y effleura même pas. Tout son être propre se tournait vers la Force, vers le côté obscur en lui, réveillant par trop de douleurs en son corps. La douleur, ils en étaient les élèves, et par elle, pour elle, ils menaient chacun de leurs combats, eux, les Chevaliers de Ren.

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Il ne suivait pas. Je me retournais pour le voir s’éloigner d’un pas calme dans le nuage de poussière et de glace qui se soulevait comme une masse compacte, ce qui se trouvait dedans disparaissait instantanément. Je criais son nom, un murmure en comparaison du fracas de la terre se craquelant, sans illusions quant à mes chances d’être entendue. S’il m’avait entendue, il aurait peut-être reconnu l'inquiétude et non les ordres dans mon cri.
Alors je contemplais le chaos devant moi, le regard partagé entre ce village voué à disparaître, et mon écran d’holopad, le seul qui voyait la forme massive de la créature qui s’approchait, et le petit point lumineux qui avançait vers lui.
Quelques secondes passèrent, puis je lâchais mon pire juron dans ma langue natale avant de courir vers la tourmente, ramassant un pan de tissus au sol pour m’en faire un masque et me protéger de la poussière. J’avançais, plus à l’instinct qu’à la vue dans la direction de Gal’aad. Enfin je vis l’éclat de son sabre un bref instant avant que tout ne redevienne noir, mais je m’approchais. Je le rejoignis, il ne sembla pas relever, ni mon absence, ni mon arrivée, prononçant quelques mots comme si je ne m’étais jamais éloignée. Pour cette créature que Thrawn nous avait envoyé là… Oui… Ça lui ressemblait assez.
- Et c’est lui qui estimait que mon idée de rancor était démesuré ! Quand on s’en sortira, il va en entendre parler un moment, c’est moi qui te le dis !
Impossible là aussi de savoir s’il m’avait entendue, mais il leva une main vers la créature, comme dans un geste désespéré de défense mais je savais qu’il n’en était rien. Le ver tourna la tête vers nous, bon sang, cette chose était immense… Je crus un instant qu’elle allait charger, mais cela n’arriva pas. La poussière retomba lentement, dévoilant un spectacle surréaliste : Gal’aad, la main toujours vers la bête, et elle figée devant nous, comme si elle l’écoutait, qu’elle lui obéissait. C’était… Prodigieux. Bien sur, cela arrivait très fréquemment que je sois impressionnée par ce qu'il savait faire grâce à la Force, en général je l’observais stoïquement sans laisser paraître ce que j’en pensais, mais là, je contemplais la scène avec une stupeur bien moins dissimulée.
Enfin, cela ne dura qu’un instant, je me repris bien vite pour faire face aux Rakgoules qui se jetaient sur nous. Ces saletés avaient profité de la confusion pour se regrouper et leurs attaques étaient presque coordonnées. Cela me frappa alors que j’en abattais une pour en voir surgir deux autres : ce n’était pas qu’une impression, il émanait une cohésion de leurs attaques. Cette conclusion s'imposa désagréablement à moi.
Ce n’étaient pas de simples créatures stupides et sans consciences, l’approche devait être alors différente. Je ne pouvais pas prévoir leurs réactions basées sur les instincts primaires mais capter un mode de pensée au travers de leurs actions, même une pensée restreinte et primitive : des intentions, un but. Mais elles ne me laissaient pas le loisir de l'analyse, d’ailleurs l’une d’elle profita d’une ouverture pour bondir sur moi, alors que je couvrais Gal’aad d’une créature lui fonçant dessus. Je n’eus que le temps de saisir mon couteau et de l’enfoncer dans son poitrail, ses griffes me frôlant le visage. Quelques millimètres de plus et j’étais blessée, quelques millimètres et j’aurais risqué l’infection. Je rejetais le corps sans vie au sol, essuyant mes mains couvertes de sang sur mes vêtements.
Là, je ressentais la peur. Comme toujours je la laissais couler, l’observant comme une donnée égale aux autres. En aucun cas, elle ne devait prendre le pas sur la raison, pas plus que je ne devais l'étouffer, car elle serait toujours là.
Un tir de blaster bien ajusté vint blesser une autre créature qui recula suivie des quelques autres qui disparurent dans la poussière. J'avais un répit, sans doute court, mais je me rapprochais de Gal'aad en contrôlant le chargement de mon arme.
- Le ver et les Rakgoules peuvent être liées, selon toi ? Est-ce qu’il pouvait seulement m’entendre ? Aucune idée, et puis ce n’était qu’une hypothèse, qui ne menait à rien encore, sinon à tenter de comprendre. S’il y a moyen de renvoyer l’ami ver au loin et si possible en emportant ses acolytes rakgoules, je suis preneuse !
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Tell me how's the way to be
Tell me how's the way to go
Tell me why I feel so low

