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Souvenirs du bon vieux temps [Pv Dashel]
Souvenirs du bon vieux temps [Pv Dashel] Dim 4 Fév - 16:46
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— Kriff !
Saloperie de piaf. Que t'aimerai l'attraper pour le déplumer comme il se doit et l'envoyer valdinguer voir ailleurs si tu y es. Môssieur, sous prétexte qu'il a faim et que tu mets trop de temps à te lever a estimé que c'était la meilleure des idées de venir te piger le nez pour te réveiller dans la douleur. Résultat des courses, tu t'es réveillé en sursaut et le pif douloureux, te faisant tomber de ton lit de fortune et rencontrer le sol. D'où cette injure sorti comme un cri du cœur. Le Convor, lui, est parti se planquer en haut alors que tu lui balances ta chaussure, le manquant de quelque peu. Tu pousses des jurons, offrant des promesses de tortures et de morts alors que tu te relèves et part à la recherche de ta botte que tu as eu l'intelligence de balarguer. Une fois chose faites, tu termines de t'habiller avant d'aller te sustenter. C'est jamais bon de pigeonner le ventre vide, c'est Nar'se qui le disait. Nar'se c'était le gars qui gérait cette bande de bras cassés qui servaient de mercernaires. Il avait toujours des phrases toutes faites dans le genre à faire lever les yeux au ciel. C'est quand tu t'éloignes que l'oiseau consent à descendre de son perchoir pour venir se nourrir à son tour et c'est à ce moment-là que tu en profites pour lui balancer un peu d'eau. Il crit et lance un regard globuleux outré par cette attaque ! Tu souris de toutes tes dents, victorieuse et susurrant un "vengeance !" qui le fait sautillé de quelques pas pour s'éloigner de toi. Voilà qu'il boude, mais tu t'en fiches. 'Fallait pas te réveiller comme ça de si bon matin.
En causant de matinée, tu termines rapidement tes ablutions avant de passer au peigne fin ton vaisseau, t'assurant que rien ne déconne pour quand tu devras quitter cette planète. Tu en as jamais vu des comme ça, d'ailleurs, dans le genre souterrain. C'est étrange comme sensation, au début. Maintenant, tu ouvres ta navette, faisant savoir aux passants que tu es ouvert et prête à vendre ta marchandise à qui veut bien alléger sa bourse. Tu en profites pour détailler la carcasse, cherchant la moindre chose qui pourrait déconner durant ton voyage dans l'espace. Jusqu'à ce que tu vois un gars, dont tu n'as pas connaissance de la race, se montrer un peu trop tactile avec tes objets.
— Hey ! C'est plus cher si on y touche ! fais-tu, la voix dure et t'approchant rapidement de l'importun.
L'intéressé retirer sa main pleine de doigt — et tu déconnes pas, il a huit doigts sur une seule main, ce type — se met alors à causer dans une langue que tu ne connais et comprends pas et t'offrant une pluie te postillon qui te force à reculer d'un ou deux pas pour plus de sécurité. Tu lui alors que tu comprends à ce qu'il dit et l'individu, sans doute vexé, s'en va tout en grommelant.
...
Okay, il est partit bouder.
Tu détournes alors ton regard de lui et tombe cette fois sur un humain tournant un peu autour de ta marchandise. Lui, au moins, il a comprit qu'il fallait toucher avec les yeux. Sauf s'il t'a entendu tout à l'heure, ce qui n'est pas impossible. Tu le regardes faire quelques instants. Après tout, tout est calme et il semble être ton seul potentiel client pour le moment. C'est pour cela que tu ne restes pas loin.
— Y'a que du bon état, commentes-tu enfin.
'Faut bien lancer la conversation, si tu veux vendre quelque chose et te remplir les poches.
