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Garell D'doyn était probablement un des hommes d'affaires les plus influents sur Corellia. Il s'était fait seul, et comptait aujourd'hui, à l'aube de la soixantaine, plusieurs dizaines de milliers d'employés, travaillant sur les propulseurs des vaisseaux. L'ingénieur avait conçu des modèles tout à fait remarquables à ses débuts, et sa firme ne cessait de réitérer l'exploit année après année, proposant à la République des modèles à la pointe de la technologie. Garell avait fait de grandes choses en cela, mais il avait une réputation de pourriture bien connue et soigneusement entretenue avec ses employés. Un nombre conséquent d'entre eux étaient très mal payés, travaillaient dans des conditions détestables, voir dangereuses, et le licenciement inopiné était chose courante chez lui. Particulièrement, semblait-il, avec les femmes.
Errol était peut-être un voleur, une raclure, mais il avait ses principes. Essayer de ne voler que les personnes très riches, de manière à ce que leur préjudice soit moindre, et si possible, se concentrer sur les plus pourris, qui se voyaient offrir une chance, par là même, de contribuer à bâtir un monde meilleur. Bon gré mal gré, cela ne faisait pas de différence pour ceux qui crevaient dans la misère. Garell, c'était son premier vrai coup. Le corellien souhaitait lui soutirer une petite fortune, mais cela demandait une certaine préparation. Il avait commencé par piquer les plans de son bureau dans la chambre de Rhys, l'air de rien, histoire de faire une étude de projet. Le coffre fort étant trop bien gardé, il avait du se résoudre à tenter une opération qu'il n'avait encore jamais osée. Une arnaque. Un numéro de charme. Il avait du mettre au point un faux prototype et le rendre assez convainquant pour que Garell puisse y croire, et assez étrange pour qu'il ne puisse pas deviner sa technologie au premier coup d’œil, sans quoi il ne l'achèterait pas. Après, se créer une fausse identité, une fausse réputation, ce n'était pas très dur. Il était corellien certes, mais ils étaient bien trop nombreux pour qu'on se donne la peine de creuser.
Le plan avait marché comme sur des roulettes. La chance du débutant, semble-il. C'était peut-être encore les choses les plus simples qui fonctionnaient le mieux parfois. Un virement allait être fait sur son compte, un virement bien assez important pour pouvoir faire changer vraiment les choses. Dans quelques jours, il ne serait plus là. Il lui faudrait s'absenter un moment de Corellia probablement, se faire oublier, si Garell ne lui lançait pas de chasseur de primes aux fesses. Sinon, tant pis, cela en valait la peine.

Errol se présenta au spatioport le lendemain alors que le soleil se levait paresseusement sur le ville chantier. La station de la République l'accueillerait bien quelques jours après les risques qu'il venait de prendre pour eux, et il méritait bien un peu de vacances. « Monsieur, attendez là s'il vous plait. » Errol se figea. Le contrôleur était armé et ne semblait pas plaisanter. Et il était le seul à se faire arrêter de la sorte. Ça puait un peu la merde. Il jeta un regard pour chercher des issues, mais elles semblaient toutes assez bien gardées. Il se ferait griller avant de pouvoir dire ouf. Un sourire de façade encouragea son interlocuteur à faire ses contrôles sur son holopad, tandis qu'il cherchait une solution. « Turiell Haffarn, veuillez me suivre s'il vous plaît. Vous êtes soupçonné d'être à la tête d'une arnaque. » Et meeeeerde. « Vous devez faire erreur, je ne suis que de passage... » « Et vous allez me suivre. » Le garde avait mit un doigt sur la détente. Errol soupira. Il n'avait pas vraiment le choix. A moins que...
Le voleur leva bien haut ses deux mains, et se tourna vers les voyageurs aux alentours. « C'est ainsi qu'on fait la justice dans ce pays ? On accuse quelqu'un sans preuve et on l'envoie au trou, sans une explication ? Les lois de la République stipulent qu'un procès doit avoir lieu, et qu'une défense doit être établie avant toute action de ce genre. Je suis innocent ! » Si quelqu'un d'important pouvait l'entendre, il pouvait peut-être gagner du temps.
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- Et voilà, c'est tout pour le moment Capitaine.
