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Kill a demon today, face the devil tomorrow. [Darth Aava]

Jude Seventh
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Kill a demon today, face the devil tomorrow,

feat Darth Aava



Plusieurs semaines ont passés depuis ma rencontre avec Nihilus, et depuis la bombe psychique que Darth Millenial avait projeter sur Naboo, sans même en faire part au reste de l'Ordre Sith. Depuis, nous n'avions plus eut aucunes nouvelles de lui. Sans doute se doute-il que nous ne l'accueillerons pas à bras ouvert après cet acte de haute trahison. Les membres du Conseil Noir et moi-même faisons notre possible pour maintenir l'Ordre en place, et je dois dire que, de mon côté, je n'ai pas trop de mal. Ma présence suffit largement à calmer les ardeurs de nos soldats, et quand ce n'est pas le cas, je n'ai qu'à envoyer Darth Kal'En ou Darth Scathach pour les calmés. Ses deux femmes sont précieuses à mon plan, en plus de m'être totalement acquise. Néanmoins, je possède d'autre personne prometteuse dans mes rangs, et je comptais bien m'assurer de leurs fidélités sans détour...

Parmi ses personnes talentueuses, il y avait cette Zabrak. Elle avait été choisie et entraîner par Loki, le mari de celle qui s'apparentait à ma meilleure amie, et il n'est pas le genre d'homme à faire des choix au hasard. Cette femme fait partie de la branche Armée de l'Ordre Sith, comme son mentor, je peux donc la faire demander quand bon me semblait. J'ai néanmoins préférés attendre aujourd'hui, un jour où Loki était sur Korriban, pour la demandée. Ainsi, elle pourrait repartir avec son maître dés notre conversation terminé, et elle ne serait guère loin de lui le temps de notre discussion.

Comme à mon habitude, je trône tranquillement dans mon bureau, et comme d'habitude, je ne porte pas ma bure si caractéristique des Sith, mais mon uniforme militaire argenté, une tenue s'accordant parfaitement avec la pièce blanc immaculé. C'est un style assez impériale, et je ne l'avais pas choisis, il s'agissait du choix de Darth Kal'En, du temps qu'elle était à ma place. Je dois bien avoué que c'est une décoration avec pas mal de classe. Tout, du sol au plafond, était blanc. Ma tenue était également un écho à l'ancien Empire Sith de Darth Sidious, mais les idéaux du Premier Ordre ne sont guère en écho avec les miens... S'ils désirent un retour d'un Empire, je désire devenir moi-même l'Empereur de l'Univers. Néanmoins, ce genre de plan pouvait attendre, j'ai des préoccupations bien plus urgente. Mon étude de la restructuration mentale par exemple. J'ai vu ce que Nihilus pouvait en faire, et la manière vaut la peine qu'on s'y intéresse de près...


« Maitre Laureus. »

Je lève légèrement la tête de l'écran que je regardais jusqu'à présent, et pose mes yeux sur la jeune soldat qui s'occupait de faire ma secrétaire quand elle ne s’entraînait pas. Elle n'a aucun panache, elle n'est pas aussi flamboyante que les femmes que j'ai l'habitude de côtoyer, ce qui fait d'elle un pion négligeable dans mes futurs plans.

« Darth Aava arrive.
- Tu peux disposer. »

S'attendait-elle réellement à un merci ? Je ne pense pas. Je ne suis poli qu'avec les gens qui me sont utiles, et elle... ne l'est pas. Rien de plus qu'un morceau de chair à canon d'on je peux disposer à ma guise. Puisque mon invité arrivait, autant être prêt. Disposant deux verres sur la table, je sors, comme à ma bonne habitude, une bouteille d'un alcool doré au goût de miel, et m'installe confortablement dans mon siège, attendant mon invité.