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Thrace &  Gal'aad
Le ver semblait lui raconter le chant d'une autre planète. Il était vieux, si vieux, il avait connu autre chose que la neige autrefois, s'était roulé dans les déserts profonds et arides, le sable lui manquait. Son esprit primaire appelait à la destruction aussi, celle de l'environnement tout autant que la sienne propre. En cela, le ver se faisait créature complexe et fascinante, démiurge de tout un petit univers. Gal'aad se faufilait dans son esprit avec une aisance presque effrayante, y compris pour lui-même. Un instant, un court instant il se demanda si Thrawn n'attendait pas cela de lui depuis le début. Qu'il sache lui décrire tout ce qu'avait été le ver par la suite. Pourquoi? L'amiral possédait ses propres desseins, que le Chevalier de Ren ne pouvait comprendre.
Il frissonna, le ver frissonna aussi, humain pour un instant, du moins aussi humain que Gal'aad pouvait l'être car il devenait le Chevalier tout autant que le Chevalier devenait le Ver.
Lentement, l'homme tourna la tête vers son amie, elle qui n'était rien d'autre que poussière d'étoiles et d'atomes car ainsi la voyait le Ver. Il comprit ses paroles néanmoins assez pour chercher ce qu'évoquait pour la créature l'image des rakgoules.
Une fine pellicule de sueur se déposait sur son visage désormais. Pour l'apaiser, il raconta au ver les nombreux déserts qu'il avait vu et traversé, il parla des dunes immenses, avec des mots que seul l'animal pouvait entendre, comprendre. Et la tristesse de la créature se teinta de joie, un peu. Une joie amère.

Les rakgoules existaient pour le ver, elles polluaient la neige comme un cadavre le ferait d'une étendue d'eau fraîche. Quant au ver, il exsudait de sa peau le parfum d'une vie différente dont les monstres rêvaient de se délecter. Ils avaient tué un jeune ver un jour, et l'adulte se souvenait du bruit des crocs et des mâchoires. Les vers n'oubliaient pas, ils ne possédaient pas un désir de vengeance cependant, l'émotion était par trop humaine, juste de destruction. Et le sentiment était étrange car le Ver, comme chacun de ses congénères, car Gal'aad le sentait ils possédaient une forme de pensée commune à la manière des insectes, savait pertinemment que les Rakgoules le dévoreraient un jour lui aussi. Il l'acceptait, chacun d'entre eux l'acceptaient.
Le bébé ver, là encore, une information. Il ne s'était pas transformé malgré les nombreuses morsures : ces deux formes de vies demeuraient donc incompatibles. Pour les vers, la mort était un néant absolu.
A bout de force, Gal'aad insuffla une dernière volonté au monstre oblong : Pars.
Le bruit des anneaux roulant contre la neige était semblable à mille tonnerres peut-être. Le ver s'éloigna, disparut, s'enfonçant dans la neige et l'oubli alors que le Chevalier le laissait aller, désertant son esprit.
Il se sentait faible, mais ne voulait tomber à genoux. Pas même devant Thrace qui pourtant savait le soigner, non le condamner. Gal'aad possédait peu d'orgueil, peu de fierté, lorsque toutefois cela était le cas, il ne voulait pas en être privé.

Lorsque gal'aad avait commencé à pénétrer l'esprit du ver, celui-ci c'était débattu, se blessant sur les escarres des paysages qu'il avait lui-même creusé. Un sang noir et poisseux goûtait d'un des murs effrondrés, lentement le chevalier s'accroupit, en recueillant assez dans une fiole pour satisfaire l'amiral.
Il crut pleurer alors, incapable de se relever tant sa fatigue était grande, bien que son visage sembla inexpressif.
Et pourtant, le jeune homme ne réclama pas d'aide, n'en voulait pas. Dans quelle volonté parvintil alors à trouver un peu de cette force qui lui manquait ? Il se remit debout, en souffrance. L'ombre d'un vaisseau vint alors assombrir un peu plus la nuit, peut-être cela était-il le fait du soldat qu'ils avaient contacté pour ses souvenirs, peut-être le Chasseur qu'ils avaient sauvé de cette planète et duquel thrace semblait si liée, venait leur rendre la politesse, il ne savait pas.
Sombre, d'un signe de tête, il encouragea la Chiss à avancer, lui emboîtant le pas. Bientôt le vaisseau les avala tous les deux alors qu'on s'affairait pour les aider. Le Chasseur était là, oui, près de Thrace, à lui murmurer quelques mots d'un air ennuyé, soucieux. Il la prit dans ses bras également, et Gal'aad songea à la solitude du ver, se demandant comment tout cela saurait être raconté.
Il le ferait cependant, ultime hommage à la créature qu'ils laissaient derrière eux, que les rakgoules dévoreraient un jour à l'instar de cette planète, de ses habitants.
Dans la galaxie, bien des drames se déroulaient, contrairement aux rumeurs le Premier Ordre n'était pas la cause de chacun d'entre eux.

BesidetheCrocodile pour May the Force
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