Saloperie de piaf. Que t'aimerai l'attraper pour le déplumer comme il se doit et l'envoyer valdinguer voir ailleurs si tu y es. Môssieur, sous prétexte qu'il a faim et que tu mets trop de temps à te lever a estimé que c'était la meilleure des idées de venir te piger le nez pour te réveiller dans la douleur. Résultat des courses, tu t'es réveillé en sursaut et le pif douloureux, te faisant tomber de ton lit de fortune et rencontrer le sol. D'où cette injure sorti comme un cri du cœur. Le Convor, lui, est parti se planquer en haut alors que tu lui balances ta chaussure, le manquant de quelque peu. Tu pousses des jurons, offrant des promesses de tortures et de morts alors que tu te relèves et part à la recherche de ta botte que tu as eu l'intelligence de balarguer. Une fois chose faites, tu termines de t'habiller avant d'aller te sustenter. C'est jamais bon de pigeonner le ventre vide, c'est Nar'se qui le disait. Nar'se c'était le gars qui gérait cette bande de bras cassés qui servaient de mercernaires. Il avait toujours des phrases toutes faites dans le genre à faire lever les yeux au ciel. C'est quand tu t'éloignes que l'oiseau consent à descendre de son perchoir pour venir se nourrir à son tour et c'est à ce moment-là que tu en profites pour lui balancer un peu d'eau. Il crit et lance un regard globuleux outré par cette attaque ! Tu souris de toutes tes dents, victorieuse et susurrant un "vengeance !" qui le fait sautillé de quelques pas pour s'éloigner de toi. Voilà qu'il boude, mais tu t'en fiches. 'Fallait pas te réveiller comme ça de si bon matin.
En causant de matinée, tu termines rapidement tes ablutions avant de passer au peigne fin ton vaisseau, t'assurant que rien ne déconne pour quand tu devras quitter cette planète. Tu en as jamais vu des comme ça, d'ailleurs, dans le genre souterrain. C'est étrange comme sensation, au début. Maintenant, tu ouvres ta navette, faisant savoir aux passants que tu es ouvert et prête à vendre ta marchandise à qui veut bien alléger sa bourse. Tu en profites pour détailler la carcasse, cherchant la moindre chose qui pourrait déconner durant ton voyage dans l'espace. Jusqu'à ce que tu vois un gars, dont tu n'as pas connaissance de la race, se montrer un peu trop tactile avec tes objets.
— Hey ! C'est plus cher si on y touche ! fais-tu, la voix dure et t'approchant rapidement de l'importun.
L'intéressé retirer sa main pleine de doigt — et tu déconnes pas, il a huit doigts sur une seule main, ce type — se met alors à causer dans une langue que tu ne connais et comprends pas et t'offrant une pluie te postillon qui te force à reculer d'un ou deux pas pour plus de sécurité. Tu lui alors que tu comprends à ce qu'il dit et l'individu, sans doute vexé, s'en va tout en grommelant.
...
Okay, il est partit bouder.
Tu détournes alors ton regard de lui et tombe cette fois sur un humain tournant un peu autour de ta marchandise. Lui, au moins, il a comprit qu'il fallait toucher avec les yeux. Sauf s'il t'a entendu tout à l'heure, ce qui n'est pas impossible. Tu le regardes faire quelques instants. Après tout, tout est calme et il semble être ton seul potentiel client pour le moment. C'est pour cela que tu ne restes pas loin.
— Y'a que du bon état, commentes-tu enfin.
'Faut bien lancer la conversation, si tu veux vendre quelque chose et te remplir les poches.
Re: Souvenirs du bon vieux temps [Pv Dashel] Mer 7 Fév - 12:08
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Souvenirs du bon vieux temps
Dashel était aux commandes de son V-wing et volait en direction de Drall. Il s’était levé de bonne heure ce matin. La veille, son commandant lui avait attribué un nouvel ordre de mission. Ce n’était rien de bien extraordinaire. Il devait se rendre sur la planète et rencontrer une marchande itinérante qui s’était installée là pour commercer. Apparemment, elles avaient pas mal de choses qui pouvaient les intéresser : des batteries, de quoi réparer des vaisseaux, un peu d’équipement et surtout des armes. Quand les deux camps faisaient une course à l’armement en attendant que les conflits n’explosent, c’était le genre d’occasion qu’il ne fallait pas rater. Ils devaient y être les premiers. En plus, contrairement au Premier Ordre qui réquisitionnait ou détruisait pour obtenir ce genre de chose, la résistance payait. La commerçante avait tout intérêt à accepter leur offre.