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À travers les couloirs anthracite, la sinistre carcasse de la Zabrak se traîne d'une allure vive. Les ordres du dessus ne sont pas nombreux, Loki a bien plus tendance à réclamer ses services que son supérieur de la branche armée. Pourquoi ? Sans doute à cause du fait qu'elle n'est qu'une ombre au tableau, un pion parmi tant d'autres dans le jeu militaire de sa branche. Et pourtant la sith ne s'en plains pas, ignore même ce cas de figure. Elle sait ce qu'elle est, elle sait ce qu'elle vaut. Chair à canon a l'âme souillée par l'obscurité. La seule chose à l'heure actuelle qui l'inquiète un tant soit peu, c'est cet ordre simple et sans justification. Darth Laureus réclame sa présence. Elle n'a pas traîné, ne fait pas attendre le seigneur. Lourdement vêtu de son long manteau sombre, capuche rabattue sur la tête, seul le bruit de ses bottes claquant sur le sol trahit et sa présence. Méconnaissable est Aava dont seul le bas du visage est visible. Ses lèvres souillées de noir son crispé, pincé. Non, elle n'est pas sûre d'elle-même, sans doute au fond, angoisse t-elle un peu. A-t-elle déçue ses supérieurs d'une manière ou d'une autre ? C'est Probable, elle n'est pas à l'abri d'un échec, elle aussi. Ou bien la chose est bien plus complexe, sans doute Darth Laureus a-t-il besoin d'Aava pour une mission quelconque ? Et si C'était à cause de Naboo ? Le sujet était sur toutes les lèvres. Elle croise furtivement la secrétaire de Laureus, s'arrête devant la porte alors que la jeune femme se contente de lui faire signe d'entrer. Sans attendre, Aava s'engouffre dans la pièce, sans un mot pour sa comparse.

« Mon seigneur. »

Le salut la sith qui joins ses mains dans les manches évasés de son macabre manteau avant de s'incliner respectueusement. Elle finit par lever les mains, repoussant sa capuche pour dévoiler son visage tatoué et striyé de veinules sombres. Elle est particulièrement sinistre la Zabrak dont les yeux se sont recouvert de cette encre il y a quelques années déjà. Et si la majorité des sith voient leurs yeux briller d'une lueur ambrée et rougeoyante effrayante, son cas à elle reste un pur mystère. Pourquoi ce voile vide et noir ? Aava ne le sait pas elle-même mais les plus curieux et téméraires aiment à se dire que les ténèbres ont définitivement englouti son âme. Si tant est qu'elle en soit eut une un jour.

« Vous avez réclamé ma présence, mon seigneur... »

La pièce immaculée lui vrille les yeux, brûle ses prunelles noircies par l'obscurité. Elle plisse sensiblement les yeux et observe le dit-seigneur sagement affalé dans un fauteuil, charmant dans sa tenue d'argent. C'est qu'il est fragrant le Darth Laureus. Sans doute un peu trop. Il boit tranquillement, a ce sourire infâme et qui sonne faux, peint sur les lèvres. À quoi peut-il bien penser, au juste ? Elle se questionne Aava et attend patiemment la raison de sa présence dans cette pièce qui met sa noirceur à l'épreuve.
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Je dois bien avouer, je n'ai pas eut énormément de contact avec Darth Aava, pour la simple et bonne raison que je n'étais pas encore à la tête de la Force Armée de l'Ordre quand elle à rejoint nos rangs. Darth Kal'En avait dû elle aussi voir du potentiel en elle, puisqu'elle l'avait acceptée. Je me fie totalement aux jugements de ma prédécesseur en ce qui concerne les potentiels recrues, elle n'avait jamais fait d'erreurs de jugement après tout, la preuve était que j'étais aujourd'hui à sa place montrait qu'elle était parfaitement capable de triés les profils des bons et des mauvais. Les mauvais devenaient de simples pions à sacrifié, là où les autres obtenaient des rôles plus ou moins importants dans notre Branche : Et être la garde du corps de Loki en disait long sur le profil de Darth Aava.

Je n'eus guère à attendre avant qu'elle ne se présente. Je ressens sa présence derrière ma porte, et elle pénètre dans mon bureau après y avoir été invités par ma secrétaire. « Mon seigneur »... Il était si rare d'obtenir des marques de respect des autres Sith, que je me trouve surpris à l'entendre prononcés ce mot, au lieu de l'habituel « Darth Laureus ». Je n'ai jamais punis quiconque m'ayant appeler par mon nom de Darth, bien que l'envie eut été parfois grande. Elle porte la bure sombre, classique des Sith. Je ne peux encore voir à quel elle ressemble sous cet accoutrement, mais je n'en ai guère besoin, je ressens parfaitement son lien avec le Côté Obscur, il ne fait aucun doute. Comme le raconte la rumeur, son apparence est également un pur produit du Côté Obscur. Les Zabraks sont une espèce fascinante, je dois le reconnaître. Néanmoins je ne l'ai pas convoqué ici pour un débat sur son espèce, j'ai bien autre chose en tête.