L’espion remit son datapad à Thrace qui le remercia d’un signe de tête en parcourant ses notes du regard. En voyant qu’il avait même déjà pré-remplit ses rapports définitifs, le regard de la Chiss s’éclaira et elle adressa un sourire reconnaissant à l’humain.
- Très bon travail Agent. Et très bon rapport, vous m’épargnez des heures d’administratif, en cela je vous suis personnellement reconnaissante.
- Avec plaisir Madame. Mon travail est de faciliter le vôtre.
Le sourire de Thrace s’accentua légèrement : en réalité c’était faux, d’ailleurs ce n’était même pas dans ses accréditations de Capitaine de Flotte de se charger de réceptionner les données des agents de terrain. Mais Thrawn aimait avoir ses infos de première main et c’est ainsi que Thrace se retrouvait sur le sol de Corellia, vêtue d’un attirail pouvant aisément la faire passer pour une chasseuse de prime ou l’une de ses innombrable personnes louches venant faire des affaires dans les ruelles de Coronet City.
- Vous pouvez peut-être me rendre un dernier service ?
- Tout ce que je pourrais Capitaine.
- Il y a des bons fournisseurs de thé dans les environs ?
L’homme resta un instant interdit, la réputation de Thrace et son amour pour le thé l’avait précédée mais de là à y être confronté… Il crut un instant à une plaisanterie mais le visage de la Chiss était on ne pouvait plus sérieux.
- Euh… oui, il y a un marché permanent à quelques rues d’ici, à l'ouest en retournant sur l'avenue. Je ne suis pas expert en thé mais l’étal sentait rudement bon.
- Encore merci. Restez prudent Agent.
- Mon plaisir Capitaine.
L’agent disparu quelques instants plus tard au détour d’une rue et Thrace remit son casque sur la tête venant compléter l’armure à plaques sombres qui la recouvrait. Le casque était assez sobre et comportait surtout une visière couvrant l'ensemble de son visage, noir quasi-opaque. Si on y prêtait attention, il était possible de discerner la lueur rouge de ses yeux mais rares étaient ceux qui s'y attardaient suffisamment.
De nouveau anonyme Thrace sortit de son abri pour retourner vers les rues plus fréquentées et surtout trouver ce fameux marché. Les rues étaient étroites et serpentaient de sorte à ce qu’il soit impossible de connaître à l’avance de quoi serait fait le prochain tournant, c’est ainsi que Thrace passa devant deux gardes portant, à sa grande surprise, des uniformes républicains. Instinctivement, elle se mit sur le qui-vive mais découvrit quelques pas plus tard que toutes ces précautions n’étaient pas contre elle : un autre garde accusait un humain qui tentait de négocier pour clamer son innocence. Depuis que la République était tombée, il semblait clair que des gens l’utilisaient encore pour asseoir leur autorité dans les zones moins contrôlées.
La Chiss ralentit imperceptiblement pour écouter la suite des évènements. Sous son casque, elle fronçait les sourcils : seuls les coupables négociaient ainsi avec calme. Les innocents, d’expérience, se mettaient en colère, c’était une forme de réaction à leur peur d’être injustement accusés. Un type louche recherché par la République, intéressant… Comme disait l’adage humain, l'ennemi des ennemis… Alors qu’elle passait jusque-là sans sembler prêter attention à la scène, elle pivota soudain en pointant son charric sur le garde.
- Curieuse justice en effet. D’autant plus qu’un véritable garde républicain aurait gardé son blaster en puissance non létale. Je vous conseille de réviser vos protocoles la prochaine fois. En attendant, laissez-moi vous faire une démonstration. Suggéra Thrace d’une voix posée avant de décocher un tir.
Comme toujours, son charric lui était en puissance minimale pour assommer, elle n’attendit pas que le garde soit au sol, ayant déjà décompté ceux qui bloquaient les issues, et empoigna l’arnaqueur présumé par la manche pour l’inciter à se mettre à courir. Le plus malin était encore de repartir par où elle était venue et surtout par les rues dont elle avait déjà noté la configuration.
- Il y en a un autre, arrêtez-les !
Thrace tira sans sommation. Ceux d’en face n’étaient pas des bons tireurs mais elle n’avait pas l’intention de prendre plus de risques. Son armure pouvait encaisser une bonne partie des impacts des blasters mais ça restait douloureux pour elle et mortel pour l’humain qu’elle tirait de ce pétrin. Elle ne ralentit l’allure que quelques rues plus tard. Après un bref coup d'œil derrière eux, Thrace s'arrêta devant l'échelle d’un échafaudage à l’abandon dont elle avait noté la présence lors de son premier passage et y grimpa. Là, seulement, elle reprit son souffle en laissant son arme refroidir un peu.