Le capitaine n’avait encore jamais été sur Drall. Son vaisseau était parfait pour voler à travers le réseau étroit des galeries souterraines. C’était un bon territoire d’entrainement au vol. Il reviendrait ici plus tard pour s’exercer. Pour l’instant il approchait d’une aire d’atterrissage. L’astroport n’était pas bien grand mais heureusement pour lui, il y avait de la place. Il posait un pied au sol et demanda son chemin. La marchande s’était installée près du marché de la zone commerciale. Il n’avait qu’à suivre quelques tunnels pour rejoindre son vaisseau.
La boutique improvisée de la vendeuse itinérante était un vrai bric à brac. On pouvait y trouver des objets de décoration d’un côté et des pièces d’armure de l’autre. Au moins, elle avait un panel de choix assez large et complet. Elle devait pouvoir satisfaire le plus grand nombre. Les affaires devaient être plutôt bonnes… Ce genre de vendeurs avaient souvent des objets intéressant parce qu’ils voyageaient beaucoup. Les acheteurs étaient assez friands de leurs marchandises. Il était encore tôt, ce qui pouvait expliquer le manque de client pour l’instant. Mais il ne tarderait pas à y avoir plus de monde. Pour l’instant il n’était que deux acheteurs potentiels. La commerçante se tenait légèrement en retrait. Sa crinière rousse cachait partiellement son visage.
- Hey ! C'est plus cher si on y touche ! S’exclama-t-elle en fonçant vers le second individu.
Il retira sa main, pourvue d’un nombre beaucoup trop important de doigt, de l’objet qu’il convoitait apparemment. Il avait l’air de vouloir négocier avec la marchande. Il baragouinait dans un langage qui semblait familier à Dashel. Il l’avait déjà entendu et il n’oubliait jamais des sonorités. C’était l’un des avantages à être un Lorrdien. Ou parfois un inconvénient… Faisant appel à d’ancien souvenir, il se remémora quand est ce qu’il avait entendu cette langue la première fois et parvint à se souvenir ce qu’il en avait appris. Le bougre ne devait pas être dans son élément sur cette planète. Son dialecte était peu parlé. Dashel en avait appris les bases lorsqu’il avait fait de la contrebande pour quelques un de ces compatriotes. Ne pas parler le Basic pouvait rapidement devenir contraignant lorsque l’on vivait dans ce coin de l’univers. Ne parvenant pas à se faire comprendre alors qu’il voulait connaitre le prix, il finit par s’en aller en rouspétant. Si Dashel avait été présent pour un tout autre motif que sa mission pour la résistance, il aurait peut-être proposé son aide, mais il n’était pas là pour se faire de nouveaux amis. Il décida donc de revenir à ce pour quoi il était venu et se concentra sur la marchandise qui se présentait devant lui.
Il s’agissait principalement de batterie. C’était une des choses dont il avait besoin et que la résistance l’avait envoyé récupérer. Un peu plus loin, il avait repéré quelques composants de vaisseau. Ça pourrait aussi leur être utile. Il avait d’ailleurs trouvé de quoi améliorer les boucliers de son V-wing et optimisant les balances d’énergie. La vendeuse itinérante avait de quoi l’intéresser. Mais ce dont il avait besoin le plus était hors de vu et pourtant il savait qu’elle avait les armes dont ils avaient besoin.
- Y'a que du bon état. Intervint-elle en se rapprochant.
De plus près, son visage lui était vaguement familier. Il n’aurait pas été improbable qu’il l’ait déjà rencontrée. Après tout, il avait très bien pu lui acheter du matériel sur une autre planète lorsqu’il était encore contrebandier.
- Je vois ça. Vous avez un sacré stock de batterie. Je suis intéressé par tout ce que vous avez là à vrai dire. Dit-il en montrant d’un geste du bras les batteries et le matériel d’entretien des vaisseaux. Mais j’aimerais m’assurer de leur qualité d’abord. En contrepartie, je suis prêt à vous acheter un grand nombre de vos produits.