« En effet Darth Aava. Veuillez prendre place. »

Je lui désigne d'un geste de la main la chaise en face de moi, accompagné d'un autre verre remplit. On ne peut me reprocher d'être un mauvais hôte. Peu importe qui je convoque, j'offre toujours de quoi boire à ces dernières... Parfois il s'agit simplement du dernier verre avant une mort imminente et violente. Je joins légèrement mes mains et appuie mon menton sur ses dernières tout en l'observant. Par où commencer exactement.. ? Oh je pourrais commencer par bien des choses, mais celle qui me semble nécessaire à valider dés à présent, c'est sa fidélité à l'Ordre Sith, mais plus particulièrement sa fidélité envers moi. Si je ne fais confiance à personne, ce n'est pas pour rien : la trahison est un trait commun à tout les Siths, c'est d'ailleurs pour cette raison que je ne suis guère surpris par celle de Millenial, quelques semaines plus tôt.

« Nous n'avons jamais eu l'occasion de nous rencontrer avant, à croire que Loki vous garde jalousement. »

Je penche légèrement la tête, poursuivant mes observations. Tout est une source d'informations à qui sait regarder correctement. Un mouvement oculaire, un léger sursaut étouffé. Darth Kal'En m'avait enseignés bien des manières de détecter les gens nerveux et les menteurs, elle serait ravie d'apprendre que je met ses enseignements en pratique, pour le bien de l'Ordre... En apparence du moins. Si j'ai besoin de soldats fidèles, c'est pour appuyer certains décisions que je prendrais dans les semaines à venir, des décisions que je laissais mûrir tranquillement dans mon esprit sans les exposés. Malgré mon tempérament, je reste une personne mesurée quand il s'agit de grands choix... Et ceux qui arrivaient pourrait bien bouleversés le reste de l'univers connu.


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En effet Darth Aava. Veuillez prendre place.

Le mutisme toujours pesant, Aava hésite. Néanmoins elle fini par bouger, s'approchant doucement du fauteuil qui lui est désigné puis s'y assoit lentement, confortablement. Rien que pour cette invitation poli, elle sait déjà que quelque chose ne va pas. Depuis quand les seigneurs noir cherchaient-il à mettre le main d'oeuvre à l'aise. Certes la zabrak n'était pas une esclave mais elle n'en restait pas une sith parmi t'en d'autre. Une qui finirait vite dans l'oublie si quelque chose de malencontreux venait à se produire.

Nous n'avons jamais eu l'occasion de nous rencontrer avant, à croire que Loki vous garde jalousement.

La remarque est surprenant et bien qu'elle soit connu pour ton tempérament glaciale et son manque d'expression, sous sa lourde capuche, Aava fait la moue. Perplexe, elle fronce les sourcils. Elle doutait que Loki puisse réellement la garder jalousement bien qu'elle ai toujours eu un de confiance absolue avec son maître. Mais qu'avaient-il donc à vouloir chercher la petite bête au sujet de Loki. Zeon et maintenant Laureus. Quelque chose clochait. Et si c'était Loki ? S'il lui même avait commit un méfait dont elle ignorait tout ? Dans sa grande paranoïa, la zabrak pense déjà au pire.

« Nous n'avons jamais eu l'occasion de nous rencontrer parce que ma modeste personne n'a que peu de chance d'attirer l'attention de ses seigneurs. »

Souffle simplement la jeune femme avant de tendre la main vers le verre à sa disposition. Pourtant elle ne le prend pas, se contente de le pousser vers Darth Laureus d'un geste lent et calculé. Non elle se refusait de boire. Paranoïaque disait-on ? Et excessivement méfiante. De ce fait, difficile à tuer, aussi. Couplé à son intense discrétion, Aava était devenue une arme redoutable auquel l'on portait peu d'attention. Simplement parce qu'on ne s'y intéressait pas et s'était là, de très loin, son plus gros avantage. Alors qu'elle refuse le verre dans le silence, elle fini par lever ses mains gantées et repousser sa capuche, libérant son faciès au derme glabre, dardant sur son chef ses yeux d'une noirceur insondable. Cette noirceur qui dévorait son visage était saisissante pour ne pas avoir à dire totalement dérangeante. Ses lèvres s'étaient elles aussi noircit avec le temps tendit que des veinules entouraient ses yeux creusé et aux paupières grisonnantes. Un joli concentrer de ténèbres. Une véritable bombe à retardement.

