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[Arkania] Perfide négociation

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Après vérification de mon emplois du temps, et surtout du laps de temps nécessaire,  je saisie un nouvel événement : « surveillance, zone de conflit ». Un terme bien vague, mais ô combien nécessaire. Si le haut général Hux avait donné son aval pour l’établissement de relations privilégiées avec Arkania et plus précisément Archeiacorp, il était encore trop tôt pour ébruiter l’information.
Appuyant sur un des boutons de mon comlink, une voix se fit immédiatement entendre :
« Bonjour mon Général, si vous appelez pour le groupe d'éclaireur, ils sont rentrés sans dommages. »
« Et sans informations, mais cela vaut mieux ainsi. Merci Major, mais c’est pour tout autre chose que je vous contacte : nous allons faire un tour, veuillez faire préparer ma navette et une escorte. »
« De quel genre d'escorte parlons-nous ? »
« Sérieuse Major, sérieuse, nous allons effectuer une surveillance de la zone de conflit. »
« Une surveillance de… c’est noté Général Ender, les détails après décollage ? »
« Exactement Major Juanta. Dans 2h ? »
« 1h45 Général, ne sous estimez pas mes hommes »
Un sourire aux lèvres, je raccrochais, rassemblant quelques documents et données en vue du voyage à venir. À l’heure convenue avec le Major, j’embarquais dans ma navette Upsilon, avec quatre stormtroopers de confiance, trois chasseurs Tie dont un piloté et une navette de débarquement transportant un commando. Bien entendu le commando n’était du voyage que par simple précaution, précaution nécessaire quand on entrait en zone de guerre. Si la navette Upsilon n’était pas des plus luxueuse ou confortable, son attirail de capteur, sonde et brouilleur était une félicité, un bijou à la hauteur de mes attentes.



Bientôt nous arrivâmes à proximité d’Arkania, je m’adressais au servant de commination :
« Il est temps d’informer Archeiacorp de notre visite impromptue, indiquez leur que la demande émane de moi. »
« Bien mon Général. Navette Upsilon 12 du Premier Ordre à tour de contrôle, nous demandons un vecteur d’approche. Le Général Ender à rendez-vous avec Archeiacorp, une zone d’atterrissage proche sera appréciée. » Une pause « Cinq vaisseaux, trois vaisseaux deux navettes… Bien aimable… Merci tour de contrôle. Navette Upsilon 12, terminé. Atterrissage prévu dans 1h30 minutes mon Général. »
Accroché sur le vecteur d’atterrissage, nous fûmes lentement guidés vers la surface glacée de la planète. J’en profitais pour contempler la Toundra glacée qu’était la surface d’Arkania, aussi belle qu’inhospitalière. Le manteau blanc était toutefois troué de points d’accès au sous-sol, que ce soit pour les spatioports ou les entrées des si célèbres mines de diamants Arkaniens.
Je sortis ensuite du cockpit pour aller vérifier nos précieuses cargaisons à l’arrière du vaisseau : de multiples cuves de biomasse correspondant aux patrimoines de divers êtres vivants, végétaux, animaux, humains et non-humain. Une base intéressante pour évaluer la réalité de l’arme biologique d’Archeiacorp. Juste à côté un coffre blindé et sécurisé contenant une somme faramineuse en liquide. Le coffre comportait deux charges au cas où il serait volé. Une charge EM et une autre thermique d’une portée de 10 mètres, de quoi justement récompenser ceux qui pensaient voler impunément le Premier Ordre.

Quand enfin le vaisseau fut secoué par le contact des trains d’atterrissage sur la plateforme, j’ordonnais aux techniciens de préparer les répulseurs de transport. Le trajet avait déjà été assez long, il n’était pas question de perdre du temps à cause d’une mauvaise organisation.

Alors que la rampe d’accès de la navette d’abaissait dans de grands jets de vapeur, la bise glaciale de l’atmosphère Arkanienne vint me saisir le visage. Arme en vue, les 4 stormtroopers c’étaient disposés en carré autour de moi. Mains croisés dans le dos, les doigts de la main droite caressant la crosse de mon blaster, je me demandais quel genre d’accueil me réservait Arkania. Certainement pas un tapis rouge, ce n’était toute façon ni mon souhait ni mon goût, le faste était toujours agréable, mais m’était tout à fait dispensable.
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Perfide négociation

Lars Ender



[Arkania] Perfide négociation Nx2Jwig

Il est parfois bon de revenir chez soi. La planète Arkania n’avait pourtant rien d’hospitalier et Darth Arkana n’était pas femme à ressasser mièvrement des souvenirs d’enfance. Pourtant, après avoir il y a longtemps rejeté cette terre mère et renié les siens, elle ne pouvait se départir d’une joie tranquille quand elle y retournait avec la certitude d’y passer plusieurs jours. Plus d’un mois s’était écoulé depuis que le Premier Ordre avait tenté « d’interpeller » la politicienne Sith par le biais de simple Troopers. C’était d’ailleurs peu avant « l’accident de Naboo ». Aurora Tharkh avait quitté la planète juste avant que Millenial fasse son coup de force imprévu. Il était moins une. 