Avant d’aborder la question des armes, il était peut-être plus prudent de lui montrer qu’il était un client sérieux. Il n’allait pas faire le difficile. La résistance avait besoin de matériel et ils se contenteraient de ce qu’ils auront. Ils ne pouvaient pas se permettre de faire les difficiles. En revanche il était inutile d’acheter des produits défectueux. Ensuite il comptait bien acheter en grand nombre. Peut-être que ça donnerait suffisamment l’eau à la bouche de la vendeuse pour aborder petit à petit les armes. Vendeuse qui lui donnait de plus en plus l’impression de déjà se connaitre…
- Spoiler:
- Je ne voulais pas te reconnaître au premier coup d’œil. Du coup, je te propose de faire intervenir ton animal dans ton prochain post pour que je te reconnaisse
Re: Souvenirs du bon vieux temps [Pv Dashel] Jeu 8 Fév - 21:37
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Souvenirs du bon vieux temps
Un air de déjà vu
Le potentiel client tourne autour des batteries, ce que tu parviens le facilement à acquérir. Certains sont pourtant assez cher ou difficile à trouver, mais tu ne rates jamais une occasion pour t'en procurer d'une manière ou d'une autre tant que cela reste dans la légalité. Non seulement, tu ne veux pas t'attirer des ennuis, mais ce serait replonger dans une vie que tu souhaiterais pas renouveler. Et puis, du fait que tu es digne de confiance, tu peux élargir ton champ de potentiel de personne à débourser sans que ceux-ci s'en plaignent et sans qu'on fasse appel à une potentielle milice locale. Alors, on ne cherche pas à savoir où tu t'es procurée toutes ces armures. Pour ce qui était des composants des vaisseaux, tu ne rechignes pas à les acheter aux pilleurs d'épaves lorsque tu es de passage, achetant au prix qu'ils proposent et non au tien. Ayant déjà discuté avec plusieurs d'entre eux, tu as parfaitement conscience que leur vie est loin d'être aisée. Bon, tu avoues que ce n'est pas professionnel venant de ta part, mais tu t'en fiches, c'est un problème que tu as réglé avec ta conscience depuis longtemps.
Quant aux armes.
C'est ton petit secret.
— Je vois ça. Vous avez un sacré stock de batterie. Je suis intéressé par tout ce que vous avez là, à vrai dire.
Plus qu'un potentiel client, tu sens que c'est un acheteur qui risque de te rapporter gros.
Allez, Sven', prouve que t'as la fibre commerciale.
— Mais j’aimerais m’assurer de leur qualité d’abord. En contrepartie, je suis prêt à vous acheter un grand nombre de vos produits.
— C'est d'accord. Vous voulez prendre lesquels ?
Bon, t'as pas vraiment beaucoup à sortir de ton vocabulaire, mais tu es ici pour vendre et non pour taper la causette à un parfaite inconnu — qui te lance un relent de déjà vu, mais tu ne veux pas t'arrêter là-dessus —. Fibre commerciale, que diable ! En tout cas, tu le regardes faire, le laisse décider, ne voulant pas paraître avide de crédits. Après tout, vu qu'il vient te sortir qu'il est prêt à te prend toute une ribambelle de tes produits, autant de montrer patiente et serviable. En tout cas, c'est à ce moment-là que profite ton piaf de pointer le bout de son nez et se poser sur ton épaule gauche. Oui, la gauche. Pas la droite. Tu ne sais pas pourquoi il la snobe ainsi, mais tu as remarqué que jamais, ô grand jamais, il ne s'est posé sur la droite. Môssieur à ses préférences en plus d'être insolent, capricieux, curieux et malpoli. Oui, un Convor malpoli, c'est possible. C'est simple. Il vous regarde fixement avec ses gros yeux globuleux, suivant votre démarche, ne vous quittant jamais du regard. Tout pour vous rendre mal à l'aise. Mais bon, tu ne t'en préoccupes pas. Non seulement tu as l'habitude de ce genre de chose, mais ce n'est également pas ton problème.
Mais bon, tu recules quand même d'un ou deux pas afin de le laisser circuler, le laisser choisir. Ca et aussi parce que le type te rappelle vraiment quelqu'un. Un visage familier dont tu n'arrives pas à y attribuer un nom, ni des souvenirs. Tu ne lui en parles pourtant, gardant tes doutes pour toi. Ce serait un coup à le faire fuir et tu ne peux pas te le permettre.
Pas avec une telle promesse de pactole.