« En quoi puis-je vous être utile, mon seigneur ? N'y voyait pas là un manque de respect mais je suis pressé par le temps. Mon travail est... Prenant. Harassant, aussi. Je me doute que vous n'avez pas fait appel à moi uniquement pour faire... Hm, connaissance ? »

Comme si le seigneur Laureus avait la moindre envie de tailler la bavette avec elle. Comme si elle-même pouvait en avoir envie. Risible. L'hypocrisie sith dans toute sa splendeur.
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Mon ressentit sur cette femme est.. étrange. C'est comme fixer une abîme sans fond en espérant y trouver quelques choses. La seule personne que j'ai connu dans le même genre, c'est Darth Boerth, celui qui avait assuré ma formation de Sith. Jamais je n'avais vu cet homme laisser transparaître la moindre émotion, il portait continuellement un masque glacial. C'est ce même vide glacé que je sens chez Darth Aava. J'ai du mal avec les gens comme ça, ils sont imprévisible, dangereux... Mais bien utiliser, ce sont des pions parfait capable de détruire des villes entières pour peu qu'on les laisse faire... « Nous n'avons jamais eu l'occasion de nous rencontrer parce que ma modeste personne n'a que peu de chance d'attirer l'attention de ses seigneurs. » Tiens donc... C'est nouveau ça. Depuis quand les gens se permettent-ils de dire ce que je pense ? Elle refuse le verre, et je hausse légèrement un sourcil. Jamais personne ne s'était permis de refuser un verre offert par le chef de la branche Armée de l'Ordre. Quelque part, c'est prudent de sa part, personne ne sait quand un empoisonnement peut arrivé... Mais je suis quelqu'un de direct, je n'empoisonne pas, j'affronte en face à face, ou j'envoie quelqu'un se battre, jamais encore je n'avais fais dans la discrétion, je laisse ça à mes assassins...

« En quoi puis-je vous être utile, mon seigneur ? N'y voyait pas là un manque de respect mais je suis pressé par le temps. Mon travail est... Prenant. Harassant, aussi. Je me doute que vous n'avez pas fait appel à moi uniquement pour faire... Hm, connaissance ? » Nouveau tic. Depuis quand une mission confiée par un de mes subordonnés prévalait sur une convocation directe de ma part ? Certes, Loki était un subordonné sur le papier, je ne peux décemment pas contrôler une telle personnalité, à la tête d'un système aussi utile que Kiffu, sans y risquer gros, et j'avais décider de laisser ce dernier faire comme il l'entendait, jusqu'à ce que je fasse appel à lui. Je repousse le verre en sa direction en lui lançant un regard appuyé, l'enjoignant de boire sans un mot.

« Je comprend. Ca ne doit pas être facile de protéger la vie d'un souverain comme Loki. »

Fais-je néanmoins. Aucune raison de me la mettre à dos maintenant, alors que j'ai de grands plans pour son utilisation futur. Ce genre de personne n'est pas facile à convaincre, puisque les ténèbres les poussent souvent à se croire aux dessus des règles établis par leurs supérieurs. Je ne suis guère doué en diplomatie, je laisse ça à Darth Arkana ou à Freyja, je suis un homme d'action, pas un parasite de fauteuil avide de parole douce et de négociation.

« Contrairement à ce que vous pensez, c'est précisément la raison pour laquelle je vous ai convoqué. »

Elle doit être surprise, ou au moins intrigué. Je ne suis pas réputé pour ma vie sociale, la plupart du temps il s'agit de rendez-vous ou de rencontres centrés sur le travail, jamais encore on avait entendu que j'avais convoqué une personne simplement pour faire sa connaissance. J'effleure légèrement le manche de mon sabre laser, penchant légèrement la tête en l'observant silencieusement, quelques minutes, avant d'ajouter.

« Bien que, plus spécifiquement, je voulais connaître la profondeur de votre engagement envers notre Ordre. »

Hypocrisie, c'est le mot exact. Je cherche moi-même à prendre le contrôle de l'Ordre, et c'est moi qui demande des preuves sur l'engagement envers ce dernier, c'est amusant. Néanmoins, je ne désire pas en prendre le contrôle pour en dénaturé l'existence même, nous avons besoin d'un leader pour mener à bien nos plans d'origines, et je suis prêt à porter ce manteau sans rechigner... Puisqu'une fois en haut, je pourrais guidés l'Ordre à la gloire.