- J’ignore ce que vous leur avez volé mais manifestement ils y tenaient. A qui ai-je l’honneur ? Demanda Thrace, le visage masqué mais toujours un peu trahie par l’accent impérial de son Basic.
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Errol n'avait jamais envisagé qu'il puisse un jour être mis en joue par des gardes de la République. Ils étaient dans la même cour, ils cherchaient la même chose, alors pourquoi sortir de ses gongs de la sorte ? Bien sûr, il ne pouvait pas montrer patte blanche : ce n'était malheureusement pas le bon lieu, ni le bon moment, et il n'était pas certain que ces mecs là soient assez coopératifs pour l'écouter vraiment. Ils étaient peut-être même au service de Garell. Tout bon homme d'affaires se devait d'avoir une partie des forces de maintient de l'ordre à sa botte, non ?
Son vibrant plaidoyer était à revoir. Aucun des passants ne broncha. Il croisa le regard fuyant d'un sulustéen en tenue de pilote, chercha du soutien auprès d'un couple trentenaire richement vêtu, les yeux implorants. Allez quoi, il allait pas aller au trou pour ça, quand même ! Il était légitime dans ses actes ! Sa bonne étoile cependant semblait être encore là, car une femme en armure – armure complète et étrange, à la manière des chasseurs de primes – sortit du cercle qui s'était formé autour de lui pour prendre la parole. Son accent était étrange, mélodieux, elle ne venait pas des mondes du noyau. Errol l'écouta avec attention, sa main se posant le plus discrètement possible. Et elle tira. Un geste précis, une vitesse surréaliste, un premier garde s'effondra. Elle savait se battre. Le voleur se baissa, pointa son arme sur un autre garde, et voulu lui tirer dans les jambes, mais il n'en eut pas le temps. Déjà, une ferme poigne le saisissait et le poussait vers la sortie. Des détonations. Il baissa la tête en fermant les yeux. La femme en armure semblait avoir sauvé des civils de ce genre de situation toute sa vie. Elle se positionnait bien, avançait rapidement avec assurance, et ne bronchait jamais. Rapidement, la voie fut suffisamment dégagée pour qu'ils puissent s'y engouffrer, se perdant bien vite dans les rues bondées de monde de la tumultueuse Corellia.
Ils coururent aussi loin qu'ils purent jusqu'à se retrouver dans une petite rue beaucoup plus calme. A bout de souffle, Errol prit appui sur un mur, cherchant sa respiration. Il connaissait cet endroit. Pas très loin du marché aux droïdes, elle donnait non loin de là sur les caniveaux des chantiers de vaisseaux, d'où s’échappaient les déchets que personne ne voulait traiter. Un coin calme, à éviter la nuit en raison d'une fréquentation douteuse. « Merci », dit-il dans un souffle à sa nouvelle protectrice. La femme en armure lui demanda assez logiquement de décliner son identité et les raisons qui l'avaient plongé dans cette malheureuse situation. Errol se redressa, tentant de faire bonne figure, malgré la teinte rouge vive qu'avait pris son visage. Elle l'avait sauvé, certes, mais qu'est ce qui lui prouvait que ce n'était pas un piège ? Envoyer quelqu'un le tirer des gardes pour que la peine une fois capturé soit plus brutale et radicale encore, c'était tout à fait possible. Mais elle l'avait sauvé. Et les gardes ne semblaient pas avoir joué la comédie en s'interposant. « J'ai rien volé du tout ! Et vous le savez. Pourquoi prendre ces risques autrement ? ». Risquer tout cela pour un voleur, ou pire, c'était de la folie, tout simplement. Elle n'avait pas l'air folle. Elle semblait savoir très bien ce qu'elle faisait. « On m'appelle Errol. Je suis mécanicien. J'étais venu rendre mes visites à mes parents. » Ce n'était pas faux, en plus.