Re: Souvenirs du bon vieux temps [Pv Dashel] Lun 12 Fév - 10:28
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Souvenirs du bon vieux temps
- C'est d'accord. Vous voulez prendre lesquels ?
La marchande itinérante ne devait pas avoir beaucoup de client qui achetait en gros. Ce contrat qu’il lui proposait pouvait lui rapporter plus qu’à son habitude et elle semblait l’avoir compris. Cela pouvait expliquer le fait qu’elle n’ait pas essayé de négocier ni qu’elle se soit montrée réticente. Elle avait un bon client devant elle et elle avait bien l’intention de lui faire acheter le plus de chose. Son rôle n’était pas de le convaincre d’acheter, mais de faire en sorte qu’il achète plus ou à un bon prix que ce qu’il n’avait prévu.
Dashel répondait donc à sa question. Il pointait du doigt quelques batteries et les mettaient de côté. Il s’y connaissait suffisamment in ingénierie pour savoir lesquelles tiendrait le coup et lesquelles étaient dans un moins bon état. Elle avait du bon matériel. La résistance serait contente de récupérer ces marchandises. Il imaginait déjà la tête des agents du Premier Ordre qui reviendrait les mains vides s’ils arrivaient ici après lui.
- Je vais prendre cette batterie là aussi. Et…
Il fut coupé par le bruit d’un battement d’aile se rapprochant. Il tourna la tête vers l’oiseau qui se stabilisait dans les airs avant de pouvoir se poser sur l’épaule de la rouquine. Il s’agissait d’un convor. Ces gros oiseaux aux yeux globuleux ne rassuraient pas le capitaine. Ils lui donnaient l’impression d’être épié et passé au rayon X. Malgré cela, il ne pouvait pas s’empêcher de fixer la créature. Il avait comme une impression de déjà-vu. D’abord, la jeune femme lui rappelait une ancienne connaissance. Maintenant, il lui semblait avoir déjà vu cet oiseau. Continuant de faire ses choix dans les batteries, il réfléchissait à cette impression étrange d’avoir déjà été dans cette situation. Et c’est alors que tout lui revint. Il connaissait la vendeuse et son oiseau. Maintenant qu’il les regardait tous les deux ensemble, tout lui revenait. Il avait déjà travaillé avec elle. Ou plutôt pour elle. Lorsqu’il était contrebandier, il avait été amené à faire passer des marchandises pour elle ou alors à lui dégoter des objets qu’elle pourrait revendre par la suite. Cela faisait des années qu’ils ne s’étaient plus croisés. Il y a 6 ans, il avait été recruté dans la résistance. Avant, il avait fait de la contrebande uniquement pour aider les villages attaqués par le Premier Ordre. Cela devait faire au moins 10 ans qu’il n’avait plus vu la marchande. Comment s’appelait-elle déjà ? Il avait son nom sur le bout de la langue. Ah ! Ca y est, cela lui revenait. Il arrêta de chercher des batteries à acheter et se retourna vers la rouquine. Il restait malgré tout hésitant.
- Svenja ? Lui demanda-t-il bien qu’il ne soit pas sûr de lui. Elle ne se souvenait peut être pas de lui après tout. C’est bien ton nom ?
Il espérait qu’il s’agisse bien d’elle. Les gens pouvait changer en 10 ans et il se trompait peut être. Il aurait l’air ridicule s’il ne s’agissait pas de la vendeuse rousse qui lui avait fourni tant de contrat par le passé. Si ce n’était pas elle, il aurait l’air un peu bête mais de toute façon, il lui achèterait quand même ses marchandises. En revanche, si il avait raison, cela pourrait grandement l’aider dans ses négociation et son accès à l’arrière-boutique et aux armes. Sauf si il l’avait aussi volé par le passé… Ce qui était loin d’être improbable. Il avait eu tendance à doubler ses fournisseurs à une époque. Il croisait les doigts pour que ce ne soit pas le cas.
- Je suis Dashel, tu te souviens de moi ?
Il ne lui restait plus qu’à attendre que la jeune femme se remémorent leur passé commun. Il pouvait lire au travers de ses yeux les mécaniques qui s’agençaient pour faire remonter à la surface ses souvenirs de l’ancien contrebandier.
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