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Contrairement à ce que vous pensez, c'est précisément la raison pour laquelle je vous ai convoqué.

Un test. Un foutu test dont l'issu serait probablement gravissime. Grave oui, mais pou qui ? Aava pourtant reste stoïque dans son siège, toujours planqué derrière cette agaçante froideur alors que son regard d’indéchiffrable noirceur reste darder sur Jude. Pas le moindre clignement de paupière. Était-elle seulement vivante sous ses sombre oripeaux ? Statue de marbre, le seul mouvement venait de sa poitrine qui se gonflait à chaque inspiration.

« Il n'y a rien à savoir sur mon compte. Vous seriez déçu, ma vie est morne à souhait.»


Rétorque simplement la sith sans la moindre hésitation. Mais n'y avait-il vraiment rien ? Oh bien sûr que si qu'il y en aurait à dire sur sa sinistre carcasse. Mais là où résidait le pouvoir d'Aava, c'était dans son avantage à ce que l'on sache rien d'elle. Rien à exploiter donc. Pas la moindre faille. Pour le moment tout du moins, elle n'oubliait pas qui était assit en face d'elle. Prudence était deux mise. Plutôt deux fois qu'une.

Bien que, plus spécifiquement, je voulais connaître la profondeur de votre engagement envers notre Ordre.

« Envers L'ordre... Ou bien envers vous ?»

Son visage se fait plus dur et malgré tout, un frêle sourire étire la commissure de ses lèvres. Loin d'être dupe, Aavryn avait bien compris. Savoir lire entre ligne, toujours. Surtout chez les sith. Tout n'était qu'une question de pouvoir et il était évidemment que le seigneur Laureus cherchait une faille quelque part. Sans doute pas chez elle, mais ce cas... Chez qui ? Où et pour quelle raison ?

« Mon seigneur, vous n'êtes pas sans avoir que je suis arrivée à l'âge de six ans sur Korriban... Le seigneur Arkana m'a elle-même amener ici et le seigneur Zeon s'est chargé de mon éducation. Deux de vos confrères du conseil, si je ne m'abuse... ? Alors dites moi, pour quelle raison ne serais-je pas fidèle à mes maîtres ? »

Aava soupir et se lève doucement, fixant le seigneur Laureus de toute sa hauteur de Zabrak. L'aura aussi noir que ses yeux, la femme semble presque vexé par la question de son supérieur dont la tenue extravagante lui arracha un froncement de sourcil. N'avait-on pas idée de porter ce genre de couleur ? Ou bien était-ce le blanc atroce de cette pièce qui l'aveuglait ?

« Bien que beaucoup dénigre ma façon de penser, sachez néanmoins, seigneur Laureus... Que les sith sont et resterons ma famille. On me juge souvent faible pour tenir ce genre de propos. Libre à vous de juger ces mots comme bon vous semblera. »

La sith se détourne de lui, faisant quelques pas dans la pièce immaculé. Elle observe le peu de mobilier qui y est, observe l'étendu du canyon de Korriban à travers la baie vitrée. Malgré toutes la dangerosité de cette planète, elle était de loin d'une des préférée d'Aava.

« Je suppose que vous question ont un lien avec ce qui s'est passé sur Naboo ? » Regard en biais vers Laureus, voix traînante et même sinistre. « Darth Millennial va avoir du soucis à ce se faire... N'est-ce pas ? » Termine t-elle dans un sourire carnassier remplit de satisfaction.
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Je dois admettre, je ne m'attendais pas à ce qu'elle voie aussi bien dans mon jeu. Je ne devrais pas être surpris, elle est la main armée de Loki, et il se tient informés des dernières nouvelles de l'Ordre Sith autant qu'il le peut étant donner sa place importante dans notre organisation. Je ne me serais douté qu'il partageait ce genre d'infos avec elle... Ou alors était-ce elle qui les lui rapportait ? Mon visage garde une expression égale, mais mon regard devient plus aigus... Je vais devoir mesurer mes mots en sa compagnie à partir de maintenant, pour éviter qu'elle n'en découvre plus que nécessaire.