Son souffle se faisait peu à peu plus sûr. Il se redressa lentement. « Je vous remercie encore une fois, mais vous risquez de vous attirer bien des ennuis pour un simple mécanicien. Qui êtes vous ? Je vous ai pris pour une chasseuse de primes, mais je ne crois pas que ce soit le cas. Les chasseurs de primes n'agissent pas comme vous venez le faire, à la manière des héros des anciens temps. Et vous n'êtes pas du coin. Seriez-vous une aventurière en recherche d'émotions fortes ? » Il s'arrêta, le regard soudainement happé par un bruit suspect au bout de la rue. D'un geste de la main, il incita l'inconnue à le suivre. Il connaissait bien ce coin, s'ils parvenaient à remonter discrètement le cours d'eau pollué, ils arriveraient inévitablement aux chantiers. Et on ne pouvait traquer personne là bas, c'était beaucoup trop dangereux.
« Ou une princesse en tenue de chevalier à la recherche d'un chevalier au comportement de princesse ? ». Ha, encore son humour. Oui, toujours et à jamais.
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Thrace pris quelques amples et lentes inspirations pour réguler l'essoufflement qui l’avait prise avec cette course. Sans se départir de son calme, elle écoutait attentivement les bruits ambiants, cherchant à discerner leurs poursuivant au travers du brouhaha lointain. Ils semblaient en sécurité pour le moment, il faudrait du temps à leurs poursuivant pour ratisser tout le quartier.
L’humain continuait à clamer son innocence et l’œil aiguisé de Thrace se haussa d’un sourcil sceptique. Fille d’une ex-agent des renseignements, on ne la lui faisait pas à elle. Enfin, elle n’était pas là pour lui tirer les vers du nez et se contenta de hausser les épaules. Qu'il admette ou qu'il nie, ce n'était pas la question pour le moment et le brusquer ne ferait que la priver de toute chance de se faire un allié potentiel.
- Quiconque pose problème à la République vaut de prendre des risques pour le tirer d’un mauvais pas.
Rien ne pouvait lui prouver qu’il dise la vérité sur son identité ni son motif, il aurait pu aussi bien feindre ce léger accent corellien qui rappelait à Thrace celui de Gilad Pellaeon. Le casque avait ses avantages, elle pouvait scruter le regard et les micro-expressions de l’humain sans que le comportement de celui-ci ne soit biaisé par le regard inquisiteur et souvent perturbant de la Chiss. Apparemment, le regard incandescent était en mesure de décontenancer le plus innocent des humains, un atout dont Thrace se servait, parfois, mais qu’elle ne désirait pas employer pour le moment.
Vinrent les questions en retour, après les remerciements, pourquoi l’avoir aidé ? Et qui était-elle ? Elle songea à employer son habituel nom de couverture, mais décida d’attendre qu’il ait posé toutes ses questions pour délibérer sur la meilleure version à lui donner. Souvent, elle aimait se faire passer pour chasseuse de prime, oui. Le métier avait une aura suffisamment mystérieuse et effrayante pour éviter les questions importunes. Aventurière, le terme lui plaisait bien. Princesse en tenue de chevaler, l’humain fut gratifié d’un sourire amusé qu’il ne put voir, mais le rire qui suivi, bien que discret, trahit l’amusement de Thrace.
- Un curieux type de princesse, mais nous pouvons nous en tenir à cette image si elle vous convient. J’avoue que ce n’est pas le terme qu’on emploie le plus souvent pour moi.
Après un instant de réflexion, Thrace ôta son casque, révélant son regard rougeoyant et son visage presque imperturbable, si ce n’était le léger sourire qui flottait encore.
- Thrace, princesse aventurière, enchantée. Dit-elle en lui tendant la main en guise de salutation.
Elle passa une main dans ses cheveux libérés du casques dans un geste bien trop désinvolte pour quelqu’un de son grade, mais quelles étaient les chances pour qu’un mécanicien/malfaiteur indéfini reconnaisse en elle un capitaine du Premier Ordre ? A vrai dire, cette question l’amusait, aussi guettait-elle ses réactions : sa renommée s’était-elle étendue jusqu’à Corellia ? C’était un bon moyen de vérifier.
- Je dois admettre que je me pose toujours cette question : comment un simple mécanicien s’est débrouillé pour s’attirer tant d’ennuis avec des hommes de la République, aussi louchent soient-ils. Ces types étaient prêts à vous tuer. J’ai du mal à croire que c’est à cause d’une réparation qui a prit du retard.
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