Sur ce sujet, l’entrevue avec le Chevalier de Ren n’avait pas donné grand chose. Et elle ignorait toujours autant les raisons qu’avaient le Premier Ordre pour chercher à la rencontrer en la mettant dans une telle position d’infériorité. Une arrestation, non mais vraiment. Ils n’avaient rien trouvé mieux. Au lieu d’échapper à leurs griffes, elle aurait peut être mieux fait de les suivre pour savoir à quel sujet on souhaitait tant la voir. Etait-ce Archeiacorp, ou l’Ordre Sith ? 

Aurora Tharkh l’ignorait encore, mais ce jour-là allait peut-être lui apporter quelques éclaircissements sur cette question. Elle suivait un technicien de la société arkanienne qui lui faisait faire le tour des récentes améliorations portées à leur « projet ». Sous couvert d’activités de maintenance technique et d’appui à l’industrie pharmaceutique - en effet, la société s’était diversifiée récemment -, l’Archeiacorp travaillait en fait sur un vaste projet d’arme biochimique. Contre qui ? Nul le savait, même pas celle qu’on avait promu officieusement au rang de conseillère spéciale. A l’origine, le projet était né dans un esprit de défense de la planète. Mais Aurora Tharkh était venue sans mêler, et tout cela avait pris une toute autre ampleur. L’arme devait être discrète et rapide à utiliser. Il s’agissait de petites cellules circulaires que l’on pouvait propulser facilement sur la planète ennemie et qui diffusait un gaz mortel pour ceux qui se trouvaient à proximité, et capable de faire perdre la raison pour une durée plus ou moins importante à ceux qui se trouvaient plus loin. Et surtout, l’arme aurait la capacité de se reproduire elle-même jusqu’à couvrir l’intégralité de la planète. Mais seulement si on le lui ordonnait - la commande pouvant être prise à distance. Ce genre de gadgets pouvait s’avérer d’une utilité déterminante. Mais pour l’heure, il y manquait quelque chose pour assurer la sécurité de ceux qui l’utilisaient… 

Aurora Tharkh suivait donc le technicien bien au fait de tout cela, lorsqu’un autre subordonné l’interpella discrètement.

« Madame, pourriez-vous venir une minute ? »

La politicienne faillit l’envoyer balader, mais quelque chose dans son regard lui dit que c’était important et elle hocha la tête, le suivant d’un air grave.  

« Madame, nous venons de recevoir un message de la part d’un vaisseau du Premier Ordre. Ils viennent contrôler nos installations. Dois-je activer la procédure habituelle ? » 

Aurora Tharkh hocha la tête.

« Faites. Quand seront-ils là ? 
- Dans vingt minutes.
- Quoi ?! » 

Le conseiller répéta. Elle avait bien entendu. La politicienne eut un grondement de dépit.

« Et ça leur ferait quoi de prévenir à l’avance ?! Ils commencent à m’emmerder, avec leurs petites manoeuvres… » 

Les conseillers prirent ça pour un simple agacement passager. Une mauvaise journée, peut-être.

« Madame, il n’y a pas à s’inquiéter. Ils annoncent une simple visite, la procédure sera mise en place avant leur arrivée. »
 
La procédure, c’était le cloisonnement absolu les locaux où étaient menées les recherches secrètes de la corporation, et la préparation des zones de couverture: laboratoires pharmaceutiques où l’on mettait au point de bêtes médicaments génériques, et hangars de maintenance. Une simple façade destinée à cacher leurs activités véritables. 

« Très bien. Faites vites », gronda la politicienne en quittant la pièce sans autre forme de procès. Elle allait mettre de l’ordre dans son bureau afin de recevoir comme il se doit ces représentants du Premier ordre.

 Cela fait, elle retourna dans le bureau central et apostropha les conseillers et actionnaires présents. 

« Venez, nous allons les recevoir comme il se doit. Je veux avec nous quelques techniciens qui ne savent rien, ainsi qu’un ou deux laborantins. Ceci est une simple visite de courtoisie du Premier Ordre à l’une des organisations les plus influentes de la planète. » 

Aussitôt dit, aussitôt fait: une délégation fut organisée pour recevoir le vaisseau qui se posait sur le spatioport de l’Archeiacorp. Les grandes portes du quartier général officiel s’ouvrirent pendant l’atterrissage et le groupe sortit pour marcher jusqu’au spatioport. Ils arrivèrent juste à temps pour voir les larges portes du vaisseau s’ouvrir. Un groupe en descendit. Aurora tiqua: des militaires ? Depuis quand étaient-ils chargés des simples contrôles de locaux ? Evidemment, c’était autre chose. Elle l’avait pressenti depuis le début. Mais elle ignorait ce que l’Ordre savait, au juste, des activités de l’Archeiacorp. Elle demeura impassible et s’avança en tête de la délégation pour les recevoir.