« Envers l'Ordre Sith, bien sûr. Après tout n'est-ce pas la même chose ? »

Bien entendu que je connais pas son histoire, et l'entendre me conforte dans l'idée qu'elle ferait une redoutable alliée... Le seul problème que j'ai ici, c'est qu'elle fréquente les autres chefs de branches. Oh je ne compte pas les trahir, simplement... Je ne voudrais pas qu'ils me mettent des bâtons dans les roues, surtout maintenant que mon plan avance à grands pas, mes pions sont presque tous en place pour que nous soyons débarrassés de Nihilus, et la collaboration avec Gwen aidera grandement dans ce sens.

Elle est perspicace, et elle ne se laisse pas abusée par les faux semblants. Dans une certaine mesure, elle me rappelle ma Résistante préférée... Bien que la langue pendue de Gwen soit un motif d'amusement des plus satisfaisant. Elles ne reflètent absolument pas la même chose, et pourtant les deux me seront d'une utilité absolue pour la suite des événements. « Je considère les Sith comme ma famille »... Quel drôle d'idée ? Je n'ai guère d'attache familial, surtout depuis que j'ai réduis la mienne à 0 en retournant sur Tanaab, j'ai éliminé personnellement les dernières attaches de ma vie précédant celle de Sith, et je ne compte pas me lié à qui que ce soit plus que nécessaire, puisqu'au final je me débarrasserais d'eux dés que j'en aurais l'occasion. Faisant légèrement tourner l'alcool dans mon verre, je penche la tête en l'observant, avalant tranquillement une nouvelle gorgée. Libre à elle de ne pas boire, mais ça serait un gâchis sans nom...

Ses questions suivantes ne laisse aucun doute, elle est parfaitement au courant de ma prise de position contre Darth Millenial. Bien sûr, la majorité de l'Ordre est du même avis que moi, mais l'avis de mes comparses du Conseil me restent encore inconnus. S'ils n'ont encore rien fait pour m'arrêter, c'est soit qu'ils sont indécis, soit qu'ils ont décidés de me laisser carte blanche concernant cette affaire, ce dont je ne me plains pas. Je lui souris avec un air aussi carnassier que le sien et me lève lentement avec des gestes mesurés.

« Peut-être bien oui... »

Je me dirige à mon tour vers la baie vitrée de mon bureau et admire également le canyon de Korriban en croisant légèrement les mains dans mon dos, affichant une certaine satisfaction sans pour autant enchaîner sur autre chose. La prise de contrôle de Korriban était une chose m'étant quasiment acquise, bien que je n'eus rien à faire dans ce sens... C'est simplement la responsabilité de la branche armée de maintenir l'ordre et la protection de notre planète-mère. Mais la prise de pouvoir sur l'Ordre Sith relevait d'un défi suffisamment corsé pour m'en donner des frissons, et mon regard démontrait toutes l’intensité de mon désir.


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Peut-être bien oui... 

Une incertitude pleine de sous entendu. Il n'y avait pas besoin de plus pour comprendre de quoi il en retournait. Mais qui ici, n'avait pas mal prit l'acte de Millennial ? Ce qui comptait à présent, c'était de voir et sa savoir qui allait en profiter et de quelle manière. Les sith allaient-ils se rassembler, œuvrer ensemble pour leur bien à tous ou bien la situation allaient-elle dégénérer ? Quelque chose de mauvais envahissait l'air, quelque chose qui puait le mensonge et la noirceur. Alors quand Darth Laureus se lève à son tour et vient se placer près d'elle pour observer les canyons de Korriban, Aava pivote doucement la tête vers lui, dardant son regard sinistre et macabre sur lui. En silence elle le dévisage, elle le jauge sans la moindre gêne. Il est pourtant un seigneur sith, elle devrait baisser les yeux devant lui...Mais Aava s'entête, elle le fixe, le toise presque et fini par lâcher.

« Très jolie, votre petit uniforme argenté. Espérons que vous soyez plus inquiet pour le bien être de votre communauté que pour votre sens de la mode déplorable. »

L’insulte fuse sans la moindre gêne. Parce qu'elle aussi le test, elle se le doit, elle le doit aux autres seigneurs. Pour Zeon qui est son père, pour Arkana qui l'a arraché à sa misère. Et parce qu'elle ne supporte pas ses prise de pouvoir, ces coup de poignard dans le dos. Quand est-ce que les sith se décideront à œuvrer ensemble dans un seul et même but pour construire quelque chose qui en vaille la peine ? Mort, douleur, souffrance au nom du pouvoir. Et ensuite, un pouvoir qui ne sert à rien. C'était aussi ridicule qu'affligeant. Sans un mot de plus, Aava se détourne de son maître, attitude toujours aussi froide et austère et murmure.

« Jouons carte sur table. Qu'est-ce que vous attendez moi ? Je vous conseil d'être clair et précis. »

Ordonne t-elle comme si elle était en droit de le faire. Aava contourne le bureau, passe entre les siège, près de la table et observe rapidement la bouteille de bourbon et de son verre encore plein. Elle n'y touche toujours pas mais la femme fait des vas et viens, marche, s'agite. Sa patience commence à s'étioler, et cela n'est jamais bon pour personne. Surtout pour les autres.

« Sachez mon seigneur, que toute tentative de manipulation sur moi sera un échec. N'imaginez pas que mon … calme, fait de moi un pion dont vous pourrez user à votre avantage. »

Sous ses manches évasé, la sombre femme serre les poings, faisant grincer le cuir de ses gants avant que sa voix ne souffle, l'ébauche d'une menace au bout des lèvres.

« Pesez bien vos mots avant de répondre. Pesez les même très bien.... »
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Je commence à sérieusement à avoir du mal à conserver mon calme. Je serre les dents depuis le début de notre conversation, et je dois bien avoué que ma patience commence à atteindre ses limites. En général, j'explose assez rapidement, et le déchaînement, bien que froid, est tout aussi destructeur que si la violence pure et dure prenait le dessus. J’entends très clairement les lambeaux de patience tombés un à un dans mon esprit, menaçant de laisser s'échapper la bête enfouie... Et ce n'est clairement pas le moment de la laissée sortir, pas ici, pas maintenant. Je sens déjà l'énergie invisible circulant autour de moi se plié à ma volonté sans aucun effort, je pourrais tout simplement la broyée, un pion comme elle ne m'est d'aucune utilité finalement... Je serre simplement les mains, ordonnant à la Force de se retirer avant que je ne cède à mes pulsions sanguinaires. L'insulte sur la façon de m’habiller m'est un peu passer au dessus, j'avoue très honnêtement. A chacun ses fantaisies, la mienne ne regarde que moi, en plus l'argent fait largement ressortir mes grands yeux bleus.

La phrase suivante d'Aava me plonge à nouveau dans un état proche de la rage. Pour quelqu'un de fidèle à l'Ordre, elle à bien tendance à provoquer les mauvaises personnes... Sa survie jusqu'ici devait avoir été au fait de la chance, très honnêtement. Darth Kal'En l'avait sans doute rencontrer avant, mais elle est bien plus patiente que moi, je n'avais donc pas entendu parler du caractère de cette Zabrak... je connais vaguement son passif, je sais simplement qu'elle est en lien avec Zeon et Arkana... Si je n'ai pas à craindre de trahison de la part de mon comparse de la branche formation, Arkana est un autre problème. Comme tout les politiques, elle n'est pas une personne qu'on peu dupé sans un peu de doigté et des résultats... Quand mon plan visant à faire descendre Nihilus aura été exécuté, je serais plus en mesure d'appuyé mon envie de conduire moi-même l'Ordre, tout en conservant le Conseil.

A l'extérieur, plusieurs rochers se mettent à trembler, mon esprit propulsant des vagues de Force pure dans ses derniers, le seul moyen que j'ai d'évacué ma colère sans lui mettre directement mon sabre entre les côtes. Pas maintenant encore une fois, je ne suis plus un gamin de ferme qui à le droit d'avoir ses crises de nerfs, je ne suis plus l'Acolyte de Darth Boerth, un simple apprenti qui pouvait simplement laisser exploser sa colère contre une quelconque population passant devant mon sabre, non, je suis un homme puissant, un chef d'armée, et décapité un soldat, quand bien même l'idée est tentante, n'est pas la bonne chose à faire. Une fois les rochers tout simplement réduis à l'état de sable par un meulage consciencieux de mon esprit, je me tourne vers Darth Aava, la fixant d'un regard froid. Il n'est guère plus le moment pour jouer la carte de l'amabilité, elle ne s'était pas donner ce mal après tout.