« Messieurs, bienvenue sur Arkania. J’espère que votre voyage jusqu’ici s’est bien déroulé. » 

Aucune menace dans le « jusqu’ici », vraiment. Elle avait simplement emprunté une formule d’usage. 

« Je suis Aurora Tharkh, conseillère spéciale de l’Archeiacorp. Général, » poursuivit-elle en s’adressant à l’homme qui était en tête, après avoir pris soin de jeter un oeil à ses galons - elle connaissait les grades du Premier Ordre sur le bout des doigts -, « J’imagine que vous souhaitez jeter un oeil à nos locaux ? » 

Elle savait bien que l’objectif principal était autre, mais était bien résolue de se comporter comme s’il s’agissait d’une simple visite d’usage; du moins dans un premier temps. 






BesidetheCrocodile pour May the Force


HRP: J'espère que ça te convient :) sinon dis moi tout ! ^^ 
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Aurora Tharkh était visiblement une femme bien renseignée, du fait de sa connaissance des grades et uniformes du Premier Ordre, mais était-elle une femme raisonnable ? Avait-elle réalisé que quelques employés me vendaient quelques informations ? Connaissait-elle leur identité ? Cela je le déterminerai dans la journée.
« C'est un honneur de vous rencontrer Mme Tharkh, je suis le Général Ender. »
* Visiter leurs locaux ? Qu’étais-je censé comprendre par cette formulation ? Sans doute la procédure standard. Les négociations attendront. *

Me retournant vers le Major Juanta :
« Vous et les techniciens restez ici, assurez la sécurité des vaisseaux et des matériaux. Seule mon escorte viendra avec moi. Tenez-vous prêt à recevoir mon appel. ».  Sans parler avec exagération, j’avais pris un timbre assez fort pour pouvoir être entendu, pour donner à Tharkh matière à réfléchir.

Accompagné par mes quatre fidèles soldats, ils se mirent respectueusement en retrait à ma suite tandis que je m’avançais vers la délégation de Archeiacorp. Marchant à proximité de Tharkh, j’enchaînais avec une banale formule de politesse, mais que la situation exigeait :
« Je vous suis réellement reconnaissant de me recevoir malgré mon arrivée cavalière. Les temps de guerres laissent trop peu de place à la bienséance. »
Arkania était en bordure de la zone disputée par le Premier Ordre à la Nouvelle République et la Résistance. Les technologies développées par Archeiacorp pouvaient changer la donne, que ce soit grâce à leurs projets officiels ou officieux. Sauver ceux qui devaient l’être et exterminer ceux que le Premier Ordre ne pouvait tolérer, tels étaient les enjeux.
« J’ai remarqué Madame que vous connaissez les grades et uniformes du Premier Ordre, chose inattendue et bienvenue venant d’une civile. Surtout qu'Arkania ne fait pas encore parti de la zone que contrôle le Premier Ordre. »
Les oreilles attentives pouvaient remarquer que j'employais rarement "nous" quand je parlais de moi et du Premier Ordre. Un moyen subtile pour rappeler à autrui que j'étais et resterais fidèle à l'Empire, quand bien même déchu et à nul autre.

Marchant dans les couloirs de la vaste entreprise, les 4 stormtroopers zélés ne laissaient pas s'abaisser le canon de leurs armes. Le dos droit, les mains croisés dans le dos, je marchais sereinement au cotés de Tharkh tout en discutant de quelques banalités.

La visite des installations, même si elle ne faisait pas parti de mon objectif initial, se révéla passionnante et mit mes connaissances pointues en biologie et xénobiologie à rude épreuve. Si dans un premier temps je me forçais à rester neutre et diplomate, je fus bien vite trahis par ma passion, me poussant à poser des questions, demander des précisions qui révélaient peu a peu mon niveau de connaissance et de compétence. Je me rassurais en me disant que par cette démonstration, je n'étais pas un simple porte parole, mais un réel connaisseur avec des bases solides en biologies.
* Il me faudra demander une analyse de cette entreprise à mes officiers, il m’est a présent impossible de faire preuve d’objectivité. *

Alors que les laborantins présentaient une nouvelle chaîne de production, je décidais que s'en était assez, que j'avais largement fait montre de courtoisie. Il était temps d'orienter les discutions vers quelque chose de plus intéressant :
« Depuis combien d'année Archeicorp existe-t-elle ? N'avez-vous jamais considéré de vous reconvertir vers des domaines plus... lucratifs ? Vos bases de données en biologie et virologie sauraient vous rapporter bien plus qu'en sauvant des vies...
Mais j'imagine que c'est une vision un peu trop militariste de ma part. Après tout, Arkania n'a pas épouser le Premier Ordre.
»

Bien entendu c'était un piège, bien évidemment elle le comprendrait, mais là était mon but : lui faire comprendre que nous étions à même de dialoguer.
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