« J'emploierais les mots de la façon d'on je l'entend. J'ose espérer que vous n'avez pas oublier que je suis votre supérieur direct, et que j'ai fais punir des soldats pour moins que ça. »

Un effleurement, à peine, sur le pommeau de mon sabre. J'espère ne pas avoir à le dégainer, je n'ai guère envie de salir mon costume fraîchement laver, ça serait un véritable gâchis... J'espère pour elle qu'à va vite comprendre à quel genre de personne elle est entrain de se frotter, et qu'elle se rendra compte qu'elle ferait mieux de surveiller sa langue en face de moi si elle désirait la conservée.

« En ce qui concerne mes attentes, comme vous dites, il n'y à guère d'agenda caché. J'ai besoin de savoir si certains de nos hommes sont fidèles à Millenial, et s'ils comptent sabotés nos plans pour le remettre dans le rang. »

Il s'agit véritablement de mon plan à court termes. Pour la prise de contrôle de l'Ordre, je n'aurais besoin de personne... Puisque j'ai pour projet de prendre naturellement la place, sans m'y imposé outre mesure. Mes résultats devraient être largement suffisant pour que personne ne s'y oppose. Est un chef uniquement celui par choisis par ses pairs, les autres ne sont que des dictateurs et ne peuvent s'attendre qu'à la trahison.


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La colère du seigneur noir ne tarde pas à pointer le bout de son nez. Si Aava reste calme bien que très austère, Laureus en revanche semble chercher un défouloir, loin d'avoir apprécier les paroles de sa comparse. Et pourtant, c'est pas sur elle qu'il dirige sa puissance mais sur les roches au delà de la baie vitrée. Simple démonstration de force dans le but de la déstabiliser ou bien réel besoin de passer ses nerfs ? La sith reste pourtant très calme, toujours si peu agréable alors que ses yeux d'ébènes reste dardé sur Jude, imperturbable.

J'emploierais les mots de la façon d'on je l'entend. J'ose espérer que vous n'avez pas oublier que je suis votre supérieur direct, et que j'ai fais punir des soldats pour moins que ça.

« Je n'ai pas oublié qui j'ai face à moi mon Seigneur, mais j'espérais trouver en ma compagnie un seigneur qui porterait plus d'attention à ma franchise qu'à l'hypocrisie bien tassée de ses habituels confrères sith. A vous d’interpréter la chose comme bon vous semble. Et de faire le choix qui vous sierra le mieux, de toute évidence. »

Le regard sombre d'Aava glisse doucement vers la main de darth Laureus, observant son geste machinale envers son sabre laser. Cela avait l'air de le démanger sérieusement que de dégainer son arme pour en découdre. Et pourtant, ilo n'en fait rien. Laureus garde la maitrise de lui-même sans pour autant passé l'éponge.

En ce qui concerne mes attentes, comme vous dites, il n'y à guère d'agenda caché. J'ai besoin de savoir si certains de nos hommes sont fidèles à Millenial, et s'ils comptent sabotés nos plans pour le remettre dans le rang.

« Le soucis mon seigneur, c'est que Millenial n'est pas dans nos rang, c'est nous qui sommes dans les siens. N'est-il pas au dessus de chacun d'entre nous ? Alors la question que je me pose, c'est comment soumettre un sith d'une telle puissance ? Je doute que malgré votre puissance, vous puissiez y parvenir seule. »

Le calme revenu, Aavryn soupir doucement et s'approche du fauteuil dans lequel elle reprend place, prenant ses aises. Pourtant sa posture est toujours aussi rigide, trahit un self contrôle impressionnant. Son regard ne lâche pas son supérieur, elle ne scille même pas en soutenant son regard.

« En avez vous déjà parler avec le reste du conseil ? Nous sommes nombreux à avoir été... Indisposé par l'acte de darth Millenial, de ce fait vous devez avec bon nombre d'alliés potentiels pour vos plans, quel-qu’ils soient. »

La jeune femme penche la tête sur le côté, effleurant du bout des doigts une des cornes alors qu'elle remet une mèche de cheveux en place. Geste féminin, machinale et qui trahit là encore, sans doute un léger élan de malaise face à la situation.

« Permettez-moi de réitérer ma question Seigneur Laureus mais... Je ne comprend toujours pas la raison de ma présence si ce n'est votre besoin de vous assurez de la loyauté de vos hommes. Puis-je au moins être d'une aide quelconque ? IL ne tiens qu'à vous, mon seigneur, de me le dire